Nos ministres morts-vivants ne représentent qu’eux-mêmes et parlent au nom d’entités embaumées, avec un chef momifié qui radote son mantra : « Je suis le sauveur de la France. Sans moi, le pays irait droit au chaos ». Alors qu’il y est déjà.
Il se cramponne à son fauteuil, le grand escogriffe de Matignon. Marine le sait et en profite pour lui mettre la pression. Si son gouvernement était censuré, Barnier perdrait les attributs du pouvoir dont il a toujours rêvé : bagnole officielle, garde d’honneur, palais de la ripoublique, préfets dociles, fonctionnaires obséquieux, journaleux rampants.