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Jeudi 18 octobre se tenait la 16e opération « J’aime ma boîte ». A l’origine de cette journée festive lancée sous Jacques Chirac, Sophie de Menthon, la présidente d’Ethic, pour Entreprises de taille humaine, indépendantes et de croissance. Extrait d’un entretien qu’elle consacre à Minute :
[…] Lorsqu’un inspecteur du travail se présente dans votre entreprise et sort tout de suite son carnet à procès-verbaux parce que l’extincteur n’est pas à l’endroit où il devrait être, on est très loin du « droit à l’erreur » adopté l’été dernier par le Parlement, mais qui s’avère une vaste blague quand vous vous retrouvez face à l’administration. Il y a un abyme, ou plutôt un mur, semblable au Mur de Berlin, entre ce que le chef de l’Etat voulait et la réalité. Avec le Code du travail tel qu’il est, vous pouvez coincer n’importe quelle boîte aujourd’hui.
Il faut le simplifier ?
Ne me parlez pas de simplification : dès qu’ils se mettent à simplifier, ils vous sortent dix pages de plus ! Commençons par arrêter les effets de seuil, qui sont notre spécialité, et diminuons les strates de la fonction publique, dont le statut doit évoluer.
C’est-à-dire ?
Je l’ai dit au président de la République cet été : il faut, de façon urgente, dire quelles sont les missions régaliennes de l’Etat. Il fut un temps où une mission de l’Etat consistait à faire des sandwiches dans le TGV ! Aujourd’hui, peut-on m’expliquer pourquoi, pour tondre la pelouse de la préfecture, il faut être fonctionnaire ? Pourquoi le gars qui tond la pelouse de la préfecture doit-il avoir un statut à vie ? Voyons ce qui relève des missions régaliennes et ce qui n’en relève pas, et qui peut être délégué au privé.
Quel rapport avec la santé des entreprises ?
Le rapport est que le vrai problème pour l’entreprise, c’est la réforme de l’Etat. Dans un sondage que j’avais fait réaliser auprès des chefs d’entreprise, il leur avait été demandé ce qu’ils voulaient pour leur boîte. Massivement, ils ont répondu que ce qu’ils voulaient, c’est la réforme de l’Etat. Qui paye les fonctionnaires, le train de vie de l’Etat, qui se heurte à lui et à eux, sinon les entreprises ? Il ne s’agit pas du tout de priver les Français d’un service au public ; il s’agit de redonner au privé ce qui peut lui être donné. D’une part parce que c’est bon pour l’emploi, d’autre part parce que dès qu’il y a mise en concurrence, les choses sont mieux faites. Dans le même temps, bien sûr, il faudra en profiter pour revaloriser les fonctionnaires, et revoir les systèmes de primes et de promotions. Les fonctionnaires aussi aiment leur boîte, et même légèrement plus que dans le privé ; certains participent à notre opération, notamment dans les hôpitaux, mais doivent se cacher de leur encadrement. Il y a tout un travail à mener dans ce domaine où s’exprime un sentiment d’être reconnu comme une entreprise.
International / Trump face à l’affaire Khashoggi Alors que la mort du journaliste saoudien Jamal Khashoggi ne semble plus faire de doute, Donald Trump fait preuve d’une étonnante retenue à l’égard de Riyad…
Politique / Mélenchon a pris ses gouttes Mélenchon reprend ses esprits. Après avoir été dépassés par les événements, le leader de la France Insoumise déploie une défense plus apaisée pour se laver des accusations qui lui sont faites. Pas sûr que cela suffise.
Union Européenne / L’Italie dans le collimateur de l’UE La commission européenne sort le bâton contre l’Italie. Alors que Pierre Moscovici est en déplacement à Rome pour plusieurs rencontres, il a soulevé les nombreux désaccords de Bruxelles face au gouvernement de Matteo Salvini…
International / Canada : La fumette de Justin Trudeau
« Je rentre dans les crèches et je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge, petits et grands » rappait Nick Conrad, artiste jusqu’alors pratiquement inconnu. Face à la tempête médiatique, le rappeur s’était défendu en expliquant qu’il avait voulu « inverser les rôles de l’homme blanc et de l’homme noir ».
Des « idées claires », mais pas pour les Blancs
Régissant à cette polémique, dans Les idées claires, émission hebdomadaire (10 octobre 2018) co-produite par les médias publics France Info et France Culture, le professeur de sociologie à l’université Paris-VIII, Éric Fassin répondait à la question « Le racisme anti-Blancs existe-t-il ? » : « Le racisme anti-Blancs n’existe pas pour les sciences sociales, ça n’a pas de sens. » Concédant que les « insultes » et les « agressions » existent, le sociologue considère qu’on ne peut cependant pas appeler cela du racisme. « Si on commence à reprendre à son compte le discours de l’extrême-droite qui nous dit qu’au fond tous les racismes se valent, on est en train de nier la réalité de l’expérience d’une partie importante de nos concitoyens et concitoyennes », estime-t-il.
Éric Fassin argumentait sur France Culture : « Être minoritaire ce n’est pas seulement une question statistique, ce n’est pas « combien il y en a », ce sont des rapports de pouvoir. » Pour les sciences sociales, le racisme, c’est à la fois des agressions et des injures, mais avant tout une expérience sociale de discrimination, qui favorise les risques face à l’emploi, face au logement, face à la police, ce dont les Blancs ne souffrent pas.
Les sciences sociales au service de l’idéologie racialiste
Depuis une dizaine d’années, dans les départements universitaires français de Sciences humaines, nombre de chercheurs reprennent les grandes théories des gender studies ou des racial studies élaborées aux États-Unis. Ils expliquent que ce qui compte, ce n’est pas l’expérience individuelle, mais l’expérience collective. Ce n’est pas le réel, mais les représentations mentales et sociales.
Le concept de « construction sociale » ou d’« inconscient collectif » permet d’attribuer toute pensée déviante à un groupe social. On vous enferme dans un groupe d’appartenance – supposé ou réel – en vous attribuant une identité négative ou positive, qui détermine votre pensée. Ainsi, tous les « vieux mâles blancs hétérosexuels » deviennent nécessairement racistes et sexistes. A l’inverse, si vos ascendants furent esclaves, colonisés, exterminés ou si vous êtes née femme, vous êtes à jamais victime. Les indigénistes recourent systématiquement à l’essentialisation pour stigmatiser les « oppresseurs ». Essentialisation qu’ils ne manquent cependant pas de dénoncer dès qu’il s’agit des « victimes ».
Conclusion : pour une bonne partie sciences sociales, comme pour Radio France, les Blancs sont par essence des oppresseurs, jamais des victimes. Vous êtes prévenus.
Article paru sur le site Ojim daté du 17 octobre 2018
Cette journée a pour thème “Ne laissons pas mourir la France”.
Et il y a de quoi s’inquiéter, il est vrai.
Il y a bien sûr la submersion migratoire combinée à la dénatalité des Français de souche à qui l’AFP vient encore ces jours-ci d’affirmer qu’ils doivent faire moins d’enfants pour diminuer leur empreinte carbone et combattre le réchauffement climatique.
Il y a aussi le niveau inquiétant de nos gouvernants. Qui aurait jamais imaginé qu’un chef de l’Etat organise une fête dans la cour de l’Elysée autour d’un personnage central qui arbore un t-shirt sur lequel est inscrit “Fils d’immigré, noir et pédé” ? Il y a encore ces images du chef de l’Etat dans les Antilles et comme dit l’humoriste métisse Fabrice Eboué, “Dès que Macron voit des Noirs torse nu, il s’émoustille”. Mais, en politique, le désespoir est la pire des sottises, disait Charles Maurras.
Je voudrais donc vous parler de deux échéances, les élections européennes d’abord, les élections municipales, ensuite.
En 2019, nous serons invités à voter pour élire les députés du Parlement européen. Et je voudrais vous mettre en garde contre un piège qui nous est tendu. Vous aurez probablement tous appris la nouvelle : l’américain Steve Bannon, ex-conseiller de Donald Trump, veut s’occuper de nous et coordonner les populistes de toute l’Europe en vue de nous libérer de l’influence de George Soros. Je ne voudrais pas être désagréable mais la dernière fois que les Américains sont venus nous “libérer”, ils ne sont jamais vraiment repartis, ils nous ont imposé pour des décennies leur “american way of life”, leur coca-cola, leurs hamburgers, leur cinéma hollywoodien, l’OTAN, et des accords économiques à leur avantage. Alors, permettez-moi de douter de l’altruisme de Steve Bannon.
Surtout quand on apprend la suite.
Car si Steve Bannon sillonne l’Europe pour proposer à Marine Le Pen, à Matteo Salvini et à tant d’autres leaders politiques de rejoindre son club baptisé sobrement “Le Mouvement”, au bout de quelques recherches, on s’aperçoit que Steve Bannon n’en est pas le fondateur mais simplement le représentant de commerce.
Figurez-vous que c’est à Jérusalem, en décembre 2016, qu’a été imaginé ce projet, en marge du Sommet de Jérusalem des Leaders internationaux. Un mois plus tard, en janvier 2017, l’un des participants, l’avocat belge Mischaël Modrikamen, ancien président de la synagogue libérale de Bruxelles, déposait les statuts de la Fondation Le Mouvement dont Bannon assure la promotion. Les statuts de la Fondation Le Mouvement désignent Mischaël Modrikamen comme président. Deux autres personnes sont fondatrices : Yasmine Dehaene, son épouse, par ailleurs co-organisatrice du Sommet de Jérusalem des Leaders Internationaux, et Laure Ferrari, une amie très très intime de Nigel Farage.
Mieux encore, la presse israélienne a relayé un discours de Mischaël Modrikamen, président de la Fondation Le Mouvement, promue par Bannon, au cours duquel il déclare qu’ “Israël est une lumière pour les Nations”. Voilà résumé le programme proposé aux populistes d’Europe…
Cerise sur le gâteau : Mischaël Modrikamen est aussi le président du parti populaire belge dont l’ancien vice-président est son ami Joël Rubinfeld, président de la Ligue belge contre l’antisémitisme (l’équivalent de la LICRA) et vice-président du Parlement juif européen.
Voilà donc la nature du Mouvement que nous propose Steve Bannon pour sauver l’Europe et la France.
Et si Marine Le Pen se dit réservée, Louis Aliot se déclare pourtant très favorable à ce que le Rassemblement National rejoigne la Fondation Le Mouvement. Et je rappelle que Louis Aliot se propose généreusement pour conduire la liste du Rassemblement National aux européennes.
Serions-nous condamnés à n’avoir le choix : • entre le plan A de George Soros et le plan B de Jacques Attali incarné par la Fondation Le Mouvement, • entre les médias appartenant à la famille Rothschild, ceux appartenant à Bertelsman et ceux appartenant à Patrick Drahi, • entre Cyril Hanouna et Michel Drucker • entre Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut et Eric Zemmour ?
Et je précise immédiatement que je préfère écouter Zemmour que BHL et que j’ai même un incontestable plaisir à l’écouter clouer le bec d’un chantre du vivre ensemble ou d’une virago du féminisme. Mais lorsque j’ouvre le dernier livre de Zemmour intitulé “Destin français” et que j’y trouve un chapitre sur Saint Louis que Zemmour appelle le “roi juif”, je me dis qu’il y a un sérieux problème. Confirmé par sa conclusion qui lie le sort de la France à celui d’Israël.
Or, nul ne peut servir deux maîtres à la fois.
Et ce n’est pas parce que nous refusons à juste titre l’immigration de grand remplacement et l’islamisation de notre pays que nous avons à livrer celui-ci à l’influence d’Israël.
Je rappelle que l’acte fondateur de la France est le baptême de Clovis par l’évêque Saint Rémi, instaurant le principe que le roi de France est le « Lieutenant du Christ ». Ce n’est pas une circoncision par un rabbin ou un imam.
Et qu’on ne vienne pas me dire que la solution à tout cela, c’est la laïcité. Dans quelques semaines, les ayatollahs de la laïcité mèneront une fois de plus la guerre aux crèches de Noël. Mais les mêmes se précipiteront pour fêter Hanouccah ou la fin du Ramadan. Leur laïcité, c’est une parodie de religion dont le dogme essentiel est l’anti-christianisme et qui s’est marquée dans le sang par le génocide vendéen, lorsque l’armée de la république organisait les noyades de Nantes ou embrochait les bébés vendéens au fil de la baïonnette.
Chers amis, comprenez-moi bien.
Il ne tient qu’à nous de nous libérer de ces chimères et de reprendre notre destin en main.
Pour cela, il faut déjà cesser de déléguer à des personnes qui servent manifestement d’autres communautés le monopole de représenter publiquement et médiatiquement notre courant de pensée, notre culture, notre patrimoine, notre civilisation.
Qu’on soit catholique ou non, pratiquant ou non, la France est une terre catholique, dont les cathédrales font la renommée, dont près de 5.000 communes portent le nom d’un saint ou d’une sainte, et dont des dizaines de milliers de calvaires rythment nos promenades et longent nos routes.
La France se redressera lorsque le peuple de France s’en rappellera et le revendiquera.
Par deux fois, en 1789 et en 1968, la folie révolutionnaire française s’est exportée à travers le monde.
Si la France redevenait fidèle à son baptême, à sa mission, son influence salvatrice s’exporterait également, cette fois pour le bien du monde mais à l’inverse du plan du nouvel ordre mondial et de son messianisme judéo-maçonnique.
Si Civitas devait trouver les moyens financiers suffisants, nous déposerions une liste aux européennes pour proclamer haut et fort ces vérités.
Mais une autre échéance est à placer dans notre viseur. Je veux parler des élections municipales de 2020. Car l’enjeu local est essentiel à notre projet de reconquête. Et il faut s’y préparer dès maintenant.
C’est un enjeu à notre portée, qui s’inscrit dans un retour au réel, à l’échelon le plus naturel de la vie politique, au plus près du quotidien des Français.
Oui, je prêche pour profiter utilement de ces élections municipales pour organiser des villages gaulois et catholiques, des îlots de résistance, où sauvegarder nos traditions et nos coutumes, et à partir desquels il faudra envisager de rayonner pour organiser la reconquête de notre sol, la patrie, la terre de nos pères.
C’est au niveau local, sur le terrain, particulièrement dans la France rurale, que se situe notre plus grande opportunité. Il faut s’en saisir avant qu’il ne soit trop tard.
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Mardi dernier, le préfet du Nord a ordonné la fermeture du centre chiite Zahra dans la ville de Grande-Synthe, près de Dunkerque, pour une durée de 6 mois.
Il accuse le lieu de culte de contribuer à « la diffusion de l’islam radical chiite à l’échelle européenne ». Selon le préfet Michel Lalande, le lieu de culte diffuse « des messages légitimant ouvertement le djihad armé ».
Il ajoute qu’il « se livre en permanence à une propagande », incite « à la haine, à la discrimination et à la violence ». En plus de diffuser le terrorisme islamique, le centre possédait des armes illégales.
Salle des fêtes de Fallon, le vendredi 9 mars 2018...
À l'initiative de l'association locale contre les éoliennes présidée par Luc Vermot-Desroches et de notre Ami Daniel Cavalotti, au début du mois de mars dernier, s'est tenue à Fallon (Haute-Saône) cliquez ici une conférence d'Alban d'Arguin, auteur du livre choc Éolienne, un scandale d'Étatcliquez là. Près de 200 habitants du canton sont venus assister à cette réunion et le maire, qui était présent, a entendu la légitime colère de ses administrés. Il a alors promis un référendum local, ainsi que dans la commune voisine d'Abbenans, sur l'implantation de 5 éoliennes sur le territoire de celles-ci.
Ces deux consultations viennent de se tenir et les habitants se sont prononcés largement contre le projet du consortium éolien. Espérons que le maire tiendra ses promesses et que Fallon et sa région garderont ainsi leur charme naturel. Félicitons le Président Vermot-Desroches et Daniel Cavalotti pour cette initiative qui prouve a elle seule que les combats perdus sont ceux qui ne sont pas menés.
Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir quitter la police. Seul ne les retient que le fait de vivre dans un pays où végètent 7 millions de chômeurs et où près de 8,5 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. Alors, face à ce dilemme, ils tentent de tenir bon, coincés entre la nécessité de pouvoir vivre dans des conditions à peu près décentes et la difficulté d’un métier qui peut, du jour au lendemain, les conduire à l’hôpital, devant un juge, voire encore pire…
Pour beaucoup, cependant, ce métier, ils l’aimaient. Ils l’avaient choisi, sinon par vocation, au moins avec l’envie d’être utiles à leur pays et à leurs concitoyens. Parfois, sous la désapprobation de leur famille et de leurs amis, ils s’étaient engagés dans une carrière, persuadés que, bras armé de la Justice de leur pays, ils seraient soutenus par une hiérarchie compétente et courageuse. Protégés par une Justice impartiale et ferme. Encouragés par des politiques intègres, désintéressés et responsables. Mais ce fut une longue descente aux enfers. L’installation d’une profonde désillusion n’ayant d’égale que leurs espérances passées. Désormais, chaque prise de service est devenue une corvée, un quasi-traumatisme.
Jamais ils n’auraient imaginé que le président de la République lui-même, figure institutionnelle sacrée il y a peu de temps encore, irait poser, tout sourire dehors, avec des repris de justice chevronnés et incurables. Et puis il y eut ce doigt d’honneur adressé à la France entière, mais qu’ils prirent en priorité pour eux-mêmes, tant la complicité du chef de l’État paraissait évidente. Pouvait-il y avoir à leur endroit insulte plus grande ?
Plus récemment encore, retransmises par toutes les chaînes de télévision, il y a eu les vociférations du leader de La France insoumise. À l’occasion de la perquisition conduite par la Justice dans les locaux de son parti et au domicile de certains de ses responsables, les policiers présents lors de l’opération se virent conspués par des individus prétendant représenter la République alors qu’ils se conduisaient en véritables voyous. Et cela, toujours sous les yeux de la France entière. Enfin, il y a eu, ces dernières heures, cette vidéo tournant en boucle sur le Net, relayant les graves injures dont firent l’objet des policiers qui procédaient à un contrôle de police dans un quartier du Val-de-Marne, en région parisienne. Heureusement, ces derniers surent conserver leur sang-froid mais y laissèrent sans doute une nouvelle part de leur dignité et de celle de la France entière.
Trois exemples, donc, survenus en peu de temps, mais qui attestent de manière incontestable de la grave dérive morale que connaît notre société. De cette fameuse inversion des valeurs, qui veut que du plus haut sommet de l’État au cœur des quartiers perdus de la République, en passant par la représentation nationale, toute forme de respect, de retenue, de dignité a disparu au profit d’une démagogie de circonstance qui n’en finit plus de conduire notre pays vers un chaos désormais inéluctable.
Dès lors, comment s’étonner de ce que celles et ceux qui ont fait le choix de se poser en gardien de la paix et de l’ordre républicain perdent peu à peu toute confiance dans un système qui les abandonne, voire qui les lâche à la première occasion venue. Ils sont pourtant le dernier rempart encore en place, face au tsunami qui se prépare. Et ça, nos gouvernants frileux, inconstants et lâches seraient inspirés d’en prendre rapidement conscience.
L’association Entraide savoyarde recevra Hristo Xiep le samedi 20 octobre 2018 à 15h00 à Aix-les-Bains pour une conférence où il évoquera la problématique de la manipulation de l’opinion en France, tant par les partisans de l’Amérique (Oceania) que de la Russie (Eurasia), à la lumière de l’œuvre de George Orwell.
A la suite de sa conférence, Hristo Xiep dédicacera ses brochures « Ce que j’en dis… »
La Manif Pour Tous regrette vivement, une nouvelle fois, l’absence d’un ministère de la Famille dans le gouvernement d’Edouard Philippe :
Elle s’étonne de ce manque criant, alors même que les familles sont le cœur de la société, le garant de sa cohésion, le premier lieu de l’éducation des jeunes et de la solidarité intergénérationnelle, le moteur de l’économie.
Alors, pourquoi les familles sont-elles victimes de cet oubli ? Mais est-ce un oubli alors que la première préoccupation relevée par En marche en 2016 lors de son tour de France était la famille ?
Rien n’est moins sûr à vrai dire. Cette absence, la seconde après le premier gouvernement Philippe, révèle l’esprit d’une époque et plus particulièrement celui de l’actuel pouvoir.
De fait, il est bien connu que nous vivons aujourd’hui le triomphe de l’individualisme, illustré par la revendication, élevée au rang de dogme, de l’autonomie, couplée à celle des droits individuels.
L’affaiblissement méthodique des mesures familiales depuis François Hollande, poursuivi par Emmanuel Macron, montre bien que les familles sont considérées comme des foyers, si ce n’est hostiles au pouvoir, en tout cas secondaires par rapport à l’individu.
La conséquence est le développement d’une société liquide où l’unique référence est l’individu intégré par son acte de consommation comme l’analysait le philosophe Zygmunt Bauman.
Quant au gouvernement d’Edouard Philippe, il amplifiera le traitement social des familles, ce qui est bien, mais ce qui ne suffit pas. Car c’est en amont qu’il faut agir, en aidant les hommes et les femmes qui s’engagent dans la vie de famille.
Sans ministère de la Famille, le gouvernement se prive – et prive au passage les Français – d’un ministre qui soit à la fois un réceptacle des besoins, une force de proposition et une tour de contrôle de la politique familiale.
C’est aussi priver la France d’une politique qui prenne en charge la question fondamentale, sans laquelle il ne sert à rien de bâtir le futur économique, et donc des retraites notamment, de notre pays : la démographie. Depuis trois ans, elle est en chute libre, mais, en dépit de l’inquiétude exprimée par Edouard Philippe en juillet 2017, c’est le vide intersidéral du point de vue des actes.
Les Français ne manqueront pas de payer l’absence d’un ministère de la Famille pendant tout le quinquennat d’Emmanuel Macron et durant de longues, très longues années ensuite.