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France et politique française - Page 2346

  • Les technocrates ne changent pas

    6a00d8341c715453ef022ad39eb71a200b-320wi.jpgCe 3 juillet, les 550 délégués du Medef ont désigné le successeur de Pierre Gattaz. Une fois de plus la grosse presse unanime s'était engouffrée, depuis plusieurs jours, dans le recours, pour désigner son rôle, à une appellation vide de sens. Elle invite à voir dans le président de ce mouvement, car tel est le nom du Medef, le patron des patrons[1]. Rappelons qu'en réalité, il ne s'agit que du porte-parole de la plus grosse organisation représentative des entreprises, ne répercutant que les opinions de ses adhérents.

    Or, en cette occasion, sur RTL, François Lenglet gratifia de son propre commentaire les auditeurs de ce qui se veut la première radio de France. Habituellement, les chroniques relativement vivantes de ce commentateur agréé, sans doute talentueux mais légèrement arrogant, présentent une des rares fenêtres d'évocation des débats économiques offertes à un grand public désinformé.

    Et, ce matin-là, sans aucun lien réel avec l'événement du jour, il crut nécessaire de faire l'apologie de celui qu'il désigne pour un précurseur en la personne d'Auguste Detœuf (1883-1947).

    Le chroniqueur saluait en lui "un grand patron de l'entre-deux-guerres".

    Detœuf avait en effet fondé Alsthom, en 1928, qui donnera aussi naissance à Alcatel, l'ex-champion français des télécoms. Deux entreprises aujourd'hui en déconfiture après avoir eu leur heure de gloire.

    Detœuf faisait surtout figure de pilier du fameux centre polytechnicien d'études économiques, le groupe X-Crise.

    Il s'agit en fait d'un penseur et d'un praticien de ce qu'on appelle couramment la technocratie. À partir de la constitution du gouvernement Darlan en 1941, et, pendant quelques années, on en assimila le règne à une forme de synarchie, que les historiens actuels jugent en général quelque peu mythique[2].

    Detœuf penseur avait cru pouvoir prononcer comme un éloge funèbre des libertés économiques, supposant acquis leur acte de décès. Il prononça dans ce sens une conférence du 1er mai 1936 intitulée : "La fin du libéralisme". Lenglet reprend cette rhétorique à son compte. Et il conseille au nouveau président du Medef de s'en inspirer.

    "Le libéralisme a fait merveille", par le passé, mais, poursuit-il, "le libéralisme nous a donné de bien mauvaises habitudes. Il a sanctifié l'égoïsme. En bénissant le succès personnel, comme l'élément unique et nécessaire du bien-être général, il a détruit la notion de bien-être social".

    Detœuf, au contraire de l'idée fausse qu'il attribue au libéralisme, adhère à l'idée d'un étatisme à la fois rationnel et "sacrificiel". La convergence des monopoles sauvera, pensent les réseaux de technocrates, l'industrie française.

    Leur théorie repose à la fois sur l'idée d'un État "neutre"habilité à un tel titre à arbitrer la lutte des classes et sur l'illusion de son rôle de "stratège".

    Leur pratique, à partir de l'époque du front populaire et de la création de la SNCF en 1937, sera celle de l'étatisation, puis, à partir de 1945, de la planification appelée des vœux des divers courants d'idées dominants de la décennie 1936-1946, curant fortement représentés à Vichy.

    Or, si la France a entrepris un redressement économique salutaire, en particulier dans les premières années de la Cinquième république, elle ne le doit certainement ni aux théoriciens et ni aux praticiens de la technocratie.

    Ceux-ci ont effectivement colonisé à leur profit les allées du pouvoir et les conseils d'administration. Depuis un demi-siècle , ils ont mis en place un véritable capitalisme de connivence, dont les dirigeants polytechniciens de Alsthom comptèrent longtemps parmi les plus ardents représentants, avant de sombrer.

    Aujourd'hui, succédant aux disciples polytechniciens de l'Utopie saint-simonienne, est venu plutôt le temps des esprits ultra-conformistes. Recrutés et formatés au sein de l'École nationale d'administration, ils donnent le ton et servent de caisse de résonance de la pensée unique[3].

    En face des technocrates et des continuateurs de l'orientation prise par X-Crise, dans les années 1930, c'est au contraire leur adversaire le plus déterminé, c'est Jacques Rueff (1896-1978) qui exerça une influence majeure dans les réformes économiques positives réalisées en France à partir de 1958, particulièrement pendant la période (trop courte) où Antoine Pinay fut ministre des Finances du général De Gaulle, lui-même ouvertement admirateur de Rueff.

    Dès 1934, Jacques Rueff avait répondu par avance à Detœuf et à la majorité de ses condisciples osant expliquer "Pourquoi je reste libéral"[4]. En 1949, alors que l'influence du Commissariat Général au Plan battait son plein, il avait publié une remarquable "Épître aux dirigistes"[5]Il bataillera plus encore contre les fausses équations monétaires de Keynes. On présenta, jusqu'aux années 1970, les combinaisons d'erreurs keynésiennes comme l'unique alternative tolérée au quasi-monopole des idées de Marx. Démonétisées un temps, elles ont repris de leur superbe avec l'arrivée de Mario Draghi et des enfants chéris de Goldmann Sachs, en 2011, à la tête de la Banque centrale européenne.

    Non cette faune technocratique ne sauvera pas plus la France qu'elle ne construira l'unité de ce qu'elle appelle l'Europe.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Le nouveau président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux est présenté de manière assez dithyrambique in La Croix du 4 juillet.
    [2] Lire à ce sujet Olivier Dard La Synarchie, Le mythe du complot permanent, Perrin, coll. Terre d'Histoire 1998, Tempus, 2012, 408 pages, publié en réponse à divers ouvrages écrits par des auteurs de tendances très différentes (Roger Husson alias Geoffroy de Charnay, Henry Coston, Jean Cottereau, Jean Saunier, Henri Azeau et André Ulmann, Roger Mennevée, Pierre Virion etc) mais convergents sur ce point, car accréditant tous l'assimilation de la technocratie à l'idée de Synarchie telle que rêvée par Saint-Yves d'Alveydre.
    [3] cf. à ce sujet l'article édifiant de Hadrien Mathoux dans Marianne du 2 juillet : "Le jury de l'ENA décrit des candidats moutonniers, incapables de penser par eux-mêmes."
    [4] titre de sa conférence donnée le 8 mai 1934 dans le cadre de X-Crise.br />[5] ed. Gallimard, 1949, 124 pages.

    http://www.insolent.fr/

  • La mosquée de Poitiers, financée par le Qatar, porte le nom arabe de la bataille de Poitiers

    6a00d83451619c69e2022ad37ed771200d-250wi.jpgC'est sur cette mosquée, encore en construction, que des membres de Génération Identitaire étaient monté.

    Dans une vidéo en arabe, sur la chaîne qatarie Al Rayyan, en 2015, Boubaker Al-Hadj Amor, figure de l’UOIF, révèle le vrai nom de la “Grande Mosquée de Poitiers” : Balat al-Chouhada... le nom islamique de la bataille de Poitiers en 732 !

    « Pourquoi avez-vous nommé cette mosquée “Pavé des Martyrs”? L’avez-vous appelé du nom de la bataille qui a eu lieu ici ? »

    « Oui, grâce à Dieu, cet endroit est sur la ligne principale passée par l’armée islamique. C’était une route pavée par les Romains, et l’armée islamique est passée par cette route. Alors, grâce à Dieu, cet endroit est à côté de la ligne principale. C’est pour cela qu’on l’a nommée “Mosquée Pavé des Martyrs” ».

    La « bataille du Pavé des Martyrs », comme la désignent les historiens arabes, ou bataille de Poitiers, a vu la victoire en 732 de Charles Martel sur l’armée d’Abd er-Rahman, signant la fin des incursions musulmanes au nord des Pyrénées, et préparant la Reconquista au sud.

    « Nous voulons que ce centre soit une mosquée et un centre de rayonnement culturel ». « Le but de ce centre est de créer les conditions d’une rencontre avec l’islam et parler de cette religion sainte et pour qu’il soit un centre de prédication. Inch’Allah. »

    L’imam de Poitiers admet aussi avoir bénéficié de fonds étrangers pour poursuivre la construction de la mosquée, interrompue plusieurs années durant en raison d’un manque de financement par les fidèles locaux.

    « Ce que nous avons construit, c’est grâce à Dieu et avec l’aide de l’organisation “Qatar Charity” ».

    La Qatar Charity a pour objectif de favoriser le prosélytisme religieux, notamment en Afrique, et soutient soutient dans le monde entier des projets de mosquées, d’écoles coraniques et d’instituts de mémorisation du Coran. Qatar Charity a été accusée par les Etats-Unis, Israel et plusieurs pays du Golfe de soutenir le terrorisme. Oussama Ben Laden a utilisé l’organisation pour financer les activités de sa nébuleuse Al-Qaida dans les années 90. Des groupes djihadistes au sein de l'opposition syrienne ont aussi bénéficié de son soutien.  

    L’imam de Poitiers évoque aussi soutien du maire PS :

    « Bien sûr, le maire, grâce à Dieu, est mon collègue à l’université. Il a encouragé la construction de ce centre, et nous avons pu, grâce à Dieu, obtenir la licence. Le problème est que la licence est de dix ans et a expiré en 2013. Mais, grâce à la relation de fraternité et d’amitié entre le maire et moi, il m’incite toujours à accélérer l’achèvement du projet. Que Dieu nous bénisse. Inch'Allah. »

    Son successeur socialiste Alain Claeys faisait lui partie des personnalités, qui ont soutenu l’imam et ses fidèles à la suite de l’occupation, en 2012, du chantier de la mosquée par des membres de Génération identitaire. 

    Boubaker El-Hadj Amor est le grand architecte du projet de la Grande mosquée, bâtie sur un terrain de 7 000 m2 et dotée d’une salle de prière pour 700 fidèles et d’un minaret haut de 22 mètres, pour un coût global de plus de 3 million d’euros. Cet ingénieur a mobilisé tous les réseaux de l’union islamiste, vitrine légale des Frères musulmans en France, pour participer à son financement. Son argument pour les convaincre :

    « J'ai fait valoir l'histoire de Poitiers. Un lieu de culte et de paix sur les ruines de la bataille de 732 : tout un symbole ».

    Mais ce sont les Identitaires qui sont condamnés par les collaborateurs de l'envahisseur.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La croisade anti-gender des vrais écologistes

    decroissance-antigender-juin2014.jpgLes écologistes « officiels », ceux d’Europe-Ecologie Les Verts, les Barbara Pompili et autres Cécile Duflot, sont à la pointe de tous les combats pour la destruction de l’humanité. PMA et GPA, enseignement du gender, libéralisation totale de l’immigration, etc. Et c’est sans compter l’histoire des Verts allemands avec la pédophilie… 
    Mais les vrais écologistes, aussi différents des écologistes d’Etat que le pays réel l’est du pays légal, sont de furieux opposants aux offensives libertaires des Cohn-Bendistes. Au nom de l’écologie justement, la vraie ! 
    En janvier, à propos de l’adoption plénière et de la suppression légale de la filiation biologique, le rédacteur en chef de L’Ecologiste Thierry Jacaud condamne « un mensonge anthropologique officiel incroyable dont on imagine aisément les ravages sur les enfants ». Il voit dans les projets du gouvernement « une négation sidérante de la nature, l’aboutissement consternant de notre société industrielle qui détruit la nature non seulement dans la réalité mais aussi dans les esprits »
    En mars, mêmes critiques radicales dans La Décroissance contre la « puissance de la technoscience » et « la folie du “droit à” ». En juin, La Décroissance publie une bande-dessinée qui ridiculise les libertaires (« Appelez moi Mondame ! Il n’y a plus de “il” et de “elle” mais un “ille”. Tout doit être neutre ! Le sexe c’est nul ! C’est mal ! Beuurk ! ») et leur terrorisme de la pensée. C’est d’anthologie. Et la conclusion est magistrale… 
    Selon le rédacteur en chef Vincent Cheynet, « la déconstruction culturelle, notamment des représentations sexuelles, est l’identité et la locomotive de la gauche ». Or, « la casse des identités, à commencer par la première d’entre elles, l’identité sexuelle, livre la personne en position de proie idéale au marché » (page 5). 
    Dans L’Ecologiste (avril-mai-juin 2014), Cheynet montre que « l’idéologie des genders est l’ultime produit du libéralisme »« il est très logique que le système médiatique à la botte des intérêts de la mégamachine ait pris fait et cause pour elle ». Il renverse les accusations habituelles des pro-gender : « Si la “réaction” consiste à refuser l’apport de la science pour céder à une approche émotive, affective et archaïque, on peut alors considérer les tenants des “gender studies” comme de véritables réactionnaires ». Son interrogation finale se passe de réponse : « Le Meilleur des mondes avance-t-il aussi masqué sous les trais de l’écologie libérale-libertaire ? » 
    En 1980, dans Le Feu vert, Bernard Charbonneau (1910-1996), grand penseur écologiste, dénonce les tares de son courant de pensée avec un rare courage pour l’un de ses fondateurs. « En niant la différence [homme-femme] (…), obéit-on à une passion de liberté et d’égalité ou au contraire est-on dupe du développement d’une société qui devient une vaste fabrique d’ersatz standardisés ? » À propos de la « condamnation de la famille »« chez les écologistes, elle a lieu en général sans débat, ceux qui ne sont pas d’accord se contentent de se taire »
    Les anti-gender de droite et les catholiques trouveront dans les arguments écologistes une critique radicale de l’indifférentisme sexuel de la gauche. « Radicale », c’est-à-dire qui attaque le problème à la racine : le libéralisme, dont les deux discours, l’un économique (revendiqué à droite par ignorance du sens du mot « libéral »), l’autre culturel (celui de la gauche), ne sont que les deux faces d’une même pièce. Si les anti-gender de droite et les catholiques n’intègrent pas cette critique écologiste à leurs réflexions, leur combat est d’ores et déjà perdu, condamné à apparaître comme une réaction épidermique, un « Non ! » stérile et isolé de tout projet politique plus vaste de ré-enracinement de l’homme. Car l’indifférentisme sexuel de la gauche n’est que l’une des flammes du brasier mondialiste qui veut réduire en cendres toutes les différences : sexuelle, ethno-culturelle et politique. 
     

  • Le prétendu "complot de l'ultra droite" : les suspects remis en liberté

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    Le chef de file présumé d'un groupe d'"ultradroite", dont les autorités redoutaient "un passage à l'acte violent" contre des musulmans, a finalement été remis en liberté (sous contrôle judiciaire) tout comme un autre suspect. Une fois de plus, nous avons donc là une affaire qui accouche d'un pêt de lapin.

    Le "terrible groupe" intitulé "Action des forces opérationnelles" (AFO), dont personne dans notre milieu n'avait jamais entendu parler jusqu'aux arrestations ultra-médiatisées, il y a quelques jours, de ses membres présumés est donc hors d'état de nuire aux Système.  Ouf ! Les bobos peuvent partir en vacances tranquillisés...  

    En fait de "dangereux groupe terroriste", il s'agissait de neuf hommes et d'une femme, âgés de 32 à 69 ans, dispersés dans toute la France, auxquels on prêtait l'ambition de lutter les armes à la main contre l'islamisation de notre pays. Pour confirmer sa thèse, le Pouvoir s'appuyait sur quelques armes (anciennes pour la plupart) retrouvées, fort opportunément, chez quelques-uns des suspects. Rien que du classique... 

    Evidemment, après ces arrestations, des responsables religieux et associatifs musulmans en France avaient exprimé leur "profonde préoccupation".

    Il serait peut-être temps d'arrêter de délirer sur ces prétendus complots terroristes d'extrême droite. Chacun sait que la réalité est toute autre. Depuis trois ans les vrais terroristes, ceux qui tuent vraiment, ne sont pas bretons, ni poitevins, ni berrichons. Il n'y pas besoin d'être un fin limier pour s'en rendre compte. Et même si parfois certains illuminés de chez nous se répandent de manière débile sur les réseaux sociaux, cela ne justifie en rien l'arrestation arbitraire de patriotes sincères...  

    La vérité, c'est que pendant que l'on s'égosille sur un prétendu "terrorisme" nationaliste, on laisse s'installer en France des hordes de vrais terroristes islamistes qui un jour ou l'autre, eux, n'hésiteront pas à passer à l'acte comme ils l'ont d'ailleurs déjà fait à plusieurs reprises. Et cela, ce n'est pas du bidon... Hélas.

    Synthèse nationale

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Attentats du 13-Novembre 2015 : “les victimes veulent savoir la vérité”

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    Le tribunal administratif s”est penché mercredi 4 juillet sur un recours déposé par une trentaine de victimes des attentats du 13-Novembre 2015 concernant les “défaillances” de l’État.

    L’avocate Samia Maktouf, qui défend plusieurs familles de victimes, explique leur démarche sur l’antenne de France 24.

    https://fr.novopress.info/211468/attentats-du-13-novembre-2015-les-victimes-veulent-savoir-la-verite/

  • Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XXIII)

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    Chronique de Michel Geoffroy, essayiste, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples

    Présidence Macron : la défiance en continu

    • 74 % des personnes interrogées estiment que la politique de l’exécutif est injuste, 77 % qu’elle ne rassemble pas les Français, 57 % qu’elle est inefficace économiquement et 58 % qu’elle est conforme aux engagements de campagne d’Emmanuel Macron (sondage Elabe BFMTV des 20 et 21 mars 2018).
    • 40 % des personnes interrogées seulement (- 3 points) font confiance à Emmanuel Macron pour résoudre les problèmes qui se posent en France actuellement (sondage Kantar Sofres One Point /Le Figaro Magazine des 28 au 31 mars 2018).
    • La cote de popularité d’Emmanuel Macron est retombée à son plus bas niveau depuis son arrivée au pouvoir. Seules 40 % des personnes interrogées sont actuellement satisfaites, soit une baisse d’un point par rapport au mois de mai. Sa cote de popularité avait déjà atteint ce minimum en août 2017 (sondage réalisé par l’Ifop pour le Journal du Dimanche du 15 au 23 juin 2018).

    Immigration et terrorisme : la coupure entre le pays légal et le pays réel

    • 58 % des personnes interrogées estiment qu’Emmanuel Macron et le gouvernement d’Edouard Philippe ne mettent pas tout en œuvre pour lutter contre le terrorisme ; 80 % sont favorables à l’expulsion des individus fichés S de nationalité étrangère (sondage Elable BFM TV des 27 et 28 mars 2018).

    • 54 % des personnes interrogées réclament le « départ d’un grand nombre d’immigrés » ; 71 %estiment qu’à l’égard des petits délinquants les juges sont « trop indulgents » (sondage Kantar Sofres-Onepoint / L’Obs du 4 avril 2018).

    • 76 % des personnes interrogées souhaitent être consultées par référendum pour donner leur avis sur la politique migratoire de la France (sondage IFOP Valeurs Actuelles des 19 et 20 avril 2018).

    • 56 % des personnes interrogées s’opposent à l’accueil de l’Aquarius dans un port Français ; 61 %désapprouvent les déclarations d’Emmanuel Macron contre l’Italie, dénonçant « le cynisme et l’irresponsabilité » de la décision de son gouvernement de refuser l’accès à ses côtes de l’Aquarius (sondage Opinion Way, Public Sénat, Les Echos et Radio Classique des 13 au 15 juin 2018).

    Crédit photo : George Hodan via Public Domain

    https://www.polemia.com/et-si-on-donnait-parole-francais-xxiii/

  • Un CD édité par Diffusia rend hommage à l'Armée

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    Alors que deux soldats ont été tués en opération extérieure, un chœur d’anciens parachutistes vient d’enregistrer un CD d’Hommage à nos soldats avec des chants militaires, deux Marches funèbres règlementaires et la création d’une messe militaire.

    Renouant avec une ancienne tradition (de Guillaume de Machaut en passant par Bach et Mozart, jusqu’à Gounod ou Rossini), cette messe adapte les paroles de la liturgie sur des mélodies de chants parachutistes. L’assistance peut donc participer plus facilement à l’office.

    La quarantaine de choristes, l’accompagnement à l’orgue et au clairon donnent une sonorité à la fois solennelle et recueillie à cet enregistrement hors normes qui veut honorer ceux qui se sacrifient pour la communauté nationale. Un témoignage de solidarité original et bienvenu.

    Plus d'infos cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • NANTES : DES ÉMEUTES QUI DISSIMULENT LA RÉALITÉ

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    À lire certains articles de presse, à écouter certains reportages télévisés et à entendre certains témoignages, on ne peut que se demander pourquoi Aboubakar F., ce délinquant abattu par la police à Nantes il y a trois jours, n’a pas été canonisé de son vivant. Comme d’habitude dans ce genre de situation, celui qui, à 22 ans, avait déjà un passé judiciaire copieux et faisait l’objet d’un mandat d’arrêt diffusé par la Justice pour une ixième affaire d’escroquerie en bande organisée est présenté à tous les médias comme « un jeune homme respectable et respecté »« un garçon sans problème »« un grand frère modèle »… Et la presse nationale de relayer avec complaisance ces appréciations dithyrambiques qui, en d’autres temps, auraient fait rougir n’importe quel enfant de chœur.

    Cette malheureuse affaire ne vient pourtant que confirmer l’état de délabrement sécuritaire dans lequel se trouvent de nombreux quartiers dans notre pays. Le quartier du Breil, à Nantes, où se sont déroulés les faits, fait partie de ces endroits tenus par des bandes de délinquants. La présence de la police n’y était d’ailleurs pas un hasard, puisqu’elle était consécutive à divers événements qui, ces derniers mois, avaient touché des quartiers de la cité ducale (quartiers des Dervallières et Beaulieu, notamment), au cours desquels des tirs d’armes à feu avaient été enregistrés et des individus blessés. Ce quartier n’avait donc rien de paisible, mais la présence des CRS ne pouvait que perturber les trafics qui font le quotidien de ces endroits.

    Cependant, comme d’habitude, le procès médiatique qui s’est ouvert, tout comme celui généré par « l’affaire Théo » en son temps, ne sera qu’à charge contre l’État et sa police. Les vraies questions seront éludées, et les réponses, toutes dans le compassionnel de circonstance, éviteront d’aborder les sujets qui fâchent. Ainsi, aucun journaliste ne se demandera véritablement pourquoi de si nombreux quartiers partent à la dérive.

    Pourquoi, de jour en jour, les tensions entre la police et les délinquants montent sur le terrain. Quelles sont les conséquences possibles d’un emploi à outrance des unités de police et de gendarmerie. Ou encore pourquoi des délinquants au casier judiciaire long comme le bras peuvent aller défier les forces de l’ordre à longueur de journée. Non, ces médias préféreront sortir des rapports officiels, comme celui de l’Inspection générale de la police nationale qui révèle que l’usage des armes par les policiers a augmenté de 54 %, entre 2016 et 2017 (15 % pour la gendarmerie). Et ils en concluront facilement que cet état de fait est dû à la récente modification (février 2017) des règles de la légitime défense. Ils oublieront toutefois, le plus souvent, de préciser que si augmentation il y a bien eu, elle est antérieure à cette modification législative. De même que la légitime défense des forces de l’ordre a été reconnue à chaque fois par la Justice.

    Ainsi, à l’heure où aucun qualificatif n’est de trop pour vanter la personnalité d’Aboubakar F., mes pensées vont vers ce policier qui, dans un moment difficile, a dû faire le choix, dans l’intérêt général, et pour que l’immense majorité de nos concitoyens puissent encore vivre en paix dans notre pays, d’utiliser son arme de service. Ce CRS, apprécié de tous ses collègues et loyal serviteur de l’État, va devoir porter ce fardeau et faire face à un système qui, après l’avoir envoyé au casse-pipe, va maintenant le sommer d’expliquer pourquoi, dans un contexte délétère et violent, il a tout simplement rempli la mission dont notre société l’a chargé.

    http://www.bvoltaire.fr/nantes-des-emeutes-qui-dissimulent-la-realite/

  • Sur le site EuroLibertés, un grand entretien avec Jean-François Touzé, directeur de la revue "Confrontation"

    Source cliquez ici

    L’histoire n’est pas écrite et les jeux ne sont pas faits […]
    C’est pour cette raison que, plus que jamais,
    le combat politique est nécessaire.

    Vous le voyez, nous sommes tous des lépreux européens ». L’Union européenne semble depuis quelques semaines au bord de la crise de nerfs. Comment jugez-vous les réactions de ses dirigeants confrontés à la fois à la déferlante migratoire et à la montée en puissance de ceux qui s’y opposent ?

    La multiplication des « sommets européens », du tête à tête franco-allemand de Heidelberg à la réunion en urgence convoquée par la Commission à Bruxelles en attendant le Conseil des 28 et 29 juin, témoigne de la panique qui a saisi l’UE confrontée au risque d’une dislocation définitive par les effets conjugués du Brexit que le Premier ministre anglais, Theresa May, envisage désormais complet, intégral et brutal, et du réveil des peuples face à la déferlante migratoire.

    Une Union Européenne contrainte de réagir dans l’urgence, non contre les causes du mal mais contre ses conséquences thérapeutiques, et surtout bien décidée à tout faire pour assurer les conditions de sa survie en s’opposant à ce qu’elle considère comme le vrai danger qui la menace, cette « terrifiante » montée en puissance des droites nationales qualifiées par l’apprenti Raoul Follereau de l’Élysée, Emmanuel Macron, de « lèpre populiste ».

    Le même Macron qui, recevant le Premier ministre socialiste espagnol, Pedro Sanchez, a réclamé des sanctions financières contre les pays réfractaires au « Bienvenue chez nous », et proposé « l’européisation de l’accueil, de l’asile et de la reconduite des migrants », montrant ainsi on ne peut plus clairement où est sa priorité : l’accueil.

    En prononçant ces mots « lèpre populiste », Emmanuel Macron ne tente-t-il pas de s’imposer comme le leader de la résistance aux mouvements nationaux qui s’imposent dans plusieurs pays européens ?

    Sans nul doute. Constatant l’affaiblissement de Madame Merkel, le président de la République française se voit en sauveur de la technostructure mondialo-européiste.

    Se dessine ainsi un autre visage d’Emmanuel Macron. Non plus celui de l’homme de la (très relative) rigueur de la loi Collomb, mais celui de l’immigrationniste en chef de l’Europe, ouvreur en 2018 des voies maritimes, comme Merkel le fut en 2015 des voies terrestres.

    À Heidelberg, l’essentiel était d’afficher l’unité franco-allemande. Unité factice d’un couple artificiel que les sourires de circonstances, les déclarations pathétiques d’intention et les annonces dérisoires n’auront pas suffi à rendre plus crédible, tout cela relève du traitement de la gangrène par un cautère sur une jambe de bois.

    Mais on l’aura compris : aucune de ces réunions n’a pour but de répondre au défi immense que représente pour l’Europe le traitement réel du tsunami migratoire qui déferle sur elle. Il s’agit seulement de mettre en œuvre les moyens de juguler la colère des peuples et de casser la dynamique identitaire qui se fait jour en usant, en particulier à l’encontre des Pays de l’axe de la résistance (Vienne/Rome/Munich) ajouté au Groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République Tchèque et Slovaquie) – auxquels Macron voudrait opposer l’axe de l’abdication (Paris/Berlin/Madrid) –, de toutes les méthodes et de toutes les armes que l’union européenne pense nécessaires à sa pérennisation : le mensonge, les promesses, la ruse, la séduction, l’intimidation, le chantage, la diffamation, l’illusion, la menace et la corruption.

    La coalition qui dirige désormais l’Italie ouvre-t-elle, d’une certaine manière, une voie à suivre ?

    Les déclarations du nouveau ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, par ailleurs, comme on le sait, leader de la Lega, ne peuvent que nous réjouir et ses positions ne peuvent que susciter notre plein assentiment. Je ne suis, pour autant, pas sûr qu’il ait choisi la voie juste. Le caractère hétéroclite, voire contre nature, de l’alliance gouvernementale conclue entre la Ligue et le Mouvement Cinq étoiles porte en effet les germes d’un possible échec à moyen terme.

    On peut, en effet compter sur le Système pour enfoncer les coins en jouant Guiseppe Conte, le très propre sur lui Président du Conseil, contre Matteo Salvini marqué du signe indélébile de la bête immonde.

    Ma conviction est que les droites nationales doivent s’imposer en position de force pour ne laisser aux manœuvres de l’Union que le moins de prises possible. Je pense que de nouvelles élections auront lieu en Italie à plus ou moins brève échéance. Rien ne dit que la Ligue ne l’emportera pas seule.

    Vous restez donc optimiste ?

    Raisonnablement. L’Europe peut disparaître, submergée par la déferlante migratoire. Je rappelle qu’en 2050, c’est-à-dire demain, l’Afrique comptera 3 milliards d’habitants, l’Asie 4,7 milliards et L’Union européenne seulement cinq cent millions dont 7 % de « néo-Européens » si je puis m’exprimer ainsi, tandis que la Russie ne cesse de reculer démographiquement.

    Le nombre de musulmans présents sur notre continent devrait tripler dans le même temps et, selon la Banque mondiale, le chiffre potentiel de « réfugiés climatiques » dans les cinquante ans à venir peut être évalué à 400 millions.

    Et pourtant je garde l’espoir. L’histoire n’est pas écrite et les jeux ne sont pas faits. La vraie réponse européenne, celle par laquelle nos vieilles nations et notre civilisation sortiront victorieuses de la confrontation mortelle dans laquelle nous sommes engagés, c’est l’union des droites nationales et leur arrivée aux responsabilités du Pouvoir dans chacun des États de notre continent. C’est pour cette raison que, plus que jamais, le combat politique est nécessaire. Vous le voyez, nous sommes tous des lépreux européens.

    CONFRONTATION N°4

    La revue qui dénonce l’islamisation de l’Europe

    Eté 2018 – 80 pages – 12 € (+ 4 € de port)

    Pour commander cette revue, cliquez ici.

    Jean-François Touzé, délégué national du Parti de la France aux études et argumentaires, est également le rédacteur en chef de la revue « Confrontation »

  • La Seine-Saint-Denis en voie d’explosion migratoire – JT TVL 5 juillet 2018

    1) Immigration / La Seine-Saint-Denis en voie d’explosion migratoire

    La République en échec dans le 9-3. Voilà comment un rapport parlementaire qualifie la situation dans le département de la région parisienne. En cause, la surreprésentation des populations immigrées et clandestines.

    2) Sécurité / Nantes : les violences continuent

    Deuxième nuit de heurts pour le quartier nantais du Breil. 24 heures après la mort d’un certain Aboubakar F, pendant son interpellation alors qu’il était recherché par la police, la cité est toujours en ébullition… 11 personnes dont 4 mineurs ont été interpellés.

    3) Union Européenne / S. Kurst : l’autrichien conservateur à la tête de l’Europe

    Le jeune chancelier autrichien Sebastian Kurz à la tête de l’Union EUropéenne. Alors que Bruxelles est de plus en plus secouée par la crise migratoire, l’action du jeune conservateur pourrait bien mettre un coup de frein aux vagues de clandestins qui déferlent sur l’Europe.

    4) Société / Les failles du parc nucléaire français

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/05/24049/seine-saint-denis-jt-tvl-5-juillet-2018