France et politique française - Page 2392
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VIDÉOSURVEILLANCE : DEMAIN, TOUS FICHÉS ?
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Emmanuel Macron va-t-il promouvoir des Frères Musulmans ?
Hakim El Karoui, ami d’Emmanuel Macron, lui fait des propositions sur la réorganisation de l’islam de France. Sa note que Le Monde divulgue inquiète : la volonté de propulser au Conseil d’administration de l’Association musulmane pour l’islam de France des imâms et prédicateurs liés aux Frères Musulmans. Figurent comme personnes pressenties :
- Tareq Oubrou, l’imâm de Bordeaux, qui défendait il y a quelques années ouvertement le califat et la lecture salafiste du Coran, admis son appartenance aux Frères Musulmans dans un livre d’entretien paru en 2013, au même moment où l’organisation armée des Frères en Egypte passait à l’action (80 églises attaquées, plusieurs monastères, milices armées au Caire etc.). Dans Le Prêtre et l’imâm , paru aux éditions Bayard en 2013, Tareq Oubrou affirme page 134 :« Le mouvement des Frères Musulmans prétend moderniser la religion, sans rien toucher à l’essentiel. Ce discours, peu audible, est en perte de vitesse. Je continue d’être membre de ce mouvement ». Autres perles de l’imâm de Bordeaux : « Les Arabes n’avaient d’autres choix que d’attaquer pour survivre » Tareq Oubrou, imâm de Bordeaux, dans Un imâm en colère, éditions Bayard, 2012. « Si le Coran a appelé à la guerre, c’est pour imposer la paix » imâm Tareq Oubrou, France Culture, 20/11/2012. « L’Imâm Al Banna veut qu’on soit comme des salafistes » Tareq Oubrou, conférence en ligne à la gloire du fondateur des Frères Musulmans.
- Mohamed Bajrafil. Très conciliant avec Tariq Ramadan, et tendre avec les « savants » du Conseil européen de la Fatwa, on lira ici notre portrait ce celui qui est imâm d’Ivry pour comprendre l’ensemble de ses références radicales. Sur son site officiel, il se vante dans sa biographie d’avoir été formé à l’école des islamistes radicaux Safwat Hegazi et Al Qaradawi. Safwat Hijazi , égyptien, invité au congrès UOIF en 2012, conférencier dans plusieurs mosquées UOIF dont Mulhouse ces dernières années. Principal intellectuel des Frères Musulmans dans le Moyen-Orient. Emprisonné par Sissi. A affirmé à la télévision égyptienne en juillet 2012 >« Si vous lisez la littérature des Frères Musulmans, voilà ce qui ne peut jamais être perdu de vue : le califat islamique et la domination du monde. Oui, nous serons les maitres du monde, l’un de ces jours. »
- Enfin, Azzedine Gaci membre de l’UOIF, imâm de Villeurbanne. Sur l’UOIF, lire notre dossier sur ses prédicateurs incitant à la haine et à la violence.
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J’étais à la soirée d’anniversaire du « Diable de Montretout » !
On doit s’arracher les cheveux et la barbe (pour ceux qui compensent !) dans les milieux gauchos, bobos, macronistes, mondialistes et européistes de tous poils à la figure !
Figurez-vous que le Diable, Le Pen Jean-Marie lui-même, avait tenu, en cette soirée du 30 juin, à convier dans « l’enfer de Montretout » (comme l’avait qualifié un journaliste « mainstream » en mal d’hyperbole) nombre de ses amis, à l’occasion de son quatre-vingt-dixième anniversaire.
Les invités absents pourront le regretter amèrement.
Non seulement parce qu’ils auraient pu voir, écouter et parler à un « Menhir » affaibli mais toujours pugnace, et totalement dépourvu d’attributs diaboliques.
Non seulement parce que, pour la première fois, depuis des temps reculés, avant la réunion, il a pu étreindre ses trois filles réunies dans sa maison d’habitation et, toutes querelles et haches de guerre enterrées, les embrasser et leur tenir la main, la sérénité d’un pur bonheur familial inscrite sur les traits du patriarche.
Non seulement parce qu’ensuite, plus de 350 invités se pressèrent à Montretout pour dire les mots de l’amitié, vous savez, celle qui n’existe pas ailleurs que chez ceux qui font de la politique pour faire gagner leurs idées, et non pour s’arracher des places bien juteuses.
Non seulement parce qu’outre la présence du patriarche, de sa famille et des ses amis de toujours, nous eûmes la chance de pouvoir entendre et voir se produire Les Brigandes pour un concert alliant la qualité musicale et les chants d’amour pour notre nation, nos paysages, notre civilisation et notre inaliénable liberté de penser, déclenchant dans l’assistance un enthousiasme profond.
Non seulement parce que, si vous vous y étiez trouvé, vous auriez pu entendre parler aussi italien, russe, serbe et espagnol, certains participants n’ayant pas hésité à accourir de très loin pour venir dire leur affection à leur vieil ami.
Mais aussi parce qu’ils auraient pu assister à des prodiges !
Certes, dans « l’enfer de Montretout », Jean-Marie n’a pas réalisé de multiplication des petits fours ou des bouteilles de champagne.
Mais il a pu réunir des amis qui furent aussi, tout au long de son immense et longue carrière, des acteurs de la vie politique française au sein de sa création : le FN. Cela conduisit à des retrouvailles émues entre « anciens » que les circonstances de l’existence avaient amenés à se perdre de vue.
Seule cette invitation à l’anniversaire du Breton indomptable pouvait permettre de telles rencontres, de telles conjugaisons générationnelles entre les « vieux grognards » et les « jeunes pousses » qui viennent à peine de se lancer dans le combat d’une vie pour la survie et la grandeur de la France.
Le second prodige fut climatique. En cette soirée où pas le moindre souffle d’air ne venait desserrer l’étreinte de la touffeur d’une canicule propice à rappeler leur pays d’origine à certains touristes sans visas chouchoutés par l’Union européenne, personne n’a eu trop chaud !
Est-ce à dire que la droite nationale, c’est le frigo ?
Ou serait-ce plutôt que l’amour et l’amitié partagés sont si chauds qu’ils nous font oublier la canicule extérieure ?
Mais dans tout combat, fût-ce d’amitié, il est des victimes collatérales !
Bouteilles de champagne tombées au champ d’honneur, vous avez témoigné de l’âpreté de l’engagement !
Pour ta présence, pour ton tempérament indomptable, pour ton indéfectible amitié, merci à toi à jamais, « Diable de Montretout » !
http://www.bvoltaire.fr/jetais-a-la-soiree-danniversaire-du-diable-de-montretout/
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Camp Maxime Real del Sarte 2018, Université d’Été d'Action française, du 19 au 26 août
150 nuances de Maurras ...
Des repères pour le XXIe siècle.
Camp de formation Maxime Real Del Sarte, pour étudiants, lycéens et eunes travailleurs (15-35 ans)
Conférences magistrales, cercles d'étude, ateliers pratiques, sport et camaraderie !
Renseignements inscriptions : ACTIONFRANCAISE.NET
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Réaction de Bruno Gollnisch suite à sa mise en examen
Avec ma mise en examen signifiée aujourd’hui par Mme Thépaut, juge d’instruction français, le Parlement européen a ajouté à la persécution politique et au mépris du contradictoire, le délit d’escroquerie au jugement.
Par une procédure arbitraire interne, dirigée exclusivement contre des députés d’opposition, son administration hostile et politisée tente de me ruiner malgré la production de preuves surabondantes du travail effectif et considérable de mes collaborateurs, travail conforme en tous points à la législation et aux usages de la vie parlementaire.
Il s’agit en fait d’une tentative d’assassinat politique qui vise à ruiner nos formations politiques et leurs dirigeants en leur extorquant des sommes pharamineuses avant tout jugement et au mépris de toutes les règles de droit.
Devant le tribunal du Luxembourg que j’avais saisi, l’administration parlementaire européenne avait affirmé n’avoir entamé aucune procédure contre moi, ni au civil, ni pénal. Son mensonge éclate au grand jour.
Je continue bien sûr à formuler tous les recours possibles en France et à Luxembourg pour faire valoir mon bon droit et me rendre justice. En outre j’envisage de porter plainte contre les responsables européens concussionnaires qui sont à l’origine de cette persécution parfaitement relayée.
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Alexandre Langlois : « Il faut a priori que les policiers apprennent à grimper aux immeubles pour être reçus à l’Élysée »
Alexandre Langlois, Secrétaire Général du syndicat de police VIGI, revient sur les émeutes qui ont embrasé des quartiers à Nantes et sur le passif très lourd du délinquant tué.
Il évoque les réactions relativement mesurées des médias et des politiques, mais déplore celles du ministre de l’Intérieur et du président de la République Emmanuel Macron.
Le quartier du Breil, à Nantes, connaît sa deuxième nuit d’émeute suite à la mort d’Aboubakar. En savez-vous un peu plus sur ce qui s’est passé ?
Nous n’avons pas d’autres nouvelles. Le gouvernement avait promis, depuis plusieurs années, que les policiers seraient équipés de caméras piétons. Malheureusement, nous sommes toujours en attente de ce matériel. Ce type de matériel éviterait que la parole des policiers soit remise en doute et permettrait de savoir exactement ce qu’il s’est passé.
Mes collègues de la PJ sont en train de faire le tour des réseaux sociaux et des riverains pour trouver des vidéos plus ou moins bien cadrées et chronométrées suivant l’angle de vue et la durée. Le manque d’équipement et de vision politique nous amène à cette situation.
Je tiens à souligner que la police de sécurité du quotidien a prévu 10.000 caméras pour les policiers et gendarmes, d’ici fin 2019. Cela représente 5 % des effectifs. Le monde de demain ne sera donc pas encore très satisfaisant.L’affaire Théo a sans doute servi un peu de leçon, car les réactions politiques ont été un peu plus nuancées et prudentes sur le sujet. L’opprobre n’a pas été jeté sur les policiers de manière automatique.
Cela a peut-être servi de leçon aux personnels politiques. Trois prises de position nous intéressent plus particulièrement, car elles sont institutionnelles.
Le Premier ministre était sur Nantes pour un déplacement. Il a fait l’effort de venir et de s’intéresser au sujet en disant qu’il soutenait les forces de l’ordre. Nous n’avons pas bien compris pourquoi il était allé voir la famille de la victime, mais c’est une autre question.
D’autre part, le ministre de l’Intérieur condamne une fois de plus avec une grande fermeté. C’est ce qu’il fait à chaque nouveau fait divers. Il condamne avec fermeté. Mais jamais rien n’est fait derrière. Il parle du décès d’un automobiliste suite à un contrôle de police. C’est politiquement correct. Nous préférerions qu’il parle d’un délinquant mort en tentant d’échapper à la police qui a agi dans le cadre du Code de la sécurité intérieure ou de la légitime défense. La présentation du même fait n’est pas du tout identique. Nous attendons davantage du ministre de l’Intérieur.
La palme revient à notre président de la République. Il a déclaré que ce n’était pas son rôle d’écumer ces choses-là. Il agit sur le long terme. Il faut a priori que les policiers apprennent à grimper aux immeubles pour être reçus à l’Élysée…
Tous les autres partis politiques font leur beurre sur le sujet, mais nous ne sommes pas jetés en pâture comme pour Théo.Aboubakar était natif d’Île-de-France. Il se trouvait à Nantes pour voir de la famille.
Il était placé sous mandat d’arrêt. C’est un délinquant bien connu des services de police avec un passif assez lourd. Aurait-il dû être en prison ?Son mandat d’arrêt était daté du 15 juin 2017. Depuis cette date, les services de police et de gendarmerie avaient pour mission, s’ils le trouvaient, de l’envoyer en prison.
Cela fait donc plus d’un an. Il était originaire de Garges-lès-Gonesse, en région parisienne. Il était à Nantes pour échapper aux poursuites dont il faisait l’objet. En étant à Nantes chez sa famille, il se camouflait.Pour l’instant, les émeutes sont circonscrites à Nantes. Craignez-vous que ce phénomène se propage dans d’autres villes et dans d’autres quartiers sensibles ?
Il y a un risque que cela se produise à Garges-lès-Gonesse. Une marche blanche est organisée. Nous savons que ce genre de manifestation peut toujours déborder.
Tant que l’on encouragera les personnes en leur disant qu’ils peuvent prendre la défense d’une pauvre victime innocente, ça ne peut que conduire à un embrasement.Tribune reprise de Boulevard Voltaire
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«Ce qu’on vous cache» : le nombre de demandeurs d’asile continue d’augmenter en France
En baisse dans l’ensemble de l’Europe, le nombre de demandeurs d’asile continue d’augmenter en France. C’est l’une des réalités, parmi d’autres, que l’opinion ignore. Et pour cause : le discours dominant affirme que la crise migratoire est derrière nous. Le Figaro Magazine fait l’inventaire des vérités passées sous silence parce qu’elles dérangent.
Il a fallu que Gérard Collomb soit poussé dans ses retranchements pour qu’il consente à lâcher que notre pays compte actuellement «autour de 300.000 personnes en situation irrégulière». Le ministre de l’Intérieur a reconnu en présentant sa loi asile et immigration que le faible taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français créait une situation qui n’était «bonne pour personne», mais il a refusé de donner des chiffres précis. […]
L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), qui traite les demandes d’asile, constate dans un document interne que sur les cinq premiers mois de 2018, elles sont en hausse de plus de 15 % par rapport à la même période l’année dernière. Les deux premiers pays de provenance des primo-demandeurs d’asile sont l’Afghanistan et l’Albanie. Ce simple fait met en évidence une des failles les plus importantes de notre système de lutte contre l’immigration clandestine: l’absence de distinction entre les pays classés «sûrs» par l’Ofpra, dont l’Albanie fait partie, et les pays non sûrs. […]
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Le Conseil constitutionnel encourage le grand remplacement de population
Le Conseil constitutionnel a été saisi le 11 mai 2018 par la Cour de cassation d'une question prioritaire de constitutionnalité relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit des articles L. 622-1 et L. 622-4 du CESEDA, dans leur rédaction issue de la loi n° 2012-1560 du 31 décembre 2012 relative à la retenue pour vérification du droit au séjour et modifiant le délit d'aide au séjour irrégulier pour en exclure les actions humanitaires et désintéressées.
En application du premier alinéa de l'article L. 622-1 de ce code, le fait d'aider directement ou indirectement un étranger à entrer, circuler ou séjourner irrégulièrement en France est un délit puni de cinq ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. Toutefois, son article L. 622-4 prévoit plusieurs cas d'exemption pénale en faveur des personnes mises en cause sur le fondement de ce délit. Le 3° de ce même article accorde quant à lui une immunité pénale à toute personne physique ou morale ayant apporté une telle aide à un étranger lorsque cet acte « n'a donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte et consistait à fournir des conseils juridiques ou des prestations de restauration, d'hébergement ou de soins médicaux destinées à assurer des conditions de vie dignes et décentes à l'étranger, ou bien toute autre aide visant à préserver la dignité ou l'intégrité physique de celui-ci ».
Il était reproché à ces dispositions de méconnaître le principe de fraternité, faute que les exemptions pénales qu'elles prévoient s'appliquent à l'entrée et à la circulation d'un étranger en situation irrégulière sur le territoire français et faute de prévoir une immunité en cas d'aide au séjour irrégulier pour tout acte purement humanitaire n'ayant donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte. Le Conseil constitutionnel a jugé que la fraternité est un principe à valeur constitutionnelle. Il découle de ce principe la liberté d'aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national.
Le Conseil constitutionnel prononce, d'une part, la censure des mots « au séjour irrégulier » figurant au premier alinéa de l'article L. 622-4 du CESEDA, en jugeant que, en réprimant toute aide apportée à la circulation de l'étranger en situation irrégulière, y compris si elle constitue l'accessoire de l'aide au séjour de l'étranger et si elle est motivée par un but humanitaire, le législateur n'a pas assuré une conciliation équilibrée entre le principe de fraternité et l'objectif de valeur constitutionnelle de sauvegarde de l'ordre public.
D'autre part, formulant une réserve d'interprétation, il juge que les dispositions précédemment citées, qui instaurent une immunité pénale en cas d'aide au séjour irrégulier, ne sauraient, sans méconnaître le principe de fraternité, être interprétées autrement que comme s'appliquant également à tout autre acte d'aide apportée dans un but humanitaire que ceux déjà énumérés par ces dispositions.
Le Conseil constitutionnel a affirmé vendredi qu'une aide désintéressée au "séjour irrégulier" ne saurait être passible de poursuites, au nom du "principe de fraternité", et a censuré des dispositions du Code de l'entrée et du séjour des étrangers. L'instance répond à une demande de Cédric Herrou, devenu le symbole de l'aide aux immigrés à la frontière franco-italienne et qui réclamait l'abolition du "délit de solidarité".
Avec cela, le nombre de demandeurs d'asile continue d'augmenter en France. Il a fallu que Gérard Collomb soit poussé dans ses retranchements pour qu'il consente à lâcher que notre pays compte actuellement «autour de 300.000 personnes en situation irrégulière».
Et évidemment, ce principe de fraternité ne s'applique pas aux pro-vie qui auraient l'outrecuidance d'aller sauver des enfants à naître...
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Sondage : l’immigration fait-elle plonger Emmanuel Macron et Édouard Philippe ?
Les sondages de popularité du couple exécutif se suivent et se ressemblent : Emmanuel Macron et Édouard Philippe sont à la baisse. Néanmoins, les titres accrocheurs de certains de nos confrères de la presse bien-pensante (« L’action de Macron plus désavouée que jamais en juillet, la popularité de Philippe plonge aussi » pour Le HuffPost) ne sont qu’accrocheurs et masquent certaines réalités.
En effet, autant avions-nous eu raison, dans ces colonnes, d’indiquer à de multiples reprises les crashes de popularité de François Hollande face au déni de la presse officielle – un François Hollande pour lequel tous les voyants indiquaient, trois ans avant, qu’il finirait à 8 % et ne pourrait se représenter, autant devons-nous aujourd’hui fortement relativiser la baisse actuelle du couple exécutif, en regardant tout aussi scrupuleusement les chiffres.
Et donc, selon le baromètre YouGov pour Le HuffPost et CNews, le président de la République perd… un point ! On a connu chute plus violente. Emmanuel Macron recueille toujours 32 % d’opinions favorables. Certes, le niveau des mécontents a atteint un record de 59 %. Mais il n’en reste pas moins que le Président dispose toujours d’un socle solide de plus de 30 %, bien supérieur à son score du premier tour de 2017 (24 %). Quant à Édouard Philippe, il perd lui aussi deux points, à 30 % également.
Les commentateurs expliquent ces tassements par les différents ratés de communication sur l’Aquarius, sur les pensions de réversion et les affaires de la piscine de Brégançon et de la fête de la Musique à l’Élysée ; par le passage aux 80 km/h pour le Premier ministre.
É ce stade, il y a agacement, mais pas impopularité, d’autant plus qu’aucune alternative n’émerge de l’opposition.
Si l’on regarde le détail de la popularité d’Emmanuel Macron, derrière le -1 % se cachent des mouvements plus vastes qui se neutralisent : il perd 15 points chez les sympathisants socialistes, qui le trouvent trop libéral en économie et trop ferme sur la question migratoire, et en gagne 10 chez les sympathisants LR pour les mêmes raisons. Il y a donc un phénomène de vases communicants : Emmanuel Macron se droitise et renouvelle son socle. Ce phénomène dextrogyre – pour reprendre la terminologie de Guillaume Bernard – sera passionnant à suivre. Mais, jusque-là, il est clair que ces mouvements sont parfaitement contrôlés par le locataire de l’Élysée, qui sait très bien où se situe le centre de gravité de l’opinion et qui cherche à occuper ce « centre ».
D’ailleurs, le même sondage indique que le premier sujet de préoccupation des Français est devenu, en juin, l’immigration, devant le chômage et la protection sociale. L’affaire de l’Aquarius, les changements politiques en Italie et en Europe, avec la contestation d’Angela Merkel par la CSU sur cette question, ont interpellé les Français.
Sur cette question, le Président Macron tente de faire tourner son « en même temps » à plein régime : il ne veut pas de l’Aquarius mais il crie haro sur l’Italie et, au final, accueille une bonne partie de ses migrants…
Au moment où une ligne de fermeté se dessine en Europe, l’entre-deux macronien sera difficilement tenable devant une opinion qui se radicalisera des deux côtés, entre une gauche à la Cédric Herrou et une droite qui sera bien obligée de s’aligner sur Orbán et Salvini si elle veut enfin répondre aux attentes de son électorat. D’ailleurs, l’évolution dite « populiste » de bien des pays européens lui ouvre enfin une perspective d’avenir et de crédibilité.
Pascal Célérier
http://www.bvoltaire.fr/sondage-limmigration-fait-elle-plonger-emmanuel-macron-et-edouard-philippe/
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I-Média n°2018 – Délinquant tué à Nantes, les médias en mode bavure
Délinquant tué à Nantes, novlangue dans les quartiers.
Aboubakar Fofana, le délinquant tué par la police à Nantes met le feu aux banlieues Nantaises. C’est le retour de la novlangue sur les « quartiers » où la police tue.Le zapping d’I-Média
Evasion de Redoine Faïd, l’homme est présenté comme braqueur. On pourrait presque y trouver une référence aux films d’Audiard, un voleur au grand cœur qui a réussi une « évasion spectaculaire ». Mais les médias ont omis de préciser que Redoine Faïd est présumé coupable du meurtre d’Aurélie Fouquet policière de 26 ans.Gay pride : le rose vous va si bien
Gay Pride, le Lobby LGBT défile dans les rues de Paris. Difficile d’émettre une critique quand tous les médias célèbrent la fête et le combat homosexualiste.Les tweets de la semaine.
Le média « Les décodeurs du Monde » pris la main dans le sac. Le média qui se veut parangon de vérité médiatique a qualifié l’attentat du 1er octobre de la gare Saint-Charles de « Faits divers ».RT dans le viseur du CSA et de la Loi sur les fake-news
L’assemblée nationale a finalement adopté la loi contre les fake news. Le média russe RT est directement visé alors que le CSA vient de le mettre en demeure.https://www.tvlibertes.com/2018/07/06/24076/delinquant-tue-a-nantes-medias-mode-bavure