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France et politique française - Page 2394

  • Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XXIII)

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    Chronique de Michel Geoffroy, essayiste, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples

    Présidence Macron : la défiance en continu

    • 74 % des personnes interrogées estiment que la politique de l’exécutif est injuste, 77 % qu’elle ne rassemble pas les Français, 57 % qu’elle est inefficace économiquement et 58 % qu’elle est conforme aux engagements de campagne d’Emmanuel Macron (sondage Elabe BFMTV des 20 et 21 mars 2018).
    • 40 % des personnes interrogées seulement (- 3 points) font confiance à Emmanuel Macron pour résoudre les problèmes qui se posent en France actuellement (sondage Kantar Sofres One Point /Le Figaro Magazine des 28 au 31 mars 2018).
    • La cote de popularité d’Emmanuel Macron est retombée à son plus bas niveau depuis son arrivée au pouvoir. Seules 40 % des personnes interrogées sont actuellement satisfaites, soit une baisse d’un point par rapport au mois de mai. Sa cote de popularité avait déjà atteint ce minimum en août 2017 (sondage réalisé par l’Ifop pour le Journal du Dimanche du 15 au 23 juin 2018).

    Immigration et terrorisme : la coupure entre le pays légal et le pays réel

    • 58 % des personnes interrogées estiment qu’Emmanuel Macron et le gouvernement d’Edouard Philippe ne mettent pas tout en œuvre pour lutter contre le terrorisme ; 80 % sont favorables à l’expulsion des individus fichés S de nationalité étrangère (sondage Elable BFM TV des 27 et 28 mars 2018).

    • 54 % des personnes interrogées réclament le « départ d’un grand nombre d’immigrés » ; 71 %estiment qu’à l’égard des petits délinquants les juges sont « trop indulgents » (sondage Kantar Sofres-Onepoint / L’Obs du 4 avril 2018).

    • 76 % des personnes interrogées souhaitent être consultées par référendum pour donner leur avis sur la politique migratoire de la France (sondage IFOP Valeurs Actuelles des 19 et 20 avril 2018).

    • 56 % des personnes interrogées s’opposent à l’accueil de l’Aquarius dans un port Français ; 61 %désapprouvent les déclarations d’Emmanuel Macron contre l’Italie, dénonçant « le cynisme et l’irresponsabilité » de la décision de son gouvernement de refuser l’accès à ses côtes de l’Aquarius (sondage Opinion Way, Public Sénat, Les Echos et Radio Classique des 13 au 15 juin 2018).

    Crédit photo : George Hodan via Public Domain

    https://www.polemia.com/et-si-on-donnait-parole-francais-xxiii/

  • Un CD édité par Diffusia rend hommage à l'Armée

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    Alors que deux soldats ont été tués en opération extérieure, un chœur d’anciens parachutistes vient d’enregistrer un CD d’Hommage à nos soldats avec des chants militaires, deux Marches funèbres règlementaires et la création d’une messe militaire.

    Renouant avec une ancienne tradition (de Guillaume de Machaut en passant par Bach et Mozart, jusqu’à Gounod ou Rossini), cette messe adapte les paroles de la liturgie sur des mélodies de chants parachutistes. L’assistance peut donc participer plus facilement à l’office.

    La quarantaine de choristes, l’accompagnement à l’orgue et au clairon donnent une sonorité à la fois solennelle et recueillie à cet enregistrement hors normes qui veut honorer ceux qui se sacrifient pour la communauté nationale. Un témoignage de solidarité original et bienvenu.

    Plus d'infos cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • NANTES : DES ÉMEUTES QUI DISSIMULENT LA RÉALITÉ

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    À lire certains articles de presse, à écouter certains reportages télévisés et à entendre certains témoignages, on ne peut que se demander pourquoi Aboubakar F., ce délinquant abattu par la police à Nantes il y a trois jours, n’a pas été canonisé de son vivant. Comme d’habitude dans ce genre de situation, celui qui, à 22 ans, avait déjà un passé judiciaire copieux et faisait l’objet d’un mandat d’arrêt diffusé par la Justice pour une ixième affaire d’escroquerie en bande organisée est présenté à tous les médias comme « un jeune homme respectable et respecté »« un garçon sans problème »« un grand frère modèle »… Et la presse nationale de relayer avec complaisance ces appréciations dithyrambiques qui, en d’autres temps, auraient fait rougir n’importe quel enfant de chœur.

    Cette malheureuse affaire ne vient pourtant que confirmer l’état de délabrement sécuritaire dans lequel se trouvent de nombreux quartiers dans notre pays. Le quartier du Breil, à Nantes, où se sont déroulés les faits, fait partie de ces endroits tenus par des bandes de délinquants. La présence de la police n’y était d’ailleurs pas un hasard, puisqu’elle était consécutive à divers événements qui, ces derniers mois, avaient touché des quartiers de la cité ducale (quartiers des Dervallières et Beaulieu, notamment), au cours desquels des tirs d’armes à feu avaient été enregistrés et des individus blessés. Ce quartier n’avait donc rien de paisible, mais la présence des CRS ne pouvait que perturber les trafics qui font le quotidien de ces endroits.

    Cependant, comme d’habitude, le procès médiatique qui s’est ouvert, tout comme celui généré par « l’affaire Théo » en son temps, ne sera qu’à charge contre l’État et sa police. Les vraies questions seront éludées, et les réponses, toutes dans le compassionnel de circonstance, éviteront d’aborder les sujets qui fâchent. Ainsi, aucun journaliste ne se demandera véritablement pourquoi de si nombreux quartiers partent à la dérive.

    Pourquoi, de jour en jour, les tensions entre la police et les délinquants montent sur le terrain. Quelles sont les conséquences possibles d’un emploi à outrance des unités de police et de gendarmerie. Ou encore pourquoi des délinquants au casier judiciaire long comme le bras peuvent aller défier les forces de l’ordre à longueur de journée. Non, ces médias préféreront sortir des rapports officiels, comme celui de l’Inspection générale de la police nationale qui révèle que l’usage des armes par les policiers a augmenté de 54 %, entre 2016 et 2017 (15 % pour la gendarmerie). Et ils en concluront facilement que cet état de fait est dû à la récente modification (février 2017) des règles de la légitime défense. Ils oublieront toutefois, le plus souvent, de préciser que si augmentation il y a bien eu, elle est antérieure à cette modification législative. De même que la légitime défense des forces de l’ordre a été reconnue à chaque fois par la Justice.

    Ainsi, à l’heure où aucun qualificatif n’est de trop pour vanter la personnalité d’Aboubakar F., mes pensées vont vers ce policier qui, dans un moment difficile, a dû faire le choix, dans l’intérêt général, et pour que l’immense majorité de nos concitoyens puissent encore vivre en paix dans notre pays, d’utiliser son arme de service. Ce CRS, apprécié de tous ses collègues et loyal serviteur de l’État, va devoir porter ce fardeau et faire face à un système qui, après l’avoir envoyé au casse-pipe, va maintenant le sommer d’expliquer pourquoi, dans un contexte délétère et violent, il a tout simplement rempli la mission dont notre société l’a chargé.

    http://www.bvoltaire.fr/nantes-des-emeutes-qui-dissimulent-la-realite/

  • Sur le site EuroLibertés, un grand entretien avec Jean-François Touzé, directeur de la revue "Confrontation"

    Source cliquez ici

    L’histoire n’est pas écrite et les jeux ne sont pas faits […]
    C’est pour cette raison que, plus que jamais,
    le combat politique est nécessaire.

    Vous le voyez, nous sommes tous des lépreux européens ». L’Union européenne semble depuis quelques semaines au bord de la crise de nerfs. Comment jugez-vous les réactions de ses dirigeants confrontés à la fois à la déferlante migratoire et à la montée en puissance de ceux qui s’y opposent ?

    La multiplication des « sommets européens », du tête à tête franco-allemand de Heidelberg à la réunion en urgence convoquée par la Commission à Bruxelles en attendant le Conseil des 28 et 29 juin, témoigne de la panique qui a saisi l’UE confrontée au risque d’une dislocation définitive par les effets conjugués du Brexit que le Premier ministre anglais, Theresa May, envisage désormais complet, intégral et brutal, et du réveil des peuples face à la déferlante migratoire.

    Une Union Européenne contrainte de réagir dans l’urgence, non contre les causes du mal mais contre ses conséquences thérapeutiques, et surtout bien décidée à tout faire pour assurer les conditions de sa survie en s’opposant à ce qu’elle considère comme le vrai danger qui la menace, cette « terrifiante » montée en puissance des droites nationales qualifiées par l’apprenti Raoul Follereau de l’Élysée, Emmanuel Macron, de « lèpre populiste ».

    Le même Macron qui, recevant le Premier ministre socialiste espagnol, Pedro Sanchez, a réclamé des sanctions financières contre les pays réfractaires au « Bienvenue chez nous », et proposé « l’européisation de l’accueil, de l’asile et de la reconduite des migrants », montrant ainsi on ne peut plus clairement où est sa priorité : l’accueil.

    En prononçant ces mots « lèpre populiste », Emmanuel Macron ne tente-t-il pas de s’imposer comme le leader de la résistance aux mouvements nationaux qui s’imposent dans plusieurs pays européens ?

    Sans nul doute. Constatant l’affaiblissement de Madame Merkel, le président de la République française se voit en sauveur de la technostructure mondialo-européiste.

    Se dessine ainsi un autre visage d’Emmanuel Macron. Non plus celui de l’homme de la (très relative) rigueur de la loi Collomb, mais celui de l’immigrationniste en chef de l’Europe, ouvreur en 2018 des voies maritimes, comme Merkel le fut en 2015 des voies terrestres.

    À Heidelberg, l’essentiel était d’afficher l’unité franco-allemande. Unité factice d’un couple artificiel que les sourires de circonstances, les déclarations pathétiques d’intention et les annonces dérisoires n’auront pas suffi à rendre plus crédible, tout cela relève du traitement de la gangrène par un cautère sur une jambe de bois.

    Mais on l’aura compris : aucune de ces réunions n’a pour but de répondre au défi immense que représente pour l’Europe le traitement réel du tsunami migratoire qui déferle sur elle. Il s’agit seulement de mettre en œuvre les moyens de juguler la colère des peuples et de casser la dynamique identitaire qui se fait jour en usant, en particulier à l’encontre des Pays de l’axe de la résistance (Vienne/Rome/Munich) ajouté au Groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République Tchèque et Slovaquie) – auxquels Macron voudrait opposer l’axe de l’abdication (Paris/Berlin/Madrid) –, de toutes les méthodes et de toutes les armes que l’union européenne pense nécessaires à sa pérennisation : le mensonge, les promesses, la ruse, la séduction, l’intimidation, le chantage, la diffamation, l’illusion, la menace et la corruption.

    La coalition qui dirige désormais l’Italie ouvre-t-elle, d’une certaine manière, une voie à suivre ?

    Les déclarations du nouveau ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, par ailleurs, comme on le sait, leader de la Lega, ne peuvent que nous réjouir et ses positions ne peuvent que susciter notre plein assentiment. Je ne suis, pour autant, pas sûr qu’il ait choisi la voie juste. Le caractère hétéroclite, voire contre nature, de l’alliance gouvernementale conclue entre la Ligue et le Mouvement Cinq étoiles porte en effet les germes d’un possible échec à moyen terme.

    On peut, en effet compter sur le Système pour enfoncer les coins en jouant Guiseppe Conte, le très propre sur lui Président du Conseil, contre Matteo Salvini marqué du signe indélébile de la bête immonde.

    Ma conviction est que les droites nationales doivent s’imposer en position de force pour ne laisser aux manœuvres de l’Union que le moins de prises possible. Je pense que de nouvelles élections auront lieu en Italie à plus ou moins brève échéance. Rien ne dit que la Ligue ne l’emportera pas seule.

    Vous restez donc optimiste ?

    Raisonnablement. L’Europe peut disparaître, submergée par la déferlante migratoire. Je rappelle qu’en 2050, c’est-à-dire demain, l’Afrique comptera 3 milliards d’habitants, l’Asie 4,7 milliards et L’Union européenne seulement cinq cent millions dont 7 % de « néo-Européens » si je puis m’exprimer ainsi, tandis que la Russie ne cesse de reculer démographiquement.

    Le nombre de musulmans présents sur notre continent devrait tripler dans le même temps et, selon la Banque mondiale, le chiffre potentiel de « réfugiés climatiques » dans les cinquante ans à venir peut être évalué à 400 millions.

    Et pourtant je garde l’espoir. L’histoire n’est pas écrite et les jeux ne sont pas faits. La vraie réponse européenne, celle par laquelle nos vieilles nations et notre civilisation sortiront victorieuses de la confrontation mortelle dans laquelle nous sommes engagés, c’est l’union des droites nationales et leur arrivée aux responsabilités du Pouvoir dans chacun des États de notre continent. C’est pour cette raison que, plus que jamais, le combat politique est nécessaire. Vous le voyez, nous sommes tous des lépreux européens.

    CONFRONTATION N°4

    La revue qui dénonce l’islamisation de l’Europe

    Eté 2018 – 80 pages – 12 € (+ 4 € de port)

    Pour commander cette revue, cliquez ici.

    Jean-François Touzé, délégué national du Parti de la France aux études et argumentaires, est également le rédacteur en chef de la revue « Confrontation »

  • La Seine-Saint-Denis en voie d’explosion migratoire – JT TVL 5 juillet 2018

    1) Immigration / La Seine-Saint-Denis en voie d’explosion migratoire

    La République en échec dans le 9-3. Voilà comment un rapport parlementaire qualifie la situation dans le département de la région parisienne. En cause, la surreprésentation des populations immigrées et clandestines.

    2) Sécurité / Nantes : les violences continuent

    Deuxième nuit de heurts pour le quartier nantais du Breil. 24 heures après la mort d’un certain Aboubakar F, pendant son interpellation alors qu’il était recherché par la police, la cité est toujours en ébullition… 11 personnes dont 4 mineurs ont été interpellés.

    3) Union Européenne / S. Kurst : l’autrichien conservateur à la tête de l’Europe

    Le jeune chancelier autrichien Sebastian Kurz à la tête de l’Union EUropéenne. Alors que Bruxelles est de plus en plus secouée par la crise migratoire, l’action du jeune conservateur pourrait bien mettre un coup de frein aux vagues de clandestins qui déferlent sur l’Europe.

    4) Société / Les failles du parc nucléaire français

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/05/24049/seine-saint-denis-jt-tvl-5-juillet-2018

  • La transition électrique va coûter cher aux Français !

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    Le débat public sur la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) vient de se terminer le 30 juin 2018. Il s’appuiera sur les cinq scénarios publiés par RTE (Réseau de Transport d’Électricité). Ces derniers prévoient de diminuer la part du nucléaire de 75% à 50% dans le mix électrique français sans évoquer le coût pour les citoyens.
    Une étude indépendante de l’association Sauvons le Climat estime que le coût supplémentaire sera annuellement de 350 euros à 850 euros pour chaque foyer français.

    Chaque foyer français paie déjà en moyenne un surcoût de 154 € par an sur sa facture d’électricité (par la contribution « CSPE ») pour financer principalement les producteurs d’électricité éolienne et photovoltaïque.

    Ces dépenses considérables des Français n’auront même pas d’influence sur leurs émissions de CO2.

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  • Macron dépassé par la Hongrie d’Orban, par Ivan Rioufol

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    Le sol se dérobe sous Emmanuel Macron et Angela Merkel. Leurs voix ne portent plus, à force de rester dans l’entre-soi des encouragements mutuels. La chancelière est, ce lundi, à la merci de son ministre de l’intérieur, Horst Seehofer (CSU) : il menace de faire éclater l’alliance historique (1949) avec la CDU s’il n’obtient pas d’ici mercredi des engagements sur un revirement de la politique migratoire. Lors de l’émouvant hommage rendu, dimanche, à Simone Veil avant son entrée au Panthéon avec son mari Antoine, le président a évoqué “les vents mauvais (qui) à nouveau se lèvent”. Macron visait-là les mouvements populistes.

    Or, ce sont eux qui résistent au nouvel antisémitisme porté par l’islam politique en Europe. La “France des collabos”, évoquée par Macron pour se réhausser, est aujourd’hui celle qui se tait ou pactise devant la “peste verte”. Dans une note confidentielle écrite il y a deux semaines, l’ambassadeur de France en Hongrie, Eric Fournier, a fustigé “la presse française et anglosaxonne” : le diplomate soupçonne les médias, qui accusent la Hongrie d’antisémitisme, de vouloir détourner l’attention du “véritable antisémitisme moderne”, celui des “musulmans de France et d’Allemagne”. Pour avoir osé écrire cette vérité interdite, l’ambassadeur a été limogé samedi par Macron. Parlant de Orban le 15 avril lors d’un entretien télévisé, le chef de l’Etat avait déjà dit : “Je ne partage rien de ses valeurs”. Mais c’est le premier ministre hongrois qui trouve, de plus en plus, l’écoute de ceux qui s’inquiètent de leur survie dans un monde ouvert et relativiste.

    Le 15 mars, Orban a déclaré ceci, en désignant Bruxelles et les mondialistes : “Ils veulent qu’en quelques décennies, de notre propre gré, nous donnions notre pays à d’autres : des étrangers venus d’autres coins du monde, qui ne parlent pas notre langue, ne respectent pas notre culture, nos lois ni nos modes de vie, qui veulent remplacer les nôtres par les leurs (…) Bruxelles ne défend pas l’Europe (…) Nous avons renvoyé le sultan et ses janissaires, nous avons renvoyé l’Empereur Habsbourg et ses soldats, les Soviets et leurs camarades et maintenant nous allons renvoyer George Soros et ses réseaux. Nous lui demandons de retourner en Amérique“.

    Au prétexte que Soros est Juif, le procès en antisémitisme est ouvert contre Orban par ceux qui ne veulent surtout pas l’entendre. Or c’est Orban qui, en avril dernier, a déclaré à l’adresse de Benyamin Netanyahou, premier ministre d’Israël et soutien du Hongrois : “La Hongrie fera preuve de tolérance zéro contre l’antisémitisme (…) La Hongrie a commis un crime durant la seconde guerre mondiale en échouant à protéger les Juifs, mais cela n’arrivera plus”. En considérant la Hongrie comme un “modèle” dans sa “gestion des mouvements migratoires illégaux”, l’ambassadeur Fournier n’a certes pas craint d’aller à contre-courant du récit macronien. La réponse brutale du chef de l’Etat est conforme à ce qu’il a déjà montré de son autoritarisme mal venu. Mais c’est lui, Macron, qui est en train de perdre pied.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 2 juillet 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • La crise de la zone euro se répandra en 2019 comme une traînée de poudre dans le monde entier surendetté…

    1624555301.3.JPGMarc Rousset

    Il est très probable que l’étincelle première du krach mondial de 2019 apparaîtra en Italie, qui cumule tous les dangers d’un défaut de paiement de l’État (dette publique de 130 % du PIB) et de krach bancaire que j’ai analysés dans une précédente chronique sur Boulevard Voltaire. Pour deux raisons : 11 % de créances douteuses et 20 % d’obligations de l’État dans les actifs des banques italiennes.

    Si l’alliance populiste a tout juste pour l’immigration, elle a tout faux pour l’économie et augmente dangereusement le risque de faillite de l’État italien : baisse de l’impôt avec mise en place d’une « flat tax » de 15 à 20 %, hausse des dépenses sociales (revenu de citoyenneté de 780 euros, réforme trop généreuse des retraites), embauche de fonctionnaires, soit une augmentation possible du déficit public de 115 milliards d’euros qui pourrait alors s’élever, nonobstant l’augmentation des taux d’intérêt, au chiffre fatidique de 7 % du PIB.

    En cas de menace de défaut de paiement de l’État ou de krach bancaire, suite également à l’augmentation des taux d’intérêt, l’Union européenne et la BCE seront dans l’incapacité d’aider l’Italie, comme cela a été fait pour la dette publique de 300 milliards d’euros de la Grèce. La dette italienne s’élève à 2.300 milliards d’euros, soit huit fois plus que celle de la Grèce, avec un PIB de 15,4 % de la zone euro (France 20,5 %). Le Mécanisme européen de stabilité ne dispose pas des moyens suffisants.

    Quant à la BCE, elle doit mettre fin au « QE » (Quantitative Easing) monétaire fin décembre 2018, après l’avoir rabaissé à nouveau à 15 milliards en septembre (80 milliards à l’origine). Ses rachats d’obligations ont contribué à abaisser le « spread » jusqu’en avril 2018 (l’écart entre les taux d’emprunt italien et allemand) à 1,15 % ; il est déjà remonté à 2,45 %. Cela promet donc pour 2019, l’année de tous les dangers.

    En théorie, la BCE pourrait utiliser en 2019 l’arme stratégique de l’OMT (Opérations monétaires sur titres) avec un programme d’achat illimité de la dette souveraine de l’Italie, mais cela correspondrait, en fait, à l’explosion de la zone euro. De plus, la BCE n’en a pas le droit car l’Italie doit passer préalablement par la case « Mécanisme européen de stabilité de l’Union européenne » en acceptant un programme de redressement sous tutelle, ce qui est inacceptable par principe pour l’Alliance populiste. La Coalition a déjà envisagé la possibilité d’émettre des bons du Trésor italien pour payer en monnaie de singe (tout comme les assignats de la République française) les entreprises et les ménages.

    Suite à la théorie des dominos, la Grèce, le Portugal, l’Espagne et la France exploseront à leur tour. La BNP et le Crédit agricole sont particulièrement exposés. Les banques françaises possèdent 280 milliards de créances italiennes et 50 milliards de dettes souveraines. En France, l’illusionniste Macron ne réforme que pour la galerie à pas de fourmi ; les économies sur les dépenses publiques sont en fait inexistantes, comme le remarque la Cour des comptes, tandis que les prélèvements augmentent (CSG, carburants, cigarettes, taxe foncière, électricité, gaz…).

    La Deutsche Bank vient de supprimer 10.000 emplois et de fermer 200 agences en Allemagne. Ses trois derniers exercices sont déficitaires, avec une perte de 497 millions d’euros en 2017. Son bilan est de 1.700 milliards de dollars, soit trois fois celui de Lehman Brothers en 2008.

    Quant à la Grèce, la campagne médiatique sur la renaissance grecque est indigne et machiavélique ! « La crise grecque s’achève ici cette nuit », nous dit sans rire le cynique arriviste socialiste Pierre Moscovici. Le FMI, lui, a eu le courage d’affirmer que seul un effacement partiel de la dette grecque pouvait régler le problème à long terme. L’Union européenne n’a fait que reporter l’échéance en accordant un délai de grâce de dix ans et en allongeant de dix ans les délais de remboursement des 96 milliards de prêts du MES, à 2069 – autrement dit, aux calendes grecques ! Entre-temps, la zone euro aura explosé et la Grèce sera depuis longtemps en défaut de paiement !

    La crise de la zone euro se répandra en 2019 comme une traînée de poudre dans le monde entier surendetté (Chine, Japon, États-Unis, pays émergents). Français, Françaises, achetez de l’or avant que tout n’explose et que tout ne s’effondre !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/