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France et politique française - Page 2400

  • Politique & Éco n°176 : La Super Classe mondiale contre les peuples

    Olivier Pichon reçoit Michel Geoffroy ENA, contributeur à la fondation Polémia, pour son livre paru chez Via Romana. Préface de Jean-Yves Le Gallou.

     

     
     

    1 .L’implacable mécanisme de domination mondialiste.
    – Il ne s’agit pas de complotisme.
    – l’idéologie libérale libertaire en question.
    – Ne pas surestimer l’adversaire.
    – quand le monde est en train d’échapper au mondialisme.
    – Le modèle occidental, cette part déclinante de l’humanité.
    – L’ Europe en servitude.
    – L’ épicentre, après la grande –Bretagne au XIX e siècle l’Amérique.
    – Le cumul de la richesse.
    – En fait un très vieux projet remontant à Diogène le cynique (IV avjc)
    – Une utopie à dimension eschatologique.
    – Le millénarisme, la fin de l’histoire et des nations, une vieille idée.
    – La Manifest destiny américaine.
    – faire le bonheur des peuples malgré eux, la fable de l’Ours et l’amateur des jardins.
    – Soros et la société ouverte, une forgerie contradictoire.
    – Soros ne va pas à Calais il paye des mercenaires pour cela.
    – Changer la nature de l’homme par la technologie (Attali).
    – La grande dimension, une fausse solution, la gouvernance mondiale, une plaisanterie !

    2 .Les cercles concentriques du pouvoir.
    – 100 000 personnes riches le pouvoir économique et financier l’emporte sur la souveraineté politique.
    – Une classe affranchie de la tutelle des états.
    – Les 100 première entreprises mondiales ont un «  PIB » supérieur à celui de l’UE.
    – Quand le Danemark envoie un ambassadeur auprès des GAFA.
    – Le cercle des cultureux, Hollywood et le soft power.
    – Un pouvoir désincarné.
    – Philanthropie ou moyen d’influence ?
    – le cercle des ONG, 1/5 e du PIB mondial, au service de l’oligarchie.
    – Le 4e cercle, trahison des élites politiques, l’onction démocratique apparente mais la réalité : organe de contrôle des populations.
    – La fin du communisme a libéré l’oligarchie de l’obligation sociale.
    – de quelques citations emblématiques, Buffett, Junker Oettinger !
    – Ils n’ont plus peur du peuple ils le méprisent, cf. le langage de Macron à l’égard du peuple.

    3. L’échec annoncé de la super classe. Le monde en voie d’échapper … aux mondialistes.
    – L’analyse de ses moyens d’action.
    – La dette le chaos, l’influence autant de leviers pour détruire les résistances.
    – Ne pas se mettre en avant choisir ses affidés, exemple les Young Leaders, Hollande, Macron.
    – La stratégie du Chaos se décline sous plusieurs formes, en premier le choc affectif (Eylan, Mammoudou).
    – Une stratégie satanique (diviser) perte d’homogénéité du peuple ;
    – La dette comme levier de pouvoir : les causes de la dette, privatisation de la création monétaire.
    – les budgets sociaux détruits par l’immigration ;
    – la dérégulation fiscale, très riches et pauvres exemptés, la classe moyenne au premier rang des payeurs.
    – La dette moyen de soumission, exemple de la Grèce (qui inventa la démocratie) aux ordres de la troïka.
    – La lutte contre le terrorisme moyen de contrôler la population, réduction des libertés.
    – Le chaos des mœurs.
    – Mais le jean n’a pas supplanté le tchador, l’illusion de la modernité occidentale.
    – Le monde rejette le modèle occidental et en même temps le pouvoir de la superclasse mondiale.
    – Les droits de l’homme incompréhensibles aux autres peuples.
    – Nous entrons dans une période dangereuse, l’oligarchie menacée.
    – Le cas de l’Amérique «  Great again » ?
    – Jean Monnet un prototype oligarchique.
    – pour une Europe Puissance.
    – Davos un très petit monde.
    – Pour une défense européenne ? L’Otan l’en aura empêchée.
    – L’histoire est le lieu de l’inattendu les choses peuvent changer, le monde échappe aux mondialistes

  • TV Libertés / Tout savoir pour ne rien manquer – JT TVL 25 juin 2018

    1)  TV Libertés / Tout savoir pour ne rien manquer

    2) Union européenne / Sommet sur l’immigration : des mots et toujours des maux

    Face à la crise migratoire, seize pays européens se sont réunis dimanche à la Commission à Bruxelles. Le but était avant tout de calmer les esprits et les oppositions frontales entre les différents dirigeants. Résultat : de belles paroles et aucune proposition concrète.

    3) Politique / Rampe de lancement pour l’ISSEP

    L’école fondée par Marion Maréchal était inaugurée vendredi à Lyon. L’occasion pour l’ancien député de Vaucluse d’énumérer ses objectifs.

    4) International / Erdogan garde la main sur la Turquie

    Le président turc réélu dès le premier tour. Dimanche, Recep Tayyip Erdogan s’est imposé pour reconduire son mandat et gouverner avec une majorité, sous les protestations de l’opposition.

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/06/25/23781/tv-libertes-savoir-ne-rien-manquer-jt-tvl-25-juin-2018

  • 80 km/h : une forme de racket au détriment de la Sécurité Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com

    Intéressants propos de l’avocat Eric de Caumont : « Le 80 km/h est une forme de racket au détriment de la sécurité des automobilistes. Le gouvernement s’attend l’an prochain à une rentrée de 230 millions découlant de cette mesure. Je redoute que ce soit une des premières mesures qui augmente la mortalité. Beaucoup de conducteurs vont connaître le Salaire de la Peur. La privatisation des voitures #radars simultanée n’est certainement pas une coïncidence. » 

    Voir la video

  • Is fecit cui prodest

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    Bernard Plouvier

    Cela fait plus de deux millénaires que magistrats et policiers appliquent – même ceux qui ignorent la langue latine – ce proverbe, qui n’est qu’un truisme. Lorsqu’on cherche un coupable, il est bon de réfléchir à cette simple question : À qui profite le crime ?

    En fouillant bien, on peut toujours trouver et monter en épingle une histoire d’abrutis amateurs de scandale et, cerise sur le gâteau, ça permet de détourner le bon peuple des vrais problèmes (le chômage & l’insécurité), des vrais fléaux (la corruption et l’effarante nullité intellectuelle et physique de la jeunesse autochtone) et des vrais dangers publics (les djihadistes ou les nervis gauchistes).

    À partir de 1990, il parut opportun de faire mousser durant des années une enquête sur la profanation d’un cimetière juif – alors même que l’organisateur avait été arrêté le lendemain, puis relâché, ce qui permit de faire durer six années la campagne médiatique de diabolisation d’un Front National en plein essor et sans la moindre relation avec l’affaire.

    On accoucha d’une souris : 4 « néo-nazis », qui ignoraient probablement que les cimetières juifs avaient fonctionné normalement durant le IIIe Reich, même à Berlin jusqu’en avril 1945, et que seuls les bombardements de terreur alliés avaient déterré des cadavres, confondant juifs et goyim dans la même horreur. À force d’écrire des insanités historiques, il arrive qu’on transforme des esprits faibles en satanistes de pacotille et en violateurs de sépultures.

    De nos jours, après cinq années d’attentats terroristes mahométans, dont certains furent très sanglants, et alors que partout en Europe occidentale les populations autochtones, pourtant si molles et si longues à émouvoir, commencent à grogner (oh ! très discrètement) contre l’invasion du continent  par des cohues de gens qui n’ont rien à y faire (d’autant moins qu’il y règne un chômage structural énorme), on lance un gram tam-tam médiatique sur un « vaste complot anti-mahométan »…chacun sait l’amour de nos excellences pour le vacarme africain.

    Il y aurait de quoi rire s’il ne fallait s’attendre à une nouvelle vague d’attentats meurtriers des fous d’allah, par mesure de rétorsion. Car la « pensée-poubelle », chère à nos preux chevaliers de l’antiracisme, est plutôt une spécialité de nos merveilleux envahisseurs. Après tout, qui viole et qui tue de parfaits innocents en énormes quantités en Europe occidentale : les rarissimes excités de « l’ultra-droite » ou les fous d’allah ? Qui saccage depuis des mois, en France, écoles et universités : les nervis fils-à-papa de l’ultragauche trotskiste ou les jeunes de la mouvance populiste ?

    L’on veut bien admettre qu’il existe des Européens n’ayant pas encore compris qu’une Libération, ça se prépare et ça n’a de chance de triompher qu’au bon moment. Mais l’unique réalité sanglante depuis 2014, ce sont les tueries organisées par les mahométans djihadistes.

    N’inversons pas les rôles dans la comédie politico-médiatique. Il est évident que la Nation française commence à trouver un peu trop cynique la politique « jeune et dynamique » du Président, largement acquis aux charmes de l’économie globale et de l’invasion migratoire. C’est en informant constamment l’électorat que pour l’instant, l’on doit agir. Et la triste réalité de notre Europe occidentale est telle que le simple exposé des faits suffit à ébranler une partie de plus en plus grande des citoyens.

    C’est d’ailleurs ce qui effraie les hommes et les femmes implantés à la direction des États européens pour y faire passer la pilule de l’invasion et du brassage des races et des pensées. Si le slogan : « Tous métis », métis culturels ou métis raciaux, pouvait devenir la réalité de l’Europe occidentale et scandinave, cela enchanterait les tireurs de ficelles des pantins qui font semblant de nous gouverner.

    Ne leur donnons pas la joie, à ces joueurs de flûte et à ces richards qui veulent jouer aux démiurges, de gagner trop facilement leur partie de Monopoly vicieux. Informer et préparer en toute légalité les conditions de la Libération sont les seuls objectifs utiles pour le moment. Ce ne sera pas facile et l’on peut faire confiance à nos ennemis pour multiplier les coups bas.

    L’essentiel est d’obtenir en tout pays européen meurtri, avili, envahi, une majorité d’électeurs qui se prononcent pour une solution politique favorable à la Nation autochtone. D’abord s’unir contre la folle arrogance des maîtres du fric, s’unir contre l’envahisseur non désiré. Ensuite, quand la majorité de chaque Nation sera éveillée, on agira en établissant de nouvelles lois, l’on organisera méthodiquement la nécessaire re-migration des non-Européens vers leurs terres d’origine, et l’on en reviendra, logiquement, aux valeurs fondamentales : Honneur, Travail, Famille, Patrie.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • GPA : des femmes réduites en esclavage

    6a00d83451619c69e2022ad355ebf1200c-200wi.jpgSheela Saravanan est une chercheuse indienne, titulaire d'un doctorat en santé publique, et a travaillé dans plusieurs universités allemandes. Elle appartient notamment à l'Institut d'Éthique et d'Histoire de la médecine, à l'Université de Göttingen. Elle a mené une longue enquête auprès des mères porteuses en Inde, et a publié à la suite de ses recherches A Transnational Feminist View of Surrogacy Biomarkets in India, un document réalisé à partir de nombreux entretiens. Elle y révèle les conditions terribles dans lesquelles les mères porteuses sont étroitement surveillées tout au long de leur grossesse. Elle a été interrogée dans le Figarovox. Extrait :

    "En 2007, L'Inde était la deuxième destination au monde en matière de tourisme médical, grâce à la qualité de son système de santé, de ses équipements et de l'accessibilité des soins. Je pensais donc que les parents d'intention (les personnes qui ont recours à une mère porteuse pour obtenir un enfant) étaient attirés par la modernité des équipements médicaux et le haut degré de qualification des médecins, ainsi que par la permissivité de la législation indienne, la faiblesse des coûts et la disponibilité des mères porteuses. Mais lorsque je suis venu en Inde et que j'ai discuté avec des parents d'intention, j'ai compris en réalité qu'ils viennent surtout parce qu'en Inde, les mères porteuses n'ont absolument aucun droit sur l'enfant qu'elles portent, ni même sur leur propre corps tout au long de leur grossesse. Elles ne bénéficient d'aucun soutien légal ni psychologique. On leur demande d'allaiter l'enfant qu'elles ont porté, puis on le leur arrache sans leur apporter la moindre assistance psychologique. C'est tout le contraire de ce que l'on nous montre à la télévision: dans les talk-shows comme celui d'Oprah Winfrey aux États-Unis, on nous vend une image romantique de la gestation pour autrui en Inde, comme si c'était un service rendu, entre sœurs, en quelque sorte. J'ai donc pris conscience qu'en Inde, la gestation pour autrui est une violation flagrante des droits de l'homme, et qu'elle fait encourir d'importants risques pour la santé des femmes.

    Vous rapportez les difficultés que vous avez eues pour approcher les mères porteuses. Pourquoi les cliniques étaient-elles si réticentes à vous mettre en contact, si leur activité est légale?

    Malgré tout, deux cliniques ont accepté de m'aider dans mes recherches, dont une qui dispose d'un foyer pour mères porteuses, c'est-à-dire des dortoirs dans lesquels les femmes enceintes sont détenues pendant toute leur grossesse. J'ai toutefois appris plus tard que les femmes avaient reçu des consignes très strictes sur ce qu'elles avaient le droit de dire ou non. J'ai rapidement compris les raisons de tous ces mystères. Ces cliniques étaient impliquées dans diverses activités illégales: elles ne fournissaient aucune copie de leur contrat aux mères porteuses, elles fabriquaient de faux certificats de naissance, et se servaient même de leur influence pour émettre de faux passeports aux personnes qui souhaitaient ramener un enfant dans un pays où la GPA est illégale. Par ailleurs, de nombreuses médicales y sont contraires à toute forme d'éthique: bien qu'on n'ait pas le droit d'implanter plus de trois embryons à la fois dans l'utérus de la mère, les cliniques en implantent systématiquement cinq, et s'il y en a plus de deux qui sont viables, on procède in-utero à des avortements sélectifs. De plus, les accouchements ne se font que par césarienne. Une des mères m'a confié que même si le travail se fait douloureusement, on les conduit brutalement en salle d'opération pour les accoucher en urgence. Ces pratiques sont toutes, évidemment, illégales. Les cliniques se doutaient certainement que si je restais trop longtemps ou que j'approchais les femmes de trop près, je finirais par avoir vent de leurs pratiques, d'où leur réticence à me mettre en relation avec elles. [...]

    Vous avez également visité ces «surrogacy homes», ces foyers pour mères porteuses où sont retenues les femmes pendant leur grossesse. Y restent-elles par choix, ou par obligation? Vous comparez ces lieux à des prisons…

    Il s'agit d'une obligation imposée par la clinique, parfois même après la naissance si les parents d'intention souhaitent que la mère allaite l'enfant. De toute manière, après l'accouchement, elles n'ont pas le droit de retourner tout de suite chez elles. Pendant la grossesse, tous leurs mouvements sont strictement contrôlés, elles n'ont pas le droit de sortir ni d'accomplir aucune tâche du quotidien. On limite le nombre de proches qu'elles sont autorisées à voir. Elles doivent également abandonner leurs autres enfants: l'une d'entre elles, célibataire, a dû les confier à son frère tout le temps de la grossesse. Et dans la clinique, il n'y a aucun divertissement prévu pour elles: pas de télé, de radio, de livres ou d'ordinateurs, elles sont sur leur téléphone portable pratiquement toute la journée. Même dans les prisons, il y a des cours ou des espaces de récréation. On leur fait écouter de la musique sacrée à longueur de temps, car cela est supposé avoir un effet bénéfique sur les bébés. Elles sont gavées à longueur de journée, sont tenues de finir leur assiette à chaque repas. En réalité, les conditions de vie dans ces foyers sont une violation flagrante des droits de l'homme: toute activité autre que liée au bon déroulement de la grossesse est bannie. [...]

    En revanche, est-ce que l'interdiction de la GPA ne risque pas de laisser ces pratiques se perpétuer souterrainement, dans des conditions pires encore?

    Non, car en réalité, même légale, la gestation pour autrui s'accompagne de pratiques terribles. En 2013, de très jeunes femmes venues des régions les plus pauvres d'Inde ont été enlevées, échangées, violées et forcées à devenir mères porteuses. Une jeune fille a notamment été forcée d'accoucher à six reprises après son enlèvement, à l'âge de 13 ans! Il y a de très nombreux trafics similaires en Inde, avec des femmes venues souvent du Népal ou de Thaïlande. D'autant que la GPA intéresse de moins en moins de femmes à cause de la diminution des salaires. Comme pour la prostitution, une interdiction formelle n'empêchera certainement pas certains trafics souterrains, mais permettra de créer des plateformes légales pour aider les femmes qui en sont victimes à se pourvoir en justice, tandis qu'un système permissif favorise l'essor des réseaux clandestins."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Têtes à clash n°30 : La France aurait-elle dû accueillir l’Aquarius ?

    Franck Tanguy reçoit Christian Vanneste, François Samson, Gabrielle Cluzel et Serge Federbusch. Ils débattent de l’indemnité de l’ancien PDG de Carrefour, Georges Plassat, du navire pour clandestins l’Aquarius, du droit de grève en France et de la Coupe du monde de football.

    Têtes à clash n°30 : La France aurait-elle dû accueillir l’Aquarius ? from TV Libertés on Vimeo.

    https://www.tvlibertes.com/2018/06/22/23694/tetes-a-clash-n30-depart-pdf-de-carrefour-greve-a-sncf-laquarius-coupe-monde-2018

  • Herve Juvin : du vide politique à l'urgence nationale

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    Hervé Juvin nous présente son dernier ouvrage France le moment politique paru aux éditions du Rocher.
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  • Et Manu, tu (re)descends

    rodin-le-penseur.jpgLe président turc sortant Recep Tayyip Erdogan et son parti islamiste AKP n’ont pas vraiment  la cote en Europe mais ont remporté largement les élections présidentielle et législatives de cette fin de semaine en Turquie. M. Erdogan a été réélu dés le premier tour, promettant de se doter au passage de pouvoirs (encore) renforcés et l’AKP est assuré de rafler la majorité au Parlement. Il parait pourtant que l’opposition croyait en ses chances…  Résultats électoraux qui coïncident  avec le tenue dimanche d’un mini-sommet européen sur la crise migratoire visant à déminer le terrain avant le Conseil européen de jeudi et vendredi. Comme il fallait s’y attendre,  les positions entre gouvernements européens sont trop dissemblables pour que ce mini-sommet ait pu accoucher d’un quelconque résultat. La veille, le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini  dénonçait « l’arrogant président français ». Un  donneur de  leçons, hypocrite, incapable d’appréhender la catastrophe économique, sociale,   identitaire que  représente pour l’Italie l’arrivée massive de  clandestins.  Invité de france info hier, François Gemenne, chercheur à l’université de Liège et à Science Po Paris, spécialiste des flux migratoires, actait lui aussi par avance  l’échec de ce mini-sommet « convoqué par Jean-Claude Juncker pour essayer de sauver Angela Merkel, en grande difficulté en Allemagne du fait de sa mise sous pression par le parti bavarois CSU, qui lui intime de trouver une solution (à la crise migratoire) .»  « De plus, plusieurs pays, notamment d’Europe centrale et de l’Est, membre du groupe de Visegrad, ont annoncé qu’ils ne viendront pas. Il y a une sorte de fuite en avant. Plus personne ne sait que faire face à cette question, face à une crise montée en épingle, qui menace le projet européen lui-même.»

    Un climat général, couplé à l’absence de résultats tangibles de ce gouvernement sur le front de l’emploi, la poursuite de la dégradation  du niveau et de la qualité de vie des classes moyennes et populaires,  qui expliquent la nouvelle érosion de la cote de popularité d’Emmanuel Macron. Celle-ci a atteint selon  un sondage Ifop paru hier  dans le Journal du Dimanche  son plus bas niveau depuis un an,   avec  seulement 40% de sondés satisfaits de l’action du président contre 64% en juin 2017; une courbe descendante que suit dans les mêmes proportions le Premier ministre Edouard Philippe.

    Mais la politique se nourrit et s’incarne aussi par des symboles, aussi,  il y a  fort à parier que la fête de la musique organisée  par Emmanuel Macron dans la cour de l’Elysée le 21 juin laissera  des traces.  Elle vient télescoper, saborder les efforts qu’avaient entrepris le chef de l’Etat pour restaurer la dignité d’une fonction présidentielle qui   avait  très abîmée par Nicolas Sarkozy et François Hollande.

    RT l’a relevé « la fête de la musique 2018 de l’Elysée  avait été annoncée en grandes pompes comme un événement extraordinaire : pour la première fois, la musique électronique ferait son entrée dans la cour du palais présidentiel le 21 juin (…). Mais c’est la prestation de Kiddy Smile qui aura fait le plus couler d’encre  (…) : il a amené avec lui un aréopage d’exubérants danseurs pratiquant le voguing (danse développée par la communauté LGBT afro-américaine) (…). D’autres ont simplement noté le message sous-jacent du t-shirt du DJ Kiddy Smile : Une fête de la musique à l’Elysée politique : Kiddy Smile dénonce la loi Asile et Immigration en portant un t-shirt Fils d’immigrés, noir et PD sur scène.»

    « Sur son compte Facebook, le musicien a explicité sa démarche en ces termes le 20 juin : Je sais ce que représente l’Elysee en terme d’oppression et d’histoire pour QPOC / POC (queer people of color) et la communauté LGBTQIA+ ainsi que la répression des migrants mais je crois fermement au high jacking du pouvoir en place de l’intérieur et a la création du discours la où il n’y en a plus/pas : cette invitation à mixer dans la demeure temporaire de Macron se présente à moi comme une opportunité de pouvoir faire passer mes messages : moi fils d’immigrés noir pédé va pouvoir aller au cœur du système et provoquer du discours de par ma présence.»

    « Le portrait pour lequel le couple présidentiel a pris la pose avec les danseurs de Kiddy Smile a également fait réagir la presse.» Albert Zennou rédacteur en chef du service politique du Figaro ou  encore sa collègue journaliste Eugénie Bastié   ont eu beau  jeu comme d’autres d’établir un parallèle entre un Macron  recadrant (avec raison)   un collégien  qui l’avait interpellé irrespectueusement le 18 juin en marge des commémorations  au Mont-Valérien  « parce que ça porte atteinte à la fonction présidentielle et (qui)  en même temps (transforme) l’Elysée en boite de Nuit».

    Cette photo  surréaliste ou Emmanuel et Brigitte Macron  sont cernés  par des créatures LGBT a été particulièrement mal vécue par  beaucoup de Français expatriés  (ils sont officiellement  1,8 millions) dans des nations où la tenue est encore de mise. Certains d’entre eux nous ont écrit   pour nous faire part de leur honte pour  l’image de la France  devant  la consternation incrédule de nos amis étrangers, mais aussi devant la  risée et les quolibets dont notre pays est l’objet  depuis que cette photo notamment  s’est répandue sur les réseaux sociaux…

    Alors,  nous sommes en effet ici dans le  «en  même temps » macronien  qui confine peut-être  au dédoublement de personnalité. Nous notions vendredi sur ce blogue cette réflexion de  Brice Couturier, chroniqueur sur France Culture,  qui expliquait  que « Macron est hanté par l’idée que la France est victime d’une crise civilisationnelle et culturelle, autant sociale et économique. Il faut donc réconcilier les mémoires nationales et restaurer une fierté nationale. »

    L’inénarrable militant-journaliste  anti-national Bruno Roger-Petit, aujourd’hui porte-parole de l’Elysée,  confiait au Monde en mai dernier que M. Macron, tout  fédéraliste européiste qu’il est,  se voyait comme le successeur  des 40 rois qui ont fait la France. Un Macron qui comme nos rois sanctifiés le jour du sacre par la Sainte Ampoule,  serait un  représentant de Dieu sur terre, et dont il explique l’appétence  pour les bains de foule en référence aux rois thaumaturges qui guérissaient  les écrouelles: « Pour lui (E. Macron), le toucher est fondamental, c’est un deuxième langage. C’est un toucher performatif : Le roi te touche, Dieu te guérit. Il y a là une forme de transcendance.»

    Bref, Emmanuel Macron aurait compris les deux dimensions de la politique, la sacrée et la profane,  l’importance de ne pas désacraliser le pouvoir, en lecteur peut-être  de l’historien Ernst Kantorowicz qui,  dans Les deux corps du Roi, avait montré en quoi le monarque médiéval possédait un double corps : le corps naturel, mortel, et le corps surnaturel, celui qui incarne le principe dynastique et ne meurt pas…

    Autant dire note Bruno Gollnisch,  que cette fête de la musique élyséenne nous replonge dans la vulgarité la plus crasse et  que ce solstice d’été 2018  écornera durablement  l’image solaire,  jupitérienne de notre  monarque républicain.  Certes, certains pourraient nous rétorquer que nous  étions le 21 juin  dans l’exceptionnel  et non pas dans la règle… Un peu à l’image  des Saturnales de la Rome Antique, dont le carnaval moderne est le dérivé, ces fêtes ou les serviteurs commandaient aux maîtres et ceux-ci les servaient.  Un monde renversé l’espace d’un instant, ou tout se faisait à rebours de l’ordre normal… qui n’est pas  de faire danser des travelos en résille sur le perron de l’Elysée pendant que Manu frappe dans ses mains et que Brigitte tape du pied…

    Le problème c’est que nous sommes rentrés depuis longtemps dans le règne du carnaval permanent, de  l’inversion dans tous les domaines.  Au risque  de passer pour des pisse-froids,  ce type de spectacle au cœur d’un lieu symbolisant le pouvoir Français est consternant.  Mais nous assumons nos répugnances, un homme sain doit en avoir,  et comme le soulignait  Jiddu Krishnamurti, « ce n’est pas un signe de bonne santé mentale d’être bien adapté à une société malade. »

    https://gollnisch.com/2018/06/25/et-manu-tu-redescends/