France et politique française - Page 2422
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Réinfo, magazine d'information du Parti de la France du 23 avril 2018
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Asile au col de de l’échelle, la gauche grimpe aux rideaux
Anticapitaliste et chef d’entreprise, ancien de la LCR et ci-devant député embourgeoisé deLa France Insoumise dont il est un des cadres de premier plan, le socialo-trotskyste Eric Coquerel a été entarté jeudi tel un vulgaire Bernard-Henry Lévy. Les faits se sont déroulés à Colombes (Hauts-de-Seine) alors qu’il se rendait à une réunion publique contre la loi Asile et immigration – elle été adoptée hier par les députés. Antimacroniste… qui a appelé à voter Macron face à Marine en mai dernier, le citoyen Coquerel a porté plainte après cet entartage revendiqué par l’Action Française. Son jeune entarteur a expliqué qu’il entendait dénoncer par son geste « un collabo de l’invasion (migratoire). » Eric Coquerel, chaud partisan d’ un accueil renforcé des migrants, a affirmé sur France info, invité à réagir à l’agression dont il a été victime: « On a les commanditaires et ceux qui le revendiquent. Si on les laisse faire là, on peut se demander jusqu’où ils iront(…). Plusieurs députés de LFI font l’objet de menaces de la part de groupuscules d’extrême droite. » Sur cette même antenne, le porte-parole FN et maire de Beaucaire Julien Sanchez a dit « regretter ce type d’action» dont M. Coquerel a fait les frais - de pressing, de shampoing et d’amour propre. Mais il n’y a pas « de fumée sans feu » et «monsieur Coquerel est un habitué de la provocation puisqu‘il a organisé avec ses amis l’occupation de la basilique de Saint Denis, ce qui est tout à fait inadmissible. On s’est attaqué à un lieu de culte dans la République et on a franchi certaines limites » a jugé Julien et « personne n’a de leçons à recevoir de l’extrême gauche en matière de violences! »
Dans ce registre rappelons en effet qu’un immigrationniste acharné comme Eric Coquerel était au nombre en 2012 des signatures de la pétition pour prendre la défense du rappeur Saïd et de sa chanson crachant sur l’histoire de notre pays qualifié de raciste, de colonialiste, intitulée «Nique la France». N….er la France par la poursuite de l’immigration massive reste bien un objectif révolutionnaire…qui n’est certes pas l’apanage de l’extrême gauche anticapitaliste
D’un coup de com l’autre, celui mené avec des moyens humains et matériels plus conséquents par Génération Identitaire (GI) cette fin de semaine a été un modèle du genre par ses retombées et ses effets politiques, que l’on s’en félicite, qu’on l’approuve ou non.
Une centaine de militants , notamment Français et Italiens, ont occupé le col de l’Echelle (Hautes-Alpes) une voie de passage très peu ou pas du tout contrôlée par les forces de l’ordre et qui est empruntée par les immigrés clandestins qui entendent gagner la France via l’Italie. Une action qui a suscité de nombreux commentaires et réactions, ce qui était bien évidemment le but recherché en plein débat parlementaire sur la poursuite de l’immigration. « La mission est une réussite, nous avons réussi à attirer l’attention médiatique et politique sur le col de l’Échelle » a déclaré Romain Espino, un porte-parole de GI. Hier dimanche, des antifas italiens ont répliqué à cette action en forçant une barrage de la gendarmerie pour permettre à des immigrés illégaux de pénétrer sur le territoire français.
De Brice Hortefeux (LR) à Danielle Obono, tous ont dénoncé dimanche lors du vote du projet de loi asile et immigration, le blocage nauséabond de ce point de passage pour clandestins. Comme à leur habitude, les pontes de LFI, qui n’ont pas eu un mot pour dénoncer les facs occupés et vandalisés par l’extrême gauche, se sont distingués en hurlant au retour des années noires après cette opération des identitaires. «Une milice d’extrême droite est actuellement en train de faire la police des frontières dans les cols alpins » s’est étranglé M. Coquerel rejoint dans son indignation par beaucoup de ses collègues et notamment par l’ex PS Jean-Michel Clément, député LREM qui a voté contre le projet de loi asile-immigration et qui vient d’annoncer son départ du parti présidentiel – 14 députés LREM se sont abstenus de voter cette loi , un « péché véniel » et non « mortel » comme celui de M. Clément a précisé le patron du groupe, Richard Ferrand…
Le patron de LFI a vu comme les complotistes paranos de sa mouvance la main du Front National. dans ce blocage du col de l’Echelle. M Mélenchon a hurlé contre « la petite bande des amis de Madame Le Pen (qui) prétend régler le problème de la frontière (et) repousser dans la neige de pauvres gens qui s’y trouvent. » « C’est précisément parce que ce sont (les identitaires, NDLR) des pitres un peu dérangés qu’il sont dangereux» a t-il déclaré avant «(d’ adjurer)» Gérard Collomb de sortir la grosse matraque contre GI car «c’est votre devoir de nous protéger, et les migrants aussi.» Qu’est-ce qu’il ne fait pas dire comme âneries pour se faire bien voir et quémander les voix des quartiers pluriels...
Dépassé comme souvent, le ministre de l’Intérieur a conspué « les gesticulations qu’évidemment nous condamnons (de GI) » mais «tomber dans le panneau de ces gesticulations, c’est faire une publicité à une force qui n’en est pas une. » «Ne règne qu’une seule chose en France, l’ordre républicain que nous garantissons partout. » Le problème justement , c’est que l’ordre républicain n’est plus garanti partout, très loin s’en faut, par ceux qui en sont les dépositaires note Bruno Gollnisch. Et c’est parce que cette réalité là est rendue voyante par l’action menée au col de l’Echelle qu’elle déclenche aussi tout ce bruit.
Alors M. Collomb a tenté de camoufler son impuissance aux yeux des Français en déclarant que des renforts « importants» de forces de l’ordre vont être envoyés dans les Hautes-Alpes afin de « s’assurer du respect absolu du contrôle des frontières.» S’adressant plus spécifiquement à la gauche de la gauche qui aime beaucoup l’appareil policier pour peu qu’il persécute ses adversaires, le ministre de l’Intérieur a assuré que ses « services surveillent avec une extrême attention tous ceux qui font partie de cette mouvance (identitaire) » car «dans des esprits faibles cela peut pousser à l’assassinat politique (?). »
Esprits faibles qui sont surtout à la tête de de notre pays depuis trop longtemps et dont la faiblesse, le manque de volonté devant le défi migratoire qui se pose à la France (comme au reste de l’Europe) est aussi criminel qu’aberrant. A cette aune, le FN a démasqué lui aussi les contradictions, le double-langage de LREM et des autres partis de gauche quand quatre de ces députés ont voté hier l‘article 5 de la loi asile et immigration, réduisant le délai de première demande d’asile de 120 à 90 jours. Ce qui a entraîné une réaction embarrassée de Nicole Belloubet, ministre de la justice, invitée hier de France Inter.
Elle a rappelé l’évidence en affirmant que le gouvernement et sa majorité sont « en désaccord profond avec les (propositions et analyses) qui sont défendues par le FN». «Ce texte n’a pas été écrit pour séduire le Front National », même « le Front National adopte des tactiques pour précisément déstabiliser l’ensemble de notre système républicain .»
Ce qui déstabilise non pas le système républicain , ce qui ne serait pas le plus grave, mais la France même c’est plus exactement la non remise en cause des pompes aspirantes de l’immigration, du droit du sol et du regroupement familial. Autant dire que Mme Belloubet a raison de dire que ce texte pas du tout à la hauteur des enjeux, n’est guère séduisant et s’apparente et un grossier enfumage.
https://gollnisch.com/2018/04/23/asile-au-col-de-de-lechelle-la-gauche-grimpe-aux-rideaux/
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Rues Arnaud-Beltrame : la mère dément avoir refusé ce projet aux mairies FN
« Arnaud Beltrame est Français. Il appartient à tout le monde ». La mère du gendarme assassiné le 23 mars dernier par Radouane Lakdim dans le Super U de Trèbes a confié jeudi au Parisien que toutes les mairies françaises pourraient baptiser une de leurs rues du nom de son fils.
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Jean Raspail au sujet des renégats et de ceux qui confondent la France et la République
Le site Lectures.Françaises.Info a publié un entretien avec l’écrivain Jean Raspail, auteur notamment du prophétique Camp des Saints.
J’ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d’un colis piégé. Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C’est pourtant l’interrogation capitale. J’ai hésité.
D’autant plus qu’en 1973, en publiant « Le Camp des saints », j’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d’une « Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié – la plus âgée – de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.
TOUTE L’EUROPE MARCHE À LA MORT
La France n’est pas seule concernée. Toute l’Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas – rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l’Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l’Europe des Quinze est l’un des phénomènes les plus sidérants de notre époque.
Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’incurie des « gouvernances » et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme. Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de « l’accueil à l’autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050.
LA PREMIÈRE HYPOTHÈSE : LES ISOLATS RÉSISTANTS
Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français – et pas nécessairement tous de race blanche – qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s’obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu’elles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.
Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque sorte – je cherche un terme approprié – d’une communauté de la pérennité française.
Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore. Cela ne plaira pas.
Le clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque chose comme l’élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite ?
Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé.
LA SECONDE HYPOTHÈSE : LA « RECONQUISTA »
Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu’en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de « Reconquista » sans doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus.
Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné. Son auteur n’est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr.
Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France (évitons le qualificatif d’«éternelle» qui révulse les belles consciences) sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé.
Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’État (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l’organisme encore sain de la nation française.
LES RENÉGATS DE LA FRANCE
Même si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il m’arrive d’avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot « renégat », mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République.
Les « valeurs républicaines » se déclinent à l’infini, on le sait jusqu’à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est qu’une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie, idéologie avec un grand « I », l’idéologie majeure.
Il me semble, en quelque sorte, qu’ils trahissent la première pour la seconde. Parmi le flot de références que j’accumule en épais dossiers à l’appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République. »
Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure:
« Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974.)
Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse : « Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »
Jean Raspail
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Génération Identitaire attire l’attention sur la submersion migratoire
EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Samedi dans la journée, une centaine de militants du mouvement Génération Identitaire sont montés jusqu’au col de l’Echelle à côté de Briançon. La haut, ils ont déployé une bâche massive sur laquelle était inscrit : « Frontière fermée, vous ne ferez pas de l’Europe votre maison. No Way. Rentrez chez vous ». L’opération était menée avec de gros moyens : 4×4, hélicoptères, etc.C’est la deuxième opération de Génération Identitaire sous la bannière Defend Europe. Il y a six mois, ils avaient affrété un bateau qui sillonnaient la méditerranée au large de la Libye pour alerter les autorités sur la présence de passeurs et de bateaux de clandestins.
Ils ont aussi déployé une barrière symbolique tout le long du col
L’objectif était d’attirer l’attention sur l’arrivée massive d’immigrés clandestins en France. Le col de l’Echelle est un des points de passage connus de clandestins de l’Italie vers la France. Le message de Génération Identitaire était clair. En gros, si nous sommes capables de le faire à cent, qu’attend le gouvernement pour remplir sa mission.
Les réactions ont été nombreuses et immédiates
Marine Le Pen a soutenu a demi-mots l’initiative. Elle a annoncé sur le réseau social Twitter : « L’opération de Génération Identitaire a une conséquence cocasse : toute la gauche s’est plainte en hémicycle que ce ne soient pas les forces de l’ordre qui aillent protéger les frontière #StopMigrantAlpes »
Gérard Collomb a lui refusé de commenter ce qu’il a appelé une gesticulation. Son refus de s’attaquer encore plus durement aux militants identitaires le met sous le feu des critiques de la gauche qui l’accusent de complaisance alors qu’une loi sur l’accueil de migrants est actuellement étudié au parlement.
Dernière réaction, celle des antifascistes italiens qui ont affrété un car et fait passer 150 clandestins sur le territoire français via un autre point de passage.