Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 2421

  • Vous avez dit complot? “Fake news”? Bruno Gollnisch plonge un député LREM dans l’embarras

    Hier, mardi  22 mai , le ministre de la Culture, Françoise Nyssen, était auditionnée devant la Commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale pour tenter de vendre à son auditoire la très controversée  loi d’essence totalitaire, dite anti-fake news par les macronistes,  anti fausses nouvelles en bon français (voir ici et  ici). Mme Nyssen a défendu la mise en place d’une censure d’Etat au motif que « la capacité de discernement des citoyens ne suffit plus… »   De manière toute aussi inquiétante pour l’avenir, elle a  loué l’action des organes de propagande visant à énoncer  le vrai et à traquer le faux qui sévissent  dans les médias aux mains de MM. Drahi ou Niel-Pigasse, que sont  le Check News de Libération et le Decodex du Monde. 

    Commissaires politiques qui ont reçu l’appui hier du député  LREM Pieyre-Alexandre Anglade qui a désigné   à la vindicte, sans les nommer expressément  les chaînes d’informations russes: «La dissémination de fausses informations ne se fait pas au hasard (…).  Elle répond souvent à une véritable stratégie politique, financée parfois par des Etats tiers à la frontière orientale de l’Union européenne, visant à diviser nos sociétés (et) à affaiblir le projet européen.  » Et nous qui pensions naïvement que c’était le projet européiste, le libre échangisme  mondialiste et l’immigration massive qui détruisaient nos sociétés et affaiblissaient l’Europe, non tout ça c’est la faute à Moscou! 

    C’est ce même Monsieur Anglade qui en tant  que rapporteur  du projet  de loi de lutte contre les fausses informations a donné  la réplique à Bruno Gollnisch le 16 mai. Le  député européen  frontiste était présent à la Commission des affaires  européennes de l’Assemblée nationaleprésidée par Madame Sabine Thillaye pour espérer quelques éclaircissements  sur les motivations des auteurs de cette loi très inquiétante.

    Le moins que l’on puisse dire est que la maladresse  embarrassée des propos  de Pieyre-Alexandre Anglade tentant  de répondre aux faits historiques rappelés par Bruno Gollnisch  est assez éclairante... C’est cet extrait que nous vous proposons dans la vidéo ci-dessous.

    https://gollnisch.com/2018/05/23/vous-avez-dit-complot-fake-news-bruno-gollnisch-plonge-un-depute-lrem-dans-lembarras/

  • Islam radical dans les médias : de quoi cette empathie est-elle le nom ? L’exemple de Libération

    islam_radical_medias-600x357.jpg

    Alors que débute le Ramadan et que 300 imams étrangers arrivent sur le territoire national, une étrange ambiance règne dans les médias quand il s’agit d’évoquer l’islam radical. Un cas d’école avec Libération, le 14 mai 2018.

    Après l’attentat perpétré à Paris le samedi 12 mai 2018 par un tueur islamiste musulman, Libération a publié un article donnant la parole à d’anciens camarades de classe et à un ancien professeur du terroriste. Les témoignages anonymes sont ceux de quatre personnes ayant connu le tueur ainsi que son complice au lycée Marie-Curie de Strasbourg. Ce qu’ils racontent est édifiant et ajoute à ce que l’on sait par ailleurs de l’état mental, intellectuel et ethnique des lycées français. Toute aussi édifiante est la façon dont Libération « raconte » les faits, par le prisme de ses témoins.

    Voyage au bout de l’islamisme

    Comme il est devenu habituel, le tueur musulman était « gentil », « timide », « sympathique » et rien ne semblait le prédisposer à tuer des innocents avec un couteau de cuisine. C’est ce qui ressort des témoignages. Libération ne prend pas la peine, ni le recul critique, une vertu pourtant éminemment journalistique, d’interroger ce fait : quelle information se cache derrière ce qui est dit depuis plus de trois ans, après chaque attentat islamiste, au sujet de tueurs toujours présentés ainsi ? Et que signifie que des journaux tels que Libération fassent ressortir de tels portraits au sujet d’assassins, sans en interroger le sens ?

    Les témoignages vont très loin dans l’empathie, bien plus que tout ce que pourrait imaginer l’observateur moyen concernant un autre cas de figure potentiel, par exemple si un tel article était publié au sujet d’un tueur évangéliste du Sud des États-Unis : le terroriste musulman « allait chercher à manger », « il n’avait pas de musique sur son téléphone », « on ne le soupçonnait pas de quoi que ce soit », « c’était un mec discret et gentil », « c’était un ami », « il disait qu’il voulait sauver des vies », « nos classes étaient mixtes, avec des athées, des chrétiens et des musulmans. Il n’y avait pas de discrimination », « ils me montraient des textes ou des images pour me prouver que le Coran n’incitait pas à la violence », « personne ne pouvait imaginer cela de quelqu’un de si respectueux, si poli », « un mec adorable, il était discret, studieux, il voulait devenir médecin », « ce qu’il a fait est impardonnable mais quand on l’a connu, quand on l’a côtoyé pendant trois ans, quand on a mangé avec lui pendant trois ans, ça nous choque que le voir diabolisé par les médias » (sic !), « on sait tous qu’il s’est fait laver le cerveau »… Un tueur gentil, sympa, un pote auquel il n’aurait pas fallu toucher, lequel est cependant coupable d’un attentat au motif d’une conception religieuse et politique totalitaire du monde. Imaginons que Libération ait existé en 1945, il est permis de se demander si sa rédaction aurait mené l’enquête au lycée de Himmler, histoire de voir si ce garçon reconnu coupable de quelques meurtres n’auraient pas été un type discret, sympa et poli…

    Par contre, son complice et supposé inspirateur est présenté comme le grand méchant de ce drame. L’effet de contraste est saisissant, renforçant le sentiment d’empathie véhiculé par les témoignages au sujet du tueur. N’oublions pas, à ce propos, que ce qui est dit par les témoins dans cet article résulte d’un choix de la rédaction de Libération, laquelle ne publie pas ici l’intégralité des propos des témoins mais ce qu’elle veut publier. Le complice ? « Je sais qu’il voulait partir en Syrie pendant un petit moment. C’était des rumeurs comme cela. Après ça s’est étendu et tout le lycée l’a su et après il s’est calmé et il a dit qu’il avait retrouvé la raison. On se moquait de lui en disant qu’il allait partir en Syrie », « il était assez brutal », « plus pratiquant », « il voyait tout à travers le prisme de la religion », « j’avais bien perçu qu’il y avait un problème quant à sa vision de la démocratie ou sur le rapport aux femmes. Il était favorable au port du voile et prônait des relations inégalitaires entre hommes et femmes », « il avait fait un exposé sur le sujet et j’ai dû y mettre fin car je ne pouvais pas laisser dire tout ça au sein d’une institution laïque », « quand je le voyais parfois après le bac, je changeais de trottoir », « il avait une vision extrémiste, en tout cas poussée de l’islam. Il s’exprimait toujours contre les actions terroristes mais il disait aussi que c’était normal qu’il y ait des attaques si la France lançait des frappes en Syrie », « il tenait toujours à ce qu’on ne fasse pas d’amalgame entre islam et terrorisme »…

    Ce qui devrait étonner Libération

    ‣ Le complice de l’assassin est présenté comme violent et ses camarades se méfient de lui depuis qu’il s’est levé en classe et a jeté violemment des tables et des chaises dans un mur.

    ‣ Ce même complice est radicalisé et fait un exposé de propagande sur l’islam radical en classe, même si cet exposé est interrompu.

    ‣ L’avancée discrète des islamistes radicaux apparaît comme une stratégie évidente dans ce cas d’école et pourtant de cette stratégie Libération ne dit mot.

    Plus surprenant encore :

    Dans un lycée de la République française, la question de l’islam est devenue centrale : au point que l’on peut envisager d’en exposer les doctrines sectaires et radicales en classe. Il est possible d’affirmer dans ce cadre que la « charia est une bonne chose ».
    Un élève peut se lever et jeter chaises et tables contre un mur.
    Des individus scolarisés en France tiennent ouvertement des propos de collaboration avec des ennemis de la France
    Les lycéens s’amusent, se moquent d’un individu radicalisé dont il est supposé qu’il envisage de partir en Syrie
    Le chef d’établissement d’un lycée de la République doit concentrer son attention sur des musulmans attirés par le salafisme, source avérée du djihadisme.
    Le quotidien n’interroge pas l’origine des deux complices, ni le fait qu’ils sont des migrants devenus français depuis peu.

    Cette phrase : « Il était favorable au port du voile et prônait des relations inégalitaires entre hommes et femmes » devrait interpeller les journalistes des médias officiels. Dans l’expression du témoin, le voile en tant que marqueur de l’inégalité hommes femmes au sein de l’islamisme est évident. Voilà qui donne de la perspective à un autre moment de présence de l’islam dans l’espace public et médiatique français, une présence qui est devenue permanente : l’intervention de la musulmane voilée présidente de l’UNEF Sorbonne à la télévision, le 14 mai ; une musulmane voilée prenant la parole en tant que syndicaliste étudiante, responsable d’un syndicat féministe et « progressiste » de gauche.

    Devant les critiques, une salve d’empathie à fusé, un peu comme au sujet du « sympathique » lycéen devenu tueur dans les rues de Paris. Pourtant, le simple bon sens ne peut que conduire à dire ceci : il est incroyable qu’une représentante syndicale de l’UNEF soit voilée, et tout autant incroyable que nombre de journalistes ne voient pas une évidence en cela. Ce qui n’est pas le cas par exemple de Marianne, très clair à ce sujet. D’autres discours deviennent pour le moins confus : ici. Discours de méconnaissance complète des stratégies des islamistes en direction de la jeunesse. N’est-il pas problématique qu’une religion en particulier occupe une telle place, quotidienne, empathique et souvent militante, dans l’espace public de la République laïque, avec le soutien d’une partie de la gauche radicale et la bienveillance de nombre de médias officiels ?

    Tribune reprise du site OJIM

    https://fr.novopress.info/210871/islam-radical-dans-les-medias-de-quoi-cette-empathie-est-elle-le-nom-lexemple-de-liberation/#more-210871

  • JEUDI 24 MAI, VINCENT VAUCLIN (LA DISSIDENCE FRANÇAISE) INVITÉ DE L'ÉMISSION SYNTHÈSE SUR RADIO LIBERTÉS

    RL 71 2018 05 24 V VAUCLIN DF.jpg

    ECOUTEZ RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI

    LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS  CLIQUEZ LÀ

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/05/21/jeudi-24-mai-vincent-vauclin-la-dissidence-francaise-invite-6053294.html

  • Nucléaire iranien : Trump toujours plus loin - Journal du Mardi 22 Mai 2018

  • Marc Trévidic : « Le moteur du terrorisme islamiste est la haine du Français »

    9115-p2-trevidic.jpg

    9115-20180523.jpg« Il y a une spécificité du terrorisme islamiste c’est la haine du Français, la haine du mécréant, la haine d’une jeune femme que l’on n’estime pas assez habillée. »

    L’ancien juge antiterroriste qui a eu face à lui avant leur passage à l’acte, Adel Kermiche l’égorgeur du père Hamel en 2016 à Saint-Etienne du Rouvray, ainsi que Larossi Abballa qui a assassiné le couple de policiers de Magnanville sous les yeux de leur fils de quatre ans, déclare qu’il faut d’abord utiliser les moyens légaux existants et bien les utiliser, avant de se lancer dans de nouvelles mesures qui sortent du droit, inapplicables et contre-productives : « Avec des moyens un peu plus étoffés on peut détecter les éléments de radicalisation. »

    Dans un récent sondage Elab, les Français ne sont pas de cet avis : 80 % d’entre eux sont pour l’expulsion des étrangers fichés S, 77 % pour interdire le retour des Français partis se battre en Irak et en Syrie et 74 % pour la rétention administrative des fichés S les plus dangereux.

    « La réponse est évolutive » assure Marc Trévidic. « Dès qu’on détecte quelqu’un que l’on considère dangereux, il faut la capacité de mettre le paquet. On se rend compte souvent, a posteriori, qu’il y avait des éléments qui auraient dû nous mettre la puce à l’oreille. Avec des moyens un peu plus étoffés, on a peut-être des chances de les arrêter avant et cela reste dans notre système de droit », estime le désormais premier vice-président au tribunal de grande instance de Lille.

    Marc Trévidic a commenté la proposition de Nicole Belloubet, ministre de la Justice, qui souhaite la création d’un parquet national anti-terroriste, précisant qu’il fallait décentraliser ce parquet et créer impérativement des antennes en province où les magistrats de terrain auraient des contacts avec les policiers et les agents de renseignements de terrain : « Aujourd’hui tout remonte à Paris. La DGSI c’est le même problème. Ils ont des agents sur le terrain qui font des rapports qui sont lus une semaine après à Levallois. »

    La France est aujourd’hui le pays d’Europe le plus ciblé par l’Etat islamique avec 245 victimes. Un pays miné par la haine de la France en effet, entretenue par des décennies d’idéologie anti-raciste et de repentance portée par le ministère de l’Education nationale, les médias et les gouvernements, sur lesquelles le communautarisme islamiste fait son lit dans nos banlieues et nos quartiers.

    Article paru dans Présent daté du 22 mai 2018

    https://fr.novopress.info/210864/marc-trevidic-le-moteur-du-terrorisme-islamiste-est-la-haine-du-francais/

  • ARKÉA : LES BRETONS SONT-ILS PRIS POUR DES « CONS » ?

    92610697_o.jpg

    Pour justifier sa volonté d’indépendance, Jean-Pierre Denis, le patron du Crédit mutuel Arkéa, n’a de cesse de clamer qu’il agit dans l’intérêt des Bretons. Pourtant, il semblerait que le profit personnel soit la réelle motivation de M. Denis…

    Diriger une banque mutualiste n’est pas une sinécure, mais ça peut rapporter gros, très gros, même ! Jean-Pierre Denis en sait quelque chose : en 2016 et 2017, la rémunération du patron d’Arkéa a frôlé les 1.600.000 euros ! Avec un savant mélange de fixe et de variable, le numéro un d’Arkéa fait mieux que les PDG d’Orange ou d’ArcelorMittal… Et, surtout, que son homologue à la Confédération nationale du crédit mutuel (CNCM), Nicolas Théry (700.000 euros).

    La recherche du profit serait-elle la véritable raison pour laquelle Jean-Pierre Denis souhaite à tout prix obtenir l’indépendance d’Arkéa, lui qui accuse la CNCM de vouloir « remettre en cause l’autonomie » de l’entité bretonne ?

    C’est, en tout cas, ce que laisse entendre Mediapart, qui publiait, le 15 mai dernier, un article intitulé : « Les salaires mirobolants du patron d’Arkéa ». En plus d’y révéler que le président de la banque bretonne dépasse de loin les appointements de nombreux PDG du CAC 40, Laurent Mauduit, cofondateur du journal, y met en lumière les liens qu’entretient Jean-Pierre Denis avec le monde capitaliste.

    Dans cet article, le journaliste révèle en effet que M. Denis entretient des relations privilégiées avec le fonds d’investissement Tikehau Capital — le fameux fonds qui a récupéré un François Fillon malade des affaires et de la politique… Toujours selon M. Mauduit, Tikehau Capital pourrait devenir actionnaire d’Arkéa si, d’aventure, la banque parvenait à devenir indépendante. Une banque indépendante, mais plus mutualiste, comme l’ont martelé, au cours des derniers mois, la Banque centrale européenne et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.

    Qui ont également mis en garde le dirigeant de la banque bretonne concernant le danger de son projet pour… l’emploi breton ! Une réalité qui n’empêche pourtant pas M. Denis de s’octroyer le joli nom de « bonnet rouge de la finance » et de clamer haut et fort que si Arkéa n’obtient pas son indépendance, 4.500 emplois seront en danger, sans pour autant donner plus d’explications.

    Par ailleurs, le patron d’Arkéa préparerait en sous-main, avec l’aide du fonds d’investissement Tikehau Capital, une introduction en Bourse une fois l’indépendance obtenue. Le mutualisme ne rapporte visiblement pas assez, il est donc temps de passer au modèle capitaliste.

    Comble de l’ironie, les salariés bretons d’Arkéa ont manifesté, le 17 mai à Paris, pour soutenir le projet de leur patron. Certains l’ont fait en raison des pressions qu’ils ont subies et par « peur des représailles », d’autres par conviction… Anne Méaux, l’ancienne conseillère en communication de François Fillon et qui est aujourd’hui celle de Jean-Pierre Denis, semble avoir (très) bien travaillé…

    http://www.bvoltaire.fr/arkea-bretons-pris-cons-%E2%80%89/

  • Marion Maréchal crée l'Institut des sciences sociales économiques et politiques

    6a00d83451619c69e20224e03b9230200d-200wi.pngMarion Maréchal a donc créé l'Institut des sciences sociales économiques et politiques (ISSEP), qui devrait être inauguré le 22 juin.

    Marion Maréchal
     
    @Marion_M_Le_Pen
     

    Une nouvelle aventure commence pour moi avec l’@Issep_Lyon. Fière d’y participer et de contribuer à l’émergence d’une génération prête à entreprendre et à relever les défis de demain. http://www.issep.fr .

    Basé à Lyon, l'ISSEP desservira à partir de septembre deux types de formations: une formation continue le week-end ainsi qu'un magistère (niveau Bac+5) sur deux ans - intégrable à niveau bac+3 - pour quelque 5500 euros par an. Seront dispensés des cours de gestion de projet, de droit constitutionnel, d'analyse électorale comme plusieurs activités «afin de transmettre aux étudiants les richesses du savoir-vivre et du savoir être à la française.» 

    Le conseil scientifique est composé de neuf membres, parmi lesquels

    • le secrétaire général du Mouvement pour la France et proche de Philippe de Villiers, Patrick Louis ;
    • Pascal Gauchon, directeur de la revue de géopolitique Conflits,
    • le constitutionnaliste Guillaume Drago
    • le directeur de la revue l'Incorrect, Jacques de Guillebon.
    • Raheem Kassam, rédacteur en chef de l'antenne anglaise de Breitbart news et membre de l'UKIP, le parti pour l'indépendance du Royaume-Uni de Nigel Farage.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Terrorisme : je ne suis pas plus islamophobe que christianophobe ou judéophobe. Je préfère interpeller sur les causes que sur les conséquences, aussi dramatiques soient-elles… »

     IMG_4010.JPG

    Entretien avec Philippe Randa

    Propos recueillis par Guirec Sèvres, publiés sur le site Synthèse nationale

    Plusieurs personnalités ont signé un « Manifeste contre les nouveaux collabos de l’islam » cliquez ici dont Guy Millière, Guillaume Faye, le Dr Alain de Peretti, Gérard Brazon, Jean Robin, Abbé Guy Pagès, Marc Rousset, Uli Windisch… Pas vous ?

    Non, bien qu’on me l’ait proposé, mais je ne suis pas plus islamophobe que christianophobe ou judéophobe… De philosophie païenne, je suis tolérant envers toutes les religions. Les sanglantes dérives au nom d’Allah sont directement et avant tout liées à l’immigration incontrôlée et à l’actuelle politique extérieure des États-Unis… Je préfère interpeller sur les causes que sur les conséquences, aussi dramatiques soient-elles. Au début du XXe siècle, les musulmans en France étaient estimés à environ 120 000 ; ils pratiquaient leur religion au vu et au su de tout le monde sans revendications insupportables et personne n’y trouvait rien à redire… Tout a changé à la fin de ce siècle après l’arrivée incontrôlée de plusieurs millions d’immigrés à majorité musulmane : les conversions à l’islam n’ont jamais été numériquement importantes, c’est le flot continu – car l’immigration officiellement « restreinte » depuis les années soixante-dix du siècle dernier, ne l’a jamais été – de millions d’étrangers convertis qui nous posent aujourd’hui des problèmes autant d’identité que de sécurité : tous les jours, nous pouvons constater autant l’échec de l’intégration que de l’assimilation pour des millions de ces « nouveaux Français » qui, de fait, ne le sont que de papiers ; plus terrible encore, il y a le rôle que jouent les innombrables associations et les « idiots utiles » qui favorisent et accueillent les clandestins : leurs filières sont redoutablement efficaces. Grâce au totalitarisme du « politiquement correct » relayé par la quasi-totalité des médias mainstream, ils agissent quasiment en toute impunité : les différents gouvernements de la France depuis un demi-siècle sont paralysés à l’idée d’être accusés de racisme. Ainsi le passeur de migrants Cédric Herrou qui a enfreint la loi française est invité au Festival de Cannes, tandis que les militants de Génération identitaire qui ont fait respecter sans violence aucune cette même loi française notamment au Col de l’Échelle, sont discriminés jusque sur leurs lieux de travail.

    Vous pensez donc que l’islam peut avoir une place en France ?

    De fait, il l’a : il y a entre 8 et 10 millions de personnes d’« origine musulmane », plus ou moins croyantes et pratiquantes. On peut imaginer les traquer, les parquer et les expulser, bien sûr ! Mais encore faudrait-il expliquer comment s’y prendre et où « s’en débarrasser »… Leurs pays d’origine ? Ils sont plusieurs millions à être nés sur le sol français, désormais depuis deux ou trois générations…

    Cela pourrait au moins s’envisager pour les Fichés « S » ?

    Rappelons qu’ils sont au nombre de 20 000 selon l’actuel Ministre de l’Intérieur Gérard Colomb : tous ne sont pas musulmans, certes, mais c’est la majorité. À l’évidence, les pays dont ils sont originaires n’accepteront sans doute par de récupérer de telles canailles, nées qui plus est sur le territoire français. Quant aux naturalisés, tel Khamzat Azimov, né en Tchétchénie en 1997 et naturalisé français, si tant est que leur pays d’origine accepte de les récupérer, on imagine quel sort leur sera réservé sur place… Certains pourront s’en réjouir, mais les associations auto-proclamées des droits de l’homme dont c’est le gagne-pain feront pleurer dans les chaumières françaises sur le sort qui leur sera réservé. Et puis, l’actuel président tchétchène ne s’est pas gêné de dénoncer la responsabilité de notre belle démocratie (que le Monde entier est censé nous envier) dans la dérive djihadiste d’Azimov ; je le cite : « Il est important de noter que l’entière responsabilité de l’orientation criminelle de Khamzat Azimov revient aux autorités françaises ; il est né en Tchétchénie, mais il a grandi dans la société française, où ont été forgées sa personnalité et ses opinions »… Incontestablement, il a raison. Ça fait mal à entendre, certes, même si les coups de couteau d’Azimov ont fait plus de mal encore à ses victimes (1 mort et 4 blessés)…

    Alors, il n’y a rien à faire ? On laisse l’islam continuer de progresser en France et les Fous d’Allah frapper où ils veulent, quand ils veulent ?

    Bien sûr que non, mais plutôt que des imprécations, ne pourrait-on pas plutôt chercher des solutions efficaces parce que surtout envisageables ? Par exemple, inscrire l’interdiction du « djihad » dans la loi française et l’assortir d’une déchéance automatique de la nationalité française ? Ainsi, tous ceux partis faire la guerre en son nom hors de nos frontières ne pourraient plus revenir… Ce serait déjà autant de personnes dangereuses tenues à l’écart ! Quant aux « terroristes potentiels » qui ne sont pas encore passés à l’acte, ce sont pour la grande majorité d’entre eux d’anciens délinquants de droit commun. C’est donc à ce stade-là qu’il convient d’abord d’intervenir : repérer autant parmi la population carcérale que parmi les aumôniers musulmans ceux qui les radicalisent… Et puis surtout, principalement et impérativement, pour tarir la source d’approvisionnement en terroristes futurs, fermer les vannes de l’immigration incontrôlée… Tant que cela ne sera pas le cas, on ne pourra que compter nos chômeurs et pleurer nos morts. Soit continuer la politique de l’autruche comme depuis des décennies. Le pire serait de découvrir que nos concitoyens s’y sont définitivement résolus.

    Directeur du site EuroLibertés. Ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale, chroniqueur politique, éditeur (éditions Dualpha, Déterna et L’Æncre) et auteur de plus d’une centaine de livres. Sociétaire de l’émission « Bistrot Liberté » sur TVLibertés. Il écrit également des billets pour le quotidien Présent et co-anime chaque jeudi l’émission « Synthèse » avec Roland Hélie sur Radio Libertés. Ses chroniques politiques sont publiées chaque année en recueil sous le titre : « Chroniques barbares ». Dernier livre paru Une démocratie hors de prix, préface d’Aristide Leucate.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Soumission ? Ras-le-bol!

    soumission-300x229.jpgNous l’avons écrit, c’est maintenant que les difficultés commencent en Italie pour les nationaux de la  Ligue de Matteo Salvini et les populistes du  M5S de Luigi Di Maio qui ont trouvé (enfin) un accord de gouvernement après les élections législatives du 4 mars. Ils se sont entendus sur le nom de l’universitaire Giuseppe Conte, inconnu du grand public, pour être le futur chef de gouvernement, pour peu qu’il soit accepté par le président de la République, le très bruxellois Sergio Mattarella. La presse européiste et progressiste   multiplie ce matin les mises en garde et les sombres scénarios sur cette volonté d’une forte majorité des  Italiens de retrouver la maîtrise de leur destin. A les écouter, l‘Italie xénophobe, populo-fascisante  pourrait entraîner  l’UE dans l’abîmeLe Figaro  l’écrivait hier après l’annonce de cet accord de gouvernement, « la rechute s’annonce sévère. L’Europe comptait tourner enfin la page et oublier dix ans de crise de la dette en refermant, d’ici à trois jours, le troisième  et dernier plan de sauvetage de la Grèce. Le pays, boulet de la monnaie commune, prévoit de se financer tout seul sur les marchés avant l’automne. Jeudi soir, dans le huis clos de l’Eurogroupe, les mines risquent pourtant d’être sombres. L’Italie, une économie qui pèse huit fois plus lourd que la Grèce, menace à son tour de déraper sans que ni les ministres, ni les banques centrales, ni le fonds de sauvetage MES n’aient cette fois les reins assez solides pour la retenir. Le scénario donne depuis dix ans des sueurs froides à Bruxelles, Francfort, Berlin ou Paris: une équipe antisystème au pouvoir, comme celle d’Alexis Tsipras initialement -qui s’est finalement rapidement soumis à tous les diktats de la troïka BCE-UE-FMI, NDLR- , dans un pays de l’euro trop grand pour faire faillite…»

    En fait de sauvetage de la Grèce (sauvée ?), il suffirait   d’interroger les Grecs paupérisés  et tiers-mondisés pour être plus que très  moyennement  convaincu de l’efficacité et de la pertinence du remède de cheval qui a été administré à ce pays. Au nom du dogme du  maintien dans l’euro(pe),  Athènes  a reçu ces huit dernières années, en échange d’une implacable austérité, 260 milliards d’euros de prêts d’urgence qui font des Grecs une population  totalement étranglée par sa dette… qui compte pour 178% de son PIB!

    «À Sofia, où étaient réunis jeudi les dirigeants européens rapporte une dépêche de l’agence Reuters,Emmanuel Macron, a estimé que le gouvernement qui est en train de prendre forme en Italie était constitué de forces  hétérogènes et paradoxales , mais il s’est dit confiant dans la capacité du président Mattarella, qui n’a jamais caché son inclination pro-européenne, à garantir que Rome continuera de travailler de manière constructive avec l’UE. »

    Forces « hétérogènes et paradoxales » ? Ce jugement  est repris  dans les gros médias  par la quasi totalité des commentateurs qui comparent  souvent cette coalition à l’attelage dans un même gouvernement  du FN libéral  et la La France Insoumise socialo-trotskyste. Mais un parti mélenchoniste qui serait devenu anti-immigrationniste et qui entendrait  défendre l’identité  française… car le M5S n’était pas  très en retrait par rapport à la Ligue  lors de la campagne électorale  dans sa dénonciation de l’immigration torrentielle, du multiculturalisme  et du  prosélytisme communautariste islamiste…

    Sur le blogue Les crises, l’économiste Jacques Sapir n’élude pas les obstacles qui sont sur le chemin du nouveau gouvernement  italien. Il note que celui-ci  « constitue un  véritable cauchemar que ce soit pour les dirigeants de l’Union européenne, les Juncker et les Tusk, ou que ce soit pour les dirigeants des autres pays de l’UE qui s’affichent comme des européistes, et en premier lieu le Président Emmanuel Macron. Ce gouvernement (…) sera un gouvernement ouvertement eurosceptique. Sa volonté de s’affranchir des règles budgétaires et financières imposées par l’UE, ce carcan qui s’appelle l’euro-austérité, en témoigne. Le poids de deux économistes connus pour leur farouche opposition tant à l’Euro qu’aux politiques d’austérité qui en découlent, mes collègues (Alberto) Bagnai et (Claudio) Borghi qui ont été élus sénateurs – tous deux économistes membres de la Ligueet  inspirateurs du programme eurosceptique de Matteo Salvini, NDLR- , dans la politique de gouvernement ne sera pas mince. Il est cependant clair que cela entraînera un conflit avec le Président de la République italienne, M. Mattarella, dont le pouvoir de nuisance est plus important que ce que l’on imagine ici en France. »

    M. Sapir se félicite  aussi  de ce que les lignes bougent, notamment du « fait que le dirigeant de la Sinistra Italiana,  la  gauche italienne , Stefano Fassina, envisage de soutenir de manière critique cet hypothétique gouvernement de coalition entre le M5S et la Lega indique bien un possible rassemblement des forces autour de la matrice souverainiste (…). Cette attitude pragmatique est à retenir. Elle tranche avec les partis pris que l’on peut entendre en France. Elle montre, veut croire M. Sapir,  la voie pragmatique par laquelle pourra se construire un bloc souverainiste susceptible de s’opposer au bloc bourgeois-européiste qui s’est constitué dans de nombreux pays, ce bloc que des collègues italiens appellent les euronoïmanes»

    UE qui gagnerait certainement  du crédit auprès des Européens, constate Bruno Gollnisch,  si elle n’apparaissait  pas comme un vassal des Etats-Unis dont personne n’ ose remettre en cause le joug et la domination, au-delà des effets  de manche et de (timides) déclarations homériques.

    RT le rapporte,  lors d’une réunion organisée lundi par Heritage Foundationtrès influent  laboratoire d’idées  (think-tank)  promouvant l’idéologie impériale des  néoconservateurs , le nouveau secrétaire d’Etat américain (équivalent de  notre ministre des Affaires étrangères) Mike Pompeo, «a annoncé la volonté de son pays de travailler sur un nouvel accord concernant le nucléaire iranien. Il a toutefois fixé des conditions particulièrement contraignantes pour Téhéran qui avait fait part de son refus catégorique de renégocier.»

    « Au cours de son discours (M. Pompeo)  a dévoilé les 12 conditions que l’administration Trump souhaitait voir respectées pour la concrétisation éventuelle d’un nouvel accord. L’Iran doit, entre autres, arrêter de développer des missiles balistiques, libérer les ressortissants américains détenus dans ses prisons ou encore cesser de soutenir le Hezbollah en Syrie et dans d’autres pays de la région. »

    Récent  directeur de la CIA  (il vient d’être  remplacé à ce poste   par Gina Haspel),  Mike Pompeo   est un faucon presbytérien  qui ne fait pas dans le détail – il s’est notamment déclaré  favorable à la  peine de mort pour  Edward Snowden. Il  voue une haine très palpable à l’Iran  et a donc été chargé  de préciser  les menaces contre Téhéran. Donald  Trump  avait  annoncé le 8 mai  le désengagement de Washington  de l’accord nucléaire avec l’Iran  conclu par son prédécesseur Barack Obama et le rétablissement  des sanctions contre la République iranienne .

    RT  indique que M. Pompeo  « a demandé le soutien des Européens pour parvenir à un nouvel accord, il les a en revanche avertis que les Etats-Unis tiendraient pour responsables les entreprises qui continueraient d’entretenir des relations commerciales dans certains secteurs avec Téhéran. Une menace déjà brandie par le conseiller à la Sécurité nationale John Bolton. Il avait fait savoir que le rétablissement des sanctions américaines était effectif immédiatement après la sortie des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien. Quant aux entreprises déjà engagées en Iran, elles n’auraient que quelques mois pour en sortir (…). Mike Pompeo a en outre assuré que les Etats-Unis exerceraient une pression financière sans précédent sur l’Iran, avec les sanctions les plus fortes de l’Histoiresi Téhéran refusait de se plier aux exigences de Washington.»

    L’AFP précise que la haute-représentante de l’UE pour les Affaires étrangèresFederica Mogherini a répliqué dans un communiqué au  discours   de Washington  et entendrait  résister  à l’ultimatum de l’oncle Sam: «Le discours du secrétaire (d’Etat) Pompeo n’a démontré en rien comment le fait de se retirer du Plan d’action conjoint (JCPOA, le nom officiel de l’accord nucléaire iranien) avait rendu ou rendrait la région plus sûre de la menace de prolifération nucléaire ou comment il nous placerait dans une meilleure position pour influencer la conduite de l’Iran dans des domaines en dehors de la portée du JCPOA. »

    Pour se préserver des menées américaines, la Commission européenne a lancé le 18 mai  une procédure d’activation de la loi de blocage afin de contrecarrer les effets extraterritoriaux des sanctions américaines pour les entreprises européennes voulant investir en Iran.Cette loi entend donner la possibilité  aux entreprises et tribunaux européens de ne pas se soumettre à des réglementations sur des sanctions prises par des pays tiers. Ainsi,  aucun jugement décidé par des tribunaux étrangers sur la base de ces réglementations ne saurait s’appliquer au sein de l’UE.

    Ce bras de fer peut-il être gagné par cette Europe là ? Ancien secrétaire d’État aux affaires Européennes, le républicain  macrono-compatible et actuel ministre  de l’Économie Bruno Le Maire dit le croire. Invité dimanche  du Grand Rendez-vous Europe 1-Les Échos-CNEWS,  il a déclaré que  « le renforcement du règlement de 1996 (la loi de blocage,  NDLR) nous permettrait de prendre à notre charge l’éventuel prix des sanctions payées par les entreprises et qui pourrait être payé par l’UE (…).  Nous avons un budget européen à disposition qui doit nous permettre de protéger notre commerce et nos entreprises.»

    Portée sur les fonds baptismaux par les Etats-Unis, soumise à l’Alliance atlantique  l’Europe de Bruxelles  peut-elle, souhaite-t-elle vraiment s’émanciper  du grand frère (big brother)  américain  ?  Derrière les  beaux discours, les young leaders de notre  gouvernement le veulent-ils aussi?  « Est-ce que nous acceptons que les États-Unis soient le gendarme économique de la planète ? La réponse européenne doit être clairement non », a  cependant déclaré M. Le Maire dimanche .

    Il n’ignore bien évidemment pas  les   répercussions très négatives  de la réactivation de  l’embargo et des sanctions yankees pour des entreprises françaises comme Peugeot et Renault, respectivement 443.000 et   162.000  voitures vendues l’année dernière en Iran,  soit  à  elles deux  40% d’un  marché  iranien de l’automobile en progression constante. Quant à Total, elle  a signé en novembre 2016 avec le gouvernement iranien  un accord de principe pour le développement du  champ gazier de Pars Sud situé dans le Golfe  arabo-persique  pour un montant de six milliards de dollars… Passer sous les fourches caudines  américaines  (sans même parler dans ce dossier  des oukases  bellicistes  de l’actuel gouvernement  israélien)   nous coûte décidément de plus en plus cher. 

    https://gollnisch.com/2018/05/22/soumission-ras-le-bol/