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France et politique française - Page 2499

  • Copé souhaite une alliance avec Macron : en marche vers le centre mou et les valeurs mondialistes

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    La recomposition politique semble conduire vers l’émergence d’un vaste centre mou. On savait déjà que, pour les prochaines élections européennes, le parti LREM d’Emmanuel Macron souhaitait ouvrir ses listes à des candidats extérieurs, de Daniel Cohn-Bendit à Alain Juppé.

    Cette fois, l’initiative vient de Jean-François Copé, ex-président de l’UMP, qui souhaiterait que son parti LR s’allie avec celui d’Emmanuel Macron pour reconquérir la mairie de Paris en 2020.

    Les paroles d’un politicien n’ayant aucune valeur, il ne faut pas s’étonner que la girouette Jean-François Copé, après avoir mis en garde les électeurs à l’encontre de Macron, leur dise désormais qu’il trouve à ce même Macron d’insoupçonnables vertus.

    Cette union parisienne se ferait non pas pour un programme commun mais contre Anne Hidalgo.

    « Il faut une réflexion pour voir comment Les Républicains et La République en Marche pourrait se mettre d’accord », déclare Jean-François Copé. « C’est une exigence, même pas parce qu’elle est socialiste, mais parce qu’elle est dangereuse pour la ville. La question ne peut plus être taboue », ajoute-t-il encore, estimant que Anne Hidalgo met en danger « l’équilibre social et économique de la région ». Sur ce point, on ne saurait lui donner tort.

    Mais les propos de Jean-François Copé permettent de penser que l’alliance qu’il prône dépasse de loin le seul cas des municipales parisiennes. Car il ne tarit pas d’éloges à l’égard d’Emmanuel Macron : « Il fait ce qu’on aurait dû faire nous à droite. Pour l’instant, ce qu’il fait correspond à ce que moi je crois. »

    Il est vrai que les deux hommes ont en commun les mêmes valeurs mondialistes.

    http://www.medias-presse.info/cope-souhaite-une-alliance-avec-macron-en-marche-vers-le-centre-mou-et-les-valeurs-mondialistes/88053/

  • La France championne d'Europe ! ... des prélèvements obligatoires :

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    En 2016, l'ensemble des prélèvements obligatoires au profit des administrations publiques et des institutions européennes représente 44,4% du produit intérieur brut (PIB), comme en 2015. Malgré cette stagnation du pourcentage, les montants prélevés ont augmenté en valeur d'une année à l'autre, passant de 975 milliards à 990,7 milliards d'euros. Un chiffre qui fait de la France le premier pays en termes de prélèvements obligatoires en 2015 au sein de l'Union européenne.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le grand Remplacement en 2017 : 300 000 étrangers entrent, 120 000 Français sortent

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Le site Polemia a présenté le 13 février 2018 un article dont le titre est « Le grand remplacement en 2017 : 300 000 étrangers entrent, 120 000 Français sortent ».
    Cet article comporte malheureusement une erreur de calcul qui a consisté à superposer le nombre des recours reçus par la CNDA à celui des premières demandes d’asile présentées en 2017 auprès de l’Ofpra.
    Cette erreur est la mienne. J’en exprime mes regrets auprès des lecteurs du site Polémia. Je remercie Jean-Yves Le Gallou d’avoir bien voulu me transmettre les observations qu’elle a suscitées et d’accepter que je les rectifie.
    Est présenté ci-dessous cet article avec le même titre mais avec les corrections qui s’imposaient concernant en particulier ces recours reçus par la CNDA mais également les procédures Dublin et les mineurs non accompagnants.

     En 2015, Polémia a publié un article sur l’escroquerie de communication que constituait l’affirmation par l’INSEE d’une baisse d’un solde migratoire estimé à 33 000 personnes.
    En 2017 et 2018, l’INSEE a actualisé ses chiffres et publié un bilan démographique 2017, une analyse des flux migratoires entre la France et l’étranger entre 2006 et 2013. Nous disposons également de statistiques de l’INED et du ministère de l’Intérieur.
    Ces données chiffrées, dont il n’est pas aisé de s’assurer de la cohérence et malheureusement incomplètes, notamment pour ce qui est de l’immigration illégale, nous permettent d’appréhender partiellement la progression quantitative de l’invasion migratoire.

    Un bilan démographique inquiétant qu’il convient d’éclaircir et expliquer

    Au 1er janvier 2018, la France compte 67,2 millions de résidents sur son territoire couramment appelés habitants. Au cours de l’année 2017 cette population a augmenté de 233 000 personnes, soit une hausse de 0,3%. Selon l’INSEE cette progression est principalement due au solde naturel, différence entre le nombre des naissances et celui des décès, qui s’élève à 164 000 soit un chiffre historiquement bas. Pour l’Institut le solde migratoire ne s’élève qu’à 69 000 personnes et est relativement faible.

    Ces données chiffrées pour ne pas induire en erreur le lecteur doivent être approfondies et expliquées.

    Un solde migratoire mensonger

    Une immigration légale en nette hausse

    La délivrance des premiers titres de séjour est en progression constante : 262 000 en 2017 contre 205 000 en 2013. Il n’y a donc pas diminution de l’immigration légale.

    Il convient de rajouter le nombre net de personnes françaises nées à l’étranger relevant de l’immigration que nous estimons pour 2013 à une proportion de 50% soit environ 5000 personnes.

    Enfin il faut tenir compte des sorties d’immigrés que l’INSEE estimait en 2015 à hauteur de 95 000 en précisant que ce chiffre était selon, ses termes mêmes, « déduit comme la différence entre le solde migratoire et les entrées. Ces sorties intègrent les incertitudes du solde migratoire, mais également celles liées à l’estimation des entrées ». Pour 2015 l’INSEE estime les sorties d’immigrés à 79 000 de manière probablement aussi incertaine. C’est celui que nous retiendrons.

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  • Une nouvelle étude ruine la théorie du Genre

    6a00d83451619c69e201bb09f71387970d-800wi.gifLu ici :

    "Selon une enquête publiée dans la revue Infant and Child Developmentles différences entre garçons et filles sont avant tout biologiques et non optionnelles, comme le prétendent les tenants de la théorie du genre, pour qui le genre relève de la construction sociale et non de la nature.

    Infant and Child Developement est une revue scientifique indépendante et reconnue, qui étudie de façon méthodique les différents stades du développement de l’enfant. L’enquête publiée s’appuie sur pas moins de 16 études menées auprès de 787 garçons et de 813 filles, tous âgés entre 1 et 8 ans, sur la manière dont jouent les petits enfants.

    Les trois grandes conclusions qui ressortent de l’étude relèvent du bon sens. Ainsi :

    1) La différence de genre existe dans le choix des jouets et s’opère, entre autres, de « façon innée », et non par l'effet d’un conditionnement social.

    2) Aussi, il est « hautement probable que les différences de genre aient une origine biologique ».

    3) Enfin, l’étude remarque que la « différence de genres s’affirme toujours plus nettement au fur et à mesure que le garçon grandit » : il y aurait une « prédisposition biologique naturelle » qui entraîne que les « stéréotypes » sont davantage ancrés chez le garçon.

    De quoi ruiner les fondements mêmes de la théorie du Genre dont les affirmations incantatoires se retrouvent dans nombre de manuels scolaires et de supports médiatiques, et touchent une jeunesse toujours plus fragilisée."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Plan anti-radicalisation. Soixante mesures pour rien, par Franck Deletraz

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    9061-20180301.jpgVendredi dernier, le Premier ministre présentait à Lille le tout nouveau plan de lutte du gouvernement contre la « radicalisation islamiste ». Un plan qui comporte certes quelques mesures de bon sens mais qui, en s’attaquant une fois de plus aux conséquences plutôt qu’aux causes, n’éradiquera pas le mal à sa racine.

    Intitulé « Prévenir pour protéger », ce plan de 60 mesures se concentre en effet essentiellement sur les prisons et la prévention en milieu scolaire. Ainsi prévoit-il la création de 1 500 places « dans des quartiers étanches, exclusivement dévolus aux détenus radicalisés », dont 450 « d’ici à la fin de l’année ». En même temps, les « quartiers d’évaluation de la radicalisation », où des « spécialistes » sont censés évaluer la dangerosité des prisonniers, passeront de trois à sept. Le plan prévoit également la création de trois nouveaux « centres de prise en charge individualisée » en milieu ouvert, qui concerneront notamment ces djihadistes de retour de Syrie ou d’Irak que nous ne devrions pas accueillir.

    Autre volet important de ce plan : la prévention dans l’éducation, qui passera d’abord par un renforcement du contrôle de l’Etat sur les écoles hors contrat et la révision de leur régime de déclaration (voir Présent du 23 février). Ainsi, sous couvert de lutte contre l’islamo-terrorisme, le gouvernement devrait s’attaquer aux écoles privées catholiques ! En même temps, ce plan prévoit la systématisation d’une « éducation à l’information », visant à lutter contre le « complotisme » et qui promet d’être gratinée…

    Par ailleurs, le gouvernement prévoit de développer un « contre-discours » à la propagande djihadiste plus ciblé et d’améliorer les alertes sur la radicalisation dans les structures psychiatriques. Enfin, dans la lignée des décrets permettant d’écarter un militaire ou un fonctionnaire exerçant une activité sensible pour des motifs de radicalisation, Philippe a annoncé le lancement d’une mission pour étudier les cas dans la Fonction publique.

    Le mythe de la « déradicalisation »

    Bref, autant de mesures qui, comme l’a souligné le FN, ne rompent pas « avec l’évidente cécité des dirigeants successifs quant à l’emprise des réseaux islamistes dans notre pays ». En effet, a-t-il expliqué, « en dépit d’échecs flagrants, on y retrouve un certain nombre de fantasmes autour de la “déradicalisation.” (…) Surtout, on peine à trouver des mesures pour lutter directement contre les prédicateurs, organisations, mosquées, associations de toutes sortes qui se font les propagandistes et propagateurs de l’idéologie islamiste dans notre pays ». Or, a ajouté très justement le FN, « tant que cette bataille ne sera pas menée, (…) tant que toutes les mosquées extrémistes ne seront pas fermées, tant que la toute-puissante UOIF et ses satellites ne seront pas interdits, tant que les imams étrangers prônant la haine dans notre pays ne seront pas expulsés, alors les plans gouvernementaux qui se succèdent reviendront à vider la mer avec une cuillère ».

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 27 février 2018

    https://fr.novopress.info/209789/plan-anti-radicalisation-soixante-mesures-pour-rien-par-franck-deletraz/

  • Des papiers français…what else?

    nationalite-francaise-konk.jpgLes réseaux sociaux, lieux d’expression de toutes les polémiques,  ont beaucoup commenté la décision de confier à une jeune française catholique, native d’Orléans, mais d’origine béninoise et polonaise, Mathilde Edey Gamassou, le soin d’incarner Jeanne D’arc lors des fêtes johanniques dans cette ville, qui a été victime d’attaques racistes. «C’est honteux ! Il faut que tout le monde comprenne que ces fêtes qui se déroulent chaque année sont là pour exprimer les valeurs que défendait Jeanne d’Arc», a rappelé il ya quelques jours  Marine sur BFMTV, «ce n’est pas un film (sur) Jeanne d’Arc, ce sont des valeurs d’engagement, ce sont des valeurs de foi. Et cette jeune fille, en l’occurrence, répond à tous les critères et ceci n’a évidemment strictement rien à voir avec la couleur de la peau.» Ce qu’a dit Marine est exact. Pour autant, nous ne sommes pas naïfs,  le choix de cette jeune fille n’est bien évidemment pas dénuée d’arrières pensées idéologiques et Renaud Camus a exprimé un avis assez répandu au sein de l’opposition nationale quand il écrit que s’il «n’est évidemment pas question — c’est encore trop d’avoir à l’écrire — d’insulter si peu que ce soit cette jeune personne, de mettre en doute sa sincérité, ou de lui causer le moindre chagrin (…), il reste qu’il n’est pas possible non plus d’envisager cet épisode en dehors (…)  du contexte historique, démographique, ontologique.»  En l’espèce, celui  «du changement de peuple imposé, du remplacement ethnique, du génocide par substitution. Voici que la Pucelle d’Orléans, d’héroïne de la résistance qu’elle était, devient emblème du consentement, de la résignation, de la soumission. Et encore il faudrait applaudir, remercier.»

    «De Gaulle a dit là-dessus tout ce qu’il y avait à dire (…) et sa phrase fameuse est plus que jamais d’actualité, selon laquelle c’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns, mais à condition qu’ils restent une petite minorité : Sinon, la France ne serait plus la France». Rappel  de la pensée du fondateur de la Ve république sur cette question qui avait suscité un tollé quand celle-ci fut énoncée aussi par le député européen LR Nadine Morano en octobre 2015, courage peu courant dans les rangs de la droite couchée  devant le magistère moral,immigrationniste de la gauche et des lobbies mondialistes, qui lui avait valu le soutien formel  de Bruno Gollnisch (ici et ici).

    Mme Morano, dans la nuit de lundi à mardi, a encore créé l’émoi en réagissant sur  twitter à l’attitude de la militante communautariste associative Rokhaya Diallo, particulièrement virulente sur C8 quelques heures auparavant  lors de son échange avec le journaliste de M6 Bernard de la Villardière à propos du voile, du Hijab, dans lequel ce dernier voyait un signe  d’asservissement. L’élue LR a fustigé «l’intolérance, l’arrogance, la suffisance de la militante Rokhaya Diallo qui combat la culture, les racines de la France et fait la propagande scandaleuse de la régression de la femme avec le hijab. Française de papier.» Mme Diallo a répliqué qu’«il semblerait que cette femme qui a pourtant été ministre de la République ne me considère pas comme une vraie Française… Je me demande bien pourquoi» (sic).

    «Tout mon soutien à Nadine Morano à propos de son tweet sur Rokhaya Diallo: quel mal y a-t-il, en effet, à dire d’une écrivaine qu’elle est une Française de papier?», a tweeté pour sa part avec sa causticité habituelle le député frontiste du Gard Gilbert Collard.  Jean Messiha a également  pris la défense de Mme Morano en estimant que Mme Diallo est une «pimbêche idéologique», «pire que (les trois militantes gaucho-féministes ) Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes), Caroline De Haas et (le député mélenchoniste) Clémentine Autain réunies.» Deux réactions retweetées par une  Nadine Morano assez peu sensible  ici au quand dira-t-on, au  politiquement correct,  ce qui l’a rend bien  évidemment plutôt sympathique.

    Le site de L’Obs a fait appel aux lumières de l’historien Gilles Richard pour décrypter ce terme deFrançais de papier, popularisé ces dernières décennies  par les interventions, les écrits des dirigeants du  Front National critiquant la folle politique d’immigration sans frein et de naturalisation massive. «Dans l’imagerie nationaliste,  affirme M. Richard, Français de papier renvoie à une identité purement administrative. A l’idée que le papier c’est léger, à la différence des racines. Rokhaya Diallo est née en France. Et les enfants d’étrangers nés en France sont français, ça date de la loi du 26 juin 1889, c’est un principe républicain ! Ça montre bien que les nationalistes ont quelques problèmes avec les principes républicains (sic)». «Ce langage, cette vision des étrangers, poursuit-il, vient du nationalisme à la fin du XIXe siècle et des Déracinés de Maurice Barrès. L’expression Français de papier fait écho à une vision très barrésienne des choses, l’idée selon laquelle les vrais Français seraient les personnes qui ont des racines françaises, qui sont nées les pieds dans la glèbe. L’idée qu’on est français par héritage. C’est très puissant comme image, parce que ça fait référence aux traditions paysannes, rurales…»

    Et  de conclure son propos: «l’expression utilisée par Nadine Morano pourrait concerner des millions de gens qui sont des Français de papier… Il y a sûrement des Français de papier qui votent pour Nadine Morano, de façon assez contradictoire d’ailleurs.Dans les années 1980-1990, j’ai moi-même exercé dix ans en tant que professeur d’histoire dans le lycée technique d‘Hénin-Beaumont. Mes élèves étaient français. Mais leurs noms étaient polonais, marocains, italiens… Certains d’entre eux votent peut-être aujourd’hui pour Steeve Briois !» Et bien, oui,  nous sommes en effet en mesure de vous le confirmer M. Richard, dans cette ville FN comme ailleurs!  Et notre  camarade Jean Messiha cité plus haut, mais il n’est pas le seul loin s’en faut, est aussi un bel exemple de ces Français d’origine étrangère qui se sont assimilés au peuple français, à  ses valeurs, à sa culture, qui ont  fait  leur sa très longue Histoire. Bref,  des Français qui aiment la France justement parce que son identité est  française,  qui pensent qu’elle doit la conserver,   et qui ce  sont  agrégés résolument  à notre communauté française, à cette« unité de destin dans universel » qu’est une nation selon la magnifique expression de José Antonio Primo de Rivera. 

    Mais est-ce bien le cas de Mme Diallo, est-il tout de même permis de se poser la question qui est tout sauf réductible à son taux de mélanine comme elle aimerait nous le faire croire?  Chroniqueuse ayant micro ouvert dans de très nombreux médias,  réalisatrice et essayiste (de niveau très moyen), elle s’est  spécialisée dans la dénonciation du racisme d’Etat, «institutionnel», des méchants blancs, des souchiens,   d’une  discrimination dont souffrirait notamment les musulman(e)s dans notre pays. Fondatrice de l’association Les Indivisibles, qu’elle présida de 2006 à 2010, Mme Diallo  milite  comme elle le dit  pour une « république multiculturelle et post-raciale »…quand bien même Mme Diallo racialise elle même  à outrance tous les débats et les questions avec cette incohérence intellectuelle et ce confusionnisme dialectique qui sont  le propre du lobby dit antiraciste. Un projet multiculturaliste  que nous sommes en  droit de juger mortel pour l’unité de notre pays, contraire à l’esprit de ses institutions,  au génie français, à la nature, à l’essence même de ce qu’est la France.

    Pareillement, il est tout sauf  anodin  que Mme Diallo, qui, comme Houria Bouteldja,   a pris fait et cause  cause pour les  rappeurs auteurs de la chanson nique la Francesoit membre des  Young Leaders de la French-American Foundation (certes comme Laurent Wauquiez, Alain Juppé, François Hollande, Édouard Philippe, Emmanuel Macron…) , repérée par les services de l’ambassade américaine  sous le règne de Barack Obama comme «un leader potentiel»,  un agent d’influence  pour promouvoir en France et dans la vieille Europe les lendemains  qui chantent  du multiculturalisme obligatoire et planétarien. Alors oui, Mme Diallo a des papiers français, c’est incontestable. What else?  

    https://gollnisch.com/2018/02/28/papiers-francais-what-else/

  • Financement des Présidentielles : Mélenchon pris la main dans le sac

    434.939 euros de dépenses irrégulières dans les comptes de campagne de Mélenchon. C’est la conclusion rendue par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques le 13 février, lors d’une étude qui avait notamment amené à la démission du rapporteurJean-Guy de Chalvron, ce dernier – de gauche, puisqu’ancien directeur de cabinet du ministre socialiste Louis Mexandeau – ayant déniché 1,5 million de dépenses litigieuses, suffisamment pour invalider les comptes de campagne (et ceux de Bruno Mégret l’avaient été pour beaucoup moins que cela en 2002…). Mais le Méchancon, en bon candidat de la matrice, bénéficie de solides protections, et la direction de la commission étouffa l’affaire, puis la minimisa (Sarkozy et Mélenchon même combat, même cousinage ajoutent les mauvaises langues…).

    Quels sont les faits qui lui sont reprochés ? Le candidat d’extrême gauche aurait ainsi demandé le remboursement de nombreuses « prestations matérielles et intellectuelles »avec de jolies marges à la clé, réalisées par la société L’Ere du peuple, qui assurait la diffusion de son livre-programme et l’organisation des événements de la campagne. Des prestations en moyenne cinq fois plus élevées que les salaires des employés. L’association « à but non lucratif » employait quatre salariés proches de Mélenchon, dont deux (Mathilde Panot et Bastien Lachaud) sont devenus députés France insoumise en 2017 (respectivement d’Ivry-sur-Seine et d’Aubervilliers).

    Autre point de litige, le versement par l’équipe de Jean-Luc Mélenchon de plus d’un million d’euros de prestations à la société Mediascop, détenue par sa plus proche conseillère (et plus si affinités), Sophia Chikirou. Entre le gonflement artificiel du montant déclaré des conseils en communication et le prix surélevé des prestations, le candidat d’extrême gauche aurait surpayé la communicante à hauteur de 54 600 euros, au-delà de sa grille tarifaire et surtout la société ne « semble exister que pour porter la communication de Jean-Luc Mélenchon », indique l’enquête. Aucun locaux, aucun salarié mais une rentabilité maximum : 47% en 2016. Sophia Chikirou disposait surtout d’une double casquette avantageuse : actionnaire unique de la société qui a géré la quasi-totalité du volet communication de la campagne – 11% du budget insoumis total -, était là aussi directrice de la communication du candidat, en charge… de budgéter ces dépenses. La CNCCFP avait initialement ciblé 46 prestations possiblement surfacturées dans le seul cas de la société Mediascop, soit environ 170.000 euros de remboursements potentiels. Au fait, qui fut le précédent homme politique pour qui Mediascop travailla en 2015 ? Un certain Jérôme Kerviel…

    Outre d’autres erreurs douteuses, comme la location de locaux de campagnes à des prix anormalement hauts, l’examen du dossier révèle qu’une dizaine de membres clés de l’équipe du candidat auraient créé leur autoentreprise le temps de la campagne, si on en croit le quotidien de gauche Le Monde. Ils auraient ainsi été payés en honoraires et exonérés de cotisations sociales par le biais de ce statut d’autoentrepreneur que Jean-Luc Mélenchon voulait supprimer en 2012 et conspuait pendant ses meetings : « Un auto-entrepreneur, c’est quelqu’un qui s’auto-exploite puisqu’on ne paie pas ses cotisations ». On voit toute la tartufferie des gens gauche…

    Mathilde Pinot, par ailleurs secrétaire et chef de projets de l’Ere du Peuple, a touché 11.040 € pour 1.725 heures de travail, mais cela a été facturé 87.000 €. Bastien Lachaud, lui, coordonnateur du pôle action de campagne et événements a touché 29.000 € pour 1.856 heures de travail, qui se sont miraculeusement multipliés pour devenir 129.000 € sur la facture…  Un troisième larron, un certain M.H., régisseur de campagne et bénéficiant d’un « emploi aidé », a permis une marge de 25.000 € alors que son salaire était pris en charge par l’Etat. La radio d’extrême gauche France Info a rappelé le 22 février que le recours massif à la sous-traitance dans l’équipe de Jean-Luc Mélenchon est singulier. Traditionnellement, c’est l’association de financement de chacun des candidats qui salarie les collaborateurs des candidats (Marine Le Pen a dépensé 2,4 millions d’euros pour son staff, Emmanuel Macron 1,7 million et Benoît Hamon 1,3 million), or l’association de financement de Jean-Luc Mélenchon n’a versé que 7.949 euros de salaires pour toute la campagne.

    Notons que Sophia Chikirou se trouve également impliquée dans le licenciement de la journaliste vedette du média de propagande Le Media, Aude Rossigneux. Alors que la chaîne était sensée appartenir à ses socios, elle a été virée comme une malpropre du jour au lendemain dans le plus pur style stalinien, comme elle le précise dans les colonnes d’Electron libre : « Une brutalité qui serait peut-être un sujet pour LeMédia si elle était le fait d’un Bolloré… ». Notons que dans les colonnes du journal internet de gauche Huffington Post, les socios laissent libre cours à leur colère, certains rendant même leurs parts : « Alors comme ça, pour être différents des autres médias, pour se démarquer des magouilles capitalistes, pour prouver que nous sommes meilleurs, solidaires, démocrates, opposés au management des prédateurs capitalistes ou des machines à broyer staliniennes, la patronne Chikirou (directrice général du « Média » ndlr) se bollorise sans vergogne, impose un licenciement brutal, sans consulter les socios, sans dire un mot, avec le soutien maoïsant et silencieux du freudiste de service, perso, je me retire ».

    Jour après jour, la secte du Méchancon nous montre son vrai visage. Et ce n’est pas reluisant…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/financement-des-presidentielles-melenchon-pris-la-main-dans-le-sac/88104/

  • Les bailleurs sociaux ont l’obligation de réserver au moins un quart des attributions aux immigrés

    Minute dénonce cette préférence étrangère instaurée sous Macron:

    6a00d83451619c69e201b8d2de456e970c-250wi.png"[...] Le 12 décembre dernier, tous les préfets de France et de Navarre, ceux de région comme ceux de département, ont en effet reçu une circulaire comminatoire et sans appel cosignée par le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, et par le ministre de la Cohésion des Territoires, Jacques Mézard. Il s’agit d’une « instruction relative au relogement des personnes bénéficiaires d’une protection internationale », c’est-à-dire les réfugiés.

    Sur les 55 000 migrants qui occupent déjà les structures d’accueil officielles, 18 000 ont reçu l’autorisation de rester en France. Il faut donc leur offrir un « logement durable ». Dans son courrier, Gérard Collomb annonce que l’heure est grave : « Au regard du nombre de personnes ayant accédé au statut de protection depuis 2016 ainsi que du nombre prévisible de protégés à venir dans les prochains mois, y compris dans le cadre des programmes européens de réinstallation, ce sont plusieurs dizaines de milliers de personnes, bénéficiaires d’une protection internationale, qui seront en besoin de relogement en France d’ici fin 2018. ». Des dizaines de milliers ? « Il est estimé qu’environ 60 000 réfugiés chercheront un logement d’ici fin 2018 », précise la circulaire dans une note en bas de page !

    Dans ce contexte, le ministre a lancé « un objectif national de mobilisation de logements destinés aux bénéficiaires d’une protection internationale [qui] est fixé à 20 000 logements d’ici la fin 2018 », et cela sur la totalité du territoire. Et ce sont bien les logements sociaux qui vont être réquisitionnés, puisque, les désignant nommément, Gérard Collomb écrit aux préfets : « Vous impulserez la contractualisation d’objectifs avec les bailleurs, s’ils n’existent pas déjà, en vous appuyant sur les instances compétentes en matière de logement des personnes défavorisées. » Car, et c’est là qu’est la ruse, le gouvernement estime que les réfugiés relèvent de l’article L441-1 du code de la construction et de l’habitat, lequel définit les conditions d’attribution des logements sociaux ! En conséquence, les bailleurs sociaux « ont l’obligation de réserver au moins un quart des attributions qu’ils maîtrisent à ce public » !

    Quand on connaît les difficultés que les Français les plus démunis rencontrent pour obtenir un logement social (certains glissant une pièce à l’employé de l’administration pour que leur dossier soit mis sur le dessus de la pile), on en reste comme deux ronds de flan. Surtout que pour s’installer dans leurs nouveaux pénates, ces étrangers ont droit à une prime pour pendre la crémaillère ! Le réfugié de base, dit « de droit commun », bénéficie d’une prime de 1 500 euros (majorée d’une aide à l’installation de 330 euros), quand le réfugié de luxe – celui qui a signé une convention avec le Haut Commissariat aux réfugiés – perçoit, lui, 4 000 euros ! [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [XII]

    Nous poursuivons la publication d'une série qui devrait faire date ; qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000. Nous entamons ici la 2ème partie de cette étude. La lecture de ces textes expliquera aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

    2ème partie : Une révolution copernicienne 

    L'ÂGE DU CHARBON ET DE L'ACIER

    La seconde révolution industrielle ne démarrera qu'à la fin du XVIle siècle. Elle se produira en Grande-Bretagne, pays qui possédait déjà, au Moyen-Age, une certaine avance technologique. Trois facteurs favorables se conjuguèrent : une révolution agricole, l'expansion coloniale, l'existence d'une main-d’œuvre abondante et peu qualifiée.

    a) Toute révolution industrielle, nous l'avons constaté au Moyen-Age, suppose au préalable une révolution agricole. Celle-ci se heurtait à la résistance des communautés villageoises qui ne fut brisée, en France, qu'en 1789. Elle l'avait été un siècle plus tôt en Angleterre. Les grands propriétaires, maîtres du Parlement, s'étaient emparés, grâce au système des enclosures, des biens communaux, condamnant à la mendicité les paysans pauvres qui furent parqués dans des workhouses, réserves de main-d’œuvre quasi gratuite. Afin de mettre leurs terres en valeur les grands propriétaires ont besoin d'outils en fer (charrues, herses, matériel de drainage, etc.…) ce qui stimule la métallurgie.

    b) Les Anglais arrachent aux Hollandais le marché chinois, l'indien aux Français. Ce qui procure des débouchés considérables aux cotonnades de mauvaise qualité. Paradoxalement, la misère des paysans anglais dépossédés, que l'on ne peut tout de même pas laisser nus, ouvre un autre marché. Il faut beaucoup de malheureux pour développer une production de masse. La France n'en a pas assez. La relative aisance de sa paysannerie, qui frappe les voyageurs anglais, retarde l'essor d'une grande industrie textile.

    c) Autre paradoxe : la France possède une classe ouvrière extrêmement qualifiée, qui profite du rayonnement culturel de la nation, puisque l'artisanat d'art travaille pour l'exportation. Par contre la Grande-Bretagne peut puiser dans les workhouses la main-d’œuvre médiocre mais bon marché, dont a besoin son industrie textile. En 1789, les deux pays sont également riches, mais la puissance économique de la France tient à la qualité de ses produits, celle de la Grande-Bretagne à la quantité des siens, vendus à faible prix. Notre pays n'en a pas moins amorcé sa révolution industrielle, surtout grâce à de grands seigneurs qui mettent en valeur leurs forêts en construisant des usines métallurgiques. La France manque de charbon. Par contre, elle dispose de beaucoup de bois. La Révolution française puis les guerres de l'Empire, se révèleront désastreuses, au plan économique, frappant le pays au moment où il commençait à combler son retard, grâce au débauchage de techniciens anglais. La ruine de notre artisanat d'art, la mort, sur les champs de bataille de l'Europe de notre jeunesse allaient ruiner la prépondérance de la France pour le seul profit de la Grande-Bretagne.

    Quoi qu'il en soit, la révolution industrielle ne devra rien, du moins dans sa période de démarrage, au capitalisme financier. Elle sera l'œuvre d'artisans qui tentent de satisfaire la demande d'outils en fer et de textiles de basse qualité. Il leur suffit de faibles capitaux, du moins au départ. Les premières entreprises de construction de machines rassemblent au plus une douzaine d'ouvriers. Un artisan a besoin pour s'installer d'un investissement de trente livres par travailleur dans la métallurgie, vingt-cinq seulement pour une filature. Un ménage réunit assez facilement trois cents livres en faisant appel à sa parentèle. Cependant la compétition est vive. Si les profits sont considérables, du moins dans les commencements, il faut pour développer l'entreprise acquérir un outillage de plus en plus coûteux. Seuls survivront les patrons impitoyables pour eux-mêmes comme pour leur personnel. Une gestion ascétique, au bout d'un certain temps, ne suffira plus. Il faudra emprunter. Le capitalisme financier pourra mettre la main sur les entreprises qui marchent, au besoin en les acculant à la faillite afin de racheter, à petit prix, les actifs.

    D'ailleurs le capitalisme financier ne s'intéresse guère à l'industrie. Il est remarquable qu'en 1872, quand un commis du « Crédit Lyonnais », Quisart, enquête à Grenoble pour monter une agence, il rencontre tous les notables à l'exception des industriels. En effet, l'industrie suppose des immobilisations de capitaux, et la banque exige qu'ils circulent rapidement pour augmenter ses profits. Le capitalisme financier draine l'argent des épargnants au profit d'emprunts d'Etat (les emprunts russes et ottomans furent les plus rentables pour les banquiers, les plus funestes pour les épargnants).

    Il ne s'engage qu'avec répugnance dans de grandes entreprises, comme la construction des chemins de fer et parfois — ce fut le cas pour les Rothschild — après avoir longtemps tergiversé. Il ne le fait qu'après s'être assuré que l'Etat prendrait les risques à sa charge et lui laisserait les profits.

    A la fin du XIXe siècle, la seconde révolution industrielle est à bout de souffle. Une crise très longue et dure commence en 1873, l'économie souffre d'une maladie de langueur, venue des Etats-Unis. Ainsi que l'écrit un observateur lucide, P. Leroy-Beaulieu dans « La Revue des deux mondes » du 15 mars 1879, les pays industrialisés sont entrés dans « une période plus difficile de richesse à peu près stationnaire, dans laquelle le mouvement progressif de la période précédente se ralentit au point de paraître complètement arrêté ». A un siècle de distance, que ce langage paraît actuel ! Un énorme krach bancaire, celui de la banque catholique et royaliste, « l'Union Générale » se produit en janvier 1882, ruinant la France traditionnelle — événement oublié mais finalement aussi grave que l'affaire Dreyfus, provoqué par certaines imprudences qu'exploitèrent les banques protestantes et juives. Le krach privera la droite des moyens financiers d'un combat politique efficace. En fait tout l'appareil bancaire est menacé par la banqueroute ottomane de 1875 et seules survivent les banques qui restreignent impitoyablement le crédit.

    L'essor industriel paraît bloqué. L'esprit « fin de siècle », marqué par le pessimisme des « décadents », exprime un sentiment général de désarroi. Cependant deux inventions, le « système Taylor », qui permet, grâce à une division du travail plus poussée d'accroître la productivité et surtout le moteur à explosion, qui valorise une forme d'énergie connue depuis longtemps, le pétrole. Au départ, les fabricants d'automobiles ou d'avions restent des artisans. Pas davantage que leurs prédécesseurs du XVIIIe siècle, ils n'ont besoin de concours bancaires. Les ressources financières d'une famille aisée, les Renault, ou d'une vieille entreprise familiale qui trouve l'occasion de diversifier sa production, Peugeot, suffisent. Les qualités de gestionnaire et la capacité d'innovation font le reste. Citroën, qui s'était placé sous la dépendance des banques, sera éliminé de son entreprise, Louis Renault, par contre conservera la quasi-totalité du capital entre ses mains. Il est vrai qu'on lui fera payer très cher, en 1944, son esprit d'indépendance. Quelques réussites ne sauraient faire oublier les échecs. Dans l'aviation comme dans l'automobile le nombre de faillites sera considérable.

    De nos jours, l'aventure de l'informatique renouvelle le processus. Quelques jeunes gens doués se lancent dans la création d'une entreprise. Les bénéfices, dans un premier temps, sont considérables mais la nécessité de trouver des capitaux, toujours plus importants, pour développer l'affaire, conduit soit à l'absorption par un concurrent plus puissant soit à la disparition pure et simple, au premier faux pas. Néanmoins les frais de recherche tendent à devenir si lourds qu'en dehors de quelques multinationales seuls les Etats ont les moyens de les consentir et encore, d'ordinaire, en fonction d'objectifs militaires plutôt qu'économiques. Sans la bombe atomique il n'y aurait jamais eu de nucléaire civil. Les Etats Unis, ce modèle du libéralisme, n'ont pu se lancer à la conquête de l'espace qu'en créant un organisme fédéral, la NASA.

    Les chocs pétroliers, qui auraient dû nous alerter, sur la nécessité de pousser les feux, afin de moderniser nos équipements furent l'occasion pour le capitalisme financier de « recycler » les pétrodollars. La suppression, à partir d'août 1981, des taux de changes fixes, lorsque Nixon eut mis fin à la convertibilité des dollars en or ainsi que la progression des taux d'intérêts fournissaient de trop belles occasions de profit. Des banques se mirent à prêter à tout va, surtout à partir de 1978. Des pays comme le Brésil, le Mexique, la Pologne s'endettèrent pour s'équiper à crédit. Politique suicidaire, encouragée par certains gouvernements et d'abord le nôtre. Il ne se passait pas de mois sans que M. Giscard d'Estaing ne se félicite des « abuleux contrats » que la France venait de signer. Bientôt le système bancaire sera conduit à prêter de l'argent aux Etats pour qu'ils remboursent non le capital mais les intérêts.

    Les divers pays, industrialisés ou en voie de développement, sont frappés du même mal. Tous vivent au-dessus de leurs moyens. Le manque de capitaux a été masqué, de 1969 à 1980, par la création, ex-nihilo, de signes monétaires. Les réserves monétaires mondiales furent multipliées par douze, plus en onze ans qu'elles ne le furent depuis Adam et Eve. D'où une inflation galopante, qui avait le mérite d'annuler les dettes des débiteurs. On ne pouvait en sortir que par la récession, avec les risques qu'elle comporte, montée rapide du chômage, baisse du niveau de vie, ralentissement de la croissance et, dans les pays en voie de développement, augmentation du prix des denrées de première nécessité, ce qui entraîne des révoltes populaires.

    Pour la première fois depuis 1914, les Etats-Unis se trouvent débiteurs. Les pays de l'O.P.E.P. voient fondre leurs pétrodollars, et déjà le Nigeria est en état de faillite. On doit se demander, d'ailleurs, quand on considère le cas du Mexique si la découverte de gisements de pétrole ne constitue pas, pour un pays, une malédiction. On a frôlé en 1982 la catastrophe. Le Fonds Monétaire International, la banque mondiale, les autorités monétaires américaines ont uni leurs efforts pour éviter des faillites cumulatives qui auraient cassé le système. N'empêche que le Brésil, qui, au prix d'une politique d'austérité devenue insupportable, parvint à rétablir l'équilibre de sa balance commerciale et même à dégager un excédent n'assure toujours pas le service d'une dette fabuleuse de 90 milliards de dollars. Evitera-t-on le krach comme le croit M. Barre ? Les raisons qu'il donne, pour justifier son optimisme, font froid dans le dos. Selon lui, nous vivrions dans « un monde keynésien » où les débiteurs exercent sur les prêteurs un chantage efficace. « La déflation n'est plus possible, les gens ne la supporteraient pas... On s'arrangera pour qu'il n'y ait pas de drame, quitte à faire plus d’inflation ». Autrement dit, pour M. Barre, les faux monnayeurs nous sauveront du krach. Et si le dollar s'effondrait brutalement ? Nous sommes à la merci d'un accident banal. Les boursiers jouent avec le feu, surtout ceux de Wall Street, où l'on spécule non sur des valeurs mais sur l'option que l'on prend sur elles en vue d'une O.P.A. L'on achète et l'on vend du vent.

    Les Japonais ont témoigné d'une louable prudence en maintenant le yen de façon artificielle au-dessous de son cours normal. Eux ne se laissent pas prendre au mythe de la monnaie forte alors que notre ministre des Finances se réjouit que le franc soit surévalué d'au moins 6 à 7 % par rapport au mark. Mais surtout le système bancaire japonais dépend des grands groupes industriels. Ils le contrôlent, avec l'aide discrète de l'Etat, afin que les investissements se dirigent, en priorité, vers les secteurs les plus favorables à la croissance économique. Au Japon, il est vrai les salaires restent faibles, même s'il arrive que les primes versées en fonction des résultats de l'entreprise, le doublent les bonnes années, l'on prend peu de vacances, les aides sociales sont distribuées avec parcimonie.  •  A suivre  (A venir : La machine contre l'homme - machine).

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    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray     

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