France et politique française - Page 2554
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I-Média#184 : Macron à Calais, la comédie de la fermeté
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TRIBUNAL D’EVRY : POLICIERS ET AGENTS DE SÉCURITÉ PILLAIENT LES SACS
Paris Vox cliquez ici Le poste de sécurité à l’accueil du tribunal d’Evry s’est révélé être en réalité un haut lieu de vol. En effet, des policiers et des agents de sécurité y avaient mis en place un système permettant de dérober des objets dans les sacs passés par le scanner.
A la suite d’une enquête de six mois, cinq personnes ont été interpellées, trois agents de sécurité d’une société privée (S3M) ainsi que deux policiers adjoints de sécurité. Ils ont tous été suspendu de leurs fonctions.
Les vols, plusieurs dizaines, auraient débuté en septembre 2017 et duré plusieurs mois. Les complices dérobaient essentiellement l’argent liquide présent dans les sacs.
Un scandale qui secoue tout le tribunal, choqué d’avoir été le théâtre de tels agissements. L’image de la police se trouve elle aussi écornée, au grand dam de Jean-François Papineau, le chef de la police dans le département, attaché à « l’exemplarité » de la fonction.
Ni la société impliquée ni la présidence du tribunal qui l’a choisie comme prestataire ne se sont exprimées sur cette affaire.
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CNEWS - Ludovine de La Rochère débat sur la GPA et la bioéthique - 18/01/2018
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Eric Zemmour met le feu sur CNews
Débat d'hier matin, suite à sa victoire judiciaire en cassation :
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Éléments : Demain, tous crétins ?
Eléments
n°170
en kiosque : 6,90 €
Depuis l’affaire du Barbe-Bleue de Hollywood, avec le délicat hashtag « Balance ton porc ! », on assiste au grand retour des précieuses ridicules et des dames quakeresses, des Trissotines et des Torquemadettes, des mères Fouettard.e.s qui traquent les « dérapages » et les comportements « inappropriés ».
La police de la pensée est dépassée, on en est à la police des arrière-pensées. Le soupçon vaut accusation, l’accusation vaut condamnation.
On ne distingue plus la véritable agression sexuelle de la blague de mauvais goût ou de la drague lourdingue. Montée de la subjectivité (le « ressenti ») : si le harcèlement commence quand on se sent harcelé, n’importe quoi peut devenir du harcèlement. Le viol et le chantage sexuel se retrouvent ainsi banalisés.
Multiplier les amendes morales, purger la société des impuretés du désir, instaurer la « transparence » de la vie intime : la censure au nom de la morale, cela n’a rien de bien nouveau. On sait depuis Robespierre que la Terreur est une « émanation de la vertu ». Cinquante ans après Mai 68, il n’est plus question de « jouir sans entraves », mais au contraire d’entraver le désir, de rendre les relations entre les hommes et les femmes insupportables, de dégoûter chaque sexe de l’autre.
Mais il s’agit aussi d’abolir la nature humaine. L’homme est carnivore, donc prédateur, donc carnassier, donc agresseur, donc violeur en puissance. L’idéal serait qu’il devienne herbivore. On assiste à la condamnation des hommes, non seulement parce qu’ils sont des hommes, mais parce qu’ils s’obstinent, en manifestant leur attirance pour l’autre sexe, à témoigner du fait que l’espèce humaine est sexuée et qu’il y a en elle du masculin et du féminin. Ce sont ces notions de masculin et de féminin qu’il faut déconstruire, dissoudre, liquéfier au nom de l’hybridation qui aboutira, simultanément, au métissage universel et à l’androgynat généralisé.
Le seul moyen pour les hommes de ne pas être dénoncés comme des « porcs » serait donc d’accepter la suppression de la différence sexuelle, tout comme le seul moyen d’échapper au racisme serait d’accepter la suppression des différences ethniques. L’homme de demain ne sera d’aucun peuple ni d’aucun sexe.
Cette tendance à la neutralisation, qui va de pair avec l’allergie à la diversité, on la retrouve désormais partout : il s’agit de gommer les différences, de lisser les aspérités, d’instaurer partout la grisaille uniforme, de rendre les êtres et les choses interchangeables.
Il y a au fond trois féminismes : celui qui défend les femmes et rappelle que les valeurs féminines ne sont pas moins respectables que les valeurs masculines – c’est le seul qui soit à la fois légitime et nécessaire –, celui qui veut mettre les hommes plus bas que terre parce que la Terre doit être « délivrée du mâle », et celui qui décrète que tout compte fait il n’y a ni hommes ni femmes : le sexe n’est rien, le « genre » est tout. Le mélange des trois aboutit à des contradictions. De même qu’il est difficile de défendre à la fois la parité et la « non-mixité », il est assez contradictoire de dire que les hommes sont des « porcs », que les femmes sont des « hommes comme les autres » et que le masculin n’est qu’une illusion.
Le 9 décembre 2017, autour de l’église de la Madeleine, un million de Français en larmes assistaient aux funérailles d’un chanteur populaire qui se faisait appeler Johnny. Un mâle blanc hétérosexuel de plus de cinquante ans qui chantait : « Allumez le feu ! » Reste à trouver les allumettes.
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L’annulation de la condamnation de Zemmour ne règle pas le problème de l’invasion migratoire
Suite à la décision de la Cour de cassation, annulant sa condamnation, Eric Zemmour déclare dans Valeurs Actuelles :
« J’aimerais rappeler que c’est pour cette interview qu’i-Télé m’a viré en 2014. A l’époque, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve incitait les gens à aller faire des manifestations devant chez moi et une députée PS avait demandé que je quitte la France. »
« Trois ans plus tard, la cour de Cassation reconnait que cette affaire était un grand n’importe quoi. Le problème, c’est que le jugement politique et médiatique est tombé bien avant. C’est le péché mortel de la démocratie française : la judiciarisation des débats ».
« L’annulation de ma condamnation par la cour de Cassation ne règle rien. Ni le problème de l’invasion migratoire que j’évoquais sur le fond, ni celui de cette judiciarisation. Quand la réalité devient impossible à cacher, la machine judiciaire permet de mettre des coups d’arrêt à ceux qui la décrivent. Je rappelle que le maire de Grigny m’attaque aujourd’hui en justice parce que j’ai dit que la borne de Grigny n’était plus en France. »
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LES MIGRANTS DE CALAIS RACONTÉS FAÇON « PLUS BELLE LA VIE » PAR YANN MOIX
Au micro de France Inter, Yann Moix s’est livré à un numéro d’indignation sélective de toute beauté. Calais, terre d’infamie ! On y frappe des migrants, on en gaze… C’est horrible. Il le sait, il y est allé. Il a vu de ses yeux les victimes des CRS qui – il le précise – ne sont pas à blâmer puisqu’ils ne font qu’obéir à des ordres. Il est lucide, Yann Moix. Enfin, presque… Juste d’un œil. L’autre est fermé. Si, un jour, il parvient à l’ouvrir, il reviendra dans le studio de France Inter pour dénoncer les agressions dont sont victimes les routiers de Calais, il pleurera les trente jeunes de moins de 25 ans tués à l’arme blanche à Londres entre janvier et juillet 2017, il s’indignera des sévices sexuels dont les femmes font les frais un peu partout en Europe, de l’augmentation de 400 % des viols en vingt ans d’immigration en Suède… Mais chaque chose en son temps. Pour l’instant, l’ami Moix en est à dénoncer avec force lyrisme les violences subies par ceux régulièrement mis en cause dans les délits précités. Violences que – soit dit en passant – personne ne songerait à approuver, à la différence près que le chroniqueur de Ruquier voit dans cette forme de répression policière, hélas très fréquente à l’égard de manifestants, une atteinte à la dignité humaine sans précédent.
Pour défendre cette noble cause (qui n’est pas sans rappeler les heures les plus sombres), Yann Moix se sent pousser des ailes de résistant…
Quand un enfant de 16 ans vous regarde les yeux rougis par des gaz lacrymogènes… Dans le dialecte romantico-gnangnan, l’adolescent devient un enfant… Un enfant est un bébé et un vieillard de 92 ans un galopin. L’auditeur sort un premier mouchoir. Il n’est pas au bout de ses peines. Du lourd se profile : il y a, parmi les Afghans, des gens qui connaissent Victor Hugo sur le bout des doigts (0,002 %) et qui sont venus en France pour ça. Ils arrivent et on les frappe… Et même pas avec un dictionnaire ou une encyclopédie – ce qui serait un moindre mal pour ces assoiffés de culture…
L’auditeur file chez « Carrefour Drive » récupérer sa commande de quinze paquets de Kleenex® grand format. Cette fois-ci, c’en est trop. Des migrants culturels frappés par des CRS, mais dans quelle France vivons-nous ? Mais il y a pire encore : on nous fait accroire que c’est au moment où les migrants entrent dans les camions qu’on les gaze. C’est faux. Et quand même ce serait vrai, ce serait détestable et illégal. Comme chacun le sait, la mission des forces de sécurité est, au contraire, d’aider les clandestins de Calais à monter dans les camions. De leur aménager des nids douillets parmi les palettes de pudding que la France exporte vers l’Angleterre… Au point où nous en sommes, il n’est pas interdit d’apporter sa petite touche personnelle à la fiction que nous raconte Yann Moix… Et ensuite ? Que se passe-t-il ? L’auditeur est à cran. France Inter tient son Plus belle la vie à la sauce bobo. Monsieur Moix, voici votre contrat. Signez là. Demain, vous nous raconterez l’attentat du Bataclan, dont tout le monde est sorti indemne… Si vous le voulez bien !
http://www.bvoltaire.fr/migrants-de-calais-racontes-facon-plus-belle-vie-yann-moix/
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Quand les gens parlent de "droits de l'homme", j'ai toujours plus ou moins l'impression qu'ils font du second degré
Après la crise de la veille, une certaine bénévolence flottait autour des tables du petit déjeuner. Josette et René avaient l'air en pleine forme ; par contre, les écologistes jurassiens étaient dans un état lamentable, je m'en aperçus dès leur arrivée clopinante. Les prolétaires de la génération précédente, qui apprécient sans complexe le confort moderne lorsqu'il se présente, se montrent en cas d'inconfort avéré beaucoup plus résistants que leurs enfants, ceux-ci dussent-ils afficher des positions "écologistes". Éric et Sylvie n'avaient pas fermé l’œil de la nuit ; Sylvie, de plus, était littéralement couverte de cloques rouges."Oui, les moustiques m'ont pas ratée, confirma-t-elle avec amertume.- J'ai une crème apaisante, si vous voulez. Elle est très efficace ; je peux aller la chercher.- Oui je veux bien c'est gentil ; mais on d'abord prendre un café."Le café était dégueulasse, très clair, presque imbuvable ; de ce point de vue là, au moins, on était aux normes américaines. Ils avaient l'air bien cons, ce jeune couple, ça me faisait presque de la peine de voir leur "paradis écologique" se fissurer sous leurs yeux ; mais je sentais que tout allait me faire de la peine, aujourd'hui. Je regardai à nouveau vers le sud. "Je crois que c'est très beau, la Birmanie", dis-je à mi-voix, plutôt pour moi-même. Sylvie confirma avec sérieux ; en effet c'était très beau, elle avait entendu dire la même chose ; cela dit, elle s'interdisait d'aller en Birmanie. Ce n'était pas possible d'aller au maintien d'une dictature pareille. Oui, oui, pensai-je ; les devises. "Les droits de l'homme, c'est important !" s'exclama-t-elle, presque avec désespoir. Quand les gens parlent de "droits de l'homme", j'ai toujours plus ou moins l'impression qu'ils font du second degré ; mais ce n'était pas le cas, je ne crois pas, pas en l'occurrence."Personnellement, j'ai cessé d'aller en Espagne après la mort de Franco", intervint Robert en s'asseyant à notre table. Je ne l'avais pas vu arriver, celui-là. Il avait l'air en pleine forme, toutes ses capacités de nuisance reconstituées. Il nous apprit qu'il s'était couché ivre mort, et avait par conséquent très bien dormi. Il avait failli plusieurs fois se foutre dans la rivière en rejoignant son bungalow ; mais finalement, cela ne s'était pas produit. "Inch Allah", conclut-il d'une voix sonore.Michel Houellebecq, Plateforme -
Notre-Dame des Landes
Pierre Vial Terre et peuple cliquez ici
L'affaire de Notre-Dame des Landes présente un grand intérêt à plusieurs titres car elle est révélatrice d'une situation prometteuse pour ceux qui luttent contre le SATLP (Système à tuer les peuples) :
1) En baissant son froc devant une bande de pouilleux (je mets à part les paysans qui voulaient légitimement garder leur terre) l'Etat-Macron a avoué son impuissance à faire face aux défis de la racaille : c'est le cas à Notre-Dame des Landes comme c'est le cas à l'intérieur des prisons (où, de l'aveu même des matons la racaille fait la loi) ou dans les "quartiers" dits pudiquement "de non droit", c'est à dire, en clair, des territoires où "l'autorité de la République", comme disent les larbins du Système, ne s'exerce plus (policiers, pompiers, professionnels des métiers de santé en savent quelque chose, qui savent ne pouvoir attendre aucune aide d' "autorités" (?) démissionnaires et lâches). Leçon édifiante et bien enregistrée pour ceux qui, un jour plus ou moins proche, voudront étendre leur domination à de nouveaux pans de territoire, où les Blancs auront le choix entre se soumettre, partir ou... mourir. J'exagère ? Prenez donc la peine d'écouter les messages diffusés par ceux qui prêchent la guerre sainte. Tout est dit. Clairement. Mais il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
2) Macron et son porte-serviette censé être Premier ministre se préparent des jours difficiles. Les Zadistes, pour qui Notre-Dame des Landes était un test, ont annoncé la couleur : Notre-Dame des Landes ? Ce n'est qu'un début, continuons le combat. L'objectif ? Avoir dix, cent Notre-Dames des Landes. Qui les en empêchera ? Malgré les rodomontades élyséennes, ceux qui seraient tentés de le faire (par exemple les élus locaux) auront contre eux, comme cela vient d'être démontré, l'Etat (ce qu'il en reste...) qui est prêt à tout accepter pour ne pas prendre le risque d'être accusé de "fascisme" (le péché mortel). Avec l'appui des bobos et des braves connards qui n'ont pas conscience de creuser leur tombe (mais ça, c'est plutôt rigolo) en votant pour des gredins que le sort des petites gens laisse profondément indifférents car, eux, ils sont hors d'atteinte grâce aux privilèges qu'ils se sont accordés. Du moins le croient-ils... Car un jour, peut-être, le réveil sera difficile pour eux aussi. Ce jour-là nous boirons un dernier verre de chablis car nous risquons d'être nous aussi entraînés dans l'apocalypse. Mais il faut bien mourir un jour, n'est-ce pas ?
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L'AF C'EST QUOI ? #VoxAF