France et politique française - Page 2739
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POUR MACRON, LE PASSÉ DE LA FRANCE EST "ILLUSOIRE"
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« Cette France de gauche qui vote FN » de Pascal Perrineau
Le politologue Pascal Perrineau a publié début juin un livre intitulé Cette France de gauche qui vote FN : une suite actualisée à la théorie du gaucho-lepénisme défendue depuis 1995 par le professeur à Sciences Po.
Le professeur Perrineau revient, avec force chiffres, sur ce phénomène incontestable : des électeurs de gauche, qui se revendiquent parfois expressément comme de gauche, votent FN.
En termes de flux, P. Perrineau estime qu’un tiers du surcroît d’électeurs de Marine Le Pen entre 2012 et 2017 (soit un peu plus de 400.000 électeurs) viendrait de la gauche. La porosité des électorats de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon n’est d’ailleurs pas nulle : d’après la dernière enquête du Cevipof avant le 1er tour (16-17 avril), 28% des électeurs de Marine Le Pen susceptibles de changer d’avis (soit 4,5% de ses électeurs au total) donnaient Jean-Luc Mélenchon en second choix, tandis que symétriquement 11% des électeurs de ce dernier susceptibles de changer d’avis (soit 7,7% de ses électeurs) donnaient Marine Le Pen en second choix.
En termes de stock, ce sont cependant seulement 6% des électeurs de Marine Le Pen en avril dernier (soit environ 460.000 électeurs) qui se disaient « plutôt de gauche » (même enquête du Cevipof des 16-17 avril). Ce qui signifie que ce phénomène du frontisme de gauche est clairement minoritaire – ou tout du moins que les anciens électeurs de gauche ayant rejoint le FN ont coupé les amarres avec leur ancienne famille politique, convertie à la ligne Terra Nova de la gauche mondialiste et libéralo-libertaire.
Si le FN a pour partie remplacé la gauche dans l’électorat populaire, il n’est pas pour autant un parti de gauche
Pascal Perrineau le rappelle explicitement : sa thèse n’est ni que le gaucho-lepénisme est majoritaire au FN ni que ce dernier est devenu un parti de gauche. En revanche, il estime que la dynamique du Front national depuis 2012 est à mettre au crédit d’une inflexion politique plus ouverte à gauche, à savoir la ligne Marine Le Pen/Philippot, qui a permis le ralliement d’électeurs issus de la gauche. A cet égard, le 1er tour des législatives a confirmé que, dans les Hauts de France, le FN a pour partie remplacé le PCF et le PS dans l’électorat populaire.
Perrineau décrit là un phénomène réel de déplacement à gauche du centre de gravité du parti frontiste. Mais son analyse est celle d’un politologue et non d’un stratège politique. D’une part – et il en convient –, ces électeurs de gauche ne sont pas seulement venus au FN pour son discours social mais aussi pour son discours sur l’immigration, la gauche ayant rompu avec le patriotisme. D’autre part, ce que Marine Le Pen a gagné d’un côté – cet électorat issu de la gauche –, elle l’a reperdu de l’autre côté : c’est cet électorat bourgeois ou même de classes moyennes, ou tout simplement âgé, qui se détourne du FN, comme on l’a observé lors de l’élection présidentielle.
Ce positionnement ni droite ni gauche condamne le FN à l’isolement politique et donc à l’éternel échec
Le second tour de la présidentielle l’a montré avec fracas. L’électorat de gauche a très peu voté Marine Le Pen : environ 10% des électeurs de Mélenchon, 2% de ceux de Hamon. L’électorat de centre-droit offrait davantage de réserves de voix. Environ 20% des électeurs de Fillon se sont d’ailleurs in fine reportés sur la candidate « patriote », un tiers de ceux de Dupont-Aignan – bien moins que ce que promettaient les sondages avant la campagne de 2nd tour (environ 30% et 45% respectivement). Mais cet électorat de centre-droit a été dissuadé par le discours gauchisant de Marine Le Pen. Or, sans lui, aucune majorité électorale n’est possible.
Pour expliquer l’échec de Marine Le Pen au 2nd tour, Pascal Perrineau préfère quant à lui pointer son manque de « gouvernementalité », que le débat du 2nd tour a mis en lumière, lui faisant perdre 6 points dans les urnes. Ce reproche est fondé. Mais pour faire preuve de « gouvernementalité », il faut aussi rompre avec le discours de classe hostile aux catégories socioprofessionnelles aisées, qui condamne à l’opposition démagogique. Et pour réussir le 1er et le 2nd tour d’une élection majeure, il faut être crédible auprès de l’électorat actuel et potentiel du FN, en répondant d’abord à ses préoccupations au lieu de répondre à celles d’autres électorats.
Carl Hubert 17/06/2017
Pascal Perrineau, « Cette France de gauche qui vote FN », Le Seuil, 1er juin 2017
(http://www.seuil.com/ouvrage/cette-france-de-gauche-qui-vote-fn-pascal-perrineau/9782021362596)https://www.polemia.com/cette-france-de-gauche-qui-vote-fn-de-pascal-perrineau/
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Franc-maçonnerie : Emmanuel Macron appartiendrait à la loge Atlantis Aletheia
Valeurs Actuelles consacre son dernier numéro à l'Eglise de la République : la franc-maçonnerie et écrit dans un article :
Emmanuel Macron lui-même en serait :
"Rassembler ce qui est épars. C’est la devise que se sont choisie les membres du Cercle Camille- Desmoulins, qui rassemblent au sein d’une association fraternelle les francs-maçons, quelle que soit leur obédience, qui se reconnaissent dans les idées et l’action d’Emmanuel Macron. À ce jour, près de 500 y ont déjà adhéré. Parmi eux, 80 % sont par ailleurs membres d’En marche!. [...]
Emmanuel Macron séduit les maçons. Son positionnement libéral, sa foi assumée en l’Europe, son projet humaniste, la philosophie progressiste dont il se réclame sont autant de bonnes raisons qui poussent aujourd’hui nombre de francs-maçons à se ranger derrière lui. Quand ils ne voient pas celui qui se définit comme le maître des horloges comme l’un des leurs. Certains vont jusqu’à imaginer que le chef de l’État a pu être initié. Dans une interview à la radio italienne Colors Radio, Gioele Magaldi, franc-maçon italien au 30e degré, affirme même qu’Emmanuel Macron appartiendrait, comme François Hollande avant lui, à la Fraternité verte et à la superloge Atlantis Aletheia. [...]
Emmanuel Macron donne lui-même du grain à moudre à tous ceux qui le disent sous influence de la maçonnerie. Son arrivée dans la cour du Louvre, au soir de sa victoire le 7 mai dernier, s’extirpant de la pénombre pour “marcher vers la lumière” au son de l’Hymne à la joie de Beethoven, fera dire au journaliste Serge Moati, longtemps membre d’une loge, qu’il s’agissait d’un « rite initiatique ». Un proche du président ne cache d’ailleurs pas que cette mise en scène a été créée à dessein. « Je n’imagine pas qu’un type qui vient d’être élu président de la République puisse ignorer le sens d’une cérémonie à laquelle il participe », confesse cet ami maçon d’Emmanuel Macron au lendemain de la victoire du candidat d’En Marche!. Emmanuel Macron semble prendre un malin plaisir à jouer des codes maçonniques. Quitte à semer le trouble et à flirter toujours plus avec l’ésotérisme. Pour sa photo officielle, dont il a soigné chaque détail, il n’a pas manqué d’y glisser certains symboles, insignifiants pour le plus grand monde, mais riches de sens pour qui a été initié. Ici, une horloge à double cadran. Là, un coq visible sur l’iPhone posé sur son bureau, comme nous le fait remarquer un frère du Grand Orient de France. Une manière de souligner, de la part de celui qui veut faire de la France une smart-nation, qu’il n’entend pas rompre avec les racines du pays autant qu’un clin d’oeil appuyé à l’attention de ceux qui sont entrés en maçonnerie et se souviennent que :
Dans le cabinet de réflexion, lorsque le profane lève les yeux, il voit ce coq, symbole solaire, qui lui annoncera la fin de sa nuit éternelle et le triomphe de la lumière sur les ténèbres
Pendant la campagne présidentielle, comme pour se concilier tous les publics, Emmanuel Macron n’hésitera pas à utiliser le langage propre à ceux qui ont revêtu le tablier. C’est ainsi que, convoquant une conférence de presse après avoir appris que Manuel Valls s’apprêtait à lui annoncer son soutien, le candidat d’En marche! rappelait que son mouvement n’avait pas vocation à ressembler à une auberge espagnole et prenait le soin d’ajouter : « Après, que toutes celles et ceux qui se retrouvent en leurs grades et qualités dans ce projet le rejoignent, c’est formidable. Ils sont simplement en train de démontrer que j’avais raison de ne pas subir les règles du système actuel. » “En leurs grades et qualités” est justement l’expression consacrée que les maçons emploient pour introduire leur discours en loge. Un hasard ? Comme voudrait nous le faire accroire un maçon en activité, nous expliquant que cette expression, aussi largement utilisée dans la préfectorale, aurait pu déteindre fortuitement sur Emmanuel Macron. Peut-être… Reste que, comme Jean-Luc Mélenchon, celui qui n’était pas encore candidat déclaré à la présidentielle n’a pas manqué de plancher le 21 juin 2016, dans le cadre d’une “tenue blanche fermée”, au siège du Grand Orient. Une manière de s’attacher la bienveillance des loges qui ne lui était pas forcément acquise alors que d’autres candidats putatifs, comme Benoît Hamon et Manuel Valls, disposaient déjà de puissants relais rue Cadet.
Les signes, nombreux, qu’Emmanuel Macron a pu adresser à la franc-maçonnerie, n’ont pas échappé à la nonciature. Mieux, selon nos informations, le Vatican aurait été alerté de l’influence maçonnique « effarante » de l’entourage d’Emmanuel Macron.Cela expliquerait en partie la réserve inattendue dont le dont le pape François a fait preuve pendant l’entre-deux-tours de la présidentielle.
[...] Il est vrai que les francs-maçons ont été parmi les premiers à se mettre “en marche”. La liste, dit-on, est longue comme le bras. Gérard Collomb, sénateur et maire socialiste de Lyon, aujourd’hui ministre de l’Intérieur, François Patriat, désormais président du groupe LREM au Sénat, Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, ont tous joué un rôle important dans la campagne de Macron, membres du premier cercle de la fraternité d’Emmanuel aux côtés de Christophe Castaner. Tout comme Jean-Paul Delevoye et Richard Ferrand, à propos desquels beaucoup assurent qu’ils ont été initiés. De l’aveu d’un fin connaisseur de la Macronie, le chef de l’État dispose désormais de relais dans chaque obédience. [...]
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Gilles LEBRETON (FN) 08/07 DANGER ! La France doit absorber la submersion migratoire de l'Italie !
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Dans MINUTE de cette semaine : un grand entretien avec Alban d'Arguin, auteur du livre Eoliennes un scandale d'Etat
Auteur du récent Eoliennes, un scandale d’Etat (éd. Synthèse), Alban d’Arguin est vent debout contre la prolifération des éoliennes sur tout le territoire français. C’est, pour lui, une impérieuse nécessité de stopper ces implantations, qui nuisent gravement à la santé publique et procèdent, de plus, d’un système contraire aux intérêts économiques de la France.
« Minute » : Vous parlez de « scandale d’Etat », qui devrait valoir aux ministres responsables de l’implantation d’éoliennes d’être traduits devant la Cour de justice de la République. Vous n’exagérez pas un peu ?
Alban d’Arguin : Absolument pas. Et plutôt que d’un scandale d’Etat, j’aurais dû dire trois scandales d’Etat. Parce qu’en fait, outre le scandale principal, celui qui attente à la santé publique, il y en a deux autres, un économique et un énergétique. Mais je maintiens que le premier scandale devrait entraîner les ministres décisionnaires devant la Cour de justice.
Mais pourquoi ?
Parce que depuis la réforme constitutionnelle de 2005, avec l’intégration de la Charte de l’environnement dans le bloc de constitutionnalité, le principe de précaution (article 5 de cette charte) s’impose à tous. Au nom de celui-ci, on peut protéger les Français contre les risques, même « incertains en l’état des connaissances scientifiques », découlant de décisions publiques. Or avec les éoliennes, ce n’est pas le cas. J’en appelle d’ailleurs aux plus éminents des constitutionnalistes pour voir comment pourrait s’engager une procédure.
Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, la France est le seul pays – du moins parmi les grands pays – où le périmètre de sauvegarde entre les éoliennes et les habitations n’est que de 500 mètres. Or c’est non seulement dommageable pour la population concernée mais contraire à une préconisation parfaitement claire de l’Académie de médecine. Dans celle-ci, qui date de 2006 – juste après donc que le principe de précaution ait été doté d’une valeur constitutionnelle –, elle réclame que, pour des raisons de santé publique, nulle éolienne ne soit construite à moins de 1 500 mètres de toute habitation.
Cette distance de 1,5 kilomètre est d’ailleurs la norme partout ailleurs ! En Allemagne, le périmètre défini par l’Etat fédéral est de 1 500 mètres et plusieurs länder réfléchissent d’ailleurs à la façon dont ils pourraient encore l’augmenter. En Espagne, pareil. En Italie, il ne peut être érigé d’éolienne à moins de 2 000 mètres d’une habitation. Le Royaume-Uni a opté pour 1 800 mètres environ et, dans certains comtés, la distance minimale a été portée à 2 200 voire 2 400 mètres ! Quant aux Etats-Unis, c’est 1 500 mètres au minimum mais cela peut aller jusqu’à 3 000 mètres selon les Etats !
Pourquoi la France ne s’est-elle pas alignée sur des normes ?
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Université du Centre Charlier : Révolutions et subversions du 18ème siècle à nos jours
Programme des journées (susceptible de modifications)
Mercredi 2 août :
- 14 h à 17 h : accueil des participants.
- 17 h – 19 h : Mot d’accueil – Commentaires d’actualité par Bernard Antony.
- Questions réponses avec l’équipe de la réplique.
- 19 h 15 : Apéritif
- 19 h 30 : Dîner.
- 21 h : Veillée et prière du soir.
Jeudi 3 août :
- 7 h 30 à 8 h 30 : petit déjeuner.
- 9 h : Aspects majeurs de la révolution russe – la trinité bolchevique du mal : Lénine-Trotsky-Staline. Révolution antirusse, révolution antichrétienne Par Monica Papazzu, publiciste roumaine, théologienne orthodoxe
- 10 h : L’idéologie du « contrat social » de Jean-Jacques Rousseau, fondement des totalitarismes modernes Par Pierre Henri
- 11 h 30 : messe (toutes les messes sont célébrées dans la forme extraordinaire du rite romain).
- 12 h 30 : déjeuner
- 18 h : Justice et subversion par l’idéologie anti-raciste par Jérôme Triomphe
- 19 h 30 : Dîner.
- 21 h : Veillée et prière du soir.
Vendredi 4 août
- 7 h 30 à 8 h 30 : petit déjeuner.
- 9 h : L’islam et le communisme : analogies et différences. Par Yves Daoudal
- 10 h : Le Kominterm et la guerre d’Espagne Par Yann Baly
- 11 h 30 : messe
- 12 h 30 : déjeuner
- 18 h : Justice et subversion par l’idéologie anti-raciste (suite) par Jérôme Triomphe
- 19 h 30 : Dîner.
- 21 h : Veillée et prière du soir.
Samedi 5 août
- 7 h 30 à 8 h 30 : petit déjeuner.
- 9 h : Conquête culturelle et conquête politique : l’apport de Gramsci est-il une surévaluation d’intello-bolchevique ? La révolution morale et sociétale contemporaine Par Jeanne Smits, journaliste, vice-présidente de l’AGRIF
- 10 h : « Le phénomène socialiste » au long de l’histoire selon le livre d’Igor Chafarevitch Par Cécile Montmirail
- 11 h 30 : messe
- 12 h 30 : déjeuner
- 18 h : Les sociétés de pensée et la Révolution française. L’œuvre d’Augustin Cochin et des penseurs contre-révolutionnaires Par Guillaume de Thieulloy
- 19 h 30 : Dîner.
- 21 h : Veillée et prière du soir.
Dimanche 6 août
- 7 h 30 à 8 h 30 : petit déjeuner.
- 11 h : Grand-messe célébrée par l’abbé Gouyaud à l’église Saint François de Paule 104 cours Lafayette à Toulon. (Missionnaires de la Miséricorde divine, abbé Loiseau). Chorale du centre Charlier.
- 13 h : déjeuner
- 15 h – 18 h : sortie au Mont Faron – plage – etc…
- 18 h : La nuit du 4-Août, masque du totalitarisme jacobin Par Michel Léon
- 19 h 30 : Dîner.
- 21 h : Veillée et prière du soir.
Lundi 7 août
- 7 h 30 à 8 h 30 : petit déjeuner.
- 10 h : Messe célébrée par Monseigneur Rey
- 11 h : conférence de Monseigneur Rey
- 12 h 30 : déjeuner
- 18 h : table ronde : « droite de conviction »
- 19 h 30 : Dîner.
- 21 h : Veillée et prière du soir.
Mardi 8 août
- 7 h 30 à 8 h 30 : petit déjeuner.
- 9 h : Le grand affrontement :
- d’un côté, les idéologies de l’émancipation et du déracinement de Rousseau « déconstructeurs » contemporains
- de l’autre, la valeur de l’enracinement selon Simone Weil, Gustave Thibon, les Charlier Par Marc Froidefont, professeur agrégé de philosophie
- 10 h : Les idées et la praxis de la subversion marxiste dans l’Église catholique. La « théologie de la libération » Par l’abbé Christian Gouyaud, théologien et écrivain
- 11 h 30 : messe
- 12 h 30 : déjeuner
- 18 h : Révolution et contre-révolution en Amérique Centrale et Latine Par Thibaut de La Tocnaye
- 19 h 30 : Dîner.
- 21 h : Veillée et prière du soir.
Mercredi 9 août
- 7 h 30 à 8 h 30 : petit déjeuner.
- 9 h : La subversion : caractéristiques générales et techniques particulières. Les travaux de Roger Mucchielli - les nouvelles formes au XXIème siècle Par Didier Rochard
- 10 h : Les phénomènes de collaboration et soumission aux totalitarismes dans l’Église et la société de 1920 à nos jours. ParBernard Antony
- 11 h 30 : messe
- 12 h 30 : déjeuner
- 14 h : Mot de départ
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France-Algérie : la repentance, ça suffit !
Abdelaziz Bouteflika, en remettant sa tournée sur le comptoir de la repentance, commet une énième double faute.
L’Algérie et la France, c’est un peu comme les flippers d’antan : Same player shoots again et remettez un franc dans le nourrain !
Sauf qu’aujourd’hui, il n’y a plus de parties gratuites et que l’actuel et très diminué président algérien Abdelaziz Bouteflika continue de faire comme au siècle dernier. D’où cette ubuesque sortie voulant qu’on en remette une couche nouvelle sur une possible repentance franco-algérienne, à sens unique, tel qu’il s’entend.
Allez, les violons, et faites chialer les grandes orgues de la pleurniche. Un ancien d’El Moudjahid, quotidien historique du FLN, nous confie : « Toujours la même rhétorique. Pour masquer leur incompétence, les vieux généraux du FLN en remettent une couche sur ces Français ayant toujours bon dos. La presse française n’en dira pas grand-chose, alors que ses homologues du Maghreb n’en ont globalement rien à foutre ! » Il est un fait que la récente sortie du président en fauteuil roulant est un peu passée sous les écrans radar d’une presse maghrébine ayant sûrement mieux à commenter que de ressasser les mêmes antiennes.
Après, à quoi bon refaire l’Histoire ? Au-delà des deux rives de notre Mare Nostrum, commune depuis Homère et Ulysse, tout un chacun a été à peu près colonisé par tout le monde. Avec des bonheurs divers, certes. En Algérie, les Français ont laissé assez d’Arabes en vie pour se faire mettre dehors par d’autres nationalistes locaux. Idem en Andalousie, là où les Arabo-Musulmans, huit siècles durant, ont épargné assez d’Espagnols pour laisser la Reconquista se mettre en œuvre. On peut aussi décliner la question façon grecque : après quatre siècles de présence ottomane à Constantinople, que visitent les touristes, si ce n’est le Plaka, dernier quartier turc épargné par la furie nationaliste grecque ?
Pourtant, de tout cet échange « colonial », parfois un brin rugueux, de belles choses demeurent, que ce soit à Séville ou Cordoue, Alger ou Tunis, Beyrouth ou Athènes. Allez là-bas en dehors des vacances, parlez aux gens, loin du tumulte, asseyez-vous avec les anciens, les vieux, dans ces campagnes où le touriste demeure encore chose inconnue. Oui, parlez avec eux, partagez thé, eau et sel – voire même vin sous la table – pour comprendre que nous participons aussi du même bloc civilisationnel et que l’islam, quoi qu’on puisse en dire, n’est jamais rien d’autre que magnifique hérésie chrétienne.
D’un point de vue plus politique, Abdelaziz Bouteflika, en remettant sa tournée sur le comptoir de la repentance, commet donc une énième double faute.
La première consiste à considérer l’occupation française en Algérie comme une sorte de remake de son homologue allemande des années quarante dans la France du siècle dernier ; l’anachronisme historique étant la principale faute des historiens. Le verdict vaut pour ceux qui confondent souvent Reconquista espagnole avec débarquement de Normandie ; à ce propos, prière de relire le très salutaire Historiquement correct de Jean Sévillia.
La seconde est encore plus grave, sachant qu’elle pousse ses coreligionnaires et compatriotes à sombrer dans la posture victimaire. Nos cousins arabes seraient donc trop nigauds et trop faibles pour avoir eux aussi été colonisateurs ; mais ces bandits ont tout de même réussi à aller jusqu’aux Vosges, avant d’en repartir, rigueurs climatiques aidant, probablement… Colonisés ils furent, colonisateurs ils l’ont également été : ainsi va la marche du monde.
Pour en revenir à la diatribe d’Abdelaziz Bouteflika, le problème est que personne n’y croit plus. Généraux du FLN ? Tout juste des adjudants-chefs dans l’armée française, avec des femmes qui savaient coudre des galons… Une camarilla de fantoches vieillissants ne parvenant même plus à faire illusion. Et Dieu sait si, pourtant, l’Algérie aurait pu être une sorte de Californie méditerranéenne. Elle avait tout. Agriculture, gaz et hydrocarbures. Mais importe désormais fruits et légumes de ses deux voisins « pauvres », Maroc et Tunisie.
Jadis, Napoléon III caressait l’ambition de fonder un royaume français d’Orient dont couronne ou turban auraient été confiés à l’émir Abdelkader. Cela ne se fit point. L’Histoire de France est jonchée d’occasions perdues.
En attendant, les Algériens, peuple fier par excellence, se rêvent en boat-people. Quelle tristesse.
http://www.bvoltaire.fr/france-algerie-repentance-ca-suffit/
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8 millions de victimes : notre devoir de mémoire...
De Cécile Edel :
"Ce vendredi 30 juin 2017, Simone Veil est décédée... et depuis, d'innombrables éloges funèbres, unanimement dithyrambiques, voire "panurgiques", ne cessent de déferler sur les côtes médiatiques, politiques et publiques par vagues immenses, débordantes, écrasantes...
Mme VEIL, véritable icône vénérée par les promoteurs de la culture de mort, érigée au rang des "immortels", semble aujourd'hui canonisée par la République.Une république devenue elle- même religion. Une république qui s'arroge le droit d'édicter de nouveaux principes et de se prosterner devant de nouveaux saints élus par ses soins.La preuve est ainsi faite que, même les hommes qui refusent Dieu, ressentiront finalement toujours cette impérieuse nécessité d'adorer de nouveaux dieux! Et malheur à celui ou celle qui ose mettre, ne serait-ce qu'un bémol, à cette pluie d'éloges adressées à celle qui, d'une part, et on ne lui retirera pas, fit preuve lors de sa déportation à Auschwitz d'un extraordinaire courage et de remarquables qualités qu'il convient de souligner mais, qui, d'autre part, fut également à l'origine de cette loi éponyme, matrice de toutes les dérives et transgressions.
D'ailleurs, certains n'ont pas hésité à instrumentaliser ce décès pour asseoir encore plus l'idéologie de la culture de mort, dénoncer les défenseurs de la Vie et faire de la propagande pour un acte qui ne saurait honorer celle qui l'a rendu légal. Les plus grandes éloges seront donc au final réservées bien plus à la "sainte IVG" qu'à la personne même de Madame Veil !
La bienséance aurait voulu qu'on ne réduise pas celle-ci à ses actes et pourtant, force est de constater que Simone Veil est aujourd'hui totalement assimilée à la loi de légalisation de l'avortement.
Ainsi, nos actes nous engagent et nous ne saurions ne pas en porter l'entière responsabilité ainsi que celle de leurs conséquences.
La principale conséquence de la loi dite Veil est sans appel : 8 millions d'enfants innocents sacrifiés et autant de femmes, d'hommes, de familles à jamais meurtris. Mme Veil aura reçu tous les honneurs terrestres... Les petites victimes de sa loi, aucun... Ce silence sur ces enfants non nés fut encore plus assourdissant ces jours derniers. Il nous revient ainsi, en tant qu'"amoureux de toute vie humaine et des plus fragiles,"d'évoquer leur mémoire et de les réhabiliter aux yeux de tous ceux qui, par une conscience obscurcie, ont perdu le sens même du mot "Vie."
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Maintien ou sortie de l’euro? Avantages et inconvénients.
Quelles sont les conséquences pour la France d’appartenir à la zone euro ? Dans le débat qui opposait, lors de son introduction, les partisans et les opposants, les premiers avançaient que l’euro apporterait la croissance économique, le recul du chômage. Et de façon plus générale plus de prospérité et en prime un effet protecteur en cas de crise. Avec un recul de 15 ans, force est de constater que rien de tout cela ne s’est révélé juste. Au contraire la zone euro, dans son ensemble, fait moins bien que le reste du monde, on constate une paupérisation de la population, surtout pour la classe moyenne et les perspectives sont sombres, quand elles ne sont pas désespérantes pour les jeunes générations. L’euro n’est pas seul responsable de ce désastre mais il y participe de façon déterminante.
Le poids des dépenses pour éviter l’effondrement de l’euro
Dans le débat qui oppose aujourd’hui les partisans du maintien et ceux favorables à la sortie, une donnée est largement oubliée, le coût du maintien. Il est pourtant élevé. En juillet 2014, le FMI[i] a estimé à 1 110 milliards la somme déjà dépensée à fin 2013 pour « sauver » l’euro. Le Président François Hollande avait assuré que la crise de l’euro était réglée. En réalité il n’en est rien. De plus, dans ce coût de 1 100 milliards d’euros, le FMI ne prend pas en compte le coût supporté par la France lors de la réunification de l’Allemagne. Pour la reconstruction de sa partie Est, l’Allemagne a engagé des dépenses massives. La Banque de France, pour préserver les taux de change entre le Franc et le Deutsch Mark, effort nécessaire pour assurer la convergence permettant la mise en place de la monnaie unique, a augmenté ses taux d’intérêts, générant une baisse historique de l’immobilier et un ralentissement marqué de l’activité économique. « La dette publique française a été la variable d’ajustement pour permettre en même temps la reconstruction de l’Europe de l’Est et la convergence vers la monnaie unique. Ce choix, bien connu maintenant et que certains ont qualifié de « débat interdit », a conduit à une dette publique de 60% du PIB, lors du passage à l’euro. »[ii]Alors que la dette publique en 1992 pesait 36% du PIB.[iii]
Est-ce que notre dette ne nous empêche pas de fait, de sortir de l’euro, notamment parce qu’en cas de dévaluation son poids deviendrait insupportable ?
Avant d’étudier les deux hypothèses, maintien ou sortie, il faut vérifier, avant toute chose, la faisabilité, au regard du droit international, que la sortie est possible. La quasi-totalité de la dette française a été émise en contrat de droit français. Or, selon un principe de droit international dénommé « Lex Monetae », les dettes émises en contrat de droit national sont relibellées automatiquement en nouvelle monnaie nationale, selon la nouvelle parité fixée[1]. En un siècle, 69 unions monétaires se sont dissoutes, pour la plupart avec peu de mouvements économiques et beaucoup d’avantages[iv]. Pour dire cela autrement, « Dans le débat politique, pour contrer les arguments de partisans de la sortie de la zone euro, il est souvent mis en avant le fait que cette sortie, s’accompagnant d’une dévaluation, alourdirait automatiquement notre dette publique restée en euros. Cette menace n’est pas avérée dans la mesure où la monnaie d’émission et de gestion des emprunts publics est la monnaie nationale (c’est ce que prévoit la LOLF). »[v] Donc, un, la sortie est possible, deux, même en cas de dévaluation, ce qui n’est pas du tout inéluctable, cette sortie ne serait pas pénalisante.
Avantages et inconvénients de l’euro
La fin des dévaluations monétaires compétitives
Un avantage de l’euro pour l’économie française résiderait dans la fin des dévaluations compétitives. Cet argument ne tient pas, car elles ont été remplacées par des dévaluations internes compétitives. Qui sont beaucoup plus douloureuses puisqu’elles touchent les coûts sociaux. Les parités monétaires devenant fixes, le facteur travail doit devenir flexible. Or un chef d’entreprise, pour produire, a besoin d’un marché solvable. La paupérisation induite de la population menace l’activité économique. Ce que vit la France.
La détérioration de la balance commerciale
L’évolution du solde de la balance commerciale le confirme. Depuis la création de l’euro, la production industrielle de l’Allemagne a augmenté de 30%, celle de la France a baissé de 12% (-20% pour l’Italie et l’Espagne). C’est donc une double peine, ne pouvant pas dévaluer notre monnaie, nous réalisons l’ajustement sur les salaires, sans bénéficier d’une meilleure compétitivité. Ce qui équivaut à faire une saignée sur un malade exsangue.
Garantir l’accès aux marchés financiers
Pour payer les intérêts de sa dette, la France doit pouvoir accéder aux marchés financiers dans de bonnes conditions. La protection de l’euro assure cet avantage pour les défenseurs de l’euro. En somme, l’euro, responsable d’une partie significative de la dette, compenserait cet inconvénient en permettant d’emprunter à de meilleures conditions (cela dit, l’Agence France Trésor a emprunté le 1 juin 2017, 1.720 milliards à 5.57%). Oui, si on oublie de compter les 1 100 milliards déjà dépensés pour le maintenir artificiellement à flot à fin 2013. Oui, si on oublie que dans l’hypothèse où la France retrouverait sa souveraineté monétaire, ses banques seraient tout à fait à même de servir la dette dans de bonnes conditions.
Pour conclure
Il pourrait rester un argument intéressant pour les entreprises en faveur de l’euro, l’avantage d’avoir une monnaie unique, ce n’est pas une condition indispensable pour les échanges, mais c’est une évidence que ça les simplifie. Mais cet avantage ne justifie pas tous les sacrifices exigés par sa mise en place et son sauvetage et les risques inhérents à son effondrement. D’autant plus que revenir au Franc, en maintenant une monnaie commune, comme cela était le cas de 1999 à 2002 sauvegarderait cet avantage pour les entreprises. Nous devrions d’ailleurs reprendre ce système en l’enrichissant simplement de la possibilité de réviser à intervalles réguliers les parités monétaires nationales.
On comprend les propos de huit Nobel d’économie[vi], de Allais à Sargent en passant par Stiglitz, très critiques sur l’euro. Ainsi, pour Krugman : « quelle est la solution ? Dans les années 1930, la condition primordiale pour sortir de la crise a été l’abandon de l’étalon-or. L’équivalent aujourd’hui serait d’abandonner l’euro et de revenir aux monnaies nationales. ». Et, comme il le dit par ailleurs, « le plus vite sera le mieux ».
On dit que les Français sont opposés à la sortie de l’euro ? Mais, au pire, les propositions du Front National permettront à la France d’éviter de couler avec les pays restés dans la zone euro. Au mieux, ses propositions de réforme, plus attendues qu’on le croit au niveau européen, permettront de sauver et la zone euro et l’Union européenne.
Bureau de Bruno Gollnisch – BV – 6 juillet 2017.
[1] Revue politique et parlementaire – N° 1082 – Janvier-Mars 2017 page 105
[1] Ibidem
[1] Grand dossier : tout ce qu’il faut savoir sur la fin de l’euro. Pages 2 et 3. Ce dossier du Front National, reprend de nombreuses analyses précises et argumentées, de Nobel d’économie, d’économistes, et même de banques. http://www.frontnational.com/pdf/fin-euro.pdf
[1] Dette publique : la mesurer, la réduire – Fondation pour l’Innovation Politique – avril 2017 page 21. La Fondation pour l’Innovation Politique se définit elle-même comme : « Un think tank libéral, progressiste et européen ».
https://gollnisch.com/2017/07/07/maintien-sortie-de-leuro-avantages-inconvenients/
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Eudes Baufreton : « La situation est catastrophique et les impôts vont être, une fois de plus, augmentés ! »
Eudes Beaufreton revient sur l’intervention du Premier ministre devant le Parlement, et l’augmentation des impôts qui se profile une fois de plus.
Selon lui, le gouvernement fait face à présent à la réalité, une réalité qu’Emmanuel Macron, en tant qu’ancien ministre de l’Économie, ne pouvait pas ignorer. Au gouvernement, certains semblent prendre conscience de la nécessité de réduire des dépenses, mais sauront-ils mener des réformes structurelles et non homéopathiques ? La France compte, par exemple, 1.600.000 fonctionnaires de plus qu’en Allemagne !
On ne parle depuis deux jours que des annonces d’Édouard Philippe devant le Parlement.
Il a notamment annoncé que la hausse de la CSG se ferait bien.
En revanche, il faudra du temps pour mettre en place la baisse de la taxe d’habitation.
Il annonce également de nouveaux impôts concernant le diesel et les cigarettes.
Que faut-il penser de tout cela ?
Est-ce que c’est une manière pour Emmanuel Macron de reculer par rapport à ce qu’il avait promis pendant sa campagne ?Je crois qu’Emmanuel Macron fait désormais face à la réalité.
On sort des promesses de campagne.
La situation du pays est catastrophique.
Je rappelle quand même qu’Emmanuel Macron était ministre du Budget et conseiller économique de François Hollande. Il ne peut donc pas faire comme s’il découvrait la situation.
La réalité nous montre que la situation est catastrophique, alors qu’on nous expliquait qu’on pourrait faire des réductions en compensant.
Nous avons la réponse.
Les impôts vont une fois de plus être augmentés. Pour la réduction, on verra plus tard.
Dans tous les cas, c’est le sens du discours d’Édouard Philippe lors de son intervention à l’Assemblée nationale.Avec beaucoup de promesses pendant la campagne et finalement une hausse des impôts, nous avons l’impression de revivre 2012.
Quelle pourrait être pour vous, Contribuables associés, la solution pour baisser le déficit et réguler tous ces problèmes de dépenses ?Peu de solutions s’offrent à nous.
Il faut mener des réformes structurelles, tout le monde les connait.
Hier, je participais aux états généraux de la dépense publique organisés par le ministre du Budget, Gérald Darmanin. Le premier Président de la Cour des comptes, Didier Migaud, y participait également. Il dresse un bilan remarquable.
La Cour des comptes fait un travail remarquable, je tiens à le saluer.
C’est le bon sens que l’on partage chez Contribuables associés depuis des années.
Le ministre semble vouloir mener un certain nombre de réformes.
La seule interrogation est de savoir s’il aura la marge de manœuvre suffisante de la part de Matignon et de l’Élysée.
Je l’ai entendu dire des choses positives, notamment sur la réduction des effectifs de la fonction publique.
Nous avons besoin d’une véritable radiothérapie et non pas d’homéopathie.
Supprimer 120.000 postes de fonctionnaires en 5 ans, ce n’est absolument pas à la hauteur des objectifs à atteindre.
Je rappelle que l’une étude menée par Contribuables associés indique que nous avons aujourd’hui en France 1.600.000 fonctionnaires de plus qu’en Allemagne.
Sans tomber dans l’extrême, si on faisait seulement la moitié du chemin, on pourrait économiser 50 milliards d’euros par an.
C’est dire qu’il y a des enjeux qui passent par des réformes et que celle-ci pour le moment me paraît plus être une réforme homéopathique que structurelle.Finalement, de bons élans sont au gouvernement, mais vous craignez encore qu’on continue sur le même chemin ?
Au sein du gouvernement, je ne sais pas.
Pour le moment, je n’ai rencontré que Gérald Darmanin.
J’ai fait des demandes d’audiences auprès d’Emmanuel Macron et d’Édouard Philippe.
En tous les cas, la prise de conscience de ce que Contribuables associés dénonce depuis sa création il y a 27 ans va au-delà de la Cour des comptes.
Nous avons enfin l’impression de partager le même constat, ce qui est déjà une étape non négligeable.
Il est certain que Gérald Darmanin, ministre du Budget, souhaite aller dans le sens de la réduction des dépenses.
Il l’a dit à plusieurs reprises hier.
Maintenant, entre le dire et le faire, il y a une marge.
Jusque-là, avec les hommes politiques, on a vu jusqu’où cette marge peut nous amener…http://www.bvoltaire.fr/situation-catastrophique-impots-etre-de-plus-augmentes/