Il y a une chose que l'on ne pourra pas reprocher à Gabriel Attal : le choix des images et des lieux. Venir annoncer ses mesures destinées à répondre à la révolte des agriculteurs dans une cour de ferme, derrière une botte de paille, puis aller rencontrer, sur l'A64 bloquée, les agriculteurs, dont Jérôme Bayle, leader du mouvement dans la Haute-Garonne, que l'on prenait pour un gros dur indomptable : l'image du vendredi soir est parfaite. Pour Gabriel Attal, qui traînait le boulet Oudéa-Castéra depuis sa nomination, l'adoubement par Jérôme Bayle, avec apéritif improvisé sur le blocage pour célébrer les « preuves d’amour » données, est une aubaine médiatique.
France et politique française - Page 279
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Gabriel Attal face à Jérôme Bayle : joli coup, mais la révolte continue
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Paroles, paroles, paroles… et encore des paroles !
Par Adègne Nova
Ah oui, le gouvernement s’intéresse à l’agriculture ! Comme les céréaliers qui sèment du colza ou de l’orge, il sème des mots, encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots. Ainsi, notre « Dernier-né ministre » qui répondait à un agriculteur à Saint Laurent-d’Agny dans le Rhône : « C’est un sujet majeur et je le dis de manière très claire, je le prends très au sérieux. On a une grande chance en France, c’est notre agriculture qui nous permet une certaine indépendance et une certaine autonomie… ». Mais quand ceci est dit… rien n’est fait !
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Rennes. Les dealers du Blosne « informés » de l’opération policière (finalement annulée) ?
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Droit d’asile : des associations militantes, d’extrême-gauche, et gavées d’argent public
Philippe Fontana, avocat au barreau de Paris et auteur de La Vérité sur le droit d’asile, a été interrogé par le revue Conflits. Extraits :
[…] La Cimade est l’association la plus politique. La contestation de normes édictées par l’État devant les juridictions est leur plus important volet d’activisme. À l’origine, la Cimade était une association protestante qui s’occupait de ses coreligionnaires chassés d’Alsace-Lorraine par les nazis. Elle s’est transformée en association d’extrême gauche, à preuve lorsque un pasteur, responsable de l’antenne de Marseille a été expulsé du territoire, au début des années 1970. Cette association ne cesse de contester tous les décrets, les arrêtés, etc. Elle a réussi à extraire de la liste des pays considérés comme « sûrs » le Sénégal, le Ghana et le Bénin. Le Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigrés) est tout aussi militant. Il a obtenu, en 1978, l’annulation par le Conseil d’État du décret interdisant le regroupement familial. Ce groupe ne cesse de contester les dispositions qui visent à restreindre l’immigration aujourd’hui.
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De la viande surgelée du Brésil ou de la viande française ?
Les agriculteurs en colère s’organisent pour contrôler les marchandises transportées par les routiers. Leurs découvertes les font fulminer. Arrivent de partout des produits qui sont pourtant disponibles auprès des paysans français. Cette folie doit cesser.
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“Emmanuel Macron, qui n’a pas eu d’enfant, est manifestement incapable de se mettre à la place des parents”
Sabine de Villeroché a interrogé pour Boulevard Voltaire Ludovine de La Rochère sur le nouveau gouvernement. Extraits :
Instauration d’un nouveau congé parental et lutte contre l’infertilité : ces mesures annoncées par Emmanuel Macron sont-elles à la hauteur de l’enjeu démographique ?
Non seulement ces propositions, qui s’apparentent à des trouvailles de dernière minute, ne sont pas à la hauteur, mais, pire, le « congé de naissance » irait à l’encontre du but recherché.
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Le renvoi du préfet Chiappe le 3 février 1934
Le renvoi du préfet Jean Chiappe, le 3 février 1934, fut l'erreur de trop de la Gauche au pouvoir qui contribua à mettre le peuple de Paris dans la rue le 6 février.
Un des premiers gestes du nouveau président du Conseil, Edouard Daladier, fut de renvoyer, le 3 février 1934, Jean Chiappe, qui était titulaire du poste depuis sept ans et avait tendance à se considérer comme inamovible.
Le président du Conseil souhaitait le remplacer pour obtenir un vote favorable à son investiture de la part des députés socialistes et ainsi obtenir une plus large majorité... bien nécessaire en période de trouble. Il faut dire que les socialistes de la SFIO et les communistes haïssaient le préfet de Paris très peu enclin à laisser faire les débordements lors de manifestations.
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Synthèse nationale, plus que jamais !
Il y a quelques semaines, Emmanuel Macron nommait le gouvernement Attal. Il ne fallait pas, alors, être grand clerc pour saisir l’objet essentiel de l’opération : relancer non pas la France mais un exécutif déjà à bout de souffle 21 mois après la réélection du président de la République et, au passage, appuyer là où ça fait mal chez Les Républicains... Sur notre blog, nous écrivions : « Les cocus patentés qui, il y a dix-sept ans, ont aimé se faire avoir par Sarkozy, adorent déjà ce nouveau cabinet. Ils veulent y voir le signe d’un basculement à droite répondant aux attentes d’un pays qui, à les en croire, pencherait de ce côté… Ils oublient un peu vite les enseignements de la dernière présidentielle et des législatives qui ont suivi. Ils oublient aussi que le maître des orientations politiques reste l’actuel occupant de l’Élysée et que de ce côté, il n’y a rien de particulier à attendre »…
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Les agriculteurs, une nouvelle menace pour les autorités européennes
par Olga Samofalova
On ne peut pas régler la question paysanne en Europe avec l’étroitesse de ceux qui n’y voient que «réaction» mais on ne peut pas non plus ignorer les contradictions d’un tel mouvement. Cet article que Marianne a traduit du russe a le mérite de resituer la question paysanne dans le contexte géopolitique du choix de la guerre, des sanctions, la crise de l’énergie et sans exagérer la différence entre ce que le choix de l’OTAN, de la guerre, des marchés financiers avec son cortège de sanctions produit dans l’UE tout en libérant la productivité en Russie, il est absolument essentiel de bien percevoir ce qu’est aujourd’hui la question de la faucille et du marteau pour la France, l’Europe, ses liens avec l’abaissement de l’État, et les conditions de nouvelles alliances autour du bulletin de paye et de la paix.
Danielle Bleitrach
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Persécutions quotidiennes subies par les paysans : des exemples incroyables !
Bernard Germain
Depuis la fin des années 60 en France, la tendance en agriculture est à l’industrialisation du process de production. Ne cherchant pas à comprendre pourquoi nos anciens étaient arrivés, sur la base de leur sagesse et de leur expérience, à avoir tout un système de haies et des parcelles à taille raisonnable, les « experts » décrétèrent qu’il fallait remettre tout cela en cause. On arracha donc les haies afin de mettre en place des parcelles énormes, le matériel agricole devint lui aussi de taille monstrueuse…