
Le peuple, ce souverain sous tutelle se réveille groggy une fois de plus, avec une nouvelle attaque du Conseil Constitutionnel. En effet ce dernier vient de refuser le RIP, initié par les LR, sur l’immigration. On aurait pu naïvement croire que ce ne serait là que formalité, mais Le sujet déplaît à l’Élysée et à la bande de Davos, il fallait donc l’empêcher, ce que s’est empressé de faire Fabius, toujours aux petits soins pour satisfaire son maître. L’argument pour rejeter ce RIP tient sur le danger de ne pas respecter la politique de solidarité nationale en faveur des personnes défavorisées. Fabius mélange sciemment les genres et interprète le texte comme bon lui semble. Comment affirmer que cette politique ne peut pas être modifiée ? N’est-ce pas théoriquement au peuple de décider de ce qu’il entend conserver ou faire, en matière de politique, quel que soit son domaine y compris la solidarité ? Où est-il inscrit de manière claire et précise que la durée de 5 ans pour bénéficier de certaines aides sociales est contraire au préambule de 1946 et cause un préjudice disproportionné au non bénéficiaire ? Ce n’est pas parce qu’une garantie est légale qu’aucune contrainte ne peut être imposée pour l’obtenir. Quel est le délai admissible selon Fabius ?