
Les « mineurs isolés » passent à l’offensive. Mardi 23 avril, plusieurs dizaines de ces clandestins s’étaient donné rendez-vous dans le XIIIe arrondissement de Paris afin de demander une meilleure prise en charge par l’État français. En cause : les opérations menées par le gouvernement visant à démanteler les camps de migrants installés un peu partout dans la capitale. « Les Jeux olympiques approchent et Macron envoie sa police vider les rues, vider les gymnases, vider les CROUS », disent-ils. Inscrit noir sur blanc sur les tracts du collectif, le mot d’ordre n’est rien de moins qu’une menace de faire capoter les Jeux olympiques si leurs exigences ne sont pas satisfaites : « Pas de logement, pas de JO. Pas d’école, pas de JO. Pas de papiers, pas de JO. »