
Polémia
Affaire Philippe Coopman : la fabrique d’un mensonge
Je vous explique comment certaines rédactions ont diffusé une version mensongère de l’agression de Philippe. Avec des conséquences graves…
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Polémia
Affaire Philippe Coopman : la fabrique d’un mensonge
Je vous explique comment certaines rédactions ont diffusé une version mensongère de l’agression de Philippe. Avec des conséquences graves…
C’est peu dire que la violence est désormais le pain quotidien des Français. Et l’on découvre que cette violence se manifeste de plus en plus chez les jeunes à l’école, dans la rue, partout de la ville à la campagne. On s’effraie de voir des gamins de 13 ans 14 ans en tuer d’autres du même âge. Dans la longue litanie des faits divers, on notera cependant que cette violence s’exerce en grande partie au sein même des communautés immigrées où la drogue fournit souvent le motif.
Stéphane Ravier et Marion Maréchal ont signalé à la justice les maires LR qui se sont compromis avec les musulmans :
(…) Les faits reprochés, exhibition et agression sexuelle en état d’ivresse manifeste, sont pourtant loin d‘être anodins.
D’autant plus qu’ils se sont déroulés dans l’enceinte de l’hôpital de Creil le 4 mars dernier dans la soirée. Les pompiers amènent aux urgences Djamel L., sans domicile fixe et dans un état d’ébriété très avancé, son alcoolémie sera mesurée à 2,75 g d’alcool par litre de sang. (…)
Par deux fois, il se livre à des attouchements sur les parties intimes de sa victime qui se débat, avant que le bruit de lutte et les cris n’alertent une autre soignante qui vient aider sa collègue à maîtriser l’agresseur avant l’arrivée du service de sécurité.
Dans une époque imaginaire qui ressemble curieusement à la nôtre, le gouvernement français semble avoir adopté une politique de recrutement pour le moins… originale.
La consigne serait claire : pour intégrer l’équipe dirigeante, point n’est besoin de diplômes rutilants ni de compétences éprouvées.
L’unique critère de sélection serait de ne jamais risquer d’éclipser l’intelligence du chef suprême. Ainsi, nos ministres seraient choisis pour leur capacité à manier la langue de bois plutôt que pour leur expertise, et leur fidélité serait plus précieuse que leur savoir. Cette pratique n’est pas sans rappeler le fameux empereur romain Néron, qui, selon les dires, préférait s’entourer de courtisans plutôt que de conseillers compétents, de peur que ces derniers ne doutent de ses talents de poète, de musicien et, accessoirement, de leader.
Un chiffrage forcément approximatif
Maxime Guimard estime à 500 000 le nombre possible d’étrangers en situation irrégulière au 1er janvier 2022 en retirant chaque année, de 2009 à 2021, du nombre d’étrangers connus pour être entrés, d’une manière ou d’une autre, dans l’irrégularité, ceux qui en sont sortis (décès[1], retour ou régularisation).
Pour 1,3 million de personnes repérées comme entrants dans l’irrégularité de 2009 à 2021, 800 000 sont sortis de l’irrégularité, en grande partie grâce aux procédures de régularisation (80 %). C’est donc principalement par la régularisation que l’État français « lutte » contre la présence irrégulière d’étrangers en France. « La quasi-certitude d’accéder un jour à un statut régulier est inéluctablement interprétée par le migrant comme un signal d’accueil favorable adressé par le pays de destination, qui constitue en lui-même le moteur essentiel de la migration irrégulière » (p. 203).
Bonne nouvelle : ici et là, des Français se rebiffent. Ils deviennent réactionnaires. Un effet de masse est prévisible. Il suffit de constater l’affolement des censeurs, gardiens de la pensée immobile, pour s’en persuader. Partout, l’exaspération populaire se libère des interdits idéologiques qui empêchent de décrire les réalités et d’avancer dans les réformes. Certes, « réactionnaire » est un mot empli d’une poussière passéiste. Pour cette raison, il est récusé par les partis de droite, qui veulent pourtant rompre avec les « Trente calamiteuses ». C’est à peine si ces mouvements osent se définir conservateurs, et encore moins nostalgiques. Le terme mériterait pourtant d’être brandi, au sens où l’entendait Marc Fumaroli : « Une aptitude à résister au conformisme du temps ».
Par Gérard Leclerc
La France vit au diapason de ses paysans en colère. Voilà peut-être longtemps qu’elle ne s’est pas trouvée unanime dans le soutien d’une cause, il est vrai, vitale. On parle de souveraineté alimentaire en péril à juste raison. Qu’est-ce qu’une nation qui n’assume plus sa propre subsistance et dont la paysannerie se trouve réduite à peau de chagrin, comme si elle n’était plus qu’un appendice résiduel d’un pays dominé par ses métropoles urbaines ? Eh bien, non ! La révolte unanime de nos campagnes est en train de réveiller une nation qui redécouvre qu’il n’est pas de pays sans paysans, ces gardiens de notre espace et de nos paysages.
Pour d’autres, c’est l’année 2015 qui constitue l’année charnière. Comme cette avocate rennaise à la retraite, qui préfère demeurer anonyme. Née dans une famille radicale-socialiste, elle a «bouffé du curé tous les dimanches» depuis son enfance et considère aujourd’hui encore que la laïcité est l’un des combats les plus importants à mener. Sa mère, très active au PS, l’initie à la vie citoyenne, l’emmène assister au dépouillement des votes. Le jour de l’élection de Mitterrand, mère et fille étaient allées à la mairie de Laval fêter la victoire… et ont vite rebroussé chemin, quand elles ont entendu chanter «L’Internationale» : c’était leur ligne rouge. En 2002, cette dame a voté Chevènement au premier tour. L’affiche du second tour lui fait un choc : «mes parents ont connu la Seconde Guerre mondiale, ça a réactivé cette idée dans notre esprit». Elle manifeste contre le FN, vote Chirac à contrecœur.