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France et politique française - Page 3559

  • Lobby de l’eau : Histoire d’une mainmise inique

    L’école française de l’eau, apparue à l’orée des années 1960, incarne un modèle de gestion aujourd’hui exporté dans le monde entier. Il a peu à peu été dévoyé par des groupes d’intérêts qui ont fait main basse sur un marché qui génère près de 25 milliards d’euros en France chaque année.

    C’est après la seconde guerre mondiale qu’émergent les caractéristiques qui structurent encore aujourd’hui la gestion de l’eau en France. Des ingénieurs et administrateurs coloniaux ont mesuré en Afrique noire, au Maghreb, comme aux États-Unis, la complexité de la gestion de cette ressource précieuse.

    Ils vont, dans le grand élan de la planification gaullienne, inventer un modèle de gestion des ressources en eau qui fera école. Il s’agit, dans une période marquée par une urbanisation rapide s’accompagnant d’une pollution croissante, de rationaliser les différents usages de l’eau, pour l’énergie, l’industrie et l’agriculture, et donc le développement économique, mais aussi de développer l’adduction d’eau dans les campagnes, où seuls 30 % des foyers disposaient de l’eau au robinet en 1953, puis de doter le pays d’infrastructures de traitement des eaux usées.

    Un chantier colossal alors que le développement de l’industrie et la modernisation de l’agriculture provoquent un important mouvement de population des zones rurales vers les villes. « Avec pour conséquence un développement rapide des besoins en eau et des rejets polluants mal traités. Les ressources ont été ainsi étranglées des deux côtés, par des consommations accrues et des pollutions insupportables », souligne M. Ivan Chéret, l’inventeur des agences de l’eau [1].

    « Les journaux publiaient des nouvelles alarmantes tous les étés : par exemple, à Toulon, 200.000 personnes sont privées d’eau chaque jour de 18 heures à l’aube ; la ville de Grenoble, dont la population est passée de 60.000 à 300.000 habitants, élit un nouveau maire et la “baignoire” de M. Dubedout fait une entrée remarquée en politique (en asseyant) sa campagne électorale sur le fait que les habitants de Grenoble subissaient des coupures fréquentes d’alimentation en eau, alors que la ville était entourée de ressources très abondante.

    L’image de sa baignoire vide avait été largement diffusée par les médias. Sur la Seine, des masses blanches, provenant des détergents de plus en plus utilisés à la place des savons, flottent sur l’eau et inquiètent les Parisiens ; les associations de pêcheurs attirent l’attention sur tous les “accidents” qui tuent les poissons dans les rivières ; dans le Midi encore, les résidus provenant de l’exploitation de la bauxite par Péchiney, indignent la presse : des boues rouges dans la “belle bleue”, au large de Cassis ! ».

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  • [Communiqué] INCAPABLES !

    Avec le nouvel attentat commis sur notre sol par des musulmans fanatiques, connus de nos services de renseignement, l’incurie de nos politiques dans la gestion de notre pays éclate une fois de plus au grand jour. Il ne faut pas compter sur le pouvoir en place pour analyser et tirer des enseignements de cet attentat : François Hollande, dans une de ces formules creuses dont ses conseillers ont le secret, propose de "porter des valeurs" (? !), valeurs qu’il ne précise pas mais qui doivent être celles qui nous ont menés jusqu’à l’horreur d’aujourd’hui.

    Nous ne nous lasserons pas de répéter que la cause des attentats est à rechercher dans la mise en place d’une politique étrangère déplorable (principalement au Proche et au Moyen Orient), dans une immigration incontrôlée et incontrôlable, dans une justice complaisante ainsi que dans la destruction de tous les repères traditionnels de notre société. La nation, l’éducation, la famille, l’histoire, la chrétienté, le bien commun, voilà les valeurs qu’il aurait fallu porter ! L’Action française assure aux victimes et à leurs familles sa profonde sollicitude et appelle les Français à ne pas céder à la peur mais à exiger des partis et gouvernants, passés, présents et à venir, qu’ils reconnaissent leurs erreurs et mettent enfin tout en œuvre pour protéger le peuple qu’ils sont censés servir et non pas asservir ! Nous appelons les Français à manifester leur douleur et leur colère légitimes face à l’incompétence, la lâcheté et l’inaction !

    Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-INCAPABLES

  • Projet de mosquée de Mantes-la-Ville : la guerre de propagande se poursuit

    Dénoncé par le Bloc Identitaire, le passage en force de Paul Martinez pour implanter une mosquée sur le territoire de Mantes-la-Ville continue de susciter des remous. Le président de la Communauté d’Agglomération de Mantes en Yvelines a tenu à se justifier dans un communiqué diffusé à ses administrés.

    Face à l’opposition du maire de Mantes-la-Ville de voir un bâtiment de sa commune transformé en mosquée, Paul Martinez a organisé un vote au niveau de la communauté d’agglomération, dont il est président, pour vendre ladite ancienne trésorerie à l’Association des Musulmans de Mantes Sud (AMMS) pour la transformer en mosquée. Dénoncée par le Bloc Identitaire, la manœuvre fait clairement fi de la démocratie locale lorsqu’il s’agit de construction de mosquée.

    Face à la mobilisation du Bloc Identitaire contre son projet de mosquée à Mantes-la-Ville, Pascal Martinez  tente de se justifier auprès de ses administrés.

    Face à la mobilisation du Bloc Identitaire contre son projet de mosquée à Mantes-la-Ville, Pascal Martinez tente de se justifier auprès de ses administrés.

    Également maire de Buchelay, Paul Martinez a cru nécessaire de se justifier en diffusant vendredi dernier une lettre à ses administrés, expliquant notamment qu’il n’avait nulle intention de construire une mosquée sur le territoire de sa commune. Argument fallacieux, puisque c’est bien sur le territoire de Mantes-la-Ville que le projet doit se déployer contre la volonté de la municipalité locale, laquelle a d’ailleurs annoncé sa volonté de faire jouer le droit de préemption pour réaménager l’ancienne trésorerie en commissariat municipal. Soutenu par une partie des habitants qui commencent à se mobiliser, ce projet voulu par le maire Front National sera soumis au vote du conseil municipal aujourd’hui.

    De plus, Paul Martinez tente de minimiser la portée de son intervention en expliquant qu’il s’agit d’un simple transfert (souligné par lui) d’un lieu de culte vers un autre. Or, il n’y a pas d’équivalence entre la salle de prière qu’occupe actuellement l’AMMS dans un pavillon et le projet de vraie mosquée que promeut cette association :

    L’approche sera contemporaine avec intégration harmonieuse de symboles de décoration de l’architecture islamique.

    Explique l’AMMS sur son site, dont les illustrations ne laissent pas de doute quant aux symboles à intégrer harmonieusement : minaret, dôme surmonté d’un croissant, encadrements de portes et fenêtres à l’Orientale, etc. Souligons au passage que l’actuel lieu de culte aurait dû être évacué depuis plus d’un an pour des raisons de salubrité publique.

    À noter que le maire de Mantes-la-Ville, Cyril Nauth, n’avait jamais exprimé son opposition à la présence de tout lieu de culte musulman sur sa commune, mais simplement à ce projet précis. Des alternatives portées par d’autres associations musulmanes (El Fethe, en l’occurrence), jugées porteuses de moins de problèmes que celle soutenue par l’AMMS et le président de la communauté d’agglomération, sont aussi à l’étude à Mantes-la-Ville.

    Le projet d’El Fethe poserait moins de problèmes a priori que le projet de l’AMMS. La trésorerie sur laquelle l’AMMS a jeté son dévolu est située à côté d’un cimetière, sur un des axes de la ville et en face d’une des principales salles des spectacles : on déplace le problème. D’autres élus avaient émis des réserves, le Front national n’a fait que dire les choses de façon plus directe et plus virile. Le projet d’El Feth sera étudié, mais, dans un premier temps, mon objectif est d’empêcher la vente de la trésorerie.

    Déclarait ainsi Cyril Nauth dans un entretien au quotidien « Présent » daté du 19 mai.

    http://fr.novopress.info/

  • Dalil Boubakeur et les églises : un choc religieux autant que culturel

    Frédéric Saint Clair est mathématicien et économiste de formation. Il a été chargé de mission auprès du premier ministre pour la communication politique (2005-2007). Il est aujourd’hui Consultant Free Lance.

    ♦ FIGAROVOX/ANALYSE – Invité d’Europe 1 ce lundi, Dalil Boubakeur a proposé d’utiliser des églises vides pour y célébrer le culte musulman. Pour Frédéric Saint Clair, le recteur de la Grande Mosquée de Paris devrait commencer par s’interroger sur l’islam rigoriste.

    «Utiliser des églises vides pour servir au culte musulman». Cette proposition du recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, également président du controversé CFCM (Conseil français du culte musulman), risque encore une fois d’alimenter la polémique et d’hystériser un peu plus une société française en tension avec l’islam.

    Pourtant l’homme est sympathique, et lorsqu’il aborde ce sujet, on perçoit un désir de ne pas brusquer, de ne pas choquer, de ne pas heurter. Il sait qu’il aborde une question délicate et sa volonté de rapprocher les deux religions, chrétienne et musulmane, est patente et très certainement sincère. Néanmoins, son approche, ainsi que l’ensemble de son propos, témoigne d’une incompréhension vis à vis des rapports entre islam et société française.

    La société française est largement déchristianisée, et pourtant, l’idée que des musulmans puissent occuper des églises chrétiennes choque, voire agresse celle-ci. Non pas certaines communautés religieuses catholiques, lesquelles seraient probablement prêtes à ce dialogue interreligieux d’un genre nouveau, mais la population dans son ensemble, celle qui ne se rend qu’occasionnellement à l’église mais qui demeure attachée à ce patrimoine qu’elle veut continuer de considérer comme exclusivement chrétien. Il serait trop long de détailler ici les réticences de la société française à voir une partie de son patrimoine culturel «cédé» au culte musulman, car ces raisons sont multiples et parfois complexes, mais l’évidence de cette réticence est telle que l’on se demande pourquoi le représentant de l’islam de France – si l’on peut s’exprimer ainsi – a commis un tel impair. Pourquoi, parmi toutes les solutions qui s’offrent à lui, choisit-il de mentionner celle-ci en particulier, dont on sait qu’elle sera polémique?

    La réponse à cette question est contenue dans les propos réguliers que tient Dalil Boubakeur ainsi que nombre d’intellectuels et membres de l’élite politico-médiatique, propos que l’on a pu entendre ou lire à de nombreuses reprises depuis quelques mois. Le discours officiel, lorsqu’il considère la communauté musulmane, a opéré la catégorisation arbitraire suivante: d’un côté, les partisans d’un islam radical, fanatique et potentiellement terroriste; de l’autre, les partisans d’un islam modéré, tolérant et désireux de vivre en accord avec les lois de la République.

    On voit immédiatement où se situe le problème: cette grille de lecture manichéenne ne correspond pas à la réalité de la communauté musulmane de France; elle est donc incapable d’interpréter correctement les problématiques qui opposent islam et société française. Il manque un élément entre islam radical et islam modéré, un élément incontournable, visible médiatiquement, très présent sur les réseaux sociaux notamment, et qui est la clé qui permet de comprendre le malaise qui perdure au sein de la société. Un élément que l’on pourrait appeler «orthodoxie islamique». Le vrai problème qui clive la société française et la met sous tension est là, dans la nature de cette orthodoxie, et dans l’incapacité de l’élite à la reconnaître et même à la nommer.

    Prenons un exemple: dans le discours officiel sur la place de la femme au sein de l’islam, on entend parler de l’amour du prophète pour les femmes, du lien qui a pu être noué au sein de la mystique islamique entre le divin et le féminin, de la place des femmes dans le Coran, du caractère stigmatisant du voile pour les femmes, etc. Mais au quotidien, les français constatent depuis de nombreuses années une multiplication démesurée de nombre de femmes voilées. Un accroissement de la taille des voiles et même la présence dans les centres villes de nikab, ce voile intégral interdit par la loi, portés le plus souvent impunément. À ceci s’ajoutent des revendications pour que le port de ce voile soit encore plus présent, au sein des crèches, dans les écoles, dans les administrations, allant ainsi à l’encontre non seulement du principe de laïcité, mais de toute l’histoire culturelle d’un pays et de la sensibilité d’une nation. L’éclosion des partis politiques musulmans s’inscrit dans cette même volonté de positionner la culture islamique à un niveau politique, c’est à dire de lui faire une place légitime sur le territoire français, reconnue et légale. Cent fois ces questions ont été mentionnées: horaires séparés dans les piscines; menus hallal dans les cantines; médecins de sexe féminin pour ausculter les femmes musulmanes dans les hôpitaux, etc. Ces revendications communautaristes traduisent le constat que les français font de l’expansion de l’islam en France, et ne sauraient en aucun cas entrer sous le vocable d’«islam modéré». Elles entrent sous celui d’«islam orthodoxe».

    Le discours de Dalil Boubakeur, en prenant pour base un islam modéré, spirituel et tolérant, sans précaution oratoire supplémentaire, comme s’il représentait la totalité de la communauté musulmane de France à l’exception d’une poignée d’intégristes radicalisés, ouvre en réalité la porte aux revendications de cet islam orthodoxe et rigoriste. Et si l’islam modéré a toute sa place au sein de la République française, l’islam orthodoxe ne l’a pas. La question se pose donc: comment les autorités françaises et le CFCM pourront-ils pacifier la société civile vis à vis de la question de l’islam, maintenir une laïcité intelligente et respectueuse des cultes et faire une place à un islam réellement modéré s’ils demeurent aveugles – volontairement ou non – à l’existence de cette orthodoxie, à ses proportions et à ses revendications?

    Frédéric Saint Clair, 15/06/2015

    Source : FIGARO VOX Vox Société

    http://www.polemia.com/dalil-boubakeur-et-les-eglises-un-choc-religieux-autant-que-culturel/

  • Sauver les Français de la décapitation

    autoc-Revnatio.jpgUn communiqué du RF où tout est dit :

    « Pour la première fois en France, un homme – victime de l’invasion – a été décapité par des islamistes. On peut redouter qu’il soit le premier d’une longue série, à défaut d’un conséquent sursaut national.

    En effet, la France se trouve dans un état de conflit latent et il n’est pas absurde de penser que notre situation soit, dans quelques temps, celle de la Syrie ou de l’Irak.

    Etant donnés la situation française et l’échec inéluctable du multiculturalisme, la seule solution pour éviter le chaos et les horreurs que connaissent d’autres pays est une inversion massive des flux migratoires. C’est un impératif sécuritaire, autant qu’identitaire.

    Cela ne pourra se faire qu’en reprenant le pouvoir aux politiciens mondialistes et leurs maîtres – responsables de l’état de notre pays – et en rompant avec la mentalité individualiste et décadente qui règne aujourd’hui :

    c’est bien une révolution nationaliste qu’il faut en France, et vite !

    Le Conseil politique du RF »

    http://www.contre-info.com/

  • Délit de faciès, arme politique de l’anti-France ? – Par Fabrice Robert

    Nombreuses sont les associations antiracistes qui exultent depuis quelques jours. L’État a été condamné pour “faute lourde” pour cinq cas de “contrôles au faciès” par la cour d’appel de Paris. Pour expliquer les faits, les médias n’hésitent pas à parler de 13 hommes “noirs ou d’origine arabe” ayant décidé de dénoncer des contrôles d’identité qu’ils estimaient discriminatoires. Le choix des mots est assez surprenant. D’habitude, les journalistes préfèrent parler de “jeunes” tandis que les responsables politiques veulent nous faire croire que les races n’existent pas. D’ailleurs, pour appuyer sa décision, la cour d’appel de Paris précise que les contrôles litigieux auraient été réalisés “en tenant compte de l’apparence physique et de l’appartenance, vraie ou supposée à une ethnie ou une race”.

    Le Collectif Stop le Contrôle au Faciès, qui fédère un certain nombre d’associations antiracistes en lutte contre les “violences policières”, parle d’une victoire inespérée. Dans son communiqué, le message est très revendicatif. “Du terrain au tribunaux, une victoire historique : les associations se battront jusqu’à la victoire politique !“. Pour rappel, le Collectif Stop le Contrôle au Faciès avait lancé, en octobre 2014, un guide d’action à destination du grand public. Ce document était, tout de même, présenté comme la première étape d’une semaine de sensibilisation destinée à rendre hommage à Zyed Benna et Bouna Traoré, morts en 2005 après être entrés dans un site EDF à Clichy-sous-Bois pour avoir fuit un contrôle de police.

    Pour certains militants associatifs de la “diversité”, l’uniforme, c’est l’ennemi. Les policiers sont des hommes à abattre, mais pas seulement : les pompiers se font régulièrement caillasser au coeur des cités. Dans une société où les violences explosent, tout semble bon pour désarmer un peu plus l’État. “Je suis noir donc tu ne me contrôles pas. Sinon, je porte plainte pour racisme !“. “J’ai une barbe et je porte la djellaba donc pas de contrôle d’identité. Sinon, je porte plainte pour islamophobie !“. Voici la France de l’assimilation qui n’assimile plus grand chose à part les germes de la haine entre les différentes communautés présentes sur notre sol. Les contrôles de femmes en niqab provoquent déjà régulièrement des émeutes. Les policiers peuvent-ils alors être poursuivis pour contrôle au faciès alors que ces femmes voilées refusent – il faut le rappeler – de se soumettre à la loi ?

     

    Face aux initiatives développées par certaines associations antiracistes, il serait judicieux de traiter aussi des contrôles au faciès dont sont victimes les Blancs dans les quartiers où ils sont devenus minoritaires. Le racisme antiblanc est une réalité. Les “faces de craies” ou “babtous” sont régulièrement la cible de bandes de racailles qui pensent que la France est devenue une colonie africaine.

    Le 10 juin 2015, les députés ont approuvé une proposition de loi visant à instaurer une action de groupe contre les discriminations afin d’encourager les victimes à porter plainte. Celles-ci peuvent alors s’adresser à un syndicat ou une association de lutte contre les discriminations qui a au moins cinq ans d’existence. Le Collectif Stop le Contrôle au Faciès veut s’appuyer sur cette mesure pour faire avancer sa cause.

    Face au phénomène du Grand remplacement, il serait temps de s’organiser pour mettre en place des actions de groupe afin de défendre les intérêts de citoyens blancs, victimes de discrimination sur la terre de leurs ancêtres.

    http://fr.novopress.info/189872/delit-facies-arme-politique-lanti-france-fabrice-robert/#more-189872

  • La liberté d’expression, c’est bon pour les dessinateurs de Charlie, mais ce n’est pas bon pour Zemmour

    Poursuivi en justice pour des propos tenus sur RTL en 2014 voici Eric Zemmourdans le texte lors de son procès le 24 juin :

    "Je vous avoue que j’ai longuement hésité à venir à l’audience. Mon avocat me déconseillait plutôt de me déplacer, pour conserver, disait il, aux débats leur caractère technique.

    J’ai décidé pourtant d’assister à cette audience. D’abord par respect des magistrats, de la cour, et au delà des institutions de la République. Mais aussi par curiosité. Je voulais comprendre ce qu’on me reprochait. Comprendre quelle loi ou quelle partie de la loi j’avais enfreint. Après tout, nul n’est censé ignorer la loi. Je voulais comprendre pourquoi le procureur, le représentant de l’Etat, m’attaquait pour des propos qui ne faisaient pourtant que décrire des faits, une réalité, amplement retranscrite: «des bandes étrangères venues d’Europe de l’Est écument notre pays», ça passe; mais quand on dit: «des bandes de tchétchènes, Kosovars, Roms dépècent, dévalisent, violentent, ou dépouillent», ça ne passe pas. Lui n’est pas déféré, moi, je le suis.

    Je comprends bien le point de vue du procureur : il favorise la concision. L’ellipse est préférée à la description clinique. Madame le procureur préfère la pudeur des impressions à l’impudeur du réalisme. Mais cette querelle littéraire est-elle de la compétence de ce tribunal ? Il faut alors qu’elle aille au bout de cette logique littéraire. Qu’elle m’indique les bons mots et les mauvais mots, les mots autorisés et les mots interdits. Qu’elle redéfinisse les canons de la profession de journaliste. Que celui-ci ne soit plus tenu d’informer de ce qu’il voit, mais d’abord d’informer ce qu’il ne voit pas, mais qu’il est bon de voir.

    J’avoue ma perplexité. Je n’ose penser que ce ne sont pas les mots qui comptent, mais ma personne. Il y a quatre ans, le procureur m’avait expliqué que ma notoriété fort grande avait pour corollaire une responsabilité aussi grande. Je constate qu’en quatre ans, j’ai encore pris du galon, puisque je suis davantage responsable, et donc davantage condamnable, qu’un ministre de l’intérieur lui-même.

    Mais j’ai compris en écoutant avec soin ces débats, que ce ne sont ni mes mots ni ma personne qui importaient, mais mes pensées.

    Lire la suite "La liberté d’expression, c’est bon pour les dessinateurs de Charlie, mais ce n’est pas bon pour Zemmour"

    Philippe Carhon

  • Le grand mufti Manuel Valls va nous enseigner le bon islam

    Ce n'est pas un sketch des Inconnus mais ça pourrait l'être. Manuel Valls a déclaré au JDD :

    "Nous ne sommes pas en guerre contre l’Islam". "La bataille se situe au sein même de l’Islam avec, d’un côté, un Islam pratiqué par l’immense majorité de nos compatriotes de confession musulmane qui revendiquent des valeurs humanistes universelles et, de l’autre, un islamisme obscurantiste et totalitaire".

    Quand est-ce que cet éminent islamologue, mufti à ses heures perdues, prendra en compte le besoin de sécurité des Français ?

    Michel Janva

  • Breizh-info.com : Après « ÊTRE FRANÇAIS », après « ÊTRE FRANÇAISE», « ÊTRE EUROPÉEN». Pourquoi ?

    Entretien avec Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia et co-fondateur de l’Institut Iliade.

    ♦ Polémia a mis en ligne la très belle vidéo de l’Institut ILIADE sur « Ni Lampedusa, ni Bruxelles, être européen »(*) :

    Jean-Yves Le Gallou explique ici dans un entretien avec Novobreizh le sens de la démarche : redonner du sens aux mots. Pour l’Europe, il faut sortir de la novlangue : éviter de confondre l’Union européenne avec l’Europe ; l’Organisation de Bruxelles mondialiste et immigrationniste avec le continent des Européens et avec leur culture ; ne pas hésiter à dire que les débats sur l’économie ou sur l’euro sont dérisoires au regard des enjeux démographiques et civilisationnels.

    Aucun redressement historique ne sera possible sans rupture brutale avec le politiquement correct. L’avenir est à la radicalité.

    Polémia

    Breizh-info.com : Après « ÊTRE FRANÇAIS », après « ÊTRE FRANÇAISE», « ÊTRE EUROPÉEN ». Pourquoi ?

    Jean-Yves Le Gallou : Toujours pour la même raison : pour redonner du sens en général et du sens aux mots.

    Ainsi Polémia a voulu rappeler qu’être français ce n’est pas seulement administratif, c’est aussi, c’est d’abord, historique, culturel, charnel.

    Pour l’Europe, il faut sortir de la novlangue : éviter de confondre l’Union européenne avec l’Europe, l’Organisation de Bruxelles mondialiste et immigrationniste avec le continent des Européens et avec leur culture.

    Il faut rappeler que l’Europe ce sont des peuples qui partagent un récit civilisationnel : ce récit civilisationnel que nous tentons de présenter en 4 minutes d’images et de texte.

    – Bruxelles et Lampedusa sont des réalités européennes désormais. Pourquoi les nier ? Comment y remédier ?

    Bruxelles et Lampedusa sont la négation d’une Europe identitaire. Il faut sortir de la repentance et assumer fièrement le passé de l’Europe et de sa brillante civilisation.

    Juste un mot pour ceux qui veulent nous culpabiliser : toutes les civilisations ont pratiqué l’esclavage, seule la civilisation européenne l’a aboli.

    La civilisation européenne c’est la découverte scientifique et l’innovation, c’est l’art de la représentation, c’est la musique polyphonique et symphonique, c’est l’homme libre et le respect de la liberté de la femme.

    Islamiser et africaniser l’Europe, c’est criminel !

    – Comment expliquez-vous l’apathie généralisée, y compris chez ceux qui pourraient être le plus sensibles à la nécessité d’un réveil colérique ? Les Européens sont-ils en dormition ? N’y a-t-il pas menace de mort ?

    Oui, bien sûr, il y a menace de disparition par grand effacement (de notre mémoire) et grand remplacement(de la population). La réponse de l’ILIADE, l’Institut pour la longue mémoire européenne, c’est le grand ressourcement : la redécouverte des œuvres, des valeurs, des temps forts, des héros de l’Europe. Tant qu’il y aura des hommes de sang et d’esprit européen, la grande aventure européenne pourra repartir. C’était du moins la conviction de Dominique Venner, inspirateur de l’ILIADE.

    – Les responsables politiques dits patriotes mesurent-ils réellement les enjeux à long terme ? Avez-vous des exemples d’actions concrètes qu’ils mènent par-delà leurs intérêts immédiats ?

    Les débats sur l’économie ou sur l’euro sont dérisoires au regard des enjeux démographiques et civilisationnels. Mais dans tous les pays européens les responsables politiques sont « médias dépendants » : la tentation est alors forte pour eux d’adapter le choix des thèmes de leurs discours et leurs discours eux-mêmes aux exigences de la bien–pensance. Avant de penser à dire le vrai, voire à chercher à convaincre des électeurs, beaucoup d’hommes politiques cherchent à plaire aux journalistes. Cela s’appelle la tyrannie médiatique.

    Or aucun redressement historique ne sera possible sans rupture brutale avec le politiquement correct. D’ailleurs, même un « républicain » comme le pâle Bruno Le Maire reconnaît que le temps est à la radicalité.

    Mais il ne faut pas attendre passivement le salut d’en haut. Au contraire, chacun doit tenir sa ligne de front : résister là où il est face à l’inacceptable ; et transmettre nos valeurs, notre culture, notre histoire à ses proches, à ses enfants et petits-enfants – sans attendre un éventuel « grand soir » électoral.

    – Vous êtes à la pointe du combat de réinformation, que nous tentons également de mener avec Breizh-info.com. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Comment aller encore plus loin ? Comment éviter de désinformer en réinformant, comme peuvent le faire certains sites au travail journalistique contestable?

    Breizh-info.com est l’exemple à suivre dans toutes nos provinces ! Comme le dit Henry de Lesquen : « La réinformation, ce n’est pas une désinformation en sens contraire, c’est le contraire de la désinformation ». Il faut être vigilant et s’en tenir aux faits. D’autant qu’ils suffisent, ils parlent pour nous !

    Jean-Yves Le Gallou, 24/06/2015

    Source : Breizh-iunfo.com

    (*) Video de l’Institut Iliade :« Ni Lampedusa, ni Bruxelles, être européen 

    »http://www.polemia.com/breizh-info-com-apres-etre-francais-apres-etre-francaise-etre-europeen-pourquoi/

  • L’entretien accordé par Marion Maréchal-Le Pen : L’Action française ne peut que saluer ce coup de tonnerre dans le ciel faussement serein du républicanisme.

    L’entretien accordé par Marion Maréchal-Le Pen au trimestriel Charles a fait couler beaucoup d’encre avant même sa publication mercredi. Les réponses du jeune député frappent d’abord par leur franchise et par leur pragmatisme. Pas de langue de bois, ni d’envolées lyriques. Elle appelle un chat un chat, qu’il s’agisse de questions privées, de goûts musicaux ou de politique. Sur ce dernier point, quand on l’interroge sur la question de l’identité nationale, elle répond sans ambages que oui, aujourd’hui, « la première religion pratiquée [en France] est l’Islam » et que, non, cela ne remet pas en cause la « chrétienté française » car la civilisation française, elle, demeure chrétienne. Dans sa courte réponse, elle se porte d’instinct au cœur du sujet en condamnant la tendance qui « voudrait que la République efface la France », affirmant pour sa part que « la République ne prime pas sur la France ». L’Action française ne peut que saluer ce coup de tonnerre dans le ciel faussement serein du républicanisme. L’idole droit-de-l’hommiste, la sacro-sainte laïcité, le culte des institutions républicaines, tout cet ensemble de croyances abstraites que la classe politique ose encore parfois défendre (quand elle l’ose !) face à la montée des périls de l’islamisation ou du nihilisme post-moderne n’est aux yeux de Marion Maréchal qu’un château de cartes au regard de la France substantielle, de la France historique, celle des traditions, des clochers, du mode de vie, celle de tout ce produit concret de notre histoire, très majoritairement chrétienne et royale. Madame le député, votre patriotisme spontané et votre bon sens vous ont fait entrevoir le nœud de la politique française, venez le trancher avec nous !

    Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-entretien-accorde-par-Marion