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France et politique française - Page 3560

  • Les Sentinelles : ces mauvaises consciences du régime nihiliste

    Lu dans Présent :

    "Voilà deux ans maintenant que les Sentinelles veillent debout devant les lieux de pouvoir. Initialement, ce mouvement spontané est né à Paris en 2013 place Vendôme suite à l’arrestation et l’emprisonnement d’un militant de la Manif Pour Tous et fondateur des Veilleurs, Nicolas Bernard-Buss. En signe de protestation, une personne, vite rejointe par des centaines d’autres, s’était positionnée en face du ministère de l’(in)justice pris en otage par Christiane Taubira. Ils se sont relayés jour et nuit en attendant la libération de leur camarade. Les Sentinelles se sont inspirés des manifestants de la place Taksim à Istanbul en 2013. En étant immobiles, espacés tous les 3 mètres, le ministre de l’Intérieur turc avait reconnu qu’aucun trouble public ne pouvait être constaté et qu’il était décemment impossible de les réprimer. Le projet de construction d’un centre commercial à la place d’un parc pourtant cher à Erdogan, objet de leur contestation, a été abandonné.

    En France, la préfecture de police n’a pas eu les mêmes scrupules. Toujours prompte à réprimer les mouvements pacifistes, les sbires de la république n’ont pas lésiné sur les moyens pour intimider ces nouveaux contestataires : contrôles d’identité, bousculades, coups de matraques, gaz lacrymogènes, entraves à la liberté de circulation… Leur événement anniversaire de mercredi soir, place Vendôme, n’a pas échappé à la règle. En vain. Les Sentinelles ont essaimé dans toute la France (devant le tribunal de Lyon, le Parlement européen de Strasbourg, les mairies et préfectures…), et même au-delà, en Italie, en Espagne ou encore en Belgique.

    Jour et nuit, bravant le froid, la pluie ou la chaleur, ils se relaient pour veiller, pacifiquement mais avec détermination, afin de protester et d’alerter sur les attaques incessantes faites envers le Bien commun : famille traditionnelle, droits de l’enfance et filiation biologique, protection de la vie, sort des chrétiens d’Orient… Par leur présence discrète mais continue, ils sont la mauvaise conscience des puissants qui ne peuvent pas ne pas les voir en rentrant dans leurs lieux de pouvoir. Ils sensibilisent également les passants qui s’arrêtent pour discuter avec eux. Comme disait Dominique Venner, « notre monde sera sauvé par les veilleurs postés aux frontières du royaume et du temps. » Les Sentinelles sont de ceux-là."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LMPT dénonce l’instrumentalisation de deux institutions par des lobbies

    Deux éminentes institutions, Le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes et Le Défenseur des droits, s’apprêteraient, d’après le quotidien Le Monde, à rendre des avis favorables sur l'ouverture de la PMA aux femmes et aux célibataires, c’est à dire la PMA « sans père ».

    On ne peut que regretter que ces éminentes institutions soient ainsi instrumentalisées : laisser fuiter dans la presse la publication prochaine d’avis de cette nature à la veille de la gay pride parisienne décrédibilise l'objectivité de ces organismes, à moins qu’ils ne soient victimes d’une manipulation. Les gay pride sont organisées par le lobby LGBT, organisation ultra minoritaire et radicale qui ne représente pas l’ensemble des personnes homosexuelles, très loin s’en faut. En dépit des scandaleuses subventions et soutiens divers à leurs revendications extrémistes (comme lors de la gay pride de Rouen qui a défrayé la chronique en appelant ouvertement à la légalisation de la GPA !), les gay pride restent des évènements d’ampleur modestecomme le souligne également le quotidien Le Monde (« Deux ans après le mariage pour tous, les militants peinent à se remobiliser »).  Alors, pourquoi se laisser impressionner et céder ?

    L’annonce de ces rapports du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes et du  Défenseur des droits est d’autant plus choquante que le rôle du Défenseur des droits est explicitement de défendre les droits de l’enfant. Or, comme l’énonce dans son article 7 la Convention internationale des droits de l'enfant (convention la plus signée dans le monde et notamment par la France), "l’enfant a le droit d'être élevé, dans la mesure du possible, par ses parents." Nous sommes tous nés d’un homme et d’une femme ! Il est manifestement nécessaire de rappeler cette évidence. Aussi, deux femmes ou deux hommes ne peuvent être les parents d'un enfant.

    La PMA « sans père » revient à nier la réalité de notre humanité en privant délibérément des enfants de leur père. Pourtant, tous les psychothérapeutes ne cessent de dire et de répéter que la première cause, en France, des graves difficultés des enfants et des jeunes, est l'absence du père ! Il est par ailleurs notoire que les enfants nés de don anonyme de sperme souffrent de ne pas connaitre leur origine et leur père, comme les orphelins privés de parents par un accident de la vie. Les témoignages sont extraordinairement nombreux et nier cette réalité est aussi irresponsable qu’injuste pour les enfants à venir.

    Ludovine de La Rochere, Présidente de La Manif Pour Tous et elle-même mère de famille, rappelle qu’"un père et une mère sont irremplaçables et ne sont pas interchangeables : deux femmes, quelles que soient leurs qualités - ce n’est pas la question -, ne remplaceront jamais un père." Faire fi de l’intérêt de l’enfant, oublier nos responsabilités d’adultes vis-à-vis des enfants, n’est pas envisageable pour notre civilisation.

    La Manif Pour Tous anime actuellement un « Tour de France pour la famille » pour informer sur les dangers de la PMA sans père et de la GPA qui mettent gravement en cause la dignité des femmes et des enfants. Si d’aventure le projet de PMA « sans père » devait avancer à nouveau, de nouvelles manifestations d’ampleur seront organisées. Comme ils le démontrent régulièrement depuis l’automne 2012, les Français sont immensément nombreux à dénoncer sur les pavés de ces provocations que sont ces projets de déconstruction de la filiation et donc la famille et de la société.

    Courage, Monsieur le Défenseur des droits ! Osez défendre les droits des enfants à avoir un père et une mère !

    Michel Janva

  • Selon la Cour des comptes, la France a le pire gouvernement de l’Union européenne

    Tous les indicateurs sont au vert. Un seul pays n’en a pas profité : la France. Au secours, M. Hollande se représente !

    Le rapport de la Cour des comptes vient d’être rendu public. Il est accablant pour le gouvernement socialiste en place depuis 3 ans. L’institution, pourtant dirigée par un ancien socialiste, M. Migaud, dit en termes mesurés et polis que notre gouvernement est le pire parmi ceux qui dirigent l’Europe. Elle note que le déficit n’a diminué en 2014 que de 1 % (et encore, sans une divine surprise en fin d’année, on était bien parti pour l’augmenter !).

    Tous les autres pays ont amélioré sensiblement leurs comptes, si l’on excepte la Bulgarie (qui n’est qu’à 3,7 % contre 4,1 % pour nous), mais ce pays a été victime en 2014 de la faillite d’une de ses banques et son surplus de déficit est un accident qui ne se reproduira pas !

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  • Attentat islamique en Isère

    Attentat islamique dans la société de gaz et produits chimiques Air Products à Saint-Quentin-Fallavier en Isère. Forte explosion, plusieurs blessés, un homme décapité par les terroristes.

    « Tous les signaux étaient ces dernières semaines au rouge pour qu’un attentat de cette nature se produise sur le territoire national », selon une source des services de sécurité intérieure.
    Ce matin, vers 10 h, une forte explosion retentit dans l’usine de gaz et produits chimiques Air Products, qui s’embrase. Le fort déploiement de pompiers et de gendarmes permet de circonscrire rapidement l’incendie, qui a néanmoins blessé plusieurs employés de la société, et de lever rapidement les doutes quant aux causes de la catastrophe.
    Les premiers témoignages recueillis font en effet état de deux personnes impliquées : la première aurait pénétré dans l’entreprise et ouvert plusieurs bonbonnes de gaz, revendiquant d’être de Daesh, des drapeaux islamistes en main.
    On évoque aussi une voiture qui aurait fait irruption dans la société peu avant 10 heures, effectuant du rodéo dans la cour afin de percuter des bonbonnes de gaz présentes sur le site.
    Rapidement, la tête d’in homme décapité a été retrouvée accrochée au grillage de la société, couverte d’inscriptions en arabe. Il ne s’agirait pas d’un employé de la société Air Products.
    Aussitôt, un important dispositif policier a été déployé pour quadriller la région et renforcer la sécurité.

    Peu avant 11 h 30, un homme connu de la DGSI et des services antiterroristes a été interpellé, nous ignorons à l’heure qu’il est s’il s’agit d’un des auteurs de l’attentat. Selon des informations du Dauphiné Libéré, un homme serait toujours activement recherché circulant à bord d’un véhicule ce matin avant l’attentat qui aurait fait des allées et venues devant la société ciblée. Depuis, l’un des suspects a été identifié et arrêté, selon Bernard Cazeneuve :

    Une personne a été assassinée, décapitée et le parquet antiterroriste de Paris a été saisi de cette enquête. L’identité du criminel est en cours de précision. Il s’appelle Yassin Salhi. Il a fait l’objet d’une fiche S en 2006 pour radicalisation, non renouvelée en 2008. Aucun casier judiciaire. La victime est en cours d’identification.
    Le sang froid d’un pompier a permis l’arrestation du criminel.

    Tandis que François Hollande est attendu cet après-midi à un Conseil de défense qui se réunit en urgence ce vendredi à 15 heures à l’Élysée, certains ont aussitôt sais l’occasion pour récupérer l’événement au profit de la loi Renseignement, à l’instar de Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes :

    J’éprouve un sentiment d’horreur face à la barbarie qui vient de se produire en Isère ce matin au cœur de notre région. Je veux avant tout exprimer ma solidarité aux victimes, leur famille et leurs proches. La loi sur le Renseignement a toute sa justification : il faut cesser toute forme d’angélisme en la matière devant les menaces. Il faut aussi éviter que la peur ne s’installe. Comme en janvier, toutes les composantes de la Nation doivent s’unir pour faire face au danger. C’est la Nation qui doit combattre la terreur.

    Sans surprise, Jean-Christophe Cambadélis a aussitôt sorti le PADAMALGAM magique. Nous voilà rassurés, il n’y a aucun lien entre cet attentat islamique commis par un certain Yassin Salhi d’une part, l’islam et les musulmans d’autre part.

    http://fr.novopress.info/189818/attentat-islamique-en-isere/#more-189818

  • Quand les royalistes parlaient d'écologisme intégral... (partie 2)

    Est-il si étonnant que ce soit dans un journal royaliste que la formule « écologisme intégral » ait été, en fait, définie dans les années 1980 ? Evidemment, il s’agissait aussi de faire écho au « nationalisme intégral » de Charles Maurras qui signifiait que tout nationalisme, s’il voulait fonder et non seulement dénoncer, se devait de conclure à la monarchie, d’être monarchique (plus encore que monarchiste, ce qui en aurait fait une simple opinion et non un régime instauré), ce qui aboutissait à rendre le nationalisme lui-même inutile en tant qu’idéologie. Nous étions dans les années de l’après-Mai 68 et du mitterrandisme institutionnel, et l’écologisme commençait à poindre politiquement, principalement à travers les mouvements de contestation du nucléaire et des camps militaires du Larzac et d’ailleurs, mouvements dans lesquels on pouvait croiser, à Plogoff ou à Chinon, de vieux (et de moins vieux, mais plus rares en fait…) militants royalistes ou traditionalistes, chouans technophobes ou protecteurs des bois, des marais et des paysages. Ceux-ci ne se disaient pas écologistes mais ils l’étaient, naturellement, et ils se méfiaient d’une modernité que Jacques Tati moquait dans ses films souvent incompris : je les croisais parfois au marché des Lices, qui allaient acheter leurs pommes ou leurs gâteaux à la cannelle chez les petits commerçants et producteurs qui arboraient l’autocollant du « Paysan biologiste », association et revue dans laquelle écrivait l’actuel président du Groupe d’Action Royaliste, Frédéric Winkler… Un de ses monarchistes, qui avait fait le coup de poing contre les marxistes dans les années 50-60 sur le parvis des églises, et était devenu ensuite membre d’une communauté monastique locale, vendait son fromage qui ne devait rien à la chimie ou à la pasteurisation !

    Pourtant, la théorisation de l’écologie par les royalistes n’était pas alors vraiment développée. Bien sûr, dans les cercles d’études de l’Action Française, on reprenait en chœur la fameuse citation « On ne commande à la nature qu’en lui obéissant », mais la protection de l’environnement n’était qu’un combat annexe pour la plupart des militants d’AF, plus occupés à répondre aux arguments d’une Gauche alors conquérante, à brandir les thèmes de l’anticommunisme ou à combattre la loi Savary sur l’enseignement supérieur en 1983, par exemple. Si Paul Serry (pseudonyme de Jean-Clair Davesne, journaliste agricole réputé) puis Guillaume Chatizel dans les années 1990-2000, évoquaient régulièrement cette question écologique dans les colonnes d’Aspects de la France puis de l’Action française, c’est, en fait, dans celles de Je suis français, publication de l’Union Royaliste Provençale, que Jean-Charles Masson titra une courte série d’articles « Jalons pour un écologisme intégral » à la fin de l’année 1984, série qui faisait suite à une plus vaste réflexion sur « L’enracinement et la dignité », et qui montrait que l’écologie n’était pas qu’une simple question environnementale ou économique mais un véritable souci politique et, au-delà de la question institutionnelle, de civilisation.

    Dans ces « Jalons », Jean-Charles Masson insiste sur le réenracinement nécessaire des Français pour faire face à ce nomadisme d’un genre nouveau qu’imposent la société de consommation et l’individualisme, et que l’on pourrait nommer aujourd’hui mondialisation : « Si l’on veut « dénomadiser » culturellement, il faut sédentariser économiquement. L’esprit révolutionnaire et l’individualisme égoïste se développent sur le déracinement économique. » Comme La Tour du Pin fut souvent présenté comme l’inspirateur de l’encyclique du pape Léon XIII sur la question sociale, on pourrait trouver quelques arguments pour voir dans les propos de Jean-Charles Masson quelques idées prémonitoires aux écrits du pape François, ne serait-ce que parce que l’auteur royaliste se place dans une optique résolument catholique sans, pour autant, en négliger le sens et la portée politiques : pour ce dernier, il s’agit de dénoncer et de combattre matérialisme et prométhéisme, et de ne négliger ni la société ni la part de divin qui fait de l’homme un être différent du reste du monde animal, ni leurs interrogations comme leurs mystères… Cela n’est donc pas un retour à une hypothétique nature « sans l’homme », ou préexistante à celui-ci, en négation de l’histoire et de la civilisation : « Notre écologisme n’est pas compris dans les limites d’une défense de la nature d’inspiration rousseauiste. Qu’on refleurisse demain toutes les cités dortoirs de France et de Navarre, on n’aura pas pour autant supprimé la pitoyable condition morale des familles qui s’y entassent. Il faut être naïf ou niais pour imaginer que le jour annuel de l’arbre (initiative bucolique de l’inimitable Giscard) redonnera aux Français leur âme. » On voit là l’idée fondamentale de ce que d’aucuns nomment aujourd’hui l’écologie humaine, et qui n’oublie pas l’homme dans la nature (ou au profit exclusif de celle-ci) mais en rappelle la dimension spirituelle au-delà de la simple enveloppe matérielle de chair et de désirs.

    L’écologisme intégral est la réponse que le royaliste Masson apporte à une société oublieuse de ses devoirs et de ses limites, autant naturelles que matérielles, une société que l’on pourrait, en fait, qualifier (comme le faisait le philosophe belge Marcel de Corte) de « dissociété », et dans laquelle l’homme est arraché à son environnement et à sa « nature permanente » : « Notre écologisme est construit autour de la tragédie de l’homme déraciné, et l’inhumanité des villes, le sac de la nature ne sont que les effets visibles de ce déracinement. Car de l'homme animal, on ne peut attendre des marques de respect », ces dernières étant les formes d’un héritage civilisationnel que la société de consommation entend dépasser au nom d’un prométhéisme consommateur et non conservateur ou traditionaliste, de ce prométhéisme qui, en fait, limite (en le définissant mal) l’homme à ses seuls besoins « animaux », souvent créés de toutes pièces par une publicité visible ou insidieuse… Si l’homme n’est plus un héritier inscrit dans une longue suite de générations qui se doivent les unes aux autres, à quoi lui importe de transmettre encore quand il peut consommer et consumer pour son seul intérêt individuel, pour son seul plaisir revendiqué par la formule « On n’a qu’une vie », formule négatrice de la vie des autres, en particulier de ceux à venir ?

    « L’écologisme intégral est la défense de l’homme total tel que le définit la tradition latino-chrétienne », et Aristote aussi : un homme qui « est société », selon la formule d’Henri Massis ; cet homme qui, s’il était livré à lui-même et à la nature brute quelques heures après sa naissance, ne survivrait pas, et qui doit apprendre à connaître le monde et à le respecter comme on respecte sa mère nourricière, à reconnaître les autres et leurs bienfaits (et leurs méfaits aussi, d’ailleurs), et à sauvegarder les conditions naturelles de sa survie sur terre tout en les apprivoisant parfois, sans pour autant vouloir, orgueil malsain, les soumettre toutes… Là encore, je cite cette formule évoquée plus haut qui est l’une des plus importantes de l’écologisme qui se veut intégral pour mieux être et durer, et faire durer les conditions de notre vie sur terre : « On ne commande à la nature qu’en lui obéissant »… Mais cette obéissance n’est pas la soumission aveugle de l’esclave au maître, elle est la fidélité à ce qui est (au sens fort et véritablement spirituel du verbe être) et doit donc durer et s’enraciner, encore et toujours, pour vivre soi-même et faire vivre les autres : qu’y a-t-il de plus royaliste que cette fidélité-là qui n’est pas servitude mais service ? Service des autres, présents et à venir, et qui se souvient de la vieille formule arthurienne, et la reconnaît librement, mais avec humilité : « Terre et Roi ne font qu’un »…

    (à suivre)

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1231:quand-les-royalistes-parlaient-decologisme-integral&catid=49:2015&Itemid=60

  • Attentat musulman en Isère : un homme égorgé et décapité [Add]

    Une personne est morte et plusieurs ont été blessées dans un attentat commis ce matin vers 10 heures contre une usine de gaz industriels à Saint-Quentin-Fallavier, dans le nord de l'Isère.

    Le corps décapité d'une personne a été retrouvé à proximité de l'usine. La tête de la victime a été retrouvée accrochée au grillage de l'enceinte de la société le long de la RD311.

    Un drapeau avec des inscriptions en arabe retrouvé sur place.

    Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, se rend immédiatement sur place.

    Un suspect d'une trentaine d'années connu des services la DGSI a été interpellé.

    Addendum 13h36 :

    • une seconde personne a été interpellée. Il s'agit du conducteur aperçu ce matin en train de faire les allers retours devant la société à bord d'une Ford Fusion peu avant l'attentat.
    • Yacine Sali faisait "l'objet d'une fiche S éditée en 2006 non renouvelée" auprès des services secrets" mais "n'était pas fiché comme ayant voyagé en Syrie ou en Iraq". Il "résiderait  à Saint-Priest et n'a pas de casier judiciaire" selon le ministre de l'Intérieur et est "en relation avec la mouvance salafiste".

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Non messieurs Hollande et Sarkozy, les américains ne sont pas nos amis…

    Aux Etats-Unis, nous explique avec malice M6 info, il n’y a pas que Mickey qui a des grandes oreilles, la NSA (National Security Agency) aussi.

    En effet, selon des documents de WikiLeaks rendus publics mardi 23 juin par Libération et Médiapart, l’agence de renseignements américaine aurait écouté pendant des années les téléphones des présidents Chirac, Sarkozy et Hollande, ainsi que leurs entourages respectifs. Les documents de WiliLeaks ne dévoilent pas de notes d’écoutes relevant du secret d’Etat. Le procédé fait néanmoins « désordre » de la part d’un pays censé être un allié.

    Un conseil de défense

    En réaction à cette affaire, un conseil de défense se réunit ce mercredi matin en urgence à l’Elysée, « pour évaluer sur tous les plans la totalité des informations » publiées dans la presse sur l’espionnage des présidents français par les services américains. Il réunit autour du président de la République, le Premier ministre, Manuel Valls, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, celui de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.

    On va voir ce qu’on va voir. Cela va se terminer par un communiqué viril sans doutes, mais de là à changer nos orientations géopolitiques suicidaires, vous n’y pensez pas…

    Des réactions en chaîne

    Depuis ce matin, les réactions se multiplient dans la classe politique française. Pour Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, les écoutes américaines de présidents français sont « inacceptables entre alliés ». Claude Guéant, ancien secrétaire général de l’Elysée sous Nicolas Sarkozy, qui aurait lui aussi été écouté, a jugé cette affaire particulièrement « choquante et regrettable ». « Compte tenu des relations extrêmement proches que nous avons avec les Etats-Unis, compte tenu que nous sommes des alliés extrêmement fidèles, et bien je trouve qu’il y a là une rupture du pacte de confiance », a-t-il dit sur RTL [....]

    Olivier Dejouy

    La suite sur Le Réveil Français

    Pendant ce temps là, L’Assemblée vote définitivement la loi sur le renseignement !!!