France et politique française - Page 414
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Chasse aux propriétaires mais HLM partout | Stéphane Ravier
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Dans vos commentaires cette semaine : « provoquer, puis chouiner »…
© Capture écran TikTok« La politique de la France se joue-t-elle dans les banlieues ? » La question est posée dans le titre de l’article de Frédéric Sirgant évoquant les prises de position d’Emmanuel Macron sur le conflit Israël-Hamas, prises de position qui ne peuvent faire abstraction de la réalité sociétale de notre pays. Mais en lisant nombre de vos commentaires de la semaine écoulée, c’est à se demander si, finalement, il y a encore une politique de la France !
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Une dérive de l’AFP?
Selon des informations concordantes, l’AFP aurait donné consigne à ses rédacteurs de ne pas utiliser le mot « terroriste » au sujet du Hamas. Désormais, massacrer en masse des centaines de femmes et des enfants pare qu’ils sont juifs, des personnes âgées en les brûlant et les égorgeant, exterminer à l’arme blanche ou par le feu des civils désarmés pendant une fête ou dans les maisons, aller chercher des nouveau-nés pour les torturer devant leurs parents ne relèverait donc plus du terrorisme. Bref, répandre la terreur n’aurait plus de rapport avec le terrorisme. Mais dès lors, pourquoi qualifier de terroristes les tortionnaires de Charlie Hebdo, de la porte de Vincennes, du Bataclan ou de Nice? Et les auteurs du 11 septembre 2001? Nous voilà au cœur du problème, un organisme chargé en principe d’informer qui se transforme en officine idéologique de nature extrémiste et totalitaire, sur un mode orwellien, justifiant implicitement, par le choix des mots ou leur bannissement, les pires atrocités commises. Confondre l’information et la propagande, qui plus est banalisant une tuerie de masse: nous voici de nouveau au coeur de l’esprit totalitaire.
MT
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Éducation nationale : Gabriel Attal ne rompt pas avec l’idéologie dominante
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Il faut maintenant répudier l’idéologie républicaine
Pour les peuples français et européens les évolutions de ces dernières décennies ont été catastrophiques. Elles ont pour la plupart été initiées par les Américains qui, vainqueurs de la seconde guerre mondiale, ont pu transformer les Etats européens en vassaux. La « société de consommation », mise en place dès la fin des années cinquante, a engendré l’exode rural et détruit en moins de deux décennies une structure sociale pluri-millénaire, fondée sur l’agriculture, le petit commerce et l’artisanat. La mondialisation, lancée dans les années quatre-vingt-dix, à l’instigation des Etats-Unis, a été également gravement nuisible : les délocalisations en particulier ont en grande partie détruit l’industrie française et mis au chômage des régions entières. Quant à « la construction européenne », elle n’est qu’un maillon et un instrument de la mondialisation.
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La France Insoumise, la mal nommée est devenue la France soumise aux islamistes.
Michel Festivi
Depuis le début de la guerre entre Israël et le groupe terroriste Hamas, soutenu par la République islamique d’Iran, LFI s’est jointe à toutes les manifestations de soutien à ces tueurs de femmes et d’enfants. Notre Danièle Obono nationale, a refusé mordicus de considérer le Hamas comme une organisation terroriste, il faut signaler d’ailleurs que l’AFP, dans ses dépêches aussi désormais.
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INSURRECTIONS NAHEL : L'ÉTAT SÉVIT
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La violence lors de la Révolution française : l’aboutissement d’une logique infernale
par Etienne Fauchaire
Au cours des années 1793 et 1794, la Révolution française, qui promettait «liberté, égalité, fraternité» aux citoyens français, a basculé vers un régime de terreur dont la face sanglante est encore aujourd’hui symbolisée par la guillotine. À l’école et au sein des universités, dans le cinéma ou dans la presse, cette violence reste pourtant minorée, sinon occultée, au profit d’un récit mythologique. Pourtant loin d’être un dérapage, la politique de répression mise en œuvre par les Jacobins serait le fruit d’une terrible mécanique initiée dès juillet 1789 : c’est la thèse soutenue par l’historien Hervé Luxardo dans son ouvrage «La Révolution française et la violence : une logique infernale».
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De l’État de droit à des tas de droits
Pierre-Henri Tavoillot *
L’État de droit et la démocratie sont unis par des liens sacrés. Sans le pouvoir (cratos) de l’État, le peuple est réduit à l’état d’impuissance. Sans le droit, il s’expose à l’injustice, car la loi de la majorité ne saurait l’autoriser à opprimer une minorité ni à bafouer les libertés fondamentales. Mais sans le peuple (demos), l’État de droit est inexorablement entraîné dans une dérive techno-bureaucratique à force d’empiler des règlements toujours plus nombreux et complexes. La démocratie contemporaine est donc un ménage à trois à l’équilibre aussi subtil que délicat, et il faut veiller à ce qu’aucun des conjoints ne prenne le pas sur les deux autres.
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Couverture du conflit Israël/Hamas à l’AFP, le terme « terroriste » est proscrit (MàJ: l’AFP affirme suivre ses règles, un internaute pointe des contre-exemples)
27/10/23
Le traitement du conflit a donné lieu à l’envoi mardi dernier d’une note de service de la direction de l’AFP intitulée « consignes éditoriales sur la couverture de la guerre entre Israël et le Hamas » à laquelle Le Figaro a pu avoir accès. On y lit notamment que le Hamas peut être désigné comme un « mouvement islamiste palestinien », mais qu’il faut parler de « combattants du Hamas » et pas d’ « islamistes du Hamas ».
Le qualificatif « terroriste » est « proscrit » s’agissant du mouvement palestinien pour les journalistes de l’AFP, dont la « mission », précise la même note, est de « rapporter les faits sans jugement sur des groupes ou des individus ». Les rédacteurs sont autorisés à mentionner que l’organisation palestinienne est « qualifiée de “terroriste” par les États-Unis, l’Union européenne et Israël ». Si les circonstances les conduisent à utiliser le terme « crimes de guerre », il leur est conseillé de « rappeler que selon des experts juridiques interrogés par l’AFP les deux camps pourraient être accusés de crime de guerre ».
Joint par Le Figaro Phil Chetwynd, directeur de l’information de l’AFP, a justifié le non-emploi du qualificatif de terroriste en nous expliquant que le « mot a perdu son sens ». Selon lui, « tous les gouvernements autoritaires du monde utilisent le mot pour parler de leurs opposants, par exemple. Nous privilégions les faits dont nous pouvons témoigner nous-mêmes. La description détaillée des attaques atroces en Israël est claire pour le lecteur ».