En février 1991, Michel Jobert, ancien ministre des Affaires étrangères de Georges Pompidou, lançait : « Que reste-t-il de la politique arabe de la France ? Barbès-Rochechouart ! » Trente ans après, outre Barbès-Rochechouart, il nous reste… les ventes d’armes.
France et politique française - Page 902
-
Emmanuel Macron en tournée électorale dans les pays du golfe Persique
-
Quand le peuple fait sécession
Entretien avec Michel Maffesoli
Michel Maffesoli est professeur honoraire de sociologie à la Sorbonne. Il développe, au fil dune œuvre immense, une réflexion sur la fin de la modernité et ce qui va la remplacer. II se prononce ici sans filtre, sur Eric Zemmour, Emmanuel Macron et I’Église catholique. Propos recueillis par l’abbé Guillaume de Tanoüarn
Vous avez titré votre dernier ouvrage L’ère des soulèvements. Pourquoi faire appel une ère pour désigner ce moment historique des Gilets jaunes par exemple, puisque c'est à eux que vous faites allusion ?
Ce titre est une allusion cachée à l'historien allemand Hobsbawm, qui, entre les deux guerres avait publié L’ère des Révolutions, 1830, 1848, 1870, 1917, etc. Ce que montre bien Hobsbawm, c"est qu’à partir de la première révolution, la Révolution française, s'ouvre une ère que I'on peut spirituellement caractériser comme L’ère des révolutions. Karl Marx et Lénine seront les intellectuels qui vont développer cette grande idée socialisante, hégélianio-marxisante, à laquelle vont se référer toutes les révolutions qui suivront. Quel est ce biotope spirituel qui engendre les révolutions l’une à la suite des autres ? Karl Löwith et Carl Schmitt montrent bien chacun à sa manière que cette grande idée matricielle qui a engendré les révolutions, c'est le mouvement de sécularisation du messianisme judéo-chrétien. Dans ce contexte on peut comprendre la formule de Karl Marx : « la politique est la forme profane de la religion » (Sur la question juive).
-
Autopsie d’un décés annoncé : mise en perspective des états généraux sur la situation de la Justice en France.
Voulus par le président de la République, Emmanuel Macron, et son Garde des sceaux, Eric Dupond-Morreti, Les Etats généraux de la justice ont été lancés le 18 octobre dernier et doivent durer jusqu’à la fin du mois de février 2022. Quelle place pour la Justice au sein de notre société ? Comment garantir un meilleur fonctionnement de l’institution pour une Justice plus rapide et plus efficace ? Les citoyens, les acteurs et les partenaires de la Justice sont invités à témoigner de leur expérience et à formuler des propositions concrètes pour bâtir la Justice de demain.
Tels sont les objectifs définis et annoncés par le chef de l’Etat.
-
Zemmour au JT : Comment mieux maîtriser les interviews malveillantes
Chronique de Paysan Savoyard (n° 261 – Décembre 2021)
Que pensez-vous de l’entrée d’Eric Zemmour en campagne officielle ?
Paysan Savoyard. Je trouve la déclaration de candidature très réussie. Elle est puissante. Elle est grave. Elle est solennelle, sans grandiloquence. Elle est poignante même, en sa fin. La référence à l’appel du 18 juin me paraît excellente. Comme en juin 40 la France est en danger de mort. Comme son illustre devancier, E. Zemmour appelle les Français à ne pas perdre espoir, à ne pas se résigner, à se dresser contre l’avenir funeste qui nous est promis si nous laissons les choses se dérouler. Le « Et surtout, vive la France » à la fin est jubilatoire.
-
L’hôtesse d’LR (Présent)
Primaire des Républicains
-
La France ensablée sous le règne des potiches
L’éditorial de Philippe Schneider*
« A quoi sert-il de mettre la barre à gauche ou à droite si le navire est ensablé ? » dit très bien Paul-Marie Coûteaux dans le numéro d’octobre 2021 du très bon mensuel « Le Bien Commun ».
Ce « navire », c’est bien entendu notre pays, la France. Elle est complètement « ensablée », ne pouvant – pour les grandes décisions – que suivre les instructions de ce qui « l’ensable », c’est-à-dire l’Union Européenne. Alors, pourquoi se « battre » entre gens qui se disent « de droite », « de gauche », « du centre » ou que sais-je encore ?
-
L’endettement collectif, l’autre sujet occulté
Les sujets occultés sont les plus intéressants. Parce qu’ils gênent, il faut les dévoiler. Le grand endettement du pays est de ceux-là : il fait craindre une banqueroute. Il faut rendre grâce à Éric Zemmour, qui a déclaré sa candidature à la présidentielle mardi, d’avoir déjà réussi à placer la survie de la nation sous les projecteurs de la droite. Jusqu’alors, le « grand remplacement » était également nié, remisé au rang des vieilleries réactionnaires et xénophobes. Or il y a une urgence à rendre la France aux Français.
-
Reportage au 7e Forum de la Dissidence de Polémia [vidéo]
La majorité c’est vous, les extrémistes ce sont eux. Immigration, islamisation, laxisme judiciaire, partialité médiatique, comme vous 60% à 80% des Français n’en veulent plus. En d’autres termes la majorité de la population française pense comme vous !
-
L’homme qui voterait Zemmour contre Macron aux présidentielles domine les primaires LR
C’est une bombe qui a explosé, ce 2 décembre, au siège habituellement feutré de LR, au 238, rue de Vaugirard, au cœur du très calme XVe arrondissement de Paris. Attendu comme un candidat mineur, un provocateur, voire un clown, Éric Ciotti s’offre la victoire au premier tour de ce scrutin. Les 140.000 adhérents de LR départageront donc, ce samedi 4 décembre, en début d’après-midi, le député des Alpes-Maritimes et la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse pour déterminer qui portera les couleurs du parti « de la droite et du centre » dans l’élection présidentielle.
-
Portrait de la France en campagne présidentielle
Une fois de plus on vous livre l’édito de Natacha Polony qui tranche toujours dans le Landernau merdiatique par son intelligence, sa culture, et une forte dose de bon sens. Comme quoi on peut être « intello » et populaire, les deux n’étant pas antinomiques. Toutefois on apportera un bémol aux critiques – recevables au demeurant – qu’elle profère à l’égard d’Eric Zemmour. Elle considère comme un handicap son point de vue sur Pétain, l’innocence de Dreyfus, sa critique des Lumières et des droits de l’homme et les fantasmes de puissance du mâle sur la femelle. A ses yeux, cela restreint sa légitime audience. Mais, à nos yeux, elle se trompe, car cette France d’en-bas et des Gilets jaunes s’en fout complètement et plus encore de l’héritage des Lumières, à l’origine, soit dit en passant, des droits de l’homme. Pour le reste, savourez.
NDLR SN : A Synthèse nationale on n’est pas sectaire. Quand la critique est intelligente, on est toujours disposé à en débattre.
Lire l’intégralité de l’édito ICI