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religion - Page 237

  • La bourgeoisie catho-libérale me donne de l’urticaire !

    Frigide Barjot a abandonné le combat. Au revoir et merci pour le travail accompli ; les dérapages de ces dernières semaines n’effacent pas la formidable mobilisation qu’on lui doit.

    Mais Frigide la déjantée a fait – avec fracas — le même choix que nos bourgeois bien comme il faut qui, eux aussi, ont déposé les armes après une, voire deux manifestations. Ces gens-là, je les connais bien : j’en suis issu ! Cette bourgeoisie catho-libérale qui donne furieusement envie d’attenter à la charité, plus attachée au qu’en-dira-t-on qu’à la force des convictions ; ces gens que je ne dois pas juger, mais qui parfois… provoquent des crises d’urticaire !

    En 1975, l’avortement, c’était mal. Paralysée par la trouille, l’Église n’a pas bougé. Simone Veil s’en souvient encore. Chez ces gens-là, on n’a pas bougé non plus. Oh, certes, on condamnait la chose, mais il n’était pas question de descendre dans la rue. Et puis, quand la petite Unetelle réglait discrètement un embarras passager, c’était bien triste, mais toujours préférable à ce qu’elle soit fille mère, ou pire, épouse l’ouvrier qui l’avait engrossée… Hypocrites !

    En 2013, quand leurs enfants et petits-enfants s’en vont défiler pour la vie, ces gens-là considèrent d’un air compassé que ce n’est pas convenable !

    En 1984, pour la défense de l’École libre, alors là, on allait voir ce qu’on allait voir ! Plus de scrupules, l’État était socialiste et les évêques, marqués à la culotte par les associations familiales, ont un peu haussé la voix. On connaît la suite : 2 millions de personnes dans la rue, le retrait du projet, la victoire ! Quelques années plus tard, le projet sorti par la porte rentrait par la fenêtre, et les accords Lang-Cloupet faisaient de l’enseignement privé l’annexe du public. Lesquels d’entre eux s’en offusquèrent ?

    En 2013, quand leurs enfants s’adressent aux écoles hors contrat, ils les traitent d’intégristes…

    En 1999, lors du débat sur le PACS, ils ont manifesté.

    En 2012, ils votent les yeux fermés pour des candidats qui ont retourné leur veste sur ce sujet.

    En janvier 2013, ils sont descendus dans la rue pour protester contre la loi Taubira. Besoin de s’encanailler en bonne compagnie ? Plaisir de monter ensemble dans le car affrété par la paroisse ? En tout cas, c’était très bien porté.

    En mai 2013, la loi promulguée, ils passent à autre chose. Et ils continueront de voter, les yeux fermés, pour Copé et ses copains, parce qu’ils ont toujours fait ça ; parce que réfléchir les distrairait de leurs occupations importantes ; parce qu’ils ne veulent pas se compromettre avec des « extrémistes », comme ils le lisent dans Le Monde de M. Bergé.

    Alors, quand nous continuerons, ils souriront d’un air indulgent. Puis ils s’offusqueront discrètement. Et, un jour, ils nous considéreront comme des excités, ou nous traiteront de fachos. Nous, leurs enfants.

    C’est ainsi. C’est tout ce que nous pouvons attendre de la bourgeoisie libérale. En fait, pas grand-chose !

    François Teutsch  http://fr.altermedia.info

  • Zoom sur cette étrange nébuleuse qui fait tant de vagues aujourd’hui

    PARIS (via Belle et Rebelle) - On croyait bien qu’ils n’existaient plus, ou presque. Qu’ils ne se résumaient qu’à quelques arriérés complexés qui se cachaient dans les églises une heure chaque semaine, et qui trouvaient encore le moyen de se chamailler. Mais voici qu’on les découvre nombreux, assumés et forts au point de peut-être avoir un poids politique, au point d’être capables de foutre le bazar dans les rues de notre beau pays de France ! Vous l’aurez compris, je veux parler des cathos !

     

    Les cathos donc, vaste partie de la population ignorée, se révèlent encore nombreux, et leur sphère est assez complexe : en effet les tendances cathos sont on ne peut plus diverses et nombreuses, et les querelles de clochers, que l’on croyait oubliées dans cette marée humaine que l’on voyait se déverser dans les rues de Paris, commencent déjà à pointer à nouveau le bout de leur nez.

    Aujourd’hui, pour vous, Mesdames, Mesdemoiselles de Belle et Rebelle, je me suis amusée à essayer de vous faire comprendre un peu plus en quoi consistait la sphère catholique, et à vous dépeindre les différents profils de catho qui existent…

    La catho trad’
    Les cathos trad’ sont les moins nombreux, mais ce sont aussi ceux dont on parle le plus et qui font le plus peur.

    En général la catho trad’ a été éduquée dans un univers très particulier et fermé : elle a été élevée par des parents trad’, puis à l’école avec des enfants trad’, elle n’a que des amies trad’, a eu des professeurs trad’ et a fréquenté des mouvements de scoutisme trad’. Avec tout ça, rien d’étonnant que la catho trad’ se retrouve un peu désaxée dans le moooooooooonde, ce monde affreux qu’on lui a décrit depuis son enfance, et dont Satan est le prince.

    La catho trad’ se réfugiera donc le plus souvent possible dans des milieux où les gens pensent comme elle, où elle peut exprimer son horreur pour notre société laïciste, sans risquer les quolibets de son entourage. C’est aussi pour cette raison que la catho trad’ est souvent assez frileuse : elle ne veut pas s’engager car s’imagine qu’elle sera fichée. C’est pourquoi la catho trad’ se contente de prier. On ne peut rien attendre de ce monde pourri, donc pour le changer il faut prier. Prier, et encore prier

    Agir est inutile et dangereux car on risque de tomber dans “l’activisme” et d’oublier Dieu, alors que cette terre n’est qu’une vallée de larmes, et que notre seul but est d’atteindre le paradis.

    Pourtant, j’ai bien envie de rappeler à la catho trad’ cette petite phrase de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : “Il faut toujours prier comme si l’action était inutile, et agir comme si la prière était insuffisante.”

    La catho chacha
    La catho, tendance charismatique, vit un peu dans un monde de bisounours.

    Elle est joyeuse, agréable à vivre, mais presque trop. Toujours heureuse et exprimant son enthousiasme, elle en devient très facilement fatigante.

    Souvent, la catho chacha fréquente la communauté de l’Emmanuel, et aime à exprimer son amour pour Dieu en dansant et en chantant ce qu’elle a sur le cœur. Elle aime également à parler avec enthousiasme de son amour pour Dieu et pour ses créatures, au point qu’elle peut parfois donner l’impression d’être un peu illuminée.

    C’est qu’il n’est pas rare que la catho chacha revienne de loin : récemment convertie, le feu de sa foi toute récente brûle ardemment et voudrait embraser tout ce qui l’entoure. C’est pourquoi le prosélytisme est régulièrement une caractéristique de la catho chacha : elle cherche à tout prix à vous emmener dans ses groupes de prières, ou aux JMJ, ou à Taizé, et ne vient vous parler quasiment que pour réussir à vous entraîner dans une rencontre avec Dieu.

    De plus, pour la catho chacha, le monde n’est qu’amour, et elle a souvent mal interprété certains préceptes de l’Église catholique, comme la charité fraternelle ou l’universalité de l’Église : de ce fait la catho chacha AIME, elle aime tout, tout le monde et toute chose, quelles qu’en soient les conditions ; elle sera la première à plaindre les immigrés, à vouloir venir en aide aux clandestins, toujours prête à excuser les délinquants etc. Parce qu’elle ne voit du monde que son aspect positif.

    Un petit rappel que j’aimerais faire à la catho chacha : “Charité bien ordonnée commence par soi-même.”

    La catho de bonne famille
    La catho de bonne famille vient bien souvent d’un milieu aisé et bourgeois. Elle a été bien élevée, elle est bien sous tous rapports. Elle a fréquenté les collèges et lycées privés très huppés, a eu son bac avec mention.

    Ensuite elle s’est bien souvent dirigée vers les grandes écoles ou les facs privées (médecine ou droit de préférence). Elle a souvent été guide de France ou d’Europe, et a des connaissances assez fermes en catéchisme. A la fac, elle va à l’aumônerie, où elle pourra se lier d’amitié avec d’autres cathos de bonne famille, qui viennent souvent des mêmes lycées qu’elle. Avec eux, elle pourra sortir dans des rallye et danser le rock, elle pourra également rencontrer de beaux jeunes hommes très chics, en école de commerce ou d’ingénieur, et sans doute trouver son futur mari, avec qui elle fondera une famille de cathos de bonne famille. En général, la catho de bonne famille est pleine de bonnes intentions, mais elle respire le snobisme malgré elle.

    Un peu comme la catho chacha, elle a tendance à se croire dans un monde de bisounours… Pour la simple raison qu’elle ne vit que dans les quartiers huppés, et ne fréquente que les endroits classes, elle ne comprend vraiment pas pourquoi les Français se plaignent autant de la crise, de l’immigration et de l’insécurité.

    La catho bobo, branchée
    Cette catho là n’a qu’une peur, celle d’être assimilée aux cathos intégristes, ou à toute autre sorte d’extrémistes. Elle n’a qu’un credo : faire reconnaître au monde entier que les cathos sont quand même des gens hyper cools, et qu’on peut très bien être catho et stylée.

    La catho bobo montrera cela dans ses codes vestimentaires : elle sera à la mode à tout prix, s’habillera chez Zara ou Promod, en mini jupe, en jean slim, avec des petites tuniques près du corps etc. Elle se liera volontiers d’amitié avec des homosexuels et toute personne issue de la diversité, afin de montrer qu’elle est en phase avec le monde actuel, et qu’elle est open.

    La catho bobo branchée est en général issue d’une famille de cathos de bonne famille, mais c’est quelque chose qu’elle n’assume pas du tout, et elle aura absolument horreur qu’on le lui rappelle.

    Niveau loisirs, la catho bobo branchée se fera un point d’honneur à sortir de la même façon que n’importe quelle personne de son âge : bars, boîtes de nuit, concerts, etc. Surtout, elle voudra à tout prix que cela se sache.

    Au final, la catho bobo branchée sera totalement obnubilée par son image, et de ce fait elle considérera avec mépris tous les cathos qui contrairement à elle ne sont pas capables de se faire aimer par leurs contemporains, et de prouver que la religion catholique peut coexister avec le monde de la bien-pensance.

    Les autres cathos ne trouveront en général pas pire ennemie qu’elle, car elle sera prête à leur cracher dessus si elle juge que sa propre image pourra en tirer bénéfice.

    A la catho bobo branchée j’aimerais rappeler que Jésus, il était peut-être hyper populaire, mais qu’il a quand même fini sur une croix pour sauver les hommes, et qu’il a affirmé: “S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi.”

    La catho qui ne s’assume pas
    En général, la catho qui ne s’assume pas ne vient pas du même milieu que la plupart des cathos (milieu bourgeois, il ne faut pas non plus se voiler la face). Aussi la catho qui ne s’assume pas ne s’entend pas tellement avec les autres cathos : elle n’a pas les mêmes façons de s’habiller, n’a pas les mêmes goûts musicaux, n’a pas les mêmes loisirs.

    La catho qui ne s’assume pas a souvent été à l’école publique, alors que les autres cathos ont fréquenté les collèges privés, elle a ensuite fait un bac pro, pour se lancer par la suite dans un BTS et vu que ses parents n’ont pas de quoi lui payer de supers longues études, elle entre assez vite dans le milieu du travail.

    Parmi ses amis et connaissances, il n’y a que très peu de cathos. En fait non, pire que ça : elle est la seule catho parmi ses connaissances. Ce qui fait qu’elle a un peu l’impression d’être une espèce en voie de disparition, et elle a un peu de mal à l’assumer. C’est pourquoi la catho qui ne s’assume pas ne parle que très rarement de sa foi avec ses amis, qui parfois ne savent absolument pas qu’elle est catho.

    Cette tendance de ne pas s’assumer peut d’ailleurs se retrouver dans les catégories 1, 3 et 4 de cathos : en effet les cathos ont pour beaucoup cette manie de vouloir se montrer ouverts et comme tout le monde, mais ceci en taisant plus ou moins qui ils sont vraiment. Et hop, une petite citation du Christ: “Celui qui rougira de moi devant les hommes, je rougirai de lui devant mon Père.”

    La catho qui n’en a que le nom
    La catho qui n’en a que le nom est souvent un peu du même style que la catho bobo-branchée, mais pas dans le même esprit. En effet la catho qui n’en a que le nom n’est pas spécialement obnubilée par son image. Elle a juste envie de s’amuser, et cela en profitant à fond de tous les plaisirs de la vie.

    Elle a la foi, mais les commandements de Dieu et tout ça, ça la saoule carrément.

    Alors tous les week-ends elle se lance dans des grandes nuits de fêtes endiablées durant lesquelles elle goûte à tous les plaisirs qui horrifieraient la catho trad’. Et au final, la catho qui n’en a que le nom se félicite d’appartenir à une religion aussi pratique que la religion catho où il existe un outil magique pour effacer toutes ses bêtises : j’ai parlé de la confess’ !

    La catho dont vous rêvez !
    La catho sympa, créative, engagée, fière, ouverte et assumée, bref la catho parfaite : si, si, elle existe !

    Et vous en avez de beaux exemples chez les Belles et Rebelles : ouvrez l’œil, c’est tout…

    Marie Vermande http://fr.novopress.info

  • 1er juin à Bordeaux : manifestation d’hommage à Ste Jeanne d’Arc

    C’est la manifestation nationaliste annuelle à Bordeaux.

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  • Violence LGBT à Lille contre les veilleurs

    Communiqué des veilleurs de Lille :

    "Le mouvement « des veilleurs » est né d’une initiative de jeunes manifestants parisiens de la Manif pour tous. Son déploiement est exponentiel dans toutes les villes de France (plus d’une centaine depuis mars dernier). Il reçoit le soutien du collectif La Manif Pour Tous. Hier, le mouvement des veilleurs lillois avait décidé de se retrouver pour une 13ème veillée pacifique et dans le calme pour défendre le droit des enfants à avoir un père et une mère. Alors qu’ils débutaient leur veillée, assis, une bougie à la main, un groupe d’une cinquantaine d’individus sont venus les agresser."

    Témoignage :

    "« Je m’appelle Benoit, j’ai 30 ans et suis père de deux enfants. (…) Mardi soir pour la 13ème nuit des veilleurs, l’organisateur des veilleurs m’a demandé si je voulais bien animer, ce que j’ai bien sûr accepté (…) Après l’arrivée des quelques retardataires, nous décidons de démarrer la veillée, nous sommes une vingtaine. A ce moment, les contestataires se ruent sur nous en hurlant, certains partant dans une danse en chantant du Michel Sardou. Un contestataire arrive en courant, s’empare des drapeaux au sol, renverse les bougies et s’enfuit. Nous chantons l’Espérance en rallumant les bougies. Plusieurs pétards éclatent, très proches de nous (1 mètre) mais heureusement sans toucher personne. Nous avons peur. La police est prévenue. Dès que nous commençons à parler, les contestataires reprennent leurs chants, leurs slogans, leurs insultes, afin de couvrir notre voix. Dès que nous faisons silence, ils tournent autour de nous, menaçants, l’un d’eux vient me susurrer à l’oreille que « j’avais une bonne gueule de catho », un autre commence à éteindre nos bougies, puis décide de nous les prendre « parce que je n’en ai plus chez moi ». (…) Admirablement, les veilleurs font face, en silence, ne répliquent pas. Pour certains, c’est très difficile et je le vois sur leur visage. Les insultes continuent, les slogans fusent, un groupe de contestataires tient une banderole que je n’arrive pas à lire et tourne autour de nous, en chantant et en dansant. Le drapeau des veilleurs nous est relancé, déchiré et sali. (…) Vers 21h45, la police arrive, d’abord 4 ou 5 policiers, puis un second fourgon rejoint le premier(…). 30 minutes durant, nous subissons moqueries, hurlements, bruits de casseroles et de tambours, insultes, sans réagir. Le tintamarre continue. Le groupe de musique joue pendant des périodes de plusieurs minutes, de la musique uniquement de percussions. Dès que la musique s’arrête, nous reprenons le chant de l’Espérance. Et leur réaction est immédiate : moqueries, cris, insultes, pour couvrir notre chant (…)

    Nous négocions avec la police pour rester jusque 22h15. A l’heure dite, je conclus en remerciant tout le monde. Nous choisissons de partir tous ensemble, escortés par la police. De cette soirée, je retiens plusieurs choses : D’abord, nous avons eu l’occasion, pour la première fois à Lille, de prouver que notre calme, notre paix et notre détermination sont à toute épreuve, même parmi un environnement particulièrement hostile. Par ailleurs, malgré leurs cris de victoire quand nous avons quitté la place, il me semble que nous avons remporté la bataille. A leur provocation, leurs insultes, leur agressivité, ils n’ont eu pour retour que le calme et le silence, seules armes des veilleurs »

    Autre témoignage :

    "Une horde d'individus cagoulés nous ont attaqué (...). Ils ont déchiré nos banderoles et le bruit des pétards ont résonné dans toute la ville. Ils nous ont jetés des préservatifs, et nous ont arrosés de lubrifiant Durex".

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les Playmobils rejoignent les Veilleurs pour une résistance pacifique..

  • Tugdual Derville : “C’est l’âme de la France qui est en train de se réveiller”

    Extrait de l’interview de Tugdual Derville sur France Info :

    “Cette manifestation est la dernière d’un cycle ; il y aura d’autres manifestations dans les années à venir pour défendre l’enfant, pour protéger la famille. (…)

    Ce fut une fête des mères extraordinaire ! La manifestation est historique par sa taille. Pourquoi tant de personnes pour une loi promulguée, démocratiquement votée mais qui, à nos yeux, blesse en profondeur la démocratie parce qu’elle ne respecte pas l’enfant qui est le plus fragile. (…)

    Depuis le début, on a toujours été piétiné, étouffé, méprisé. Notre colère s’exprime dans la non-violence ; c’est la seule solution. Le gouvernement a fait une lourde faute politique en ne voulant pas nous entendre. Nous sommes entrés dans une forme de résistance intérieure. (…)

    Nous avons toujours dit que les élus étaient les bienvenus dans notre mouvement, de droite comme de gauche, mais nous avons voulu récuser, depuis toujours, toute récupération politique. Aucun parti politique n’est capable de rassembler de telles foules. Notre mouvement est inédit.(…)

    Les dizaines de milliers de jeunes qui se sont mobilisés vont construire une nouvelle société non pas individualiste, comme la montré la loi Taubira, mais altruiste ; c’est l’âme de la France qui est en train de se réveiller. (…)

    Nous n’avons pas été compris parce que nous ne nous battons pas pour notre intérêt, mais pour un altruisme qui doit construire une société qui respecte les plus faibles et les plus fragiles”

    source Le Salon Beige

    http://fr.altermedia.info

  • Après la Manif pour tous du 26 mai, un vent de liberté

    Après le nouveau succès de la « Manif pour tous », à nous, chrétiens, de réinvestir le champ des médias, de l’enseignement, bref, de la culture en général.

    Editorial d’Aymeric Pourbaix dans Famille Chrétienne

    « Je crois aux forces de l’esprit  », affirmait François Mitter­rand avant de quitter l’Élysée. François Hollande, lui, n’y croit pas (1), même s’il affiche une certaine «  peur du démon  » (2), ce qui, après tout, pourrait être le commencement de la sagesse…

    L’actuel chef de l’État serait pourtant avisé de prêter enfin attention aux signes du ciel, comme des esprits facétieux n’ont pas manqué de le noter  : après de longues semaines d’hiver prolongé, le soleil a enfin fait sa réapparition dans le ciel, au soir de ce dimanche 26 mai, juste au-dessus de l’esplanade des Invalides à Paris…

    Mieux encore qu’en de vagues «  forces  », nous croyons à l’Esprit Saint, en sa force qui est aussi douceur, amour et vérité. Et qui, tantôt forte bourrasque, tantôt brise légère, a fini par susciter dans ce pays un vent de liberté, contre tous les conformismes. Si elle n’est pas encore ­déracinée, l’idéologie née de Mai 68 ne tient plus que par la force d’institutions politiques (partis, assemblées) et culturelles (médias, universités) qu’elle a lentement gagnées à sa cause. En un mot, cette idéologie est devenue conservatrice. [...]

    La suite sur Famille Chrétienne

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • Benoît XVI et les Katholik parks

     

    J’ai écrit ce texte il y a deux ans, le 16 avril 2011, après avoir découvert deux sublimes passages écrits par l’ancien pape, et qui m’ont renforcé dans une intuition déjà ancienne maintenant. L’oasis de la foi face au désert mondain de la société païenne avancée. La situation était déjà grave ; elle devient désespérée, mais pas désespérante. On va voir pourquoi maintenant.

    Il y a un moment où l’on croit que l’on peut encore changer le monde, le métamorphoser, en ralentir la course folle. Car on a peur sinon de se montrer égoïste, de tourner le dos au réel, de ne pas assez lever sa coupe de champagne en l’honneur de la république ou de la démocratie-marché mondialisée.

    Les récentes décisions de l’assemblée et du sénat de droite concernant l’eugénisme ou la culture de l’être humain comme semis ou pièce de rechange précisent le débat. Jamais une société, jamais des pouvoirs, même plus occultes d’ailleurs, n’avaient à ce point défié le divin, le vivant et l’humain. Pour eux nous sommes des machines, ou de la volaille en batterie. Il vaut mieux le savoir et en prendre son parti. On peut toujours espérer mieux. Mais, comme le rappelle Soljenitsyne :

    « Nous avons tendance à attendre les instructions d’un monarque, ou d’un guide, ou d’une autorité spirituelle ou politique ; or, cette fois, il n’y a rien, personne, que du menu fretin qui s’agite dans les hautes sphères. »

    ***

    C’est ici que je repense à tous mes amis, pères de famille plus ou moins nombreuses, mais au moins nombreuses, et qui ont appris depuis une trentaine d’années, à vivre en marge, à s’organiser en réseaux, comme on dit, ou en communautés ; pas dans la volonté de constituer des sectes mais dans celle de créer un monde, comme dit Chesterton, où l’on crée et l’on aime ses citoyens. Ce monde, c’est la famille chrétienne, c’est tout ce que la démocratie-marché va nous laisser, jusqu’à ordre ou désordre nouveau, qu’on se le dise. Mes amis créent alors leurs écoles, leurs communautés parallèles, leurs Katholik parks qui finissent vite par rassembler des centaines d’écoliers. On se surprend aussi en France à voir ces photos de familles où l’on dénombre cent ou deux cents têtes blondes autour du ou des arrière-grands-parents : et l’on se dit qu’il y a encore dans la terre de France des forces de résistance concrètes qui affrontent la culture de mort et de destruction.

    Et c’est Benoît XVI, pape de l’après-chrétienté, honni puis ignoré des médias, qui vient nous consoler et nous montrer la route à suivre ("L’Essence de la Foi, une parole pour tous") :

    « Etant donné qu’il existe une culture hédoniste qui veut nous empêcher de vivre selon le dessein du Créateur, nous devons avoir le courage de créer des îlots, des oasis, puis de grands terrains de culture catholique, dans lesquels vivre les desseins du Créateur. »

    Dans "le Sel de la terre", le cardinal Ratzinger écrivait déjà :

    « L’Eglise prendra d’autres formes. Elle ressemblera moins aux grandes sociétés, elle sera davantage l’Eglise des minorités, elle se perpétuera dans de petits cercles vivants où des gens convaincus et croyants agiront selon leur foi. Mais c’est précisément ainsi qu’elle deviendra comme le dit la Bible, le sel de la terre. »

    Je vois d’ici nos cathos bien modernes et bien bourgeois, bien intégrés à la société moderne, bons cadres mondialisés, bons électeurs de Bayrou ou Simone Veil, hausser les épaules : "ce pape est vieux, on le remplacera, il y en aura un plus cool". Mais ce ne sont pas eux qui lui survivront. Ceux qui lui survivront, ce seront ceux qui n’ont pas voté le PACS, qui n’auront pas succombé au désespoir, et qui auront eu des enfants dans une cité chrétienne. La culture de l’amour contre l’inculture de la mort. La vierge sage contre la vierge folle.

    ***

    Le paganisme, l’irrespect de la vie, les tyrannies ont toujours existé. Mais pour la première fois un défi scientifique est lancé à l’humanité : celui de la remplacer. Il est anglo-saxon, comme d’habitude, la démonologie matérialiste étant une spécificité britannique, qu’il s’agisse de la "Nouvelle Atlantis" de Bacon, de son scientisme et de ses biotechnologies, ou du capitalisme luciférien si bien illustré par Milton (relire le chant I du "Paradis perdu", qui est programmatique à cet égard).

    En marge de cette cité d’ennui et de terreur, propre à effarer en leur temps les visionnaires William Blake ou Hugo, on peut rêver de ces Katholik parks, formulation provocatrice pour ces communautés de chrétiens, ces oasis de la foi, qui seront les cités de demain, quand ce monde crépusculaire, tant du point de vue financier que démographique ou culturel aura disparu. Dans mon livre sur "Tolkien", publié en 1998, et qui m’a permis de rencontrer ma femme, chrétienne orthodoxe élevée secrètement dans le cadre des persécutions communistes, j’avais souligné le rôle fondamental de ces mondes elfiques marginaux comme Melian ou Gondolin, et qui servent de refuge contre le Mordor industriel et technoscientifique de la Fin des temps. Je ne pensais pas que l’on devrait si vite y arriver, dans nos bonnes vieilles démocraties sociales et libérales, dont la seule pierre de fondation, m’a dit un jour un chartreux espagnol témoin de l’anéantissement de son vieux pays, est l’antichristianisme.

    ***

    Je donnerai une dernière fois la parole au Saint-Père, aussi savant que poète, qui lui a décidé de ne plus prendre de gants pour rassurer ses brebis égarées ou non :

    « Nous avons besoin d’îles où la foi en Dieu et la simplicité interne du christianisme vivent et rayonnent ; d’oasis, d’arches de Noé dans lesquelles l’homme peut toujours venir se réfugier. Les espaces de protection sont les espaces de la liturgie. Reste que même dans les différents mouvements et communautés, dans les paroisses, dans les célébrations des sacrements, dans les exercices de piété, dans les pèlerinages, etc., l’Eglise cherche à offrir des forces de résistance, puis à développer des zones de protection dans lesquelles la beauté du monde, la beauté de l’existence possible, devient de nouveau visible en contraste avec tout ce qui est abîmé autour de nous. »

    (Benoît XVI, "Lumière du monde")

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

  • L’Occident compliqué face à l’islam, par Christian Vanneste

    L’assassinat à Londres d’un soldat britannique par deux musulmans, sujets de sa Majesté, eux aussi, mais d’origine nigériane, fait immédiatement penser à la série de meurtres commis par Mohamed Merah en France et à l’attentat commis à Boston par les frères Tsarnaev.
    Dans les trois cas, il s’agit de crimes perpétrés « au nom de la foi islamique », par des membres de la communauté nationale contre laquelle les actions étaient à l’évidence menées. Auparavant, une vie « normale », sans pratique ostentatoire de la religion, des faits de délinquance, des voyages à l’étranger dans des zones de conflits politico-religieux, ou une conversion n’avaient pas attiré suffisamment l’attention des services de renseignement et de sécurité.¢
    On mesure la difficulté de tout prévoir et les obstacles au déploiement d’une surveillance de personnes apparemment sans importance. La réponse de Pierre Cohen, le maire de Toulouse, avait été de créer un Conseil de la laïcité. Il s’agissait d’un réflexe désuet sans rapport avec la situation présente.
    L’intolérance à l’encontre du christianisme dans les États musulmans s’est accentuée.
    Celle-ci doit s’analyser à plusieurs niveaux. Il faut d’abord être aveugle pour ne pas voir qu’une ligne de conflits parcourt la planète à la limite du monde musulman, à la frontière entre le Dâr al-Islam et le Dâr al-harb, la terre de la guerre. Du sud des Philippines jusqu’au Nigéria, des groupes armés musulmans pratiquent la guerre sainte contre les mécréants, catholiques philippins, bouddhistes thaïlandais ou birmans, hindouistes indiens, juifs israéliens, orthodoxes russes ou serbes, coptes éthiopiens, chrétiens du Soudan et du Nigéria.
    Dans le Dâr al-Islam, le monde musulman, deux évolutions sont remarquables : en premier lieu, le prétendu « printemps arabe » a fait basculer plusieurs pays d’un nationalisme arabe dictatorial vers des gouvernements islamistes. La chute de Saddam Husayn en Irak avait été l’annonce de ce renversement, c’est-à-dire de la victoire des héritiers d’Al Hasan Al Bannâ, le fondateur des Frères musulmans sur ceux de Michel Aflaq, ce chrétien qui en Syrie avait créé le parti du Baas, celui de Asad, aujourd’hui menacé.
    Dans ces pays, à commencer par l’Irak, « libéré » par les Américains, la liberté religieuse a reculé et les chrétiens, installés dans cette région depuis l’aube du christianisme, c’est-à-dire des siècles avant l’arrivée de l’islam, sont nombreux à devoir s’expatrier. De manière générale, la dissymétrie entre la tolérance envers les autres religions dans les États de culture chrétienne et l’intolérance à l’encontre du christianisme, en particulier, dans les États musulmans s’est accentuée.
    En second lieu, l’ensemble du monde musulman est parcouru par des conflits. La violence y est endémique. Elle est liée, soit à des oppositions ethniques, avec les Kurdes, par exemple, soit à des confrontations religieuses comme la lutte à laquelle se livrent sunnites et chiites du Pakistan au Liban, soit encore à une hostilité à toute forme de présence étrangère.
    L’Afghanistan offre un condensé de ces ingrédients. La zone de fracture entre musulmans et chrétiens en Afrique se double de celle entre Arabes ou Berbères « blancs » du nord, et « noirs » du sud. Là encore, il faut être très distrait pour ne pas voir que l’islam et le christianisme, comme le rappelait Benoît XVI, avec une infinie délicatesse, à Ratisbonne, n’entretiennent pas les mêmes rapports avec la violence et ne professent pas la même attitude à l’égard de « l’Autre ». La Turquie « laïque » est parvenue à réaliser son unité en chassant et en massacrant Arméniens et Grecs. Elle connaît toujours la question Kurde, et des esprits pour le moins dérangés voudraient la faire rentrer dans l’Europe… Il y a eu bien des horreurs dans le monde chrétien, mais on aurait beaucoup de mal à en trouver les prémisses dans les Évangiles, alors que Mahomet, c’est une évidence, était aussi un chef de guerre.
    Au sein des mosquées se forme une communauté religieuse (l’Umma) qui s’estime plus légitime que la Nation
     En face, dans le Dâr al-harb, la mondialisation, associée à un vieillissement de l’Europe et à une politique irresponsable de ses dirigeants, a développé trois phénomènes : d’abord, une immigration massive en provenance de pays musulmans ; ensuite l’arrivée de capitaux des riches pays sunnites du Golfe, dont certains sont liés aux Frères musulmans, d’autres dominés par le wahabisme, particulièrement intolérant ; enfin le développement d’une idéologie inconsistante, mêlant repentance, renoncement à l’identité autochtone et reconnaissance appuyée des identités « étrangères », pacifisme et soutien à des interventions militaires confuses et contradictoires dans lesquelles on perçoit l’intérêt parfois compliqué des États-Unis, beaucoup moins celui de l’Europe. Le résultat est consternant : au sein des mosquées financées souvent par des pays étrangers auxquels elles demeurent liées se forme une communauté religieuse (l’Umma) qui s’estime plus légitime que la nation, sans d’ailleurs que cette appartenance n’aille parfois de pair avec des rivalités nationales d’origine… Des « convertis » en quête de repères que la bouillie européenne ne risque pas de leur fournir, des « paumés » de banlieue à la recherche d’un tuteur pour les faire tenir debout et leur donner la puissance dont ils se sentent frustrés après films et jeux-vidéos, des fanatiques et des trafiquants, enfin, surgissent dans ce désert culturel scintillant de richesses et de dépravations, dont ils sont tenus à l’écart comme l’immense majorité de la population, mais avec une haine et un mépris qui les arment et les différencient. Al Bannâ écrivait : « l’islam est dogme et culte, patrie et nationalité, spiritualité et action, Coran et sabre ». Il n’est pas difficile de comprendre qu’une pareille formule n’est compatible ni avec le christianisme, ni avec la laïcité, ni avec l’idée d’une nation républicaine dont les citoyens respectent la loi et ne s’opposent à elle lorsqu’elle blesse leur conscience que par des moyens non-violents. Et pourtant, la mère de Imad Ibn Ziaten, l’un des soldats français de confession musulmane assassinés par Merah, a dit du meurtrier de son fils qu’il déshonorait l’islam et se dit bouleversée par la mort du militaire britannique. C’est en comparant ces deux attitudes qu’il faut chercher la solution.
    « Les « droits » des individus ne doivent pas conduire à altérer ceux des citoyens, au nom de je ne sais quelle discrimination positive. »
    La multiplication des prétendus « loups solitaires » qui ont le plus souvent fréquenté des mosquées fondamentalistes, effectué des voyages suspects et en tout cas noué des rapports avec la mouvance extrémiste via Internet, est le pendant intérieur du départ pour les « fronts » du djihad, en Afrique ou au Moyen-Orient de combattants islamistes convertis ou non, mais apparemment intégrés aux sociétés occidentales et à la société française, en particulier. Ces phénomènes ne sont pas massifs, mais ils signifient clairement que la guerre entre l’islam et le monde développé chrétien est pour certains ce qui donne un sens à la vie. L’Occident est désemparé face à une situation qu’il a créée en employant pour chasser les soviétiques d’Afghanistan la formule magique d’un apprenti-sorcier : armes américaines, argent saoudien, soutien de l’armée pakistanaise et moudjahidines venant se battre pour leur foi. Comme toujours, l’apprenti sorcier a été dépassé par un sortilège qui lui échappe et se retourne contre lui. C’est l’histoire d’Al-Qaïda et de ses métastases. L’ennemi n’est plus seulement le russe, lequel n’est d’ailleurs plus matérialiste ni athée. C’est aussi et surtout le chrétien occidental, allié à Israël, arrogant par sa richesse, mais affaibli par sa décadence morale sur lequel peuvent se focaliser les souvenirs légendaires des guerres contre les croisés, la mémoire plus récente de l’humiliation coloniale et les frustrations des « indigènes » des quartiers sensibles.
    Les puissances occidentales ne peuvent soutenir longtemps, sur des terres étrangères, des guerres coûteuses en hommes et en moyens, et dont le résultat politique demeure douteux.
    La solution n’est ni économique, ni sociale. Elle est politique et culturelle.
     La mauvaise conscience coloniale, la hantise des démocraties contemporaines d’être confrontées à des pertes humaines importantes, la préférence pour l’économie les poussent à mettre fin aux conflits, quitte à abandonner le terrain en continuant à menacer les ennemis au moyen de drones. Faute d’avoir pu faire de l’Irak ou de l’Afghanistan des démocraties à l’occidentale, pris dans des alliances équivoques avec des pays islamistes, l’Occident connaît une double prise de conscience : en premier lieu, il ne peut vouloir une

     

     chose et son contraire, aider les extrémistes en Syrie et les combattre ailleurs; en second lieu, il ne peut pas davantage nourrir une conception juridique, libérale et formelle de la citoyenneté et accepter dans la communauté nationale des individus qui sont animés par un fanatisme communautaire religieux, faire des citoyens de papier avec des gens pour qui ce papier n’est qu’un chiffon sans valeur.
    La solution n’est ni économique, ni sociale. Elle est politique et culturelle. La lecture de Malika Sorel doit nous redonner espoir à condition de larguer une fois pour toutes l’idéologie aveugle qui va de pair avec une ouverture excessive des frontières. Que nous dit-elle ? D’abord, que c’est au migrant à s’adapter à la société dans laquelle il veut vivre, et non l’inverse. Ensuite, que « l’intégration se joue entièrement sur le registre affectif et moral ». Ceux qui veulent vivre en France et plus encore, ceux qui veulent devenir Français, doivent sentir un pays fier de lui, de son passé de grande nation chrétienne, résolument tournée vers la construction d’un avenir fondé sur le bonheur sain des familles qui la composent. Les immigrés doivent avoir pour objectif de s’intégrer en considérant comme un progrès personnel le fait de s’assimiler par leur mode de vie à l’ensemble de la population. La pratique religieuse est libre. Elle ne peut en aucun cas servir de prétexte à des provocations ou à des revendications déplacées. Un fichu sur la tête est acceptable. Un niqab ne l’est pas car il est avant tout un défi à la société et non un signe de foi. De même, les services publics qui doivent veiller à leur neutralité n’ont pas à obéir à des exigences alimentaires ou vestimentaires d’ordre confessionnel. Enfin, l’école doit clairement inscrire l’amour de la France à son programme.
    La politique d’immigration doit être avant tout fondée sur l’intérêt national.
     « L’abandon de la théorie de la victimisation-repentance est une absolue nécessité », nous dit encore Malika Sorel. La balance des réalisations médicales et scolaires, des infrastructures, des souffrances endurées par les rapatriés, et de la participation aux conflits des troupes « indigènes » doit permettre un respect mutuel. Le choix de vivre en France pour améliorer son niveau de vie et peut-être celui de la famille restée au pays doit éveiller de la reconnaissance pour le pays d’accueil, et non de l’agressivité. Sans complexe, la politique d’immigration doit être avant tout fondée sur l’intérêt national. Le canal qui doit être privilégié de manière quasi-exclusive est le travail, en fonction des offres non pourvues et avec des quotas fondés sur des besoins dans le temps et l’espace. De même, des quotas doivent être établis en fonction de l’origine nationale et une politique très directive du logement doit être mise en œuvre afin que ne se constituent pas des regroupements au sein desquels se développent des solidarités contraires à l’intérêt du pays. La citoyenneté doit être exclusivement réservée à la nationalité. L’accès à cette dernière doit être étroitement limité à l’expression de la volonté manifestée aussi par un respect absolu des lois. La pluri-nationalité doit être encadrée : limitée à l’intérêt national le plus possible, et avec un recours très large à la déchéance pour ceux qui ont failli à leur engagement envers le pays. Les « droits » des individus ne doivent pas conduire à altérer ceux des citoyens, au nom de je ne sais quelle discrimination positive. Cette conception ferme et réaliste est la seule qui puisse faire en sorte qu’il y ait encore des Imad Ibn Zaïten et plus du tout de Merah.