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religion - Page 234

  • Rassemblement identitaire contre le rachat de la France par le Qatar

  • Manipulation du lobby LGBT contre l'Eglise à Angers

    Deux homosexuels résidant à Challain-la-Potherie (49), veulent, le même jour, se marier à la mairie et bénéficier d'une messe pour leurs parents défunts... La manipulation se voit comme le nez au milieu de la figure. Quand on écrivait que le lobby LGBT militerait ensuite pour se marier à l'église... Suite au refus, les militants LGBT reprochent à l’évêque de refuser à leurs familles une « messe des défunts ».

    L’évêque d’Angers a donc publié un communiqué :

    "Des médias locaux ont évoqué le lundi 17 juin la difficulté d’un couple de personnes de même sexe. Elles se voient refuser une célébration pour les défunts de leurs familles à l’occasion de leur mariage civil. Les articles laissent entendre que l’attitude de l’Eglise vis-à-vis de ce couple est liée à leur homosexualité. Cette interprétation est abusive et choquante.

    En effet, comme pour toute communauté humaine, les pratiques de l’Eglise sont régulées par un ensemble de dispositions. En la situation, deux règles expliquent le refus qu’un temps de prière des deux familles ait lieu à l’église à l’occasion d’un mariage civil. Ces règles valent pour tous.

    La première disposition, datant de 1997, vaut pour tous les mariages civils n’étant pas suivi d’un mariage à l’église. Pour dissiper toute confusion avec la célébration d’un mariage sacramentel, il est demandé qu’aucune messe ou temps de prière familial ne soient organisés le même jour dans une église ou dans une chapelle du diocèse.

    La deuxième disposition concerne la demande de prière pour les défunts. Le curé en est informé et il indique l’heure et la date pouvant convenir. Cette prière se vit habituellement à l’occasion des messes déjà programmées dans la paroisse, le dimanche ou en semaine. L’évêché invite les familles à se tourner vers le curé pour qu’il recueille leur demande et leur indique l’heure et le jour où la messe pourra être célébrée pour leurs défunts.

    Ce communiqué rappelle simplement les pratiques et usages de l’Eglise catholique diocésaine, qui concernent l’ensemble des personnes en Maine-et-Loire."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Franc-Maçonnerie ... Piqûre de rappel…

    « Le Code de Droit canonique de 1983 ne fait pas mention expresse de la franc-maçonnerie, à la différence de celui de 1917. Ce fait a pu être interprété comme un changement de position de l'Église. » Tout ceux qui font du relativisme leur dogme s'en sont réjouis...

    Alors que toutes les dérives qui plongent notre société vers le chaos prennent corps un peu plus chaque jour, « l'affaire » du curé de Megève, franc-maçon, permet de mettre les points sur les « i »...
    Saint-François de Sales ne désavouerait pas ! Et balaierait de son sourire les cris d'orfraies qui montent des « Loges »...

    Léon Areva

    Suite de la lettre du Diocèse d'Annecy

    affaire-cure-franc-macon-de-megeve« Dans une note datée du 26 novembre 1983, La Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) précise que « le jugement de l'Église sur les associations maçonniques demeure inchangé... et l'inscription à ces associations reste interdite par l'Église », ceci en raison même de l'incompatibilité entre les principes de la Franc-Maçonnerie (FM) et ceux de la foi chrétienne. La CDF se situe au plan de la foi et de ses exigences morales, étant donné que le fait d'adhérer à la FM met en cause les fondements de l'existence chrétienne.
    Le relativisme est au fondement même de la FM. C'est le nœud même de l'incompatibilité, en raison des conséquences sur le contenu de la foi, l'acte de foi lui-même, l'agir moral et l'appartenance à l'Église Corps du Christ.
    Les francs-maçons nient la possibilité d'une connaissance objective de la vérité. On demande à un franc-maçon d'être un homme libre, qui ne connaît aucune soumission à un dogme, ce qui implique le rejet fondamental de toutes les positions dogmatiques : « Toutes les institutions qui reposent sur un fondement dogmatique, et dont l'Église catholique peut être considérée comme la plus représentative, exercent une contrainte de la foi » (Lennhoff-Posner, Dictionnaire franc-maçon international, Vienne 1975, p. 374). On rejette tout dogme, au prétexte de la « tolérance absolue ».
    Ainsi, le maçon soutient-il le primat et l'autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée. Il refuse l'idée même d'une révélation, les religions étant considérées comme des tentatives concurrentes pour exprimer la vérité sur Dieu qui, en définitive, est inaccessible, inconnaissable. Chacun juge par lui-même de la vérité, et est à lui-même sa propre norme. Livrée à elle-même, la raison n'est plus finalisée par la recherche de la Vérité. Elle est à la merci des idéologies ou des constructions subjectives. « En toute chose, c'est la raison humaine et la nature humaine qui restent souveraines ». D'où l'argument, typiquement maçonnique, de « liberté absolue de conscience ».
    Il n'y a donc, selon la FM, aucune connaissance objective de Dieu, en tant qu'Être personnel. C'est à l'opposé de la conception chrétienne de Dieu qui se révèle, entre en dialogue avec l'homme, et de la réponse de l'homme qui s'adresse à lui en le nommant Père et Seigneur. Le Concile Vatican II l'exprime en ces termes : « Il a plu à Dieu dans sa sagesse et sa bonté de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l'Esprit-Saint, auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine. Dans cette Révélation le Dieu invisible s'adresse aux hommes en son immense amour ainsi qu'à des amis, il s'entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. » (D.V. 2)
    Les dogmes dans l'Église sont des expressions de la foi reçue des Apôtres. Ils ne sont pas des formulations arbitraires, closes sur elles-mêmes. Ils sont plutôt des balises qui indiquent le mystère du Christ, « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6). Ces « définitions » de foi nous sont données pour éclairer notre intelligence et rendre raison de notre foi.
    En soutenant le primat et l'autonomie de la raison par rapport à toute vérité révélée, l'homme prétend se perfectionner sans cesse lui-même en s'appuyant sur son pouvoir auto-créateur. Selon la « philosophie » franc-maçonne, l'homme n'a pas besoin de salut. Or l'Évangile est l'heureuse annonce du Salut : le chrétien attend et reçoit le salut de la grâce miséricordieuse de Dieu, en la personne de Jésus qui est précisément le Sauveur (Jésus = « Dieu sauve »). « C'est bien par la grâce que vous êtes sauvés, à cause de votre foi. Cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu » (Eph 2, 8).
    Sur le plan éthique, les différences sont aussi considérables. Pour le franc-maçon, les règles morales sont appelées à évoluer sans cesse sous la pression de l'opinion publique et des progrès de la science. La morale évolue au gré du consensus des sociétés. S'il est exact que l'homme se situe toujours dans une société particulière, il faut toutefois admettre que l'homme ne se définit pas tout entier par cette culture, qu'il n'est pas le « produit » d'une culture. Il existe en l'homme quelque chose qui transcende les cultures : ce que la foi chrétienne exprime en affirmant que « l'homme est créé à l'image de Dieu ».
    La franc-maçonnerie conteste ainsi toute autorité morale et doctrinale, misant sur l'autonomie individuelle, écartant les arguments d'autorité, et exigeant une absolue liberté de conscience. C'est finalement le règne du « Moi » ! Et la domination du relativisme... Les différentes confessions religieuses auxquelles appartiennent les adhérents sont considérées comme secondaires par rapport à l'appartenance plus englobante et supra-confessionnelle à la fraternité maçonnique : ce qui conduit forcément à tout apprécier et juger du point de vue maçonnique.... sans s'en rendre compte. L'engagement au sein de la franc-maçonnerie transforme l'acte de foi chrétien. Il ne peut être neutre : les rites initiatiques dans le secret des loges produisent inévitablement leurs effets sur les membres. La revendication de la « liberté absolue de conscience » est le produit de la « doctrine » relativiste qui s'impose progressivement, à l'insu même des intéressés. La franc-maçonnerie revendiquant pour ses membres une adhésion totale, il est évident que la « double appartenance » est impossible pour un chrétien qui « appartient au Christ » (Rom 14,8)."

    La Chancellerie

    Diocèse d'Annecy

    Source : http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2013/05/28/cure-franc-macon-de-megeve-pascal-vesin-le-communique-officiel-du-diocese-d-annecy

    http://www.lesmanantsduroi.com

  • Abroger la loi Taubira et toutes les lois contraires à la doctrine sociale de l'Eglise

    Excellente tribune du Père Cédric Burgun qui donne suite aux paroles prononcées par le Saint-Père aux parlementaires français : 

    "[...] Voilà donc la phrase mise au banc des accusés :

    « Votre tâche est certes technique et juridique, consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger. Il vous est aussi nécessaire de leur insuffler un supplément, un esprit, une âme dirais-je, qui ne reflète pas uniquement les modes et les idées du moment, mais qui leur apporte l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine. »

    Tout d’abord, une petite leçon de diplomatie vaticane : le pape François s’est exprimé devant un groupe d’une cinquantaine de parlementaires, des deux chambres, représentant les groupes d’amitié France – St-Siège de l’Assemblée et du Sénat (les tenants d’une laïcité intransigeante s’étonneront de l’existence de tels groupes, mais passons …). Ce n’était pas une visite non-officielle des membres de l’association « Chrétiens Élus publics » : auquel cas, les propos du Pape n’auraient pas nécessairement été rendus publics « officiellement ». C’était la visite de parlementaires français au chef d’État du Saint-Siège. Son discours avait été préparé par la Secrétairerie d’État du Vatican – celle-là même qui gère toutes les relations diplomatiques – et le pape ne s’est pas écarté du discours d’un iota, contrairement à son habitude.

    Certes, je comprends qu’on ne veuille pas comprendre : comme disait Jésus, « que celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende » ! Mais on ne peut pas dire que les mots du Pape n’étaient pas pesés et qu’ils ne concernaient pas la loi Taubira…

    Plus largement encore, ils ne concernaient pas seulement la loi Taubira, mais toutes les lois ! La Secrétairerie d’État – comme le souverain pontife – est parfaitement au courant de la situation politique en France. Les infos lui remontent régulièrement et pas uniquement par les journaux ! Le pape François connaît les lois qui viennent d’être votées et celles qui attendent encore les Français.

    La Secrétairerie d’État savait aussi que c’était la première fois que le Pape allait s’adresser officiellement à la France. Et donc – comme à son habitude – dans tout discours officiel diplomatique, chaque mot est pesé, évalué, considéré. Oui, le Pape a invité les parlementaires à abroger les lois qui sont contraires à la doctrine sociale de l’Église et sa conception de l’homme. Qu’on le veuille ou non, la parole pontificale de ce samedi 15 juin fut aussi claire que cela ! Et c’est bien cela qui dérange.

    Pourquoi ? Parce que, là, le pape François a posé une question politiquement incorrecte : on s’en rend compte ! Trop souvent, nous avons une vision rectiligne de l’histoire d’un pays, et de son avenir. Nous considérons qu’il n’y a pas de retour en arrière possible et que les choses vont continuer à évoluer en se « dégradant ». C’est la vision de nombreux chrétiens : les choses sont foutues, on a perdu ce « combat », on ne pourra pas revenir en arrière, etc.

    Or, le pape François a rappelé une évidence : avoir toujours comme but d’abroger les lois profondément contraires à la dignité de l’homme et à la vision chrétienne de l’humanité.

    En ce sens-là, oui, le pape François a appelé à l’abrogation de la loi Taubira, mais aussi aux lois de recherches sur l’embryon, aux lois sur l’avortement, et encore à toutes les lois qui créent plus de pauvreté, plus d’inégalité, plus de souffrance (pensons à la faim dans le monde ou aux inégalités toujours plus croissantes).

    Il y a toutes celles qui dégradent la protection sociale des mineurs, qui encourage de nouvelles formes modernes d’esclavage (par exemple la drogue et à l’exploitation de la prostitution). Il y a encore toutes celles qui concernent le droit  à la liberté religieuse ; le développement d’une économie qui n’est plus au service de la personne et du bien commun. Il a appelé à abroger les lois concernant l’euthanasie et qui dessaisissent l’homme de sa responsabilité et de sa dignité.

    Oui, il a appelé à abroger celles qui suscitent des conflits et qui mettent la paix en danger ; oui?il  a appelé à abroger les lois qui reflètent « uniquement les modes et les idées du moment, mais qui (n’) apporte(nt) (pas) l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine ». C’est clair. Il vient d’ailleurs d’écrire une lettre au G8 pour demander de ne pas dissocier l’éthique de l’économie.

    On peut ne pas être d’accord [...]" (suite).

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • LE PAPE POUR L'ABROGATION DE CERTAINES LOIS FRANÇAISES

     

    Le pape François, recevant pour la première fois au Vatican 45 parlementaires français, les a invités samedi à "amender et même abroger" les lois contraires à leur conscience, dans une exhortation générale, qui, selon eux, pourrait s’appliquer à différents thèmes éthiques divisant les Français, du mariage homosexuel à l’euthanasie.

     

    Une source parlementaire française a souligné que le pape avait décrit de manière générale la mission du parlementaire et qu’il n’avait à aucun moment fait allusion à la récente loi sur le mariage homosexuel. [Ah oui ?]

    A la sortie de l’audience, le sénateur UMP Charles Revet, qui dirige au Sénat le groupe d’amitié France-Saint-Siège, a affirmé que le terme "abroger" est "un terme que le pape a appuyé".

    "C’est notre travail de parlementaire de voir comment les choses peuvent évoluer", a estimé le sénateur, en ajoutant : "le parlement aura, après, s’il le juge utile, à revoir les choses".

    Il s’agissait de la première audience papale à une délégation parlementaire depuis qu’il a été élu le 13 mars, et la première fois aussi qu’une délégation française était reçue par lui.

    François a estimé que "le principe de laïcité qui gouverne les relations entre l’État français et les différentes confessions religieuses ne doit pas signifier en soi une hostilité à la réalité religieuse, ou une exclusion des religions du champ social et des débats qui l’animent".

    Devant 29 sénateurs et 16 députés, UMP, centristes, non inscrits et deux socialistes, il les a clairement invités à ne pas hésiter à "amender et même à abroger" les lois si nécessaire, pour leur "apporter l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine", soulignant que leur tâche d’élus "n’est pas seulement technique ou juridique".

    Il s’agit d’"insuffler" à ces lois "un supplément, un esprit, une âme qui ne reflète pas uniquement les modes et les idées du moment".

    Les propos du pontife surviennent après l’adoption par le parlement français d’une loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe et leur donnant la possibilité d’adopter des enfants, qui a profondément clivé la société.

    Le pape a d’ailleurs paru rendre hommage à la mobilisation de centaines de milliers de Français dans le cadre des manifestations contre "le mariage pour tous" : "on peut se féliciter, a-t-il dit, que la société française redécouvre des propositions faites par l’Eglise, entre autres, qui offrent une certaine vision de la personne et de sa dignité en vue du bien commun".

    Dans un discours tenu sur un ton très courtois et dépourvu de critiques, le pape a souligné les "relations de confiance qui existent généralement" en France entre responsables de l’Etat et de l’Eglise.

    Le pape a ajouté que l’Eglise "désire apporter sa contribution spécifique sur des questions profondes qui engagent une vision plus complète de la personne et de son destin", une contribution qu’elle souhaite donner non seulement au niveau "anthropologique ou sociétal, mais aussi dans les domaines politique, économique et culturel".

    Il a rappelé que la France est une "nation vers laquelle les yeux du monde se tournent souvent".

    Le sénateur UMP du Val de Marne, Christian Cambon, a estimé qu’il s’agissait d’"un message significatif", si "les mots veulent dire ce qu’ils veulent dire".

    Il a cependant précisé que le pape "ne part pas en guerre" contre la loi Taubira, mais "exprime son inquiétude". Car "le pays n’est pas apaisé sur cette affaire, tout n’est pas dit".

    Le pape, a-t-il encore ajouté, "prend la mesure de la grande crise des valeurs qui touche l’Europe".

    Le pape argentin avait salué vendredi indirectement la position que le primat anglican Justin Welby a récemment adoptée lors du débat parlementaire à Londres contre le projet de mariage gay.

    Mais il n’a jamais évoqué directement le thème pendant ses premiers mois de pontificat.

    Quand il était archevêque de Buenos Aires, il s’était prononcé contre le "mariage" entre personnes de même sexe, tout en semblant adopter à titre personnel une position pragmatique plutôt favorable aux contrats d’unions civiles homosexuelles, qui pouvaient éviter justement une loi sur le "mariage".

    Pour l’Eglise, le terme de "mariage" est fondé dans la Bible sur l’union d’un homme et d’une femme. Le Vatican avait surtout protesté contre le volet filiation de la loi adoptée en France, l’ex-pape Benoît XVI estimant qu’elle posait un grave problème "anthropologique".

    Auteur AFP via DirectMatin

    http://www.actionfrancaise.net

  • « Témoins de Jéhovah, les missionnaires de Satan »

    Tel est le titre du nouvel ouvrage du journaliste Laurent Glauzy (articles sur Contre-info ici), qui s’est associé à l’écrivain néerlandais Robin de Ruiter (auteur des fameuses 13 lignées sataniques et qui a infiltré les Témoins de Jéhovah pendant plusieurs années).

    Un sujet peu abordé sur lequel il y a beaucoup à dire, et d’étonnantes révélations…

    290p. Ed. Maison du Salat. 23 €. Disponible ici.

    4e de couverture :

    « La secte des Témoins de Jéhovah, issue du groupe des Étudiants de la Bible fondé dans les années 1870 par le pasteur et homme d’affaires nord-américain Charles Taze Russell, se présente comme une formation apolitique et chrétienne. Implantée à Brooklyn, elle s’engage avec ferveur dans les premières revendications sionistes en 1880.
    Russell, qui entretient des liens étroits avec les Morgan, Rockefeller, Rothschild et Warburg, entreprend plusieurs voyages aux États-Unis et en Europe pour appeler la population juive à un retour sur la Terre promise. À ce titre, il est considéré comme un des chantres du sionisme.

    Autres temps, autres mœurs : en 1933, en Allemagne, Adolf Hitler est nommé chancelier. Sans renier ses premiers engagements, le mouvement occulte et anticlérical des « Témoins de Jéhovah » – appellation adoptée en 1931 – défend sans ambages l’idéologie de l’Allemagne national-socialiste. Le président Rutherford se plaît alors à exalter les thèses antisémites.
    Dans le cadre de l’occupation de la Russie par le IIIe Reich, Heinrich Himmler favorise les Témoins de Jéhovah dans le but de subvertir l’Église orthodoxe. Fin 1942, le chef de la SS émet l’instruction de les traiter avec les meilleurs égards dans les camps de concentration. En 1945, dès la fin de la guerre, la coopération indéfectible de la secte aux idéaux nationaux-socialistes n’empêche pas les États-Unis d’impliquer cette Société dans sa politique internationale.

    Laurent Glauzy et Robin de Ruiter ont mené un véritable travail de documentation.
    Décrivant les prises de position contradictoires de cette immense nébuleuse, ils dénoncent avec la même force les liens de la secte avec le Département d’État des États-Unis et la Franc-maçonnerie. La présente étude révèle en passant les nombreux scandales de pédophilie, les rituels ésotériques et les techniques du Contrôle mental. Elle montre aussi l’importance du pouvoir financier de la secte. Ses deux périodiques La Tour de Garde et Réveillez-vous, truffés de messages subliminaux et sataniques, constituent une redoutable arme de prosélytisme.

    Proches de la puissante église de Scientologie et du Mouvement de l’Unification (Moon), les Témoins de Jéhovah, prônant l’établissement d’un Nouvel ordre mondial, ont été affiliés aux Nations unies, de 1992 à 2001, en tant qu’Organisation non gouvernementale. Le lecteur découvrira l’envers d’un décor et les rouages internes d’une structure s’apparentant de plus en plus à une religion, laquelle ne cesse de se développer sous le couvert des pouvoirs politiques. »

    http://www.contre-info.com

  • Depuis qu'il y a la mosquée, le quartier est invivable

    A Béziers. Des voisins, installés dans la rue depuis des années, se plaignent :

    "Si nous réagissons de la sorte, c’est parce que cette rue tranquille est devenue infernale à vivre. Nous avons été agressés verbalement, insultés, menacés de mort. Nous n’en pouvons plus. Il faut que l’on trouve une solution pour que nous puissions quitter ce quartier."

    Des plaintes ont été déposées auprès du commissariat.

    "Nous ne pouvons pas rentrer dans notre garage. Ou nous sommes empêchés d’en sortir. Leurs véhicules sont sous nos fenêtres, moteurs tournants. Il faut s’enfermer, même quand il fait chaud. Le quartier est devenu invivable. Nous voulons vendre, mais notre maison a perdu toute sa valeur depuis que la mosquée est là."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 1891 : S.S. Léon XIII et la protection du sanctuaire de la famille

    Si les citoyens, si les familles entrant dans la société humaine y trouvaient, au lieu d’un soutien, un obstacle, au lieu d’une protection, une diminution de leurs droits, la société serait plutôt à rejeter qu’à rechercher.

    Le 15 mai 1891 Léon XIII publie son encyclique Rerum Novarum. Ce texte merveilleux traite de tous les grands problèmes politiques et sociaux de son temps, demandant à une humanité déjà déboussolée de revenir à ses sources chrétiennes. L’exceptionnelle beauté du style m’a incité à relire tous les encycliques des grands papes du XIXe siècle, et je reste transporté par leur élégance et leur clairvoyance. Notre société arrogante et technocrate n’aurait qu’à y puiser comme dans un puits pour y trouver des réponses et elle ne le fera pas, toute à la joie d’entasser les futurs trans-humains dans ses smart cities.

    ***

    Prophétique, le Saint-Père voit venir la liquidation de la famille et de l’être humain, que les lois socialistes et les Google babies vendus sur le web rêvent de remplacer. Je préfère le donner à lire tel quel à mon lecteur - pour lui donner envie de relire ces saints textes et d’oublier un peu le journal du jour ou le best-seller du moment : c’est aussi passionnant que du Tocqueville ou du Chateaubriand, et c’est le Saint-Père (je reparlerai en son temps de Pie X et de ses stupéfiantes intuitions).

    « La soif d’innovations qui depuis longtemps s’est emparée des sociétés et les tient dans une agitation fiévreuse devait, tôt ou tard, passer des régions de la politique dans la sphère voisine de l’économie sociale. En effet, l’industrie s’est développée et ses méthodes se sont complètement renouvelées. Les rapports entre patrons et ouvriers se sont modifiés. La richesse a afflué entre les mains d’un petit nombre et la multitude a été laissée dans l’indigence. Les ouvriers ont conçu une opinion plus haute d’eux-mêmes et ont contracté entre eux une union plus intime. Tous ces faits, sans parler de la corruption des moeurs, ont eu pour résultat un redoutable conflit. »

    Léon XIII fait ensuite le bilan social du prométhéen siècle écoulé qui a liquidé l’héritage chrétien médiéval sans le remplacer par rien - si, par le bolchévisme comme on verra après. Les conditions de vie de la classe ouvrière ont été une abomination qui n’a pas alors échappé à l’Eglise - qui voyait d’ultérieurs dangers se rapprocher :

    « Le dernier siècle a détruit, sans rien leur substituer, les corporations anciennes qui étaient pour eux une protection. Les sentiments religieux du passé ont disparu des lois et des institutions publiques et ainsi, peu à peu, les travailleurs isolés et sans défense se sont vu, avec le temps, livrer à la merci de maîtres inhumains et à la cupidité d’une concurrence effrénée. Une usure dévorante est venue accroître encore le mal. »

    Désireux de limiter l’esprit de prédation du capitaliste, qui aujourd’hui n’exploite plus mais délocalise, Léon XIII n’en est pas moins très opposé au socialisme ; et pour cause :

    « Mais pareille théorie, loin d’être capable de mettre fin au conflit, ferait tort à la classe ouvrière elle-même, si elle était mise en pratique. D’ailleurs, elle est souverainement injuste en ce qu’elle viole les droits légitimes des propriétaires, qu’elle dénature les fonctions de l’Etat et tend à bouleverser de fond en comble l’édifice social. »

    Le pape sent bien que l’on peut discuter avec le patron parce que c’est un homme mais pas avec le socialiste parce que c’est un système. 2013 lui donne raison en France.

    Ici il va évoquer la famille, et c’est pourquoi ce long texte nous concerne au premier degré. Les lignes qu’on va lire inspireront Chesterton. :

    « Aussi bien que la société civile, la famille, comme Nous l’avons dit plus haut, est une société proprement dite, avec son autorité propre qui est l’autorité paternelle. C’est pourquoi, toujours sans doute dans la sphère que lui détermine sa fin immédiate, elle jouit, pour le choix et l’usage de tout ce qu’exigent sa conservation et l’exercice d’une juste indépendance, de droits au moins égaux à ceux de la société civile. Au moins égaux, disons-Nous, car la société domestique a sur la société civile une priorité logique et une priorité réelle, auxquelles participent nécessairement ses droits et ses devoirs. »

    Priorité logique, priorité réelle. Le Saint-Père ajoute alors ces lignes étonnantes qui évoquent de loin en loin le Katholik Park ou les oasis de la foi dont a parlé Benoît XVI il y a quelques années :

    « Si les citoyens, si les familles entrant dans la société humaine y trouvaient, au lieu d’un soutien, un obstacle, au lieu d’une protection, une diminution de leurs droits, la société serait plutôt à rejeter qu’à rechercher. »

    On peut dire que nous y sommes ! On est bien d’accord et la Sécession est entamée : mais n’oublions pas qu’on emprisonne un peu partout en Europe les parents opposés à certains enseignements maintenant. Avec l’équilibre et l’esprit d’équité qui est toujours la marque subtile du Vatican (même si elle contrarie les esprits des polémistes chrétiens !), Léon XIII limite le champ d’action de l’Etat d’une manière raisonnable - secourir les plus pauvres ou les plus éprouvés :

    « C’est une erreur grave et funeste de vouloir que le pouvoir civil pénètre à sa guise jusque dans le sanctuaire de la famille. Assurément, s’il arrive qu’une famille se trouve dans une situation matérielle critique et que, privée de ressources, elle ne puisse d’aucune manière en sortir par elle-même, il est juste que, dans de telles extrémités, le pouvoir public vienne à son secours, car chaque famille est un membre de la société. De même, si un foyer domestique est quelque part le théâtre de graves violations des droits mutuels, il faut que le pouvoir public y rétablisse le droit de chacun. Ce n’est point là empiéter sur les droits des citoyens, mais leur assurer une défense et une protection réclamées par la justice. Là toutefois doivent s’arrêter ceux qui détiennent les pouvoirs publics, la nature leur interdit de dépasser ces limites. »

    Mais rien ne saurait se substituer à l’autorité réelle du Père.

    « L’autorité paternelle ne saurait être abolie ni absorbée par l’Etat, car elle a sa source là où la vie humaine prend la sienne. "Les fils sont quelque chose de leur père." Ils sont en quelque sorte une extension de sa personne. Pour parler exactement, ce n’est pas immédiatement par eux-mêmes qu’ils s’agrègent et s’incorporent à la société civile, mais par l’intermédiaire de la société familiale dans laquelle ils sont nés. De ce que "les fils sont naturellement quelque chose de leur père, ils doivent rester sous la tutelle des parents jusqu’à ce qu’ils aient acquis l’usage du libre arbitre." »

    On a compris que pour nos élites hostiles les fils ne sont plus « naturellement quelque chose de leur père » mais artificiellement quelque chose de la matrice et de la technoscience ; le pape affirme alors la menace antifamiliale des politiques socialistes à venir :

    « Ainsi, en substituant à la providence paternelle la providence de l’Etat, les socialistes vont contre la justice naturelle et brisent les liens de la famille. »

    Il en découle cette atmosphère de fin du monde à laquelle nous assistons maintenant en France et dans l’ensemble de ce que l’on appelait jadis l’Occident. C’est la haine de tous contre l’Etat, contre la nation et contre son prochain, tout bon disait Muray pour la cage aux phobes. Le socialisme version libéral-libertaire punitive a bien dégainé. C’est la guerre de tous contre tous.

    « Mais on ne voit que trop les funestes conséquences de leur système : ce serait la confusion et le bouleversement de toutes les classes de la société, l’asservissement tyrannique et odieux des citoyens. La porte serait grande ouverte à l’envie réciproque, aux manoeuvres diffamatoires, à la discorde. Le talent et l’esprit d’initiative personnels étant privés de leurs stimulants, la richesse, par une conséquence nécessaire, serait tarie dans sa source même. Enfin le mythe tant caressé de l’égalité ne serait pas autre chose, en fait, qu’un nivellement absolu de tous les hommes dans une commune misère et dans une commune médiocrité. »

    Pas étonnant, c’est un mythe mathématique au départ. L’idéal de commune médiocrité, nous y sommes avec le mou Barack de l’Elysée. Il évoque aussi bien sûr la vision de Tocqueville (cf. « sa foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme »). Pour le reste le Saint-Père qui a réponse à tout en sincérité et vérité nous recommande de retourner à notre source :

    « A qui veut régénérer une société quelconque en décadence, on prescrit avec raison de la ramener à ses origines. La perfection de toute société consiste, en effet, à poursuivre et à atteindre la fin en vue de laquelle elle a été fondée, en sorte que tous les mouvements et tous les actes de la vie sociale naissent du même principe d’où est née la société. Aussi, s’écarter de la fin, c’est aller à la mort ; y revenir, c’est reprendre vie. »

    Devenir les apprentis sourciers du siècle à venir et apprendre à extraire les racines tarées de la modernité athée, socialiste et libérale, telle est notre mission. Il importe de comprendre que ce combat dure depuis des siècles et qu’il durera encore. Nous somme les mutins du Christ contre les moutons du panurgisme matriciel.

    « Si les citoyens, si les familles entrant dans la société humaine y trouvaient, au lieu d’un soutien, un obstacle, au lieu d’une protection, une diminution de leurs droits, la société serait plutôt à rejeter qu’à rechercher. »

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

  • L'homo-hérésie

    De Jeanne Smits dans Présent :

    "Le pape François, lors d’une conversation à bâtons rompus avec l’équipe dirigeante de la CLAR (Confédération latino-américaine des religieux et religieuses) le 6 juin, a fait quelques déclarations explosives qui ont été consignées de mémoire par les participants et rapportées sur le site progressiste reflexionyliberacion.cl. Au cours de la rencontre, très décontractée – le pape était au milieu de ses visiteurs pour leur parler « comme un simple frère », ont-ils dit – il a évoqué l’existence d’un « lobby gay » au sein de la curie.

    « Dans la curie, il y a des gens saints, en vérité, des gens saints. Mais il y a aussi un courant de corruption, il y a cela aussi, c’est vrai… On parle du “lobby gay”, et c’est vrai, il est ici… Il faut voir ce que nous pouvons faire… »

    [...] On évoquait l’existence de réseaux gays à propos du rapport remis en février à Benoît XVI après l’enquête menée par trois cardinaux à la retraite, à sa demande : Julian Herranz, Jozef Tomko et Salvatore De Giorgi. Le premier d’entre eux l’aurait évoqué avec le pape en octobre dernier, parlant d’un « réseau transversal uni par l’orientation sexuelle ». [...]

    A l’heure où la France découvre le niveau qu’atteint la persécution politique, légale, policière et judiciaire à l’égard de ceux qui ne partagent pas l’« homo-hérésie », on comprend un peu mieux l’insistance de certains cardinaux romains à dire que la défense de la vie et de la morale naturelle pourraient bientôt conduire ses protagonistes vers une forme de martyre, voire au martyre. [...]

    Cette forte préoccupation affirmée par certains princes de l’Eglise, et les actes posés par Benoît XVI durant son pontificat dans le cadre du scandale des prêtres pédophiles, donne à tout le moins une idée de la puissance des lobbies de la culture de mort.

    Quel rapport ? direz-vous. Un début de réponse est donné par un prêtre polonais qui a enquêté longtemps sur ce qu’il appelle le « lobby gay » dans l’Eglise, et il établit d’emblée le lien entre la présence de clercs homosexuels et l’affaire des prêtres pédophiles, en notant que 80 % des affaires concernent des relations avec des garçons pubères ou adolescents : l’éphébophilie, qui est une variante de l’homosexualité masculine. Et il note que cet aspect du scandale a été largement passé sous silence. C’est lui, le P. Dariusz Oko, qui témoignait dans une interview à la presse italienne traduite et citée par benoit-et-moi.fr, de l’existence de cette « homo-hérésie » soutenue par un important groupe de théologiens « qui rejettent l’enseignement de l’Eglise sur l’homosexualité », n’acceptant pas « que la tendance homosexuelle soit un trouble de la personnalité ». Et d’ajouter que certains théologiens, à l’abri de leur chaire dans des universités catholiques, enseignent sans encombre l’idéologie du genre.

    L’animatrice du site benoit-et-moi faisait alors le rapprochement entre cette interview publiée dans la presse italienne le 21 décembre dernier et les vœux de Noël de Benoît XVI qui, peu de jours plus tard, dénonçait « l’attaque, à laquelle nous nous trouvons exposés, contre la forme authentique de la famille composée du père, de la mère et des enfants ». Il visait explicitement l’idéologie du genre, le « “gender” (…) présenté comme une nouvelle philosophie de la sexualité. Le sexe, selon cette philosophie, n’est plus un fait originel de la nature que l’homme doit accepter et remplir personnellement de sens, mais un rôle social que l’on décide de façon autonome », disait Benoît XVI. « A cette occasion, les observateurs les plus attentifs ont souligné que les paroles vibrantes de Benoît XVI étaient adressées aussi à l’intérieur de l’Eglise, à l’intérieur même de la curie », notait benoit-et-moi.

    Une longue étude du P. Oko sur l’étendue et la puissance du lobby gay au sein même de l’Eglise a été publiée en polonais l’an dernier et traduite intégralement sur le site anglophone lifesitenews.com en février [...].

    Homo-hérésie ? Le mot me semble bien choisi : il s’agit d’une déviance par rapport à un enseignement fondamental de l’Eglise sur la nature humaine et sur la manière dont l’homme fut créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. C’est bien un faux dogme qui s’est installé, assorti d’un blasphème punissable par le « bras séculier » : naguère, c’est l’activité homosexuelle qui était considérée comme déviante et éventuellement passible de sanctions, aujourd’hui « l’homophobie » est l’objet d’un opprobre si possible plus grand encore et elle est devenue à la fois socialement inacceptable et pénalement réprimée dans de nombreux pays.

    Le P. Oko répertorie de nombreux prélats qui ont été écartés pour cause de pédophilie ou d’éphébophilie homosexuelle, ainsi que d’autres qui ont « couvert » ces activités de la part du clergé dont ils avaient la responsabilité. Mais plus encore, il pointe les difficultés et les empêchements à l’action qui ont assuré une forte impunité aux coupables d’abus de jeunes dans certains pays et dans certaines congrégations, explicables seulement, selon lui, par l’existence, non seulement d’un lobby mais d’une « homoclique » ou d’une « homomafia ». [...] La décision de Benoît XVI de refuser l’accès à la prêtrise et même aux séminaires aux hommes ayant des tendances homosexuelles montre qu’il a pris la mesure du problème, et la résistance à ses décisions – le P. Oko cite des jésuites américains – montre la force du réseau homosexuel. [...]"

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le Pape François invite les parlementaires français à abroger les lois mauvaises

    Le Pape François avait invité une cinquantaine de parlementaires français au Vatican ce samedi. Voici la teneur de ses propos :

    Monsieur le Président, chers Parlementaires,

    Faisant suite à votre demande, je suis heureux de vous recevoir ce matin, membres du Sénat et de l’Assemblée nationale de la République française. Au-delà des différentes sensibilités politiques que vous représentez, votre présence manifeste la qualité des relations entre votre pays et le Saint-Siège.
    Cette rencontre est pour moi l’occasion de souligner les relations de confiance qui existent généralement en France entre les responsables de la vie publique et ceux de l’Église catholique, que ce soit au niveau national ou au niveau régional ou local. Le principe de laïcité qui gouverne les relations entre l’État français et les différentes confessions religieuses ne doit pas signifier en soi une hostilité à la réalité religieuse, ou une exclusion des religions du champ social et des débats qui l’animent. On peut se féliciter que la société française redécouvre des propositions faites par l’Église, entre autres, qui offrent une certaine vision de la personne et de sa dignité en vue du bien commun. L’Église désire ainsi apporter sa contribution spécifique sur des questions profondes qui engagent une vision plus complète de la personne et de son destin, de la société et de son destin. Cette contribution ne se situe pas uniquement dans le domaine anthropologique ou sociétal, mais aussi dans les domaines politique, économique et culturel.
    En tant qu’élus d’une Nation vers laquelle les yeux du monde se tournent souvent, il est de votre devoir, je crois, de contribuer de manière efficace et continue à l’amélioration de la vie de vos concitoyens que vous connaissez particulièrement à travers les innombrables contacts locaux que vous cultivez et qui vous rendent sensibles à leurs vraies nécessités. Votre tâche est certes technique et juridique, consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger. Il vous est aussi nécessaire de leur insuffler un supplément, un esprit, une âme dirais-je, qui ne reflète pas uniquement les modes et les idées du moment, mais qui leur apporte l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine.
    Je vous formule donc mes encouragements les plus chaleureux pour continuer dans votre noble mission, cherchant toujours le bien de la personne en promouvant la fraternité dans votre beau pays.
    Dieu vous bénisse"

    Philippe Carhon  http://www.lesalonbeige.blogs.com/