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religion - Page 261

  • Vers une nouvelle réquisition des biens du clergé ?

    A l’approche de l’hiver, Cécile Duflot, le ministre du Logement, exige de l’archevêché de Paris qu’il mette ses bâtiments inoccupés à disposition pour accueillir les sans-abris. Si l’archevêché ne s’exécutait pas, le ministre menace de procéder à des réquisitions d’ici la fin du mois.

    Il y a comme un air de déjà vu. 1792, 1905… et maintenant 2012… La confiscation des biens du clergé est un peu une habitude pour la République maçonnique.

    Cependant, l’Eglise n’a pas attendu Cécile Duflot pour venir en aide aux déshérités : pour preuve, les nombreuse associations humanitaires catholiques, et l’action des diocèses. Ainsi en Seine-Saint-Denis, l’Eglise, bien avant la sollicitation gouvernementale, a ouvert ses portes aux sans-domicile : six paroisses, sous l’impulsion du Secours catholique, s’apprêtent en effet, pour la première fois, à offrir dans leurs murs le gîte et le couvert à des sans-abri.

    Et sinon, Cécile Duflot va -t-elle aussi mettre à profit l’immobilier du gouvernement pour faire de la place aux plus pauvres ? L’Elysée va-t-elle ouvrir ses portes aux sans abris ?

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  • Mieux qu’un long discours

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  • Hongrie : le retour en force du néo-paganisme par Vincent BAUMGARTNER et Corentin LÉOTARD

    Les néo-païens sont de retour en Hongrie ! Dernière preuve en date de leur influence grandissante, leur don au Kazakhstan d’un « arbre de la vie » de neuf mètres de haut en l’honneur de leurs « peuples frères des steppes ». Cet « életfa » symbolise dans la mythologie hongroise la résistance au christianisme et constitue un élément essentiel des croyances táltos (sorte de chamanes hongrois), les chamanes hongrois. Plus significatif encore, une scène extraordinaire s’est déroulée quelques semaines plus tôt au sein du Parlement hongrois : Ojun Adigzsi See-Oglu, un grand chamane venu de la république russe de Touva aux confins de la Sibérie, s’est livré à une danse rituelle devant la Sainte-Couronne, le symbole du christianisme en Hongrie. Ces anecdotes illustrent un renouveau identitaire plus profond et une contre-culture qui prend de l’ampleur.

    Face au catholicisme romain imposé par la force il y a mille ans par le roi Szent-Istvan (Saint-Étienne), le paganisme est en train de renaître de ses cendres. De nombreux courants néo-païens se sont développés au cours de ces dernières années avec le dépoussiérage d’une histoire hongroise mythifiée et régulièrement célébrée dans des festivals. Il est fréquent de rencontrer l’aigle Turul ou le cerf merveilleux Csodaszarvas au détour d’un village, dont le nom sur le panneau est désormais écris en proto-hongrois (les runes hongroises), banni jadis par Saint-Étienne. Emese, Magor, Koppány, Álmos…, ces prénoms issus de la mythologie hongroise sont très populaires. À tel point qu’il semble que la mythologie païenne et chamanique soit en train de devenir un élément symbolique de l’identité nationale.

    Un pays « fondamentalement païen et en pleine crise identitaire »

    Avec l’arrivée au pouvoir au moi de mai 2010 de la Fidesz (Alliance des jeunes démocrates) et de son « éminence grise » – le Parti chrétien-démocrate (K.D.N.P.) – la Hongrie actuelle se verrait bien en porte-étendard de la Chrétienté en Europe. En fait, comme l’explique l’historien des religions Attila Jakab, « la Hongrie est un pays chrétien seulement dans la rhétorique politique de la droite. En réalité, c’est un pays frustré, en pleine crise identitaire, en quête effréné de soi, et fondamentalement païen ». Il affirme aussi que « le fondement sociopolitique de ce néo-paganisme hongrois est constitué des frustrations et de l’inculture. Une bonne partie des Hongrois cherche à s’évader et à s’imaginer un passé glorieux, à rechercher le paradis perdu, car le présent est de plus en plus perçu comme invivable ». Selon son analyse, habitués à la servitude pendant de longs siècles – le communisme couronnant le tout – les Hongrois sont toujours en attente d’une Moïse-Messie qui les conduirait dans le Canaan de l’abondance pour résoudre leurs problèmes, sans efforts ni sacrifices individuels en contrepartie.

    « De même que l’univers des croyances du chamanisme a toujours fait partie de la culture hongroise, il semble que la mythologie chamanique se soit transformée en élément symbolique de l’identité nationale », écrit pour sa part l’ethnologue Mihály Hoppál (1). Cette mythologie est particulièrement attrayante pour l’extrême droite car elle constitue un trait d’union avec d’autres peuples d’Asie centrale et renforce sa thèse selon laquelle les Hongrois ne seraient pas un peuple finno-ougrien (proche des Finlandais et des Estoniens), comme cela est admis par une majorité des scientifiques, mais partageraient des racines communes avec d’autres peuples d’Asie centrale : les Turcs, les Kirghizes, les Turkmènes, les Ouïgours, les Tatars et même les Tchétchènes. Le festival « Nagy-Kurultaj » célèbre chaque année ce « touranisme », un courant idéologique qui vise à l’union des peuples issus des tribus turcophones d’Asie centrale.

    L’Église catholique sonne l’alarme

    En 2009, la « Conférence hongroise des évêques catholiques (2) » publiait une lettre qui a été lue dans toutes les églises et qui dénonçait le paganisme véhiculé par les divers courants de la droite extrême. « Il y a quelques années nous pensions que la sécularisation était pratiquement le seul danger. La mentalité de consommation, l’idole de l’hédonisme sont toujours présents chez notre peuple, mais aujourd’hui on assiste aussi à un renforcement du néo-paganisme », indiquait le communiqué. Le président de la Fédération des intellectuels chrétiens (K.É.S.Z.), le très influent évêque Zoltán Osztie, déclarait quant à lui que « le néo-paganisme comporte également un aspect anti-hongrois incarné par une certaine forme de radicalisme politique et surtout par le parti d’extrême droite Jobbik ».

    Le professeur Attila Jakab explique aussi que « l’Église catholique en Hongrie est plutôt de type byzantin. Elle fut toujours une servante du pouvoir politique en contrepartie de privilèges et d’avantages matériels ». En effet, bien que certains religieux aient courageusement tenu tête aux différentes dictatures – tels que le cardinal Mindszenty, célèbre opposant au régime communiste – force est de constater que la majorité d’entre eux n’a fait qu’obéir docilement au pouvoir en place. À présent, les Églises traditionnelles (catholique et protestante) sont « vides d’un point de vue spirituel et intellectuel. Elles n’ont plus les ressources humaines pour faire face au déferlement du néo-paganisme. D’autant plus, qu’une partie des prêtres et des pasteurs, théologiquement très mal formés (à une théologie datant du XIXe siècle), est aussi adepte ou sympathise avec ces idées néo-païennes ».

    Un mouvement porté par le parti Jobbik

    Cette contre-culture rampante au sein de la société hongroise se manifeste à plusieurs niveaux. Une partie de la nébuleuse néo-païenne actuelle en Hongrie n’est pas politiquement marquée et se réclame plutôt proche d’un courant New Age, plus ou moins sectaire. Mais, comme le relève le sociologue des religions Miklós Tomka, la majorité des cultes païens se développent actuellement de paire avec une idéologie d’extrême droite. Ils ont effectués leur grand retour dans l’espace publique avec le parti parlementaire Jobbik, le principal parti d’opposition à Viktor Orbán avec le Parti socialiste.

    L’opposition entre christianisme et paganisme trouve un débouché politique, comme l’explique Attila Jakab : « Le néo-paganisme est déjà un puissant facteur de division entre la droite traditionnelle – qui se définie comme chrétienne et bénéficie de l’appui des Églises traditionnelles – et l’extrême droite pour qui le christianisme redéfini est un décor rhétorique. Comme une partie de la droite traditionnelle peut basculer à tout moment vers l’extrême-droite, Viktor Orbán est contraint de jouer double jeu : préserver les chrétiens traditionnels (de plus en plus fondamentalistes) et ménager les néo-païens. » Mais l’opposition entre christianisme et paganisme n’entraîne pas un clivage politique absolu. La droite extrême se trouve elle-même divisée sur le sujet et, tout en se défendant d’être païen, le Jobbik accuse la droite traditionnelle du Fidesz de renier les racines de la culture hongroise en rejetant le paganisme.

    Entre Erzsébet et Edit, deux femmes d’une soixantaine d’années habitant un petit village du nord du pays, la conversation est animée. La première soutient le Parti socialiste (chassé du pouvoir en 2010) et se dit « scandalisée que n’importe qui puisse venir faire le clown dans un endroit comme le Parlement hongrois ».

    « En quoi ce chamane menaçait-il la Sainte-Couronne ?! », lui rétorque la seconde, à la fois fervente catholique et proche du Jobbik. Elle relativise la portée de ce mouvement néo-païen et, à l’en croire, si la société hongroise est réellement secouée de spasmes de paganisme, c’est inconscient. « La plupart des gens n’ont même jamais entendu parler des táltos. Ici les gens ne croient en rien », regrette-t-elle.

    Ce néo-paganisme reste encore flou, si bien qu’il est plus juste de parler d’un syncrétisme composé d’éléments religieux – un chamanisme hongrois réinventé s’articulant avec un christianisme imaginé – et d’un élément d’ordre idéologique : l’antisémitisme. Car l’une des raisons de l’attrait des croyances païennes, c’est le rejet du judaïsme à travers celui du christianisme.

    Pour une partie de la nébuleuse néo-païenne, le christianisme n’est qu’un avatar du judaïsme. Comme le proclame le site catholique d’extrême droite Regnum Sacrum, « les adeptes du néo-paganisme considèrent le christianisme comme une secte juive qui est devenue religion universelle et qui a conquise et détruite l’Europe païenne en volant et en détournant ses fêtes et ses mythes ».

    Malgré la volonté du gouvernement conservateur de faire du christianisme le ciment de la nation hongroise, la résurgence d’un néo-paganisme mêlant croyances anciennes et fantasmées, nationalisme et antisémitisme apparaît comme un symptôme d’une société qui n’a pas encore digéré son histoire récente et à la recherche de repères identitaires. Comme l’a écrit le philosophe Alain : « Mais les dieux païens, aussi, croyez-vous qu’on puisse les mépriser ? Le catholicisme en porte l’empreinte, par ses Saints, ses chapelles et ses miracles… »

    Vincent Baumgartner et Corentin Léotard http://www.europemaxima.com/

    Notes

    1 : Mihály Hoppál, « Le chamanisme dans la culture hongroise », Institut d’ethnologie, Académie hongroise des sciences.

    2 : En hongrois, A Magyar Katolikus Püspöki Konferencia.

    • D’abord mis en ligne sur Fiertés européennes, le 11 juin 2012, puis repris par Vox N.-R.

  • André Frament - Les relations ambigües de l'islam et du mondialisme

    Floriano75

  • Le Patriarcat de Moscou soutient les chrétiens de France contre la dénaturation du mariage

    MOSCOU (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) — Le responsable des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a adressé une lettre chaleureuse au cardinal archevêque de Paris, André Vingt‑Trois.

    Il y a exprimé le soutien et la volonté du Patriarcat de Moscou de travailler ensemble au nom de la défense des valeurs chrétiennes.

    Le métropolite Hilarion de Volokolamsk (photo ci-dessus) y déplore notamment, en parlant de la France : « L’érosion des principes moraux dans la vie privée et publique qui se produit dans un pays ayant de profondes racines chrétiennes ».

    Novopress

  • D’Amiens à Damas, du passé faisons table rase

    Le  site du Salon beige ou encore Novopress  notamment l’ont évoqué, dans la bonne ville d’Amiens, théâtre l’été dernier d’émeutes violentes  dans ses « quartiers pluriels », l’équipe du maire PS, Gilles Demailly, entend préserver le « vivre ensemble »… en s’attaquant aux racines helléno-chrétiennes de notre civilisation. Ainsi le traditionnel « Marché de Noël » de cette ville a été débaptisé cette année et s’appelle désormais « Marché d’Hiver ». Il s’agit, vous l’aurez compris, de ne pas froisser les minorités qui pourraient s’émouvoir de cette évocation de Noël, forcément discriminante à leur encontre, peut être même prosélyte, voire même agressive à l’égard de leur croyance… Ne doutons pas que nos socialistes et autres humanistes  assimilés se sont réfugiés derrière le prétexte de la neutralité républicaine et laïcarde pour justifier leur lâcheté coupable et leur mépris des traditions françaises…

     Cet état d’esprit,  prend une résonance particulière relève Bruno Gollnisch,  à l’aune des menaces et des agressions dont sont victimes les chrétiens d’orient. Il pense  particulièrement en ce moment au sort de cette minorité dans une Egypte en proie au redoublement des violences anti-coptes, et bien  sûr à la Syrie ravagée par le terrorisme islamiste.

     Archevêque syrien catholique de la préfecture de Hassaké-Nisibe au Nord-Est de la Syrie, Behnan Hindo, a lancé le 22 novembre un appel à la communauté internationale.  Au nom des trois évêques de la région, syrien catholique, syrien orthodoxe et assyrien oriental, et au nom des différentes composantes ethniques de la région, il a demandé  que la   préfecture de Hassaké   soit épargnée.

     Pour cela a-t-il dit,  il faut que   la communauté internationale  « fasse pression sur les différents groupes armés et l’Armée  syrienne libre (ASL) pour qu’elles n’entrent pas dans notre région afin qu’elle demeure toujours ce qu’elle est: le seul havre de paix et de sécurité en Syrie. »

      L’ASL  ne l’entend pas de cette oreille là où elle peut frapper. Mercredi, au moins une trentaine de personnes ont été tuées dans  l’explosion de deux voitures  piégées  visant clairement des civils  à Jaramana, un district du sud-est de Damas. L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une émanation des Frères musulmans,  basé en Grande-Bretagne, a annoncé un total de 54 tués.  Des attentats fermement condamnés par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.

     Interrogé par France 24, un habitant de Damas, « Nabil »,  explique que ce quartier ou vivent une majorité de Druzes et de Chrétiens,  était réputé pour « sa relative sécurité » et accueillait beaucoup de réfugiés fuyant les combats et les violences.

     « Les habitants explique-t-il,  ont refusé de laisser l’armée régulière entrer et ont formé leurs propres brigades pour contrôler l’entrée dans leur quartier (avec l’accord tacite de l’armée). Ils ont également refusé l’entrée aux milices de l’Armée libre syrienne. Les rebelles ont essayé à plusieurs reprises de venir à Jaramana, mais ils ont été repoussés par ces brigades locales. »

     « Ce n’est pas la première fois qu’il y a un attentat à Jaramana. Il y en a déjà eu un il y a deux mois, et une série d’explosions s’est produite il y a un mois. L’Armée syrienne libre avait proféré des menaces : elle demandait aux habitants du district de choisir entre eux et le gouvernement… »

     Dans ce contexte de rébellion armée,  fortement structurée et noyautée par les djihadistes,  contre le régime en place en Syrie, les milices anti-Assad ont utilisé  pour la  première fois ces derniers jours des missiles sol-air. Le site du quotidien Le Point cite Fabrice Balanche, maître de conférences à l’université Lyon-II et directeur du Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Gremmo) qui estime que les missiles en question  « viennent de l’étranger. »

     « Officiellement, seule l’Arabie saoudite et le Qatar financent et arment l’opposition syrienne. Le matériel envoyé serait léger : des kalachnikov et des lance-roquette RPG. Il faut dire que les deux pays du Golfe subissent les pressions de Washington et de Paris, qui craignent que des armes lourdes ne tombent entre les mains de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda, présents sur le terrain, et qui pourraient ensuite s’en servir contre des intérêts occidentaux dans la région (…)».

     « Côté français, on assure ne pas livrer d’armes aux rebelles syriens, contrairement à ce qui a été fait en Libye (…). Ceci n’empêche pas le versement d’argent. Depuis le début de la révolution syrienne, en mars 2011, Paris affirme avoir versé quelque 32 millions d’euros d’aide aux Syriens (…) ».

     32 millions d’euros versés avec nos impôts  à des groupes qui ont largement mis un pays entier à feu et à sang, pour complaire aux velléités géopolitiques de remodelage de la région de certains cercles et officinesDans l’intérêt également d’une France indépendante et souveraine sur la scène internationale ? Il  est très fortement permis d’en douter.

      Spécialiste du mondialisme,  « ce  processus technocratique de décomposition des nations et d’unification du monde, passant par la constitution de  grands blocs continentaux »,  l’universitaire Pierre Hillard, dans un entretien accordé en juin au blog CNTF, évoquait « les buts à long terme élaborés au sein de certaines officines peu philanthropes ». Il  citait notamment  les  travaux  «  d’un ancien fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères israélien Oded Yinon dans une publication parue en 1982 dans le cadre de « l’organisation sioniste mondiale » (World Zionist Organisation). »

     « Publié dans  La revue d’études palestiniennes  et reproduit dans la revue  Confluences méditerranéennes  (n° 61 printemps 2007) sous le titre  Une stratégie persévérante de dislocation du monde arabe, il est clairement indiqué par son auteur que « Le Moyen-Orient ne pourra pas survivre dans ses structures actuelles sans passer par des transformations révolutionnaires (…). Il s’agit ni plus ni moins de favoriser la dislocation des pays musulmans. »

     « Ainsi, il est déjà prévu en 1982 de partager l’Irak en trois blocs (chiite, sunnite et kurde), de pulvériser l’Etat syrien en plusieurs entités ainsi que l’Etat égyptien. Il est ajouté pêle-mêle que le processus doit toucher aussi la Libye, le Soudan, le Liban … A la lecture de ce texte, on se rend compte que les événements qui balaient les Etats arabes depuis 2011 ne sont pas fortuits. »

     « Il faut rappeler aussi que cette politique définie par Oded Yinon accompagne le rapport rédigé en 1996 par le  Prince des ténèbres , Richard Perle, intitulé A clean break : a new strategy for securing the realm. Ce document, véritable catalogue de déstabilisation des pays musulmans fut présenté à Benjamin Netanyahu dans le cadre d’un think tank israélien : The Institute for advanced strategic and political issues. La corruption et le népotisme qui caractérisent les pays musulmans ne suffisent pas à expliquer les bouleversements profonds en cours du Maroc au Pakistan. »

     Constatons simplement  de notre côté  l’évidence. A savoir que des moyens financiers très importants et que  la grosse artillerie médiatique ont été déployés depuis mars 2011 par le Nouvel ordre mondial, ses alliés européens et des pétromonarchies, pour faire chuter la Syrie,  avec l’aide sanglante des idiots utiles du djihadisme. Au vu de l’ampleur de ce  déchaînement,  qui peut douter encore que le régime  de Bachar el-Assad,  au-delà de ses tares, de ses fautes  et de ses imperfections n’a pas le soutien d’une majorité de la population ?

    http://www.gollnisch.com/

  • Affaire Femen : la chasse aux catholiques commence (mis à jour)

    MAJ 29/11, 19h20 : mauvaise nouvelle. Les gardés à vue passent la nuit au commissariat et seront déférés demain au parquet. C’est suite à cette convocation que l’on saura s’ils sont relâchés ou écroués (prison préventive dans l’attente du procès). « La République gouverne mal, mais elle se défend bien ».  Prions bien pour eux. Pensez à les soutenir : ici.

    MAJ 29/11, 9h30 : une cinquième personne a été mise en garde à vue ce matin (sa femme vient de nous le confirmer). De plus, la lesbienne extrémiste Caroline Fourest annonce s’être rendu au commissariat du SIT (Service d’Investigation Transversale) hier pour reconnaître les gardés à vue.

    MAJ 29/11, 9h00: ce ne sont pas 2 personnes en garde à vue mais 4.

    Article du 28/11. Selon nos informations, au moins un participant de la manifestation du 18 novembre contre le « mariage » homosexuel a été interpellée ce matin à son domicile. Probablement accusé d’avoir repoussé énergiquement les agresseurs (Femen), il serait toujours en garde à vue. De plus, un manifestant catholique est convoqué ce soir par la police. Nous vous tiendrons informés des suites de l’affaire.

    A notre connaissance, aucune militante « Femen » n’a été interpellée pour avoir agressé physiquement et verbalement les participants à la manifestation, y compris les enfants.

    http://www.contre-info.com/

     

  • Islamophobie : de gauche ou de droite ?

    Dans ce climat d’hostilité globale, de plus en plus décomplexée, contre l’Islam que connaît la France, ce genre de question peut paraître anecdotique au regard des lourdes interrogations de mes coreligionnaires. Pourtant, à y réfléchir, la réponse en vaut la chandelle.

    Si le musulman français étudie l’histoire des idées dans ce pays, leurs origines ainsi que leurs conséquences politiques, à travers le prisme de sa foi et de sa religion, il ne pourra pas s’empêcher de vomir l’hypocrisie de la mythologie républicaine construite par la gauche.

    Progressisme, droit-de-l’hommisme, humanisme prométhéen, anticléricalisme, déchristianisation, athéisme, laïcité, destruction des valeurs traditionnelles… toutes ces idées qui ont fait de la France, à un moment donné de l’histoire occidentale, un pays avant-gardiste, et qui sont, pour certaines aujourd’hui, les causes de son immobilisme, sont – philosophiquement parlant – des valeurs marquées à gauche, et cela, avant même que la gauche politique n’existe…

    Toute cette mixture a contribué à créer cet universalisme messianiste français qui s’est concrétisé avec la colonisation. Dès idées qui sont devenues des outils de choix dans la destruction de l’identité musulmane en terre d’Islam. Avant d’être réactualisées à destination de l’immigré musulman ou le Français né de cet immigré. Un système gauchiste auquel il doit religieusement se plier… Or, gauchiser son essence, alors que son paradigme est largement à « droite » (Dieu, famille, tradition), lui est très difficile. D’autant plus insupportable que ces grandes valeurs de gauche ont fait de l’Islam la nouvelle proie à réduire en miettes, tel le catholicisme avant lui.

    L’islamophobie de droite, le musulman compréhensif sait en réalité qu’elle est fondamentalement passionnelle, pulsionnelle, en un mot : réactionnaire. Il sait qu’elle est contextualisable. Même celle d’origine chrétienne, car se situant dans un registre théologique commun. Le pur et dur salafiste comprend que la simple vue d’un qamis ou d’un jilbab peut attiser l’envie du non musulman de combattre cette « islamisation » : il ressent les mêmes sentiments pour le monde musulman et combat son occidentalisation.

    A l’inverse, l’islamophobie de gauche est dogmatique, construite et pensée pour être foncièrement plus intolérante derrière le masque de la bien-pensance. C’est elle qui forge et donne les armes intellectuelles pour qui veut attaquer l’Islam, car elle est foncièrement hostile au fait religieux.

    Le problème en France, c’est le triomphe historique du gauchisme et de ses valeurs qui, en réalité, sont celles qui ont fondé l’État français moderne. À tel point que la droite a dû se gauchiser. Ayant déjà sa propre tradition islamophobe, elle a repris celle de la gauche, donnant naissance à un consensus qui, au final, servira toujours cette gauche contre elle…

    Il est certain que l’existence d’une authentique droite conservatrice et chrétienne, pragmatique et pertinente, aurait pu contribuer à atténuer les frustrations de part et d’autre. Quoiqu’il en soit, pour un abstentionniste acharné comme moi, cela ne change rien. Cela confirme seulement que le malaise profond que nous ressentons dans cette société vient historiquement et principalement de la gauche et de tout ce qu’elle représente.

    Aïssam Aït Yahya dans Boulevard Voltaire via http://fr.altermedia.info

  • Les Femen, le sexe et la religion : l’offense aux croyants !

    Un de mes lecteurs a semble-t-il découvert avec beaucoup de surprise mes affirmations sur les FEMEN et ne comprend pas pourquoi je parle de : « Produit marketing importé à très bas coût ». Sur ma page Facebook (que j’invite tous les lecteurs à rejoindre) la discussion à ce sujet a été assez intense. Je souhaiterais donc revenir sur ce sujet d’actualité et l’inscrire dans un cadre plus global.
    Lorsque les FEMEN se sont créées, personne en France n’y a porté beaucoup d’attention, hormis sans doute quelques féministes, et quelques journalistes en quête d’idées pour leur pige de la semaine. Lorsque celles-ci ont commencé à s’exporter elles ont cherché et obtenu le buzz médiatique, qu’elles souhaitaient mais dans quel but ?

    Il est intéressant de se pencher sur les messages véhiculés par cette énième 5ème colonne issue de la mouvance civile qui travaille contre les intérêts de la nation française. Tout d’abord un peu d’histoire. Comme le disait le Général De Gaulle, « La France est un pays catholique et de culture gréco-latine ». On peut ne pas être d’accord ou prétendre que ce n’est plus le cas, que le monde change et la France aussi, mais jusqu'à présent aucun postulat nouveau n’est venu sérieusement contredire cette assertion sur les origines de la nation française. La France, ce pays Gréco-latin et catholique est devenu un pays laïc. Un pays ou l’église a été radicalement exclue du jeu politique et sociétal au nom d’une laïcité qui est devenue, il faut le dire, parfois quasi-totalitaire. Très symboliquement aujourd’hui, alors qu’une forte immigration modifie le visage de la nouvelle France, la république s’emploie pourtant à favoriser l’émergence d’un Islam faussement national à qui presque tout est permis au nom de « l’Egalité » et de la « liberté de culte », et surtout pour accompagner une immigration devenue visiblement incontrôlable.

    Le grand remplacement nous dit on en France est en réalité simplement un grand mélange normal et inévitable, dans un monde sans frontières et ou chacun a tous les droits, puisque chacun est égal aux autres. Ce mythe du village global n’existe pourtant qu’en Occident et l’Europe est aujourd’hui son champ de bataille le plus abouti. Les nations y sont effacées tout autant que les peuples et leur identité au nom du soi disant mondialisme obligatoire et du monde connecté. Il suffit pourtant de sortir des frontières du petit paradis occidental et du monde des « petits blancs » pour se rendre compte que ni dans le monde arabe, ni en Asie, ni en Amérique du sud, ni en Russie et ni même à la frontière de l’Europe (au Kosovo ou à Chypre) les peuples ne souhaitent abandonner ni leur identité ni leur culture. Le monde, sans l’Europe qui se dessine n’est pas un monde que le Globalitarisme occidental a remodelé à sa façon. C’est au contraire un monde qui se développe de plus en plus en dehors du modèle occidental, et en dehors de ses règles et de sa morale actuelle.

    La globalisation totalitaire ne passe pas que par la destruction des croyances, colonne vertébrale des peuples enracinés sur leur terre. Elle passe par la destruction corollaire des nations, et de toutes leurs identités, qu’elles soient ethniques, religieuses ou encore sexuelles… Nul besoin de révolution de couleur en France, le pouvoir est pour l’instant sous contrôle, mais les ferments sont la, sans doute juste « au cas où ». Quand a la république, elle est détruite par l’émergence de minorités plus revendicatives les unes que les autres, y compris sexuelles, mais haineuses envers une seule et même image : l’homme, surtout si c’est un bon père de famille catholique. A ce titre je trouve incroyable que les FEMEN aillent s’en prendre à des familles normales alors que la première chose qu’elle devrait faire devrait être de manifester contre la libération de l’épouse du pédophile Marc Dutroux, libérée malgré le fait qu’elle ait emmuré vivantes des fillettes pour les faire mourir de faim. On peut se poser la question suivante : serait il plus rentable (ou moins risqué ?) de défendre les homosexuels (« In Gay we Trust ») que des victimes de pédophiles ?

    Quel rapport avec les FEMEN me demanderont les lecteurs ? C’est simple, les FEMEN donnent clairement par leur rhétorique visuelle une idée des messages que l’organisation veut faire passer, ainsi que du modèle de la société souhaitée. Il y a d’abord évidemment le symbole black-blanc-beur, inévitable pour montrer l’image d’une France ouverte et métissée, un peu comme son équipe de football, qui témoigne des soit disant réussites de l’intégration. Il y a ensuite les messages subliminaux, anti-église et appelant par exemple à tuer le patriarche de l’église orthodoxe. J’aimerais beaucoup à ce titre voir des messages identiques à l’encontre du grand rabbin de Jérusalem ou des principaux Imams et observer les réactions de la presse Française pour tester son objectivité. De façon très étonnante, la rhétorique anti-russe (et anti-Poutine) est omniprésente dans cette affiche des FEMEN France, affiche qui pourrait du reste être utilisée tant au Brésil qu’en France ou en Afrique du sud. On discerne par exemple un message appelant à « la libération des Pussy Riot » ou encore un message dénonçant « Poutine le voleur », slogan des manifestations de l’hiver dernier en Russie pour tenter de déstabiliser le régime. Curieux non ?

    J’ai confié à une de mes lectrices de Paris que voir des femmes nues dans la rue n’était pas bon pour le moral du nombre croissant d’hommes frustrés aujourd’hui en France. Le risque est que paradoxalement la vision de magnifiques jeunes femmes slaves nues incitera sans doute malheureusement un nombre croissant d’hommes à aller chercher dans les rues de Kiev la chaleur qu’ils pourraient ne pas arriver à trouver à Paris ou Bruxelles. Les FEMEN sont ainsi assurées d’avoir de longues années d’existence devant elle ! Quand au message : « les femmes ne sont pas des objets », c’est un message difficile a rendre crédible lorsqu’on passe ses journées à montrer ses seins, ce qui tend à faire penser que l’on a surtout rien à dire. Je préfère ne pas imaginer que puissent êtres fondés les soupçons pesant sur l’une des FEMEN France, soupçonnée d’être une Escort Girl à Paris à ses heures perdues, en plus d’être une journaliste. Il n’y a certes pas de sous métier mais quel malheur pour la profession !

    Mais surtout on peut se demander pourquoi la loi n’est pas appliquée avec autant de fermeté que lorsqu’il faut dresser une contravention à une femme musulmane qui porte le voile intégral. Se promener nue en public est (selon l’article 222-32 du code pénal) pourtant puni d’un an d’emprisonnement et 1 200 euros d’amende. Faut il penser que la république est plus apte à réprimander une croyante qui porte le voile qu’une provocatrice d’extrême gauche anticléricale ?

    Alexandre Latsa http://www.voxnr.com

  • BARBEY D'AUREVILLY Un Stendhal catholique

    Monarchisme intransigeant, vivant en marge d'un siècle bourgeois. Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889) dépeint les ravages
    Les romanciers catholiques sont rares. Je parle de ceux qui le sont intégralement, irrémédiablement, et qui font du dogme l'instrument et l'armature de leur dramaturgie. Jules Barbey d'Aurevilly, qui eut pour maîtres Walter Scott et Balzac, fut à cet égard l'un des plus grands. Lamartine l'avait traité par manière de boutade de « Marat catholique qui peint l'inquisition et la guillotine en blanc ». Barbey renverse l'insulte et la tourne en compliment. D'ailleurs si l'Inquisition avait bien joué son rôle, elle nous eût peut-être épargné la Révolution et la guillotine.
    Toujours en guerre
    Ainsi était Barbey. Il avait des poses, des postures, des rodomontades, une manière de parler, de se vêtir avec des cravates de dentelle et des manchettes à la mousquetaire qui déplaisaient aux esprits communs et timorés et qui heurtaient les bourgeois et les bigots. Car il était toujours en guerre, ce diable que l'on accusait d'être et qu'il était de pied en cap et principalement dans son duel contre Satan et contre le siècle, qui parfois se confondaient, ce qui le faisait passer pour un chouan attardé ou un Lucifer blanc,certes, mais un Lucifer tout de même. Or qui croyait encore au diable et au surnaturel en ce XIXe siècle infatué de scientisme et de positivisme, à part quelques pauvres poètes comme Baudelaire, Huysmans, Bloy ou Verlaine, quelque sainte grenouille de bénitier comme Eugénie de Guérin ou Isabelle Rimbaud ou quelque jeune et novice curé de campagne ?
    Un roman n'est ni un traité de théologie ni un sermon, et un roman catholique moins qu'un autre. Car sa matière, c'est justement le Mal et le Péché, et l'un de ses personnages centraux est précisément ce diable dont les théologiens parlent assez peu et que sa tâche à lui est justement d'appréhender vivant et de débusquer du coeur de l'homme où il s'est niché, dans ses passions et ses révoltes, qu'il tord et secoue sous nos yeux épouvantés comme un noeud de reptiles. D'ailleurs le diable, Barbey, ce monarchiste ombrageux, ce légitimiste enragé, en disciple de Maistre qu'il était, l'avait déjà rencontré, non plus dans telle ou telle alcôve ou confessionnal, mais dans l'Histoire, dans la marche des sociétés et notamment dans la Révolution française. Certes, il avait, comme Bossuet ou de Maistre, une vue providentialiste de l'Histoire, et savait, comme dit saint Paul, que du mal Dieu peut tirer du bien, mais il savait aussi que les révolutions, comme les guerres, peuvent être des châtiments divins et que le diable peut être à l'oeuvre dans l'Histoire et justement dans le coeur de ceux de ses contemporains qui, tel Hugo, croyaient travailler au bonheur du genre humain.
    Car c'est peu dire que Barbey n'était pas démocrate. Il l'était si peu que pour lui une différence, non pas de condition, mais d'essence, séparait le noble du vilain. Sans doute y a-t-il quelque outrance dans certaines de ses attitudes et certains de ses mots lancés à la face de ses adversaires comme des balles de pistolet, mais ce n'en sont pas moins ceux et celles d'un homme qui a vu son drapeau, ses croyances, ses principes, ses moeurs et tout son monde craquer de part en part et qui, hormis Dieu, ne peut se raccrocher qu'à lui-même et à son aristocratisme exacerbé.
    La science du bien et du mal
    Anatole France qui goûtait la société de Barbey a parlé à son propos de « péché-sorbet ». C'était sa manière à lui de sceptique épicurien de traduire en le minimisant le pecca fortiter des héros aurevilliens. Barbey n'est pas janséniste. Il ne condamne pas l'art comme les Messieurs de Port-Royal. Il estime que le catholicisme est assez fort – qui pourrait l'être plus ? – pour supporter la peinture des passions. Cela suppose bien entendu que les hommes aient des passions (et pas seulement des pulsions, des désirs ou des velléités) et soient capables de pécher. Ce qui est une autre histoire. Le catholicisme est la science du bien et du mal. Aucun romancier n'a été plus que l'auteur d'Une vieille maîtresse et d'Un prêtre marié, le Torquemada de ses héros. L'art est assez moral quand il est tragique et qu'il inspire l'horreur des choses qu'il retrace.
    Enracinement
    Homme qui se souvenait d'un temps où les hommes étaient encore liés entre eux, surtout dans les provinces et dans les campagnes, par le lien de fidélité unissant le vassal à son suzerain et le sujet à son roi. À ce lien sanctifié par l'usage et la religion, à cet enracinement dans l'espace et le temps, à ce lien tout chevaleresque que l'Antiquité n'a pas connu et qu'on dirait presque inventé par le christianisme et pour lui, la Révolution, revenant au paganisme, substitua la loi et l'obéissance à l'État, le bulletin de vote et un contrat rédigé sur le modèle des contrats commerciaux. Un contrat écrit à la place de la parole donnée. C'est tout le sens du passage du monde chrétien et chevaleresque au monde commercial et moderne. Du même coup la Révolution abolissait le lien de filiation entre un homme et sa terre et la lignée de ses ancêtres.
    Gérard Joulié L’ACTION FRANÇAISE 2000Du 19 mai au 1er juin 2011
    3 Barbey d'Aurevilly, Une vieille maîtresse, L'Ensorcelée, Un prêtre marié, Les Diaboliques, Une page d'histoire, Robert Laffont, Bouquins, 1 079 p. 29 euros.