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religion - Page 44

  • Islamisme, laïcisme et laxisme

    Islamisme, laïcisme et laxisme

    Extrait d’un entretien donné par Yves Michaud, philosophe, dans Le Figaro :

    « J’ai longtemps cru en un communautarisme doux. Un voile, un bonnet jamaïquain ou de matelot, pour moi, c’est du folklore. Mais aujourd’hui, certains signes sont un mode de pression et d’endoctrinement. Il faut marquer les limites autours des valeurs républicaines.

    L’islam est antirépublicain sur deux points : la supériorité de la charia sur le droit positif et le crime d’apostasie. Dans les années récentes, j’ai beaucoup travaillé au Maghreb, avec des intellectuels, des féministes, qui essaient de faire bouger les choses. J’ai découvert des croyants estimant que seulement 5% de la charia était acceptable. Ces gens m’ont fait comprendre à quel point nous étions laxistes. »

    https://www.lesalonbeige.fr/islamisme-laicisme-et-laxisme/

  • La répression kurde s’abat sur les chrétiens dans le nord de la Syrie

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    Grâce au soutien américain, les Kurdes occupent environ un tiers du territoire syrien, au nord et à l’est, au-delà de l’Euphrate. Aidés d’environ deux mille militaires américains, ils sont censés combattre l’État islamique, qui n’existe pourtant plus dans le nord de la Syrie.

    Certes, les Kurdes vivent là depuis plusieurs siècles, mais jusqu’à la guerre, c’était Damas qui administrait l’ensemble de la Syrie. Kurdes, chrétiens et musulmans vivaient d’ailleurs en bonne intelligence dans la région, même lorsque les Kurdes étaient majoritaires. Il est vrai que l’armée et la police syriennes étaient vigilantes.

    L’alliance kurdo-américaine, née des combats de Kobané contre Daech, a inversé le rapport de force. L’armée américaine n’a que faire des chrétiens, soupçonnés en outre d’être des soutiens du régime. Les Kurdes et la lutte contre Daech sont, au contraire, un paravent commode à l’occupation américaine en Syrie afin de surveiller l’Iran et de rassurer Israël. Les promesses de Trump sur le retrait américain s’éloignent.

    Nantis de ce soutien puissant, les Kurdes n’ont pas tardé à reprendre leurs mauvaises habitudes de domination, de répression et de mépris des chrétiens.

    Un récent entretien de l’évêque syro-catholique d’Hassaké au journal libanais L’Orient-Le Jourpermet de se faire une idée précise des souffrances chrétiennes sous le joug kurde. Mgr Benham Hindo le dit sans ambages : « Les Kurdes veulent nous voler notre terre, notre langue et notre culture, en somme nous faire partir. »

    Les Kurdes se sont d’abord attaqués aux écoles. Ils ont pris le contrôle d’une centaine d’écoles gouvernementales pour y imposer leurs programmes. Les écoles chrétiennes sont maintenant dans le viseur et les fonctionnaires locaux ne peuvent plus y mettre leurs enfants sous peine d’amende.

    Plusieurs tentatives de fermeture d’écoles par la force ont ensuite été effectuées. Les vigoureuses réactions des chefs religieux des communautés chrétiennes ont fait reculer les Kurdes, mais ce n’est que partie remise.

    Les intimidations politiques se multiplient : un intellectuel assyrien a été passé à tabac, d’autres détenus plusieurs heures, voire plusieurs jours.

    Le Parti syriaque, actif dans la région, s’est hélas allié aux Kurdes, provoquant la colère d’une grande majorité de chrétiens qui les considèrent comme des traîtres. Ces divisions entre chrétiens ne sont pas nouvelles, mais on pouvait espérer que, face au totalitarisme kurde, elles seraient mises en sourdine.

    L’action de Mgr Hindo est précieuse dans ce contexte et il maintient avec force son désir de poursuivre le dialogue avec le Parti syriaque. Et sa tâche est particulièrement risquée : son évêché est, en permanence, encerclé par des snipers kurdes.

    Il reste persuadé que tout cela relève d’un vieux rêve kurde : chasser les chrétiens de la région. Rien d’étonnant, au fond, de la part d’un peuple qui fut le supplétif zélé des Turcs lors du génocide arménien.

    Antoine de Lacoste

    http://www.bvoltaire.fr/la-repression-kurde-sabat-sur-les-chretiens-dans-le-nord-de-la-syrie/

  • Identité et immigration : que répondre aux catholiques pro-migrants ?

    Identité et immigration : que répondre aux catholiques pro-migrants ?

    Julien Langella répond aux arguments que certains chrétiens nous opposent en matière d’identité, de charité, d’immigration, d’islam et de multiculturalisme. Conférence donnée dans la lignée de son livre « Catholiques et identitaires. De la Manif pour tous à la reconquête » (DMM) lors de l’université d’été 2018 d’Academia Christiana sur le thème « Rebâtir la Cité ».

    https://www.lesalonbeige.fr/identite-et-immigration-que-repondre-aux-catholiques-pro-migrants/

  • Identité et immigration : que répondre aux catholiques pro-migrants ? (Julien Langella)

  • Le Samedi Politique S02E03 L’impossible Islam de France ? avec Majid Oukacha

    Sarkozy, Hollande, Macron, tous ont eu à cœur de se pencher sur le sujet. Avec plus de 5 millions de musulmans – selon les chiffres officiels – en France, la tentation d’organiser l’Islam de France est devenue un serpent de mer de la vie politique. Au début du mois, Hakim El Karoui, ancien collègue du président Macron à la banque Rothschild et ancien conseiller de Jean-Pierre Raffarin a terminé un rapport sur l’islamisme pour l’Institut Montaigne.

    Au programme, taxe halal et arabe à l’école…

    Majid Oukacha, blogueur et essayiste (Il était une foi : l’Islam https://www.amazon.fr/était-une-foi-lislam-lhistoire/dp/1975751191), et ancien musulman nous livrera son analyse de la situation de l’Islam en France.
    https://www.tvlibertes.com/2018/09/22/25871/le-samedi-politique-avec-majid-oukacha

  • Le 26 septembre, à Hambourg, un clocher deviendra officiellement minaret…

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    C'est plus qu'un fait de société que Gabrielle Cluzel commente ici avec talent, humour et lucidité. C'est un fait de civilisation. Une civilisation qui se désagrège. [Boulevard Voltaire, 11.09].  

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel participe - d'ailleurs toujours brillamment - à certains de nos colloques et conférences, dont quelques unes sont les siennes propres.   LFAR

    3153493209.jpgLe 26 septembre prochain, à Hambourg, une église deviendra officiellement mosquée : la mosquée Al-Nour.

    C’est ce que rapporte Die Welt, évoquant « cinq ans de travaux, et une entreprise qui a coûté plus de cinq millions d’euros, dont un million en provenance des États du Golfe ». Évidemment.

    Die Welt nous explique qu’extérieurement, le bâtiment, classé, n’a pas été modifié. À l’exception d’un « détail » : sur le clocher, devenu minaret, la croix a été remplacée par le mot « Allah », en lettres d’or. Naturellement.

    À l’intérieur, cela va sans dire, l’autel et l’orgue ont disparu. « Une niche de prière, le mihrab, a fait son apparition sur un mur latéral, orientée vers La Mecque », décrivait déjà Courrier international en 2015, dans un article intitulé : « Transformer une église en mosquée, l’exemple de Hambourg. »

    Le journaliste allemand évoque « une transformation étonnante ». Ou pas. Tout cela, au contraire, ne coule-t-il pas de source ?

    On sait ce qu’il en est de la pratique religieuse chrétienne en Allemagne, et de la transmission de la foi dans les pays d’Europe où le protestantisme – éthéré, désincarné, intellectualiste, relativiste, bref, tout le contraire de l’islam – a longtemps dominé : « Les catholiques y sont devenus protestants, et les protestants, athées », me disait un évêque allemand, en boutade, il y a quelques mois. Voire plus, si affinités ? C’est bien, en tout cas, une église luthérienne qui a cédé ses bâtiments. Faute d’effectifs, elle n’était plus utilisée.

    Mais, mes chéris, cela nous pend au nez, à nous autres pays latins qui nous croyons peut-être plus malins. Oui, même l’Italie, qui roule aujourd’hui virilement les biceps, mais n’a plus de bambini.

    Dans l’introduction de son dernier livre, Destin français, Éric Zemmour rapporte cette saillie d’un professeur d’histoire dans le film Le Déclin de l’empire américain, lors de son cours inaugural : « Il y a trois choses importantes, en Histoire. Premièrement, le nombre, deuxièmement, le nombre. Troisièmement, le nombre. »

    Nombre de catholiques pratiquants : en chute libre. Nombre de musulmans pratiquants : en hausse constante. Nombre d’églises de village : gigantesque. Mais elles sont, la plupart du temps, fermées ; un brave prêtre, dépassé, les dessert en même temps que cinquante autres clochers, y célébrant la messe quand il peut, c’est-à-dire, peu ou prou, toutes les années bissextiles. Nombre, enfin, d’indifférents : se voulant bienveillants, ils s’interrogent avec un pragmatisme ingénu et cynique. Pourquoi le malheur des uns ne ferait-il pas le bonheur des autres, et comment cette immense offre en déshérence ne finirait-elle pas par rencontrer cette forte demande en pleine croissance ? Ce n’est même pas idéologique, simplement arithmétique !

    Dans son dernier livre, Éric Zemmour cite aussi André Malraux : « Une civilisation, c’est tout ce qui s’agrège autour d’une religion. ». C’est donc aussi tout ce qui se désagrège en même temps qu’elle. Cela mérite que nous y réfléchissions, non ? Je ne sais si, dans l’au-delà, on conserve les amitiés d’ici-bas. Mais si Malraux, justement, croise encore son illustre comparse, il pourra le lui dire : Colombey-les-Deux-Mosquées n’est plus seulement un bon mot qui fait rire parce qu’il est vraiment gros.  

     Ecrivain, journaliste Son blog

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/16/societe-6084937.html

  • Chaque année, dans une très grande discrétion ils sont des milliers en France à quitter l’Islam

    Chaque année, dans une très grande discrétion ils sont des milliers en France à quitter l’Islam

    Breizh.info a interrogé un membre de l’European Institute for Dialogue and mission, école destinée à former des « évangélisateurs » en France. Extrait :

    L’EIDM, le premier Institut européen pour le dialogue missionnaire est né le 15 août 2018 à l’initiative d’un groupe de laïcs. Il est né de la conviction qu’il y a une très grande méconnaissance de ce qu’est l’islam en France et réunit les plus grands spécialistes. Il propose chaque année d’offrir des sessions intensives durant lesquels les étudiants pourront plonger dans les textes: le coran, les hadith (les faits et dires du fondateur) et la Sira qui raconte la vraie vie du fondateur de l’Islam, afin d’avoir des bagages dans le cadre de la discussion avec les personnes issues de la tradition musulmane. Il est dirigé par le professeur Ashraf Sadek fondateur de la revue Le monde copte et spécialiste de la question ainsi que le docteur M. Rahouma ancien doyen d’une université islamique au Caire jusqu’à ce que sa recherche le conduise à comprendre les erreurs flagrantes intrinsèques à la doctrine musulmane qui ne peut être considéré comme étant la transmission authentique d’un message divin. Son parcours l’a conduit à enseigner dans les plus grandes universités telles que Harvard. Enfin, Annie Laurent docteur en géopolitique et spécialiste de l’islam. Ils sont accompagnés d’une dizaine de formateurs spécialistes de domaines précis de l’islam.

    […]

    Les musulmans n’ont pas attendu cet institut pour découvrir que l’Islam ne peut être la réponse à apporter aux questions existentielles de l’homme. Chaque année, dans une très grande discrétion ils sont des milliers en France à quitter l’Islam. Et même si l’on retrouve le parcours inverse, les conversions à l’Islam ne sont jamais dues au fruit d’une recherche théologique sérieuse mais sont liées à l’exotisme et la simplicité de cette doctrine. La spécificité de la foi chrétienne est qu’elle réside avant tout dans une relation personnelle entre le Christ et les hommes et donc la publicité de la conversion n’est pas un impératif. Tous ceux qui au quotidien accompagnent les convertis de l’islam le font dans une très grande discrétion et une confidentialité absolue car même en Europe les départs de l’islam sont considérés comme étant la plus grande offense adressée à la doctrine musulmane qui considère l’apostasie comme une trahison au système musulman. Des grands savants musulmans considèrent même que sans le crime d’apostasie des millions de musulmans auraient déjà quitté l’islam. En tout état de cause, celui qui vit paralysé dans la peur vit déjà comme étant mort spirituellement. C’est cette peur que l’islam enseigne afin de garder l’autorité de son système ses croyants, mais l’islam n’en demeure pas moins une idéologie au nom de Dieu ce qui en fait la pire idéologie et bien pire que les régimes que nous avons connu jusqu’à présent puisque celle-ci est commandée directement par Dieu.