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religion - Page 46

  • Tentative de mariage forcé avec un Algérien pour une élue LREM

    6a00d83451619c69e2022ad3a3d919200b-200wi.jpgMounia Haddad, 29 ans, conseillère départementale de La République en Marche en Indre-et-Loire, a été séquestrée par sa famille qui refusait son mariage et souhaitait lui imposer un époux en Algérie.

    Mounia Haddad, 29 ans, conseillère départementale (LaREM) de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), cadre administratif au CHU de Tours, a été retrouvée, jeudi dernier, dans une chambre du domicile parental. Jeudi 2 août, son père, deux oncles ainsi que son frère comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Tours. Ils sont poursuivis des chefs d'«enlèvement et séquestration de moins de sept jours» pour les trois premiers, et de «menace de mort écrite» pour le dernier.

    Quand, au printemps, son compagnon a demandé la main de Mounia, les parents n'ont pas accepté. La jeune femme est emmenée de force en Algérie, où on lui présente un parti jugé plus convenable. Elle fait mine d'accepter et revient début mai, «régler les préparatifs» en France. Le 18 juillet, la jeune femme affirme avoir été enlevée par son père et ses deux oncles, alors qu'elle se trouvait avec celui qu'elle aime dans les Alpes Maritimes. Son fiancé signale sa disparition à la police, qui géolocalise son portable au domicile parental de Saint-Pierre-des-Corps. 

    Michel Janva

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  • Forte augmentation de la christianophobie en France

    6a00e008d990398834022ad3a36cd6200b-250wi.pngLe  mois de  juin  a été  l’un des pires  de l’année en matière d’actes de christianophobie avec 34 faits, soit plus d’un par jour ! Le nombre de départements différents touchés s’est élevé à 20…

    Pour ce premier semestre  de 2018 les actes de christianophobie dont nous avons eu connaissance atteignent les 162 et ils ont affecté 61 départements. Par rapport au premier semestre de 2017, ce premier  semestre de 2018 enregistre une augmentation de 18,2  % du nombre des actes de christianophobie !Quant au nombre de  départements affectés, il a augmenté, d’un semestre à l’autre, de 19,7 %…

    Michel Janva

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  • L’islam est multiple, mais il y a aussi une forme d’unité idéologique de l’islam

    6a00d83451619c69e2022ad35d25d2200c-200wi.pngOdon Lafontaine, spécialiste de l'islam (lire Le Grand secret de l'islam), a été longuement interrogé par Franck Abed. Extrait :

    "En Europe, beaucoup ont tendance à parler de l’islam comme si celui-ci n’était formé que d’un bloc, alors qu’en réalité il est multiple (chiisme et sunnisme, dont les différentes écoles juridiques de ce dernier, nouveaux courants réformistes, traditionnalistes, salafistes, « islam des lumières », soufisme etc.). D’où vient cette simplification outrancière ? De fait, ne participe-t-elle pas à une méconnaissance de l’islam ou des islams ? Concrètement, comment appréhender ou combattre un phénomène méconnu voire inconnu ?

    C’est là un des sujets traités au fond dans mon dernier livre, La Laïcité, mère porteuse de l’islam ? (3). J’y renvoie les lecteurs pour des explications complètes.

    Très grossièrement on pourrait penser que les flux d’immigration musulmane ayant été à peu près homogènes jusqu’à présent, cela a pu nourrir cette idée chez certains Occidentaux d’un islam unifié. Forcément, les Français n’ont vu principalement de l’islam que celui des Maghrébins malékites de leurs colonies d’Afrique du Nord, les Allemands celui des Turcs hanafites et les Anglais celui des Indo-Pakistanais, Egyptiens et Irakiens, hanafites également. Les vagues plus récentes d’immigration montrent cependant combien l’islam est beaucoup plus divers que cela.

    On pourrait aussi identifier certains facteurs identitaires et historiques chez les Européens qui leur ont fait voir l’islam comme un bloc unifié. L’identité européenne s’est en partie construite par son opposition aux musulmans et à l’islam : l’opposition doctrinale et totale entre islam et christianisme, la guerre d’expansion conduite par l’islam très tôt en Europe, la coupure avec la partie de l’empire romain d’Orient prise par l’islam, puis sa perte totale, les entreprises de reconquista de l’Espagne ou de la Terre Sainte, l’alliance des puissances européennes pour résister aux coups de boutoir des Ottomans, la piraterie et les razzias barbaresques, etc. ont longtemps forgé une image du musulman comme ennemi juré de l’Occident et de l’islam comme hérésie absolue. La colonisation et la soumission de la quasi-totalité des « terres d’islam » à une Europe triomphante ont relativisé cette perception, introduisant davantage de complexité. Le développement de l’antichristianisme occidental à partir du XVIIIe siècle a par ailleurs inoculé une dimension idéologique nouvelle dans la perception de l’islam et « du musulman » : c’est durant ces périodes que certains historiens ou philosophes, comme Voltaire ou Guillaume Libri ont commencé de construire une histoire fantasmée et reconstruite de l’islam comme pendant à l’histoire chrétienne de l’Europe que l’on cherchait ainsi à dévaloriser (la chimère du paradis perdu de l’Andalousie, par exemple, havre de paix et de tolérance dans une Europe alors en proie à la sauvage barbarie des âges obscurs). De là commencèrent d’émerger des figures idéologiques « du musulman » à partir desquelles le XXe siècle a imposé les siennes. Depuis les années 1950, la figure « du musulman » a en effet été présentée comme celle du nouveau révolutionnaire selon la grille d’analyse marxiste, ou plutôt progressiste : « le musulman » en lutte contre l’oppression impérialiste (les moudjahidine du FLN), « le musulman » construisant dans son pays une voie de développement alternative au capitalisme (Ben Bella recevant Che Gevara à Alger), « le musulman » immigré en Europe comme outil de destruction du monde occidental d’avant, de ses traditions, de ses racines, de sa religion, de son identité (des intouchables « potes » de SOS Racisme aux « migrants » régénérateurs de Georges Soros et Jacques Attali, en passant par les « kids de Bondy » encensés par France Inter et Télérama pour leur contribution heureuse au multiculte, chaque génération se construit son « musulman de service »). Cette vision « du musulman » relève du fantasme idéologique, passant par pertes et profits la complexité de l’histoire, de l’islam et les réalités vécues par les personnes.

    Car oui, l’islam est multiple, traversé par des logiques parfois antagonistes, des dynamiques historiques, culturelles, nationales, nationalistes, des courants religieux, des influences extérieures, et désormais des dynamiques issues de l’enracinement de l’islam dans les pays européens… Face à une telle diversité, on pourrait ainsi céder à la facilité de refuser d’y comprendre quoi que ce soit, ou à celle de se contenter de schémas idéologiques. Je pense cependant que, notamment grâce à l’étude historique profonde et à l’analyse des idées, on peut déterminer une certaine cohérence, une forme d’unité à tous « les islams » : c’est cette même conviction que l’islam serait la solution au mal (les définitions de l’islam et du mal pouvant cependant varier… la chose est complexe !). L’islam étant principalement une idéologie, comme j’ai pu le souligner et montrer déjà maintes fois au fil de nos échanges, on peut comprendre cette diversité par l’analogie avec d’autres idéologies, comme le mouvement socialo-communiste : bolchéviques et menchéviques, léninistes, stalinistes, trotskistes, maoistes, khmers, juche, révolutionnaires, réformistes, nationalistes, internationalistes… Tous différents, mais tous unis derrière la poursuite du même rêve de libération de l’humanité.

    L’identité islamique, la solidarité entre musulmans de toutes obédiences dans l’adversité et le sentiment d’appartenance à une même communauté se révèlent cependant lorsque le projet de l’islam lui-même est en jeu, lorsqu’il s’agit de se battre contre le Mal, lorsque, par exemple, l’islam est menacé, lorsqu’il y va de son projet messianiste». C’est ainsi que tous les pays musulmans, par-delà leurs différences, se sont associés au sein de l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique, qui regroupe les chefs d’Etat des 57 pays musulmans). L’OCI constitue de fait la première autorité de l’islam, tout à fait capable de parler d’une seule voix et d’agir en commun pour le bien de l’islam, au nom de son expansion, comme je l’ai déjà souligné dans nos échanges. On trouve des exemples de cette solidarité dans le front commun face à « l’islamophobie ». On connait l’officine qui s’est positionnée sur ce créneau en France, le CCIF et ses accointances salafistes. Il est facile de constater qu’elle travaille à la communautarisation des musulmans contre la société civile traditionnelle française. Elle est donc objectivement un agent de fractionnement, de dissolution de cette société civile, un agent de chaos, lequel chaos ne servira ni l’islam ni la France… Ce constat est à la portée de tous, avec ou sans les révélations de Wikileaks. Hé bien, j’ai toujours été étonné de constater l’audience du CCIF chez les musulmans les plus « modérés », les musulmans les plus français et se revendiquant de la France, alors même qu’ils devraient le voir comme leur pire ennemi.

    Alors oui, bien sûr, l’islam est multiple, mais il y a aussi une forme d’unité idéologique de l’islam qui peut justifier cette perception d’un « bloc » musulman. Perception que renforcent encore les idéologies progressistes occidentales lorsqu’elles assimilent les musulmans à la figure « du musulman », c’est-à-dire du « musulman de service », du musulman mis au service du schéma idéologique progressiste."

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  • Blaise Matuidi s’est signé, Caroline Fourest n’a pas aimé. Moi, si !

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    Il ne suffit pas d’être issu de la diversité pour plaire à la gauche. Il faut encore rester dans les clous fixés par sa doxa.

    Dans un tweet lapidaire, Caroline Fourest a exprimé, au cours du match de la victoire, son mécontentement de voir le joueur Blaise Matuidi se signer sur le terrain : « Signe de croix de Matuidi vraiment pas nécessaire… c’est quand même mieux de pouvoir communier tous ensemble sans afficher ses croyances. Allez les bleus. Vive la République, vive la France ».

    Deux heures plus tard, ce tweet disparaissait. Peut-être le « bad buzz » avait-il fait comprendre à son auteur que plus que le geste de Matuidi, c’était en réalité sa remarque qui n’était pas vraiment nécessaire et même parfaitement mal venue.

    Dévote – pour ne pas dire bigote – laïque, Caroline Fourest, qui s’élève de temps à autre avec un certain courage contre la montée de l’islamisme, pense qu’il faut renvoyer dos-à-dos toute foi, comme si le danger résidait dans LA religion, comme si pour pouvoir demander à l’islam de la mettre en veilleuse, il fallait d’abord intimer l’ordre au christianisme de montrer l’exemple en se terrant.

    Un raisonnement spécieux et surtout dangereux, car pour rester dans le registre sportif, on ne joue pas sur un terrain de tennis avec un club de golf, et c’est bien sur le terrain spirituel, laissé en friche par le reflux du christianisme en France, que progresse l’islam dans sa forme la plus radicale. Ce n’est donc pas en le désertant un peu plus qu’on gagnera.

    Le geste de Matuidi est au contraire un signal sympathique, qui vient s’ajouter à quelques autres bonnes nouvelles de cette coupe du monde, différente à bien des égards de celle de 98.

    Il y a cet entraîneur, humble et rugueux, dont le patronyme bucolique fleure bon la France périphérique et, dont le sourire, sur une dentition qui n’a visiblement jamais croisé la route d’un orthodentiste, réchauffe les cœurs.

    Il y a ce drapeau bleu blanc rouge brandi aux quatre coins de la France, pour une cause dérisoire, peut-être, mais que l’on réapprend à aimer.

    Il y a le mot France, qui n’a jamais été autant prononcé, et dont Griezmann, avant la finale, a exhorté les jeunes à être fier.

    Il y a donc enfin ce geste de Matuidi, qui s’inscrit dans une longue tradition chrétienne sportive et même guerrière – depuis Constantin, « par ce signe tu vaincras » – dont les grincheux pourront dire qu’il n’est que superstition, ou théologie de la rétribution, mais qui devant des millions de jeunes téléspectateurs, notamment des banlieues, dont Matuidi est le héros, a renvoyé le foot dans ses buts et remis l’église au centre du village : au dessus du joueur, il y a un Dieu, qui le dépasse et dans les mains duquel il se remet. Et ce Dieu-là n’est pas celui des salafistes.

    C’est tout aussi tranquillement qu’Olivier Giroud a expliqué sur TF1 qu’il ne se raserait pas les cheveux tout de suite après la victoire, comme il en avait fait le pari, mais après… le baptême de son fils, le 22 juillet.

    Alors évidemment, il y a les insupportables exactions de la nuit. Mais sont-elles imputables à la coupe du monde ou à l’impéritie du gouvernement ? N’assiste-t-on pas au même triste spectacle le soir du réveillon ?

    Alors bien sûr, il y a les tentatives de récupération : « L’Afrique aussi championne du monde de foot », titre le site de Paris Match. N’est ce pas au contraire une cinglante défaite de tout un continent ? Celui-ci ne possède-t-il pas les mêmes richesses humaines sur son sol ? Ne sont-ce pas plutôt à ses gouvernants corrompus, incapables de développer ces talents, de se poser les bonnes questions ?

    Alors naturellement, il y a les saillies de la Licra (antenne parisienne) opposant une équipe française black, blanc, beur à une équipe croate par trop uniforme. La couleur de peau serait donc l’essence de chaque homme ? Son origine, une marque indélébile ? Et si le chrétien Matuidi se sentait plus proche d’un Croate que d’un Benzema ?

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/blaise-matuidi-sest-signe-caroline-fourest-na-pas-aime-moi-si/

  • A travers la presse, les réalités de l'islam

    6a00d83451619c69e2022ad37bfa1a200d-800wi.pngDe La Petite feuille verte :

    "Les événements de ces derniers mois ont hélas placé dans une actualité quasi-permanente les questions que pose à notre société la présence d’un islam conquérant. Ils ont provoqué de multiples réactions auxquelles la presse -et c’est un fait nouveau- a enfin donné l’écho qu’elles méritent. Aussi nous a-t-il paru intéressant de consacrer une Petite Feuille Verte à en recenser certains éléments significatifs. Vous verrez en la lisant que d’autres que nous, spécialistes reconnus de l’islam, développent des thèmes qui recoupent et rejoignent l’œuvre d’information pédagogique que mène Clarifier. Vous y puiserez des arguments convaincants pour vous et votre entourage, exprimés en termes différents mais en pleine cohérence avec ce que nous nous efforçons de faire.

    Lorsque l’opportunité s’en présentera, nous renouvellerons cet « A travers la presse ».

    La multiplication des attentats commis au cri de « Allah akbar » comme de ceux qui ont été déjoués, la lassitude suscitée par la ritournelle obligée du « pas d’amalgame », le choc provoqué dans l’opinion par le sacrifice du Colonel Beltrame semblent avoir levé une partie du couvercle, imposé par la « bien-pensance», qui empêchait d’aborder en vérité les questions que pose l’Islam à notre société.

    La tribune « Non au séparatisme islamique » de plus d’une centaine d’intellectuels, publiée dans « Le Figaro » du 20 mars  dénonçant « un apartheid d’un nouveau genre proposé à la France » par « le totalitarisme islamiste », et celle signée par 300 personnalités dans « Le Parisien » du 22 avril pour demander, face au « nouvel antisémitisme », « que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés de caducité par les autorités théologiques » en sont une illustration marquante. Mais au-delà de ces interventions spectaculaires, plusieurs questions de fond ont été traitées ces derniers mois dans les médias. Vous en trouverez ci-dessous les éléments qui, concernant les réalités de l’islam, nous ont paru les plus importants."

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  • Pèlerinage 2018 : le 36e pèlerinage vu par les Américains

    Le reportage vidéo du chapitre "Our Lady of Guadalupe"

    Michel Janva

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  • Serge Dassault : « Dans un pays de tradition catholique comme la France, il faut être catholique. »

    6a00d83451619c69e20223c84ed840200c-800wi.jpgDe Francis Bergeron dans Présent à propos de la mort de Serge Dassault :

    "Le travail conserve. Si vous en doutiez, regardez donc la vie de Serge Dassault et celle de son père, Marcel. Marcel est mort à l’âge de 94 ans, alors qu’il dirigeait encore – du moins officiellement – l’entreprise qui portait son nom. Serge vient de mourir à l’âge de 93 ans, à son bureau du Rond-Point des Champs-Elysées, pris d’un malaise alors qu’il était en train de travailler. Serge était toujours, officiellement, le patron du groupe Dassault. Dans cette famille, le travail est dans les gènes et ne connaît pas de limite dans le temps.

    Marcel Dassault était bâti de ce bois-là, et Serge aussi qui ne succéda à son père qu’à 61 ans, mais n’avait toujours pas désigné un successeur à l’heure de sa mort.

    La vie des Dassault démontre que le travail conserve, et aussi qu’il paye. Les Dassault constituent aujourd’hui l’une des grandes fortunes françaises, estimée à vingt milliards d’euros. Le père comme le fils ont su faire traverser à leur entreprise les périodes noires : les guerres, les crises économiques, la nationalisation de 1981, les restrictions budgétaires de l’Armée, variable d’ajustement par excellence.

    Il y a la face sombre des Dassault aussi, et singulièrement celle de Serge. On pense aux opérations de blanchiment de fraude fiscale ou à sa condamnation à cinq ans d’inéligibilité pour achat de voix, lors d’une campagne électorale, dans son fief de Corbeil.

    Mais à l’heure de la mort, il ne faut penser qu’aux périodes glorieuses et flamboyantes. Marcel et Serge se confondent alors par les succès industriels de leurs avions, Serge ayant en outre su faire évoluer son groupe en l’orientant vers l’aviation civile, « l’aviation d’affaires ». La famille Dassault, c’est donc une réussite industrielle exceptionnelle, des avions militaires, ce qui a permis à la France de maintenir son rang dans le monde. La famille Dassault, c’est aussi un engagement politique. En 1995, Serge Dassault avait repris au PC la mairie de Corbeil, et a su la garder à droite jusqu’à ce jour.

    En France, il faut être catholique

    Les quatre enfants Dassault : Olivier, Laurent, Thierry et Marie-Hélène, sont tous impliqués dans l’entreprise familiale, et Olivier pourrait être le prochain patron du groupe.

    En politique, les Dassault sont plutôt consensuels. On a vu Marcel subventionner L’Humanité, au nom du pluralisme et de ses souvenirs de camp de concentration, et investir, en parallèle ou presque (1962) dans Minute, qui allait devenir le grand Minutedes années Goudeau, Bourdier, Mara, Devay, Boizeau, Brigneau etc.

    Serge Dassault, comme son père, était né Bloch. Mais la famille s’est convertie au catholicisme en 1950. Marcel avait été enterré religieusement à Saint Louis des Invalides. Quant à Serge, il déclarait, (dans Marianne en 2004) : « Dans un pays de tradition catholique comme la France, il faut être catholique. » C’est certes un bien modeste engagement de catholique. Mais dans la France de 2018, une telle formule serait considérée comme une atteinte à la laïcité et à la loyauté républicaine ! [...]"

    RIP

    Michel Janva

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  • L’ALGÉRIE RÉPRIME LES CHRÉTIENS : L’ISLAM EST-IL IMPÉRIALISTE ?

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    Le gouvernement algérien réprime tout acte de conversion au christianisme et se montre de plus en plus répressif contre les Algériens qui n’ont pas l’heur d’être musulmans. Ce n’est pas nouveau. L’ordonnance du 28 février 2006, qui fixe les conditions et règles d’exercice des autres religions, garantit, en théorie, le libre exercice du culte et la tolérance, mais rappelle que la religion de l’État algérien est l’islam et punit de prison ou de lourdes amendes quiconque « incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion ». Une conception pour le moins paradoxale de la liberté religieuse.

    On apprend ainsi, dans Le Figaro, qu’un chrétien évangéliste a été condamné, le 16 mai, à 100.000 dinars d’amende (cinq fois le salaire de base mensuel) pour avoir transporté… trois bibles dans sa voiture. Les communautés subissent des mesures d’intimidation. Des lieux de culte sont fermés pour infraction à la législation. Bref, l’islam affirme sa suprématie. Certes, il y a pire : certains pays du monde arabe vont jusqu’à condamner à la peine de mort les musulmans qui se convertissent au christianisme ! Mais cela n’excuse pas l’Algérie, où il n’est pas rare que des chrétiens soient inculpés pour « atteinte à l’islam et au prophète Mohammed ».

    Les raisons politiques ne sont pas absentes. La rupture religieuse est une façon de s’opposer au pouvoir, de contester l’arabo-islamisme dans lequel on ne se reconnaît pas et de renvoyer à une histoire bien plus ancienne. C’est, notamment, le cas en Kabylie où s’affirmer chrétien est aussi un moyen de revendiquer une identité. Le gouvernement algérien voit, dans le christianisme, un risque de désintégration de son unité. De son point de vue, il défend ses intérêts. Le problème, c’est qu’il refuse aux musulmans le droit de se convertir, pas de convertir ni de s’implanter dans les pays occidentaux.

    Non seulement l’Algérie envoie des imams en France pour le ramadan – avec la bénédiction du gouvernement –, mais elle profite de la liberté d’opinion, définie par l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, pour y faire la promotion d’une religion qui, par essence, ne fait pas la différence entre le religieux et le politique. Il n’est pourtant pas difficile de comprendre que cette confusion entre le spirituel et le temporel favorise l’expansion de l’islam politique. Rappelons, pour mémoire, que l’UOIF, proche des Frères musulmans, a rejeté, en 1999, tout engagement garantissant le droit de changer de religion.

    Il ne s’agit pas d’interdire l’islam en France, mais de ne pas mettre sur le même plan, au nom de la laïcité, la religion musulmane, avec ses interprétations les plus radicales, et la religion chrétienne. Reconnaître que la France est de culture judéo-chrétienne, que c’est son histoire, son identité, qu’on n’a pas à en avoir honte n’est pas renoncer aux principes de la République. Mais quand un ministre de l’Intérieur ne touche qu’avec des pincettes aux mosquées salafistes sous prétexte que le salafisme n’est pas interdit, on peut se demander si une liberté religieuse débridée n’est pas une faiblesse, qui peut conduire au délitement de notre pays.

    À chacun de juger si l’islam est intrinsèquement une idéologie impérialiste ou si ce sont les États qui l’instrumentalisent. Nos dirigeants devraient chercher l’équilibre entre le respect des principes et les contraintes nécessaires pour sauvegarder la cohésion et l’unité de la France. Fermer les yeux, rester les bras croisés ou les mains liées devant le développement de l’islam, c’est déjà accepter qu’elle s’efface un jour de l’Histoire.

    http://www.bvoltaire.fr/lalgerie-reprime-chretiens-lislam-imperialiste/

  • Avec ses prêtres ouvriers, sa théologie de la libération, et ses chrétiens de gauche que j’ai subis à l’Université, l’Eglise qui a dérivé vers Vatican II a commis deux fautes

    J’ai voulu me rebeller un peu contre une Eglise à qui je dois beaucoup et que j’avais beaucoup aimée. Depuis j’ai suivi son évolution avec un souci brûlant et un cœur désolé. Ma sympathie reste aux traditionalistes. Avec ses prêtres ouvriers, sa théologie de la libération, et ses chrétiens de gauche que j’ai subis à l’Université, l’Eglise qui a dérivé vers Vatican II a commis deux fautes. 
    La première est politique. Elle s’est alignée une nouvelle fois sur les puissants. En l’espèce, les syndicats, les partis de gauche, le prolétariat, au moment où le marxisme, disons même le communisme, avait le vent en poupe partout dans le monde. Ce fut d’autant plus bête que ce mouvement, qu’on disait irréversible, dans « le sens de l’histoire », fut passager. Aujourd’hui, les mêmes volent au secours de l’invasion triomphante avec l’approbation du monde et des médias, c’est le clergé du côté du manche. 
    La deuxième faute de l’Eglise à tendance moderniste, la plus grave, fut de renoncer largement au sacré. Sous couleur de réforme liturgique, il y a eu une rupture brutale, une sécularisation choquante que manifeste l’abandon de la soutane et des habits. Sans doute le clergé sent-il qu’il ne mérite plus de les porter. L’orientation nouvelle de la messe, l’abandon des cantiques, des ornements, la niaiserie des formes qui les ont remplacés, me navrent. L’abandon du latin, au moment même où l’on avait le plus besoin d’unité, face à l’impérialisme culturel de l’anglais, me semble si absurde qu’il n’a pu résulter que d’une volonté consciente de rompre avec la tradition pour troubler les fidèles, les couper de leur foi de toujours et de leurs devanciers. Toujours cette haine de la lignée, ce refus de transmettre. Le contraire de ce que j’ai appris et que j’ai essayé de faire. Toutes choses égales par ailleurs, j’ai pensé à un moment que Mgr Lefebvre appliquait à l’Eglise ce que je tentais de faire en politique : enrayer autant que possible la décadence en attendant la renverse, que la marée remonte. Mais le jusant intellectuel, spirituel, et démographique, n’en finit pas, et tout se passe comme s’il devait être éternel.  
    Jean-Marie Le Pen, Fils de la Nation