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religion - Page 47

  • La Fraternité Saint-Pierre fête le trentième anniversaire de sa création

    6a00d83451619c69e201b7c95cd1c6970b-800wi.jpgL’abbé Benoît Paul-Joseph, supérieur du district de France, a été interrogé dans Présent. Extrait :

    Depuis presque 30 ans que la Fraternité Saint-Pierre existe, voyez-vous une évolution chez les gens qu’elle touche : dans le nombre, la culture religieuse, l’attitude religieuse ?

    Entre 1988 et aujourd’hui, il y a eu évidemment des changements importants dans la mentalité des fidèles attachés à la Fraternité Saint-Pierre. A l’origine, la majorité des personnes fréquentant nos lieux de messes avait suivi la Fraternité Saint-Pie-X et donc souvent bataillé pour maintenir la célébration de la messe traditionnelle, l’enseignement d’un catéchisme solide et, d’une façon générale, protéger la foi catholique. Nous avions affaire à des catholiques militants qui s’étaient démenés pour pouvoir conserver un patrimoine liturgique, spirituel et doctrinal. Au fil du temps, le profil des fidèles proches de la Fraternité Saint-Pierre a changé : aux catholiques « tradis » classiques se sont ajoutées de nombreuses personnes et familles qui n’avaient pas mené, ni même connu ces combats, mais découvraient avec émerveillement une liturgie profondément sacrée et une instruction chrétienne qu’elles n’avaient jamais reçues. Dans ce processus, le Motu Proprio du pape Benoît XVI, en 2007, a été déterminant : en levant l’interdit qui avait été indûment jeté sur la messe traditionnelle, il a permis à de nombreux catholiques, souvent lassés de cérémonies religieuses appauvries ou inquiets pour la transmission de la foi dans leur famille, d’oser pousser la porte des églises confiées à la Fraternité Saint-Pierre et de devenir des paroissiens réguliers.

    En fin de compte, grâce à Benoît XVI, la zone d’influence de ce qu’il a appelé la « forme extraordinaire » s’est considérablement élargie : elle a débordé le cercle des catholiques de « culture tradi » pour toucher le monde catholique dans son entier et attirer à elle de nouveaux pratiquants, souvent assez jeunes. Cette évolution demande aux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre de la pédagogie et un vrai sens pastoral, car une grande partie de nos fidèles découvre la messe traditionnelle à travers nos apostolats et n’a pas reçu – ou très superficiellement – de formation religieuse.

    De la même façon, quelle évolution dans les rapports avec les évêques ? Avec le clergé diocésain ?

    Là encore, depuis le Motu Proprio Summorum Pontificumles relations entre les évêques de France et la Fraternité Saint-Pierre sont devenues beaucoup plus paisibles. Bien que beaucoup d’évêques restent dubitatifs quant à la dimension missionnaire de la forme extraordinaire du rit romain (la plupart l’estime inadaptée aux personnes vivant loin de la foi de l’Eglise), pour autant, la grande majorité d’entre eux a accédé aux demandes des fidèles désireux de se sanctifier à travers cette forme liturgique. Par ailleurs, depuis 10 ou 15 ans, les relations entre les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre et leurs confrères diocésains se sont aussi apaisées : l’émergence d’un jeune clergé, beaucoup plus conservateur et identitaire, a permis des rapprochements et de vrais liens fraternels entre les prêtres. Restent cependant des différences marquées au niveau de la formation théologique et de la liturgie : beaucoup de prêtres diocésains reconnaissent avoir reçu une formation lacunaire, et la liturgie qu’ils célèbrent habituellement dans leur paroisse est très éloignée de ce que nous pratiquons dans nos apostolats. [...]

    Quelles réactions avez-vous face aux nouvelles juridictions accordées à la Fraternité Saint-Pie X ?

    Bien que cela ait provoqué des turbulences et même des divisions au sein de la Fraternité Saint-Pie-X, force est de constater qu’il s’agit quand même d’un bon signal de la part du Saint-Siège et, surtout, d’un bienfait spirituel objectif pour les âmes des fidèles. C’est d’ailleurs comme cela que l’ont reçu les autorités de la Fraternité Saint-Pie-X.

    Les 30 ans de votre Fraternité seront-ils célébrés ? De quelle façon ?

    Oui, à l’occasion des 30 ans de notre Fraternité sacerdotale, un pèlerinage d’action de grâce aura lieu à Rome du 16 au 20 octobre 2018. Tous les fidèles attachés à la Fraternité Saint-Pierre sont invités à y participer pour remercier notre saint patron des grâces et des bienfaits obtenus à travers notre congrégation !"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le succès de la Fête du Pays Réel est un signal politique et religieux

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    La Fête du Pays Réel fut une véritable réussite. Comme l’a dit Alain Escada, président de Civitas, dans son discours final, voilà qui devrait en faire réfléchir plus d’un, tant dans le domaine politique que religieux, car cette réussite a été obtenue sans rien renier des convictions tranchées de ce mouvement catholique qui affiche fièrement sa devise « DIEU PATRIE FAMILLE » au-dessus de la tribune de ses intervenants.

    A 9h45, ce samedi 24 mars, devant la porte de l’Espace Jean Monnet à Rungis, la file des visiteurs s’allonge, tandis qu’à l’intérieur ce sont des dizaines de bénévoles qui s’affairent aux derniers détails et que plus de 125 exposants terminent leurs installations. Depuis 7h du matin, des messes se suivent dans une petite salle transformée en chapelle, auxquelles peuvent assister bénévoles et exposants qui le souhaitent.

    A 10h, les portes s’ouvrent au public qui doit d’abord passer entre un portique de sécurité avant de faire la file à la billetterie. Au même moment, dans la grande salle des exposants, un moine capucin entame la bénédiction des stands.

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    Un quart d’heure plus tard, dans la salle des conférences, l’abbé Xavier Beauvais monte à la tribune. Il ouvre la journée par une prière. Ensuite, brièvement, Alain Escada signale le message reçu de Mgr Tissier de Mallerais qui regrette de ne pouvoir être présent mais accorde sa bénédiction à cette Fête du Pays Réel et à ses participants. L’abbé Beauvais prononce alors le premier discours de la journée et fustige vigoureusement la laïcité.

    Le public déambule à sa guise, les uns assistent attentivement à cette première intervention, les autres découvrent avec surprise l’ampleur des lieux. La surface dévolue aux exposants a déjà doublé pour cette deuxième édition de la Fête du Pays Réel.

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    http://www.medias-presse.info/le-succes-de-la-fete-du-pays-reel-est-un-signal-politique-et-religieux/89216/

  • La Pologne, nation résistante

    « France, fille ainée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » La question posée par Jean-Paul II au Bourget en 1980 avait fait tiquer certains commentateurs : pouvait-on parler du baptême d’une nation ?

    Pourtant, en 1996, à Reims, le pape 'polonais parlait encore de « l'âme française ». Certes, le mot n'a pas le même sens que lorsque l'on parle de l'âme d'une personne mais les nations font partie du plan de Dieu elles ont des saint patrons et des saintes patronnes - pour la nôtre, la Sainte Vierge, sainte Jeanne d'Arc, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, sainte Pétronille et aussi des anges gardiens, comme le rappelle sainte Thérèse dans une poésie « Je suis Michel, le gardien de la France, grand général au royaume des deux. »

    Sainte Thérèse écrit aussi, en s'adressant à Notre-Seigneur, « Ta face est ma seule patrie » mais cette priorité absolue donnée à Jésus Christ n'interdit pas aux hommes d'aimer leur patrie charnelle, au contraire. Le Catéchisme de l'Église catholique enseigne, au chapitre concernant le quatrième commandement (« Honore ton père et ta mère ») que « l'amour et le service de la patrie relèvent du devoir de reconnaissance et de l'ordre de la charité ». Dans Mémoire et identité, saint Jean-Paul II rapporte lui aussi le patriotisme au quatrième commandement. Il y définit en outre la nation comme « une communauté qui réside dans un territoire déterminé et qui se distingue des autres nations par une culture propre. La doctrine sociale catholique considère que tant la famille que la nation sont des sociétés naturelles et ne sont donc pas le fruit d'une simple convention. C'est pourquoi, dans l'histoire de l'humanité, elles ne peuvent être remplacées par rien d'autre. »

    C'est aussi en vertu du quatrième commandement que le chrétien dans la cité est tenu d'obéir à l'autorité politique, pour autant toutefois qu'elle ne contrevienne pas à la loi divine « Le citoyen est obligé en conscience de ne pas suivre les prescriptions des autorités civiles quand ces préceptes sont contraires aux exigences de l'ordre moral. "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes" », résume le Catéchisme. La situation des chrétiens diffère donc, selon que le gouvernement qui préside aux destinées de la nation est respectueux ou pas de la loi divine - dont l'ordre naturel porte l'empreinte.

    La mission de la Pologne

    L'exemple de la Pologne fournit des illustrations de ces deux cas. Dans le premier, la nation est entrée en résistance contre un pouvoir communiste illégitime et imposé par l'étranger. L'opposition fut d'autant plus résolue et efficace qu'elle s'appuyait sur le catholicisme professé par une large partie de la population. Dans le second, on voit aujourd'hui la nation polonaise faire bloc derrière ses dirigeants pour résister aux oukazes de l'Union européenne, concernant non seulement l'immigration de masse, mais aussi une évolution des mœurs qui va à l'encontre de la loi naturelle et divine, en matière d'avortement ou de dénaturation du mariage.

    Le 22 octobre dernier, à Varsovie, le cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin, évoquait à l'occasion du 1050e anniversaire du baptême de ce pays, « la mission de la Pologne dans une Europe désorientée », à laquelle elle montre « le chemin lorsqu'elle refuse de se plier automatiquement à certaines injonctions portées par la mondialisation libérale ».

    Après avoir évoqué le nazisme et le communisme dont les Polonais ont eu à souffrir, le cardinal met en garde contre une nouvelle idéologie du mal, « animée par l'ivresse de la transgression de toute limite au profit du dieu argent et par la volonté de démolir systématiquement la conscience morale », qui veut aussi « construire un homme nouveau, et à ce titre (…) n’est pas moins totalitaire que ses prédécesseurs. Son idole est non pas l'État total mais l'Individu total, délié de tout enracinement dans ses communautés naturelles que sont la famille et la nation. Au nom du progrès technique et économique, cet Individu devient un nomade soumis aux flux d'un monde gouverné par l'impératif de la mobilité généralisée et le désir fou de quitter la condition humaine avec ses limites pour jouir toujours davantage. »

    Au « drame de l'humanisme athée », qui se manifeste par la destruction de la famille et du mariage, le transhumanisme, l'immigration de masse (le cardinal Sarah met en garde contre « l'idéologie de l'individualisme [qui] promeut le métissage pour mieux araser les limites naturelles de la patrie et de la culture et engendrer un monde post-national et uni-dimensionnel dont les seuls critères seraient la production et la consommation »), le préfet pour la Congrégation pour le culte divin oppose « l'authentique humanisme européen [qui] a été fécondé par l'Évangile ».

    Et la France ? En apparence, sa réponse à la question du pape Jean-Paul II au Bourget a été négative et les « élites » politiques du pays n'ont eu de cesse, depuis, de nier ses racines chrétiennes au nom de la laïcité. Pourtant, une large fraction de sa population et, surtout, de sa jeunesse s'est aussi levée pour résister avec la Manif pour tous, en montrant qu'une partie de la nation française au moins veut rester fidèle, elle aussi, aux promesses de son baptême.

    Par Hervé Bizien monde&vie  15 février 2018

  • L'islam comme défi

    L’islam s’apprête à s’installer en Europe et les chrétiens ne pensent qu’au dialogue qui dissout les identités, alors qu’ils sont devant un véritable défi.

    Le « dialogue inter-religieux » officiellement promu au sein de l'Église, n'a pas pour objectif d'apporter la vérité à des frères en humanité qui en ont besoin, mais d'organiser une coexistence pacifique. Exemple ? Ce qui s'est passé, ces tout derniers jours à Scutari, en Albanie. Les délégués du Conseil des conférences épiscopales d'Europe (CCEE) tenaient leur 5e rencontre pour les rapports avec les musulmans en Europe, avec un imam sunnite et le leader des Bektashi en Albanie, une secte musulmane issue du soufisme. Sa Grâce Baba Edmond Brahimaj Kryegjyshi, qui lève son verre de rouge comme vous et moi ! « La foi sincère ne sépare pas, elle unit », proclamait l'intitulé du communiqué de presse sur l'événement. L'expérience du totalitarisme athée a pu rapprocher les croyants en Albanie où « règne un climat de dialogue et d'acceptation ». Il faut développer la connaissance réciproque « La paix est aussi menacée par ceux qui considèrent la différence comme une menace », a proclamé Mgr Khaled Akasheh, directeur du bureau pour l'islam du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux lors de la rencontre. Histoire de renvoyer tous les « extrémistes violents » dos à dos. Encore heureux qu'il ait insisté sur le devoir de chacun de connaître sa propre identité et sa religion.

    Car c'est là que le bât blesse. Face aux musulmans en Europe, combien d'Européens prêts à leur faire découvrir le vrai visage de Dieu ? Cette Parole devenue visage à travers lequel nous apprenons la Trinité - aux antipodes des croyances islamiques.

    Du point de vue de la foi, le principal point d'achoppement est là en effet. Adorer le Dieu un et trine est en soi un terrible blasphème du point de vue du Coran. Lui dire « Notre Père » est proprement inconcevable, voir dans les baptisés ses enfants à part entière une folie. Sur les 99 noms d'Allah, aucun ne le désigne d'ailleurs tel qu'il est Amour. Ajoutez à cela le passif des conquêtes islamiques repoussées, l'idée que les Occidentaux sont des fils de croisés avides de soumettre l'islam et que par ce simple fait - sans même compter leurs mœurs dissolues - ils méritent de frire en enfer, le contexte n'est pas favorable pour porter l'Évangile à ces pauvres privés de l'essentiel  le Christ.

    Convertis de l'islam

    Mais à en croire les convertis de l'islam - et ils sont nombreux, peut-être plus nombreux qu'on ne le croit - il y a deux grandes chances aujourd'hui qu'il faudrait pouvoir saisir. D'une part, le questionnement interne - recouvert par la chape de plomb qui empêche de mettre en cause les incohérences et les contradictions du Coran. Il est de ce point de vue infiniment plus intéressant, dans l'intérêt de la vérité, de mettre en évidence ce qui ne va pas, ce qui nous sépare, plutôt que de prétendre croire en l'existence d'un islam « de paix et de tolérance » ! D'autre part, la soif d'amour et de liberté vraie qui habite tout homme et qui, toujours de l'avis de ceux qui se sont convertis, est beaucoup plus répandue qu'on ne le pense dans de larges pans de la population musulmane. La dernière chose dont ils ont besoin est qu'on leur parle de l'islam comme d'un chemin menant à Dieu parmi d'autres.

    Paradoxalement, comme le déclarait le converti Moh-Christophe Bilek, c'est aujourd'hui en terre d'islam que l'on assiste à un « grand mouvement de remise en question de l'islam ».« Ce mouvement de fond vient du début du XIXe siècle, il est dû à l'Europe, et à la confrontation avec les civilisations chrétiennes », explique-t-il. Expérience faite, dit-il, ce sont surtout les communautés catholiques traditionnelles (au sens large, cela va de la Fraternité Saint-Pie X aux communautés Ecclesia Dei) qui reçoivent volontiers ceux qui aspirent au baptême. Et qui assurent un « réel suivi ».

    Jeanne Smits monde&vie  15 février 2018

  • Les enjeux religieux de la souveraineté nationale

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    Le Sacre de Napoléon est un tableau de Jacques-Louis David, représentant le couronnement de l’impératrice Joséphine par Bonaparte, à Notre-Dame de Paris, en présence du pape Pie VII. Wikimedia Commons.

    Appréhender la question de la nation et de la souveraineté dans un vieux pays comme la France ne peut être effectué avec pertinence qu’en se référant à notre riche héritage institutionnel et politique puisant sa source à l’époque antique. C’est à cette passionnante plongée dans notre histoire plurimillénaire que nous convient l’économiste Jacques Sapir et le philosophe et théologien Bernard Bourdin, dans ce livre qui retranscrit leurs entretiens sous la conduite de Bertrand Renouvin.

    Dans une nation sécularisée comme le sont aujourd’hui les États modernes, l’évocation de la dimension religieuse paraîtrait presque dérisoire pour analyser le fait du pouvoir étatique. Pourtant, jusqu’à la Révolution française, c’est le pouvoir divin et lui seul qui conférait sa légitimité au pouvoir temporel, qu’il soit transmis au roi par la médiation de l’Église ou qu’il soit plus tard reçu directement de Dieu. C’est aussi en réaction aux sanglantes guerres de religion et pour y mettre un terme que des juristes comme Jean Bodin ont été amenés à concevoir les théories de la souveraineté. Or les institutions dont nous sommes aujourd’hui les héritiers sont précisément les fruits de cette histoire dense et complexe, et comprendre comment et pourquoi elles ont été forgées nous permet de nous les approprier, de les apprécier avec justesse et de les adapter à l’époque contemporaine. Il est difficile en effet de comprendre la spécificité de la laïcité à la française sans en connaître ses prémisses dans la monarchie absolue du XVIe siècle. Férus de culture humaniste, les deux universitaires convoquent tour à tour histoire, droit, étymologie, philosophie et théologie, pour offrir au lecteur un éclairage original et enrichissant sur les liens étroits qui existent en Occident entre la souveraineté, la nation et la religion. Tout au long de ce dialogue érudit qui nous fait parcourir l’Europe depuis les côtes atlantiques jusqu’à ses confins orientaux, on prend peu à peu conscience de l’importance de la notion de territoire, sans laquelle celle de nation et plus encore celle de souveraineté se trouvent absolument dénuées de sens. C’est ce qu’exprime Bernard Bourdin lorsqu’il soutient « qu’une forme politique a un rapport au temps, mais aussi à l’espace, les deux étant étroitement liés. La nation est un ordre spatial qui est […] nécessaire, parce qu’il est à taille humaine et enclin à un ordre de paix ».

    La suite

    https://www.actionfrancaise.net/2018/03/16/les-enjeux-religieux-de-la-souverainete-nationale/