Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

religion - Page 74

  • Deux islams inconciliables ?

    L’Islam religion de la conquête, chacun le sait aujourd’hui, est tenté par un vrai projet de réforme. Après Al Sissi en Égypte voici Mohammed VI au Maroc. Le commandeur des croyants ne mâche pas ses mots.

    Les musulmans modérés ? On peut toujours les accuser de taqqyia, on peut penser qu'ils mentent volontairement pour mieux cacher la vraie nature de l'islam dont ils sont complices plus ou moins clairement. On peut aussi comprendre qu'ils prennent des risques, que les zelanti islamistes ont tôt fait de les traiter de kouffars et d'abréger leur séjour terrestre et que ces musulmans-là ne veulent pas forcément mourir. J'ai donc pris au sérieux le témoignage de Al Sissi à la Noël 2014-2015, demandant que les musulmans en restent au dîn, le cœur de la religion et ne deviennent pas des fanatiques de la charia. N'est-ce pas une timide tentative de faire comprendre l'urgence d'une réforme de l'islam ?

    Cette fois, c'est un autre responsable politique, qui est en même temps un grand chef religieux, Mohammed VI, roi du Maroc. Pour lui, les terroristes sont « des individus égarés, condamnés à l'enfer pour toujours ». C'est à l'occasion d'un solennel Discours à la nation, au mois de juillet dernier qu'il a essayé de raisonner ses compatriotes. Justement, comme on sait, certains terroristes sont marocains ou franco-marocains, comme ce Larossi Abbala qui, le 13 juin dernier, a tué le couple de policiers de Magnanville, avant de laisser sur you-tube une sorte de testament délirant, qui montre bien son mysticisme religieux islamique. Profitant de sa double casquette, politique et religieuse, le roi du Maroc insiste : « les terroristes qui agissent au nom de l'islam ne sont pas des musulmans et n'ont de lien avec l'islam que les alibis dont ils se prévalent pour justifier leurs crimes et leurs insanités ». Et d'ajouter, en citant le meurtre du Père Hamel : « Ceux qui incitent au meurtre et qui font du Coran et de la sunna [la loi des sunnites] une lecture conforme à leurs intérêts ne font que colporter le mensonge. C'est cela la vraie mécréance. » Je cite ce discours pour remarquer que, pour l'instant, on n'entend pas de tels propos de la part des fameux imams de France. Traiter Daech de kouffar, c'est étonnant de la part d'un Commandeur des croyants, parce que... c'est risqué. Et le retour du bâton est prévisible. Attaquer Daech, quand on est musulman, c'est s'exposer au pire.

    En lisant Mohammed VI et en se souvenant que son père Hassan II tenait des discours semblables, on se prend à rêver d'un islam de paix, celui justement que François, pape, avait salué avec emphase et sans jamais une critique, en appelant le Coran « un grand livre prophétique de paix » (après son voyage en Turquie au mois de décembre 2014). Existera-t-il un monde où le Coran puisse être un livre de paix ?

    Daech préfère Benoît

    Tant que Daech fait parler la poudre, ce sera difficile à concevoir. Le dernier numéro de Dabik, leur revue eschatologique (qui porte le nom du village syrien d'où doit partir la fin du monde) porte sur le christianisme. Il faut  « casser la croix » disent-ils. Ce n'est pas un hasard si ce numéro sort au début du mois d'août quelques jours après le sacrifice du Père Hamel. Le plus cocasse est qu'à cette occasion, les djihadistes s'érigent en arbitre des élégances au sein de la théologie chrétienne, en désignant le pape Benoît comme celui qui avait raison concernant la nature de l'islam : et de citer le pape Benoît XVI dans son livre Foi, vérité, tolérance, où il expliquait que la démocratie « contredit l'essence de l'Islam, qui n'a tout simplement pas le principe de séparation entre sphère politique et sphère religieuse que le christianisme possède depuis le début ». Après cette citation, tombe la conclusion des djihadistes : « Même si c'est un menteur, Benoît l'incroyant a certainement dit la vérité sur ce sujet, montrant par-là que beaucoup d'apostats de l'islam, comme les imams occidentaux ou les professeurs de prétendues universités islamiques, ont une bien moindre compréhension de l'islam que lui ». En revanche, Dabik n'a pas de mots trop durs pour le pape François, « qui se cache derrière un voile trompeur de bonne volonté ». En guise de commentaire à ce jugement péremptoire ? La photo où François serre la main de l'imam de la mosquée Al Azhar au Caire, Ahmed el Tayeb, considéré, lui aussi, d'ailleurs, comme un apostat.

    Comment comprendre ce chassé-croisé ? L'œcuménisme à la mode Daech nous réserve sans doute quelques surprises, et peut-être, pour le pape François, pourtant tellement laudateur de l'islam, des surprises un peu désagréables... C'est que, bien sûr, notre œcuménisme n'est pas le leur et le dialogue de sourds peut durer longtemps. Reste que pour Daech, le plus grand danger, c'est l'islam modéré et ceux qui le servent. 

    Claire Thomas monde&vie 1er septembre 2016

  • Alexandre Gabriac annonce qu’il rejoint Civitas et appelle à « rejoindre un mouvement où Dieu est premier servi »

    Communiqué de presse d’Alexandre GABRIAC :

    Engagement au sein de CIVITAS

    Je milite au sein de la mouvance nationale depuis maintenant près de quinze ans ; plus jeune conseiller régional de France, j’ai eu de multiples responsabilités au sein du Front National, jusqu’en 2011. La même année, je fondais les Jeunesses Nationalistes, mouvement de jeunesse qui connut une importante expansion jusqu’à sa dissolution en « conseil des sinistres » par Hollande en août 2013.

    Fort de cette expérience, j’ai décidé aujourd’hui de prendre des responsabilités dans le mouvement CIVITAS.

    En effet, au vu de la situation toujours plus désastreuse de notre patrie, il est plus qu’urgent d’instaurer une véritable convergence des forces vives de la nation, et de donner une nouvelle dimension au combat pour la France aux Français. J’appelle donc tous les militants de la cause nationale à rejoindre Civitas, structure qui nous rassemblera tous dans une action sans concession, tant sur le plan politique que spirituel. Je profite de cet appel pour pousser à la réflexion nos camarades freinés à l’idée de rejoindre un mouvement où Dieu est premier servi  : préférez-vous conserver leur république maçonnique, ou vivre demain dans une France catholique ?

    Le consumérisme poussé à son comble, l’éclatement des familles, la légalisation des unions sodomites, les lois liberticides, les banksters, les politiciens corrompus, la déchristianisation, le règne de l’argent, la presse gauchiste et maçonnique, les associations érigées en police de la pensée, le racket fiscal des travailleurs, le chômage de masse, l’éducation anti-nationale, la baisse de la qualité des soins, l’explosion des prix du logement, sans oublier l’immigration massive qui nous conduit de jour en jour au grand remplacement…

    La longue liste des maux dont souffre notre pays découle de diverses causes, toutes liées à la volonté d’une petite minorité qui oeuvre dans les coulisses à Bruxelles, Washington et Tel-Aviv pour établir un nouvel ordre mondial.

    Dernier exemple il y a deux jours avec la remise du prix du « meilleur chef d’ État mondial 2016 », des mains du rabbin Arthur Schneier à… François Hollande. Rappelons que même les sondages « officiels » indiquent qu’il est le dirigeant européen le plus impopulaire dans son propre pays.

    Face à ces périls, notre premier devoir est de réveiller les consciences nationales, endormies par des années de propagande démocratique, républicaine et mondialiste.

    Nous voulons mobiliser tous ces Français qui en ont assez d’être considérés comme des étrangers sur leur propre sol, qui en ont assez de voir leur religion souillée sans aucune réaction, et qui veulent retrouver la France catholique d’antan, n’en déplaise aux élites autoproclamées.

    Civitas n’a pas vocation à diviser ou à concurrencer les groupes existants, mais simplement à faire converger les français non-reniés dans des formations, manifestations et actions communes, inscrites dans un cadre doctrinal clair et sans compromission.

    C’est pourquoi j’ai choisi de m’engager auprès d’Alain Escada et de Civitas,  pour défendre la foi avec force et virilité, rétablir la France charnelle et pouvoir enfin offrir à nos enfants un avenir français !

    Alexandre GABRIAC, 25 ans, marié, un enfant.

    Fondateur des Jeunesses Nationalistes.

    Ancien conseiller régional Rhône-Alpes.

    Contact Presse : agabriac@gmail.com – 06.77.20.26.05

    Page facebook : Alexandre Gabriac – Twitter : @Gabriac

    http://www.medias-presse.info/alexandre-gabriac-annonce-quil-rejoint-civitas-et-appelle-a-rejoindre-un-mouvement-ou-dieu-est-premier-servi/61382

  • À la demande de l’UOIF, l’État renonce à la liberté de changer de religion

    D’un coté, la république pour les Français non musulmans, et de l’autre, pour les Français musulmans les règles de la charia.

    Avec le rapport d’information n° 757, session extraordinaire de 2015-2016, enregistré à la présidence du Sénat le 5 juillet 2016 sur l’organisation, la place et le financement de l’islam en France et de ses lieux de culte – de même qu’avec la création, en 2005, du CFCM (Conseil français du culte musulman) -, il a été répondu à une fonction symbolique :« Assurer la visibilité du culte musulman au même titre que les autres cultes. »

    Il s’agissait, selon la formule reprise autant par M. Jean-Pierre Chevènement que M. Nicolas Sarkozy (en son temps),« d’asseoir l’islam à la table de la République ». Dans ce sens, les organisations voulant participer à sa création devaient accepter un texte rappelant les principes de la laïcité.

    En introduction de ce rapport, on peut lire : « La situation nationale et internationale de ces derniers mois, de ces dernières années, a placé – bien malgré elle – la communauté musulmane vivant en France au cœur de débats et d’interrogations provoqués par l’amalgame trop fréquent entre l’islamisme radical et l’islam. »

    Lire la suite

  • L'islam est-il ou non compatible avec....?

    Variation sur un thème. Il est parfois difficile de suivre les raisonnements de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine sur ce sujet. Il s'avère qu'en fonction de la fin de la question, les réponses sont différentes.

    En 1989, Jean-Marie Le Pen considérait que l'islam était incompatible avec l'Europe :

    "Je crois profondément que, pour des raisons très profondes,l’islam est incompatible avec la culture européenne… cela ne dépend pas de nous, c’est la charia, c’est le fait qu’il n’y a pas de possibilité dans l’islam de séparer le laïc du sacré, la religion de la politique… et c’est pour cela que je suis un adversaire de la politique d’immigration, en particulier de ressortissants musulmans dans notre pays".

    En 2009, Jean-Marie Le Pen estimait au contraire qu'il n'y avait pas d'incompatibilité entre les cinq piliers de l’islam et le mode de vie français :

    "A mon sens, aucune. En principe, les religions chrétiennes étaient religions de paix, de fraternité et d’amour. Ça n’a pas empêché les catholiques et les protestants de s’égorger des siècles durant, tel qu’en Irlande aujourd’hui encore."

    Côté fille, Marine Le Pen considèrait en 2009 que l'islam n'était pas absolument compatible avec la laïcité :

    "Je pense que la France peut être laïque parce qu'elle est chrétienne de culture, et on s'aperçoit d'ailleurs que les pays musulmans ont les plus grandes difficultés à être laïcs. Les pays musulmans qui sont laïcs l'ont été en général par la force [...] La laïcité n'est pas absolument compatible... pas naturelle, avec l'islam, puisque l'islam confond le spirituel et le temporel".

    Mais en 2016, Marine Le Pen déclare sur TF1 le 11 septembre que l'islam "laïcisé" (sic) est compatible avec la république :

    "Depuis plus d'un siècle, nous vivons en France notre laïcité de manière tout à fait sereine. Ça n'était pas dans le débat public, parce que personne ne contestait que la France a des racines chrétiennes (...) laïcisées par le siècle des Lumières (...) C'est aux musulmans de répondre à cette question.Moi, je crois que oui. Un islam tel que nous l'avons connu, laïcisé par les Lumières comme les autres religions"

    Il faut avouer que tout cela n'est pas très clair et n'aide pas à discerner la réalité de l'islam. En avril 1990, le RPR-UMPtenait une plate-forme électorale dont voici une proposition d'alors sur l'islam. Mais ça, c'était vraiment avant...quand la droite était encore un peu de droite :

    "L’islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français. Il y a bien incompatibilité entre l’islam et nos lois. C’est à l’islam et à lui seul de [s’adapter] afin d’être compatible avec nos règles."

    Avec plus de constance et de précisions, Jacques Bompard répondait en 2009 à Eric Besson qui déclarait l'islam compatible avec la république :

    "(...) Cette religion n’est pas compatible avec la démocratie, ni avec la laïcité, parce que c’est une doctrine à la fois politique, économique et même civilisationnelle. C’est donc un absolu, non seulement religieux, mais global, comme le montre l’évolution de la communauté musulmane en France, avec le voile, le haïk, les drapeaux exhibés lors des mariages, les prénoms donnés aux enfants : Oussama ou Djihad, par référence à Ben Laden et à la guerre sainte (...) Il suffit de lire le Coran pour s’en convaincre : à côté de sourates souples et tolérantes, y figurent des sourates autoritaires, un Coran totalitaire avec une clé de lecture que les lecteurs ne connaissent généralement pas : quand deux sourates se contredisent, c’est celle qui a été écrite en dernier qui a autorité sur la précédente. Or toutes les sourates autoritaires ont été écrites après les sourates complaisantes… Voilà pourquoi l’Islam n’est pas intégrable." 

    C'est sans doute pourquoi Eric Zemmour s'en est pris à nouveau à Marine Le Pen sur LCI. Car parmi les sujets sur lesquels il est en désaccord, il y a l'islam. Voici son positionnement très clair sur RTL où il déclare qu'il n'y a pas de différences entre islam et islamisme, sur Boulevard Voltaire et surtout dans l'émission C à vous, où ses propos ont fait polémique :

    "L’islam n’est pas une religion, c’est une loi, une nation (...) Le musulman modéré n’existe pas. Il y a simplement des gens qui appliquent à la lettre [le Coran] et d’autres qui n’appliquent pas à la lettre et savent qu’ils ne sont pas de bons musulmans (...) S’ils sont français, ils doivent se détacher de ce qu’est leur religion"

    Et qu'en pensent les Français ? 74% pensent que l'islam n'est pas compatible avec les valeurs de la société française et parmi eux, 94% des électeurs du FNpensent de même et ne seraient donc pas en phase avec Marine Le Pen... 

     CsF2Th5WgAA9hGV

    L'islam est un vrai sujet désormais incontournable et déterminant pour l'avenir de la France. Il s'agit donc désormais de se former, de lire le coran et de se faire sa propre idée et surtout d'éviter toute tentation conformiste, électoraliste ou consensuelle. Pour vous faire une idée, nous vous renvoyons sur ce post de 2014 Ne parlez pas du Coran, lisez-le ! ou sur cette analyse d'Hilaire de Crémiers ou encore vers les interventions toujours pertinentes de Bernard Antony ici, ici, ici ou ici.

    Philippe Carhon

  • Pour les catholiques américains il est impensable de voter Clinton

    Extrait d'un article de Hugues Lefèvre dans Famille chrétienne sur Hillary Clinton :

    6a00d83451619c69e201b7c890c9a7970b-200wi.jpg"[...] Les opposants d’Hillary Clinton la qualifient de caméléon qui change de discours à mesure que l’opinion évolue. En 2002, alors qu’elle est sénatrice, elle confirme son opposition au mariage entre les personnes de même sexe. Deux ans plus tard, elle ajoute que le mariage « n’est pas seulement un engagement mais une union sacrée entre un homme et une femme ». Mais la candidate finit par apporter son soutien à la communauté LGBT et au mariage homosexuel, dans un clip en 2013. « Nous avons tous évolué », se défend-elle, en 2014.

    [...] Mais, pour bon nombre de catholiques pratiquants, ses prises de position en matière d’éthique ne passent pas. Par exemple, l’avortement. Même si, par une pirouette oratoire, elle reconnaît que « le potentiel de vie commence à la conception », Hillary Clinton y reste favorable. « Je crois que l’on devrait faire confiance aux individus [...] pour prendre ce genre de décision grave » explique-t-elle sur le plateau de CNN, en 2008. Dans son programme de 2016, la candidate s’engage donc à défendre « l’avortement légal et sécurisé, pas seulement en principe, mais dans la pratique ». En janvier, elle a reçu le soutien du Planning familial américain (Planned Parenthood), principale organisation pro choice aux États-Unis. Le New York Times rapportait alors que l’organisation verserait 20 millions de dollars pour l’aider dans sa campagne ainsi que dans celle des sénateurs qu’elle soutiendrait. Une aide engageante."

    C'est de bonne guerre : au pouvoir, les Démocrates subventionnent le Planning familial, qui reverse ensuite l'argent pour financer la campagne politique...

    Michel Janva

  • « Et nous ne disons rien. » La grande leçon politique de Mère Teresa

    Mère Teresa ne se contentait pas de regretter un désordre moral, car la complaisance et la responsabilité était bien pour elle politique.

    Déjà béatifiée en 2003 par le pape Jean-Paul II, Mère Teresa sera canonisée par le pape François ce dimanche 4 septembre. Le témoignage de sa charité fut aussi un message de vérité.

    La petite sainte de Calcutta, fondatrice des Missionnaires de la Charité, fut admirée par le monde entier pour son dévouement radical en faveur des plus pauvres. Son message d’amour et de paix n’avait pourtant rien de complaisant, et sa vérité fit grincer bien des dents, en particulier chez les faiseurs d’opinion ayant si souvent le mot « solidarité » à la bouche.

    Le 10 décembre 1979, la religieuse recevait le prix Nobel de la paix. Son discours s’ouvrit sur la prière de saint François :« Seigneur, faites de moi un instrument de ta paix : là où il y a de la haine, que je puisse apporter l’amour… » Mais après la prière, l’humble petite sœur en sari blanc et bleu adressa aux grands de ce monde son analyse des causes de la guerre et de la violence :« Le plus grand destructeur de la paix aujourd’hui, dit-elle, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. »

    Lire la suite

  • Poisson et Sens commun, chronique d’une trahison annoncée

    Sens Commun, c’était dès le début la chronique d’une trahison annoncée.
    Ils sont beaux, nos amis de Sens commun, issus de la Manif pour tous qui avait rassemblé près d’un million de Français dans la rue contre la loi Taubira. Après la bonne dynamique de la manifestation, ces chrétiens ont décidé de s’introduire dans l’UMP de l’époque afin de changer les mentalités du parti en profondeur et y apporter une contribution de droite. Est pris qui croyait prendre, quand on entre dans la magouille politicienne et que l’on commence avec les compromis, on ne s’arrête plus…

    Et c’est exactement ce qui s’est passé avec Sens commun. Une petite place leur a été aménagée au sein de l’UMP pour qu’ils l’ouvrent, mais pas trop : « N’oubliez pas d’enlever le mariage pour tous », clameront-ils régulièrement. Les vautours de l’UMP n’y voyaient qu’un moyen de faire revenir la droite catholique dans leur giron, surpris et étonnés de les avoir vus exploser sur ce sujet-là (ce qui explique la faiblesse de leur réaction et, surtout, le retournement des vestes au fur et à mesure des années)…

    Lire la suite

  • Mettre sur le même plan la violence dans l’islam et le christianisme est odieux

    6a00d83451619c69e201b7c88f0a28970b-800wi.jpgExtrait de l'éditorial de Christophe Geffroy dans le dernier numéro de La Nef :

    "Mettre sur le même plan la violence dans l’islam et le christianisme est d’autant plus odieux que le drame européen est précisément le manque de fierté de ce que nous sommes, la perte de nos racines, et ce n’est pas en nous dénigrant nous-mêmes que nous pourrons nous redresser. Nous n’avons pas à avoir honte de notre passé et le christianisme en fait partie, son apport n’ayant pas été mince dans la plupart des valeurs qui nous sont les plus chères, à commencer par celles de la République : « liberté, égalité, fraternité ». Face à un islam, en France et en Europe, de plus en plus revendicatif et sans complexe qui cherche à imposer ses normes (voir l’affaire cet été des femmes en burkini), devant lequel nous cédons pas à pas par lâcheté et aveuglement, il nous faudrait retrouver la vertu de force, la vertu, nous dit saint Thomas d’Aquin, qui donne « la volonté de faire ce qui est raisonnable »."

    Michel Janva

  • [Bordeaux] Des cris au " cercle du silence"

    Mardi 30 Août 2016, en fin d’après-midi, nos militants sont allés à la rencontre d’un « cercle du silence » devant la cathédrale Saint-André de Bordeaux. En réponse au contenu immigrationniste et compassionnel du discours –si l’on peut s’exprimer ainsi- des membres de cette association, nos camarades ont décidé de briser le silence de ce cercle afin de leur porter la contradiction –et de faire baisser un peu la moyenne d’âge de ce rassemblement. Le tout s’est déroulé dans une ambiance bon enfant dans la tradition des camelots du roi, malgré la (vaine) tentative des chevaliers du bien et de la justice sans frontières de nous faire réprimander par la police municipale qui n’en demandait pas tant en cette fin de journée. En somme, les slogans portant plus loin que le silence crispé et outré des idiots utiles du mondialisme, les militants de la section bordelaise d’Action française ont pu se faire entendre des passants sur ce sujet crucial qu’est la question migratoire. Il importe en effet plus que jamais de rappeler les conséquences, désastreuses sur tous les plans, de l’immigration incontrôlée et de dénoncer partout où ils se trouvent les défenseurs inconscients d’une idéologie multiculturelle de plus en plus battue en brèche par le réel. Aussi cette question ne trouvera un début de réponse que le jour où la France retrouvera sa pleine souveraineté incarnée par le Roi.

     

  • La laïcité face à l’impasse multiculturelle

    Par Gabriel ROBIN - @gabirobfrance
    Qu’est ce que la « laïcité » ? En France, le principe de laïcité s’incarne positivement en la loi de 1905 qui régit son application. Cette loi s’articule autour de deux grands axes : la liberté de conscience qui s’accompagne du libre exercice des cultes ; la séparation des cultes et de l’Etat. Tout le monde a déjà entendu au moins une fois les passages les plus célèbres de la loi : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes (…) » et « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. » Par la suite, le principe de laïcité a été confirmé à deux reprises, tant par la constitution de 1946 que par la constitution de 1958 qui dit que : « La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. ». La vision française de la laïcité s’inscrit dans un lent processus de sécularisation de l’Etat entamé dès l’ancien régime, et poursuivi sous la révolution française puis tout au long du XIXème siècle. Elle s’inscrit aussi dans une conception libérale de la société. Longtemps d’ailleurs, les marxistes auront reproché à Jules Ferry sa tiédeur.  Pour ces derniers, la loi de 1905 n’est qu’un pis aller. Jules Ferry, considéré comme l’un des « massacreurs de la commune », aurait inventé l’école républicaine en répondant à un double objectif : former a minima une masse d’ouvrier dont la bourgeoisie avait besoin, empêcher le développement des écoles du mouvement ouvrier. C’est en tout cas un discours régulièrement tenus par les idéologues du matérialisme historique. Il faut dire que l’école communale est alors un monde fermé, idyllique, coupé du monde extérieur et de ses antagonismes sociaux. Jules Ferry ne s’en cachait pas, déclarant à l’époque : « Je clos l‘ère des révolutions. » La Laïcité a donc aussi pour objectif second de couper les jeunes esprits de l’église, ou, selon les marxistes, de les couper de la lutte des de classes. À l’origine, la laïcité n’a été pensée que par rapport à l’église catholique. D’ailleurs, l’étymologie du mot renvoie clairement au christianisme. Le « laïc », homme du commun, profane en théologie, s’oppose au « clerc », connaisseur des textes bibliques. Pourtant, c’est bien parce que notre pays est de tradition chrétienne catholique, que la laïcité a pu si bien s’appliquer. Dans l’évangile selon Marc (12 : 17), il est rapporté que Jésus dit qu’il faut « Rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». Aristide Briand, rapporteur de la loi de 1905, y fit souvent référence, estimant, avec certains historiens de son temps, que les chrétiens et les stoïciens (notamment le célèbre empereur-philosophe, Marc-Aurèle) imaginèrent en premier la distinction à opérer entre les lois forgées par les hommes et les lois forgées par Dieu. Pour ses concepteurs, les débats originels sur la laïcité auront été l’occasion idoine d’affiner ce qu’est la République, la chose publique. De leur point de vue, la religion relevait du strict domaine privé.
    C’est bien parce que notre pays est de tradition chrétienne catholique, que la laïcité a pu si bien s’appliquer
    Où en sommes-nous aujourd’hui ? Depuis quarante ans, la France n’est plus strictement catholique. Une autre religion, par la grâce de l’immigration massive de peuplement, a pris une place importante dans le paysage national : l’islam. L’islam ne distingue pas le domaine spirituel, du domaine temporel. Dans cette religion, les deux concepts se confondent entièrement. La loi de Allah étant même supérieure à toutes les lois que les hommes pourraient édicter. Il existe pourtant un pays musulman qui a entrepris, il y a 100 ans, une réforme laïque. Il s’agit de la Turquie de Mustapha Kemal Atatürk. La vision de la laïcité de ce dirigeant politique, largement inspiré par les idées de la révolution française, était très différente de celle qu’en avaient Jules Ferry et Aristide Briand. Mustapha Kemal Atatürk n’avait pas une idée libérale de la société turque. Il a soumis le religieux au politique, et s’est même opposé à l’installation d’autres religions dans son pays. En pratique, Kemal mit fin au califat, puis réforma drastiquement l’islam turc. Preuve de sa radicalité, Kemal interdit le voile islamique et le port de la barbe, sans oublier d’autoriser la consommation de l’alcool. Il fit aussi, par la suite, adopter l’alphabet latin en lieu et place de l’alphabet arabe, ce qui finit par entrainer l’usage du turc dans les mosquées. Presque reconstructiviste (une pensée qui trouvait alors un écho chez Theordor Herzl), Atatürk encouragea les Turcs à ne plus dire Allah pour désigner Dieu. Il préférait le nom turco-mongol Tengri. La laïcité kémaliste correspondait donc à l’émancipation nationaliste des Turcs par rapport à l’islam, et à la culture arabe. En outre, la volonté de Kemal était de faire de la Turquie une nation occidentalisée ; ayant plutôt pour références privilégiées la philosophie grecques et le droit romain, que le Coran. En 2016, la Turquie a définitivement balayé les idées kémalistes, s’abandonnant à une forme d’islamo-nationalisme, selon la volonté de Recep Tayyip Erdogan. Sorte de concordat autoritaire, la laïcité kémaliste ne pouvait aboutir que dans un pays à majorité musulmane. C’est donc une solution impropre à la France, pays spirituellement catholique depuis le baptême de Clovis. Notre pays est rempli d’églises et de monastères, qui peuplent notre inconscient collectif, y compris celui des non croyants. Quid de la laïcité dans une France multiculturelle, fortement islamisée ? Dès 1989, date des premiers débats sur le voile à l’école, les dirigeants politiques se sont contentés de réagir aux différentes attaques, sans proposer une idée forte et prospective. Désormais, la France n’est plus vraiment catholique, ni même laïque. Notre état présent est bâtard, inédit dans l’histoire. La laïcité s’est, en effet, progressivement transformée en un syncrétisme festif, où toutes les religions se vaudraient, sans même juger de leur impact historique ou de leurs croyances.
    La France subit des pressions monstrueuses de la part des nouvelles souverainetés
    En France multiculturelle, il est de bon aloi de dénoncer publiquement, au nom de la laïcité, les maires qui placent une crèche dans leurs mairies lors des festivités de Noël, mais il est parfaitement bien vu d’organiser une « Nuit du Ramadan » aux frais de vos impôts, comme le fait la mairie de Paris chaque année. Pourtant, placer une crèche dans une mairie est beaucoup plus culturel que religieux. Une laïcité bien pensée ne doit pas avoir pour objectif de détruire notre fonds commun. Elle doit savoir distinguer ce qui relève du strict plan spirituel, ou cultuel, de ce qui relève de l’héritage indivis national sécularisé. Le Ramadan n’appartient pas à l’héritage indivis national sécularisé. Point à la ligne. La loi de 1905 ne le prévoit pas parce que la situation n’existait pas à l’époque. Pire, la France subit des pressions monstrueuses de la part des nouvelles souverainetés, notamment les administrations transnationales. Récemment, le Conseil de l’Europe, s’inquiétait de la « banalisation des discours racistes en France », estimant notamment que la France aurait une « conception restrictive de la laïcité » qui pourrait entraîner des décisions « perçues comme sources de discrimination ». Dans le viseur de cette organisation, figurent par exemple les « discriminations » qui seraient faites aux mères voilées accompagnantes lors des sorties scolaires… La laïcité à la française serait-elle donc farouchement « islamophobe » ? Allons plus loin : tous les débats autour de l’islam seraient « islamophobes », de même que l’interdiction du voile dans les institutions publiques ? Non, au contraire. Mais céder un jour revient à toujours céder. Quand la France s'agite autour de questions qui ne devraient pas faire débat, elle laisse un espace au projet politique des Frères musulmans. Quant aux organismes mondialistes, ils sont les idiots utiles de la destruction des nations européennes par le multiculturalisme, et son corollaire, l'islamisation. 
     
    La moraline fonctionne. Notre pays abandonne car il est culpabilisé. Face à l’islam, la France renie progressivement la part laïque de ses institutions républicaines, et se voit obligée d’en faire plus contre l’église catholique. Nos politiques pensent « compenser ». Que faudrait-il donc faire pour que la France reste aussi française que laïque ? Défendre les traditions populaires, c’est-à-dire le sens commun, mais aussi oser affirmer la supériorité du fait politique sur tous les faits religieux. Il ne faut plus tolérer de petits aménagements dans les cantines scolaires, dans les entreprises ou dans les administrations. La laïcité sera réellement respectée quand la France aura dit non au multiculturalisme.