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religion - Page 93

  • Les réfugiés chrétiens chassés des centres par les musulmans en Allemagne

    C’est dans l’air, émission du 14 octobre 2015. Les chrétiens irakiens et syriens ont été isolés dans des centres d’accueil spécifiques après avoir été continuellement harcelés. L’un d’entre eux témoigne à France 5 :

    "Lors de notre accueil, les bénévoles avaient mis de la musique, les arabes ont mis la leur, des chants djihadistes, et les bénévoles allemands frappaient des mains sans rien comprendre"

     
  • 7 novembre à Nantes : Colloque Ca†holiques en Action

    « Il est triste de rencontrer des chrétiens qui ne sont plus le sel de la terre…parce qu’ils s’en sont remis à l’esprit du monde, c’est-à-dire qu’ils sont devenus mondains»
    Pape François – Angélus du 31 août 2014

    Agir en Catholique dans nos Engagements sociaux, culturels, et politiques ?

    Colloque des AFC 44 en partenariat avec :

    Sans-titre (2)   Sans-titre (3)Sans-titre (4)

    & l'Institut nantais historique et littéraire

    Affiche-Catho-Action-VDLe programme du colloque et les inscriptions : c'est ici.

    Marie Bethanie

  • CONFERENCE DE JOSEPH FADELLE A ORLEANS : : "EN FINIR AVEC LES PRÉJUGÉS SUR L'ISLAM"

  • Souvenons-nous de Lépante le 7 octobre 1571 : l’islam n’est pas invincible !

    Le 7 octobre prochain, la chrétienté est appelée à fêter le Saint Rosaire dont le rite fut institué en action de grâces pour la victoire navale remportée sur les Turcs à Lépante le 7 octobre 1571, le jour même où se déroulaient les processions des confréries du Saint Rosaire. Certes, quatre cent quarante-quatre ans, ce n'est pas un anniversaire qui tombe rond, mais l'actualité, dominée plus que jamais par la menace islamique, devrait obliger, si la situation de l'Église était normale, tous les baptisés catholiques à se remémorer ce grand événement - l'une des plus grandes batailles navales de l'Histoire - et à en rappeler la leçon sur les moyens par lesquels la victoire fut obtenue. Cela montre ce qu'ont de dérisoire les essais de dialogue inter-religieux et les petites frappes que fait lancer François Hollande sur DAECH..

    L'Empire ottoman, qui régnait sur d'immenses territoires, dont une partie de l'Europe orientale (Albanie, Serbie, Bulgarie, Bosnie, Monténégro), paraissait invincible à vue humaine. Ses soldats d'élite, appelés janissaires et désignés souvent comme les « tueurs de sept », car un seul en valait sept, étaient des as dans l'art de manier l'arquebuse, le cimeterre et le poignard , leur force, leur adresse et leur détermination étaient légendaires , indifférents au danger, ils peignaient, dit-on, leur visage en rouge avant le combat, pour ne pas montrer leurs blessures ou leurs cicatrices. C'étaient souvent de enfants des pays soumis, arrachés très jeunes à leur famille, contraints de renier la foi chrétienne et de subir une "rééducation" de sept ans.

    Depuis 1453, date à laquelle Constantinople, vieille capitale de l'Empire latin d'Orient, tomba aux mains des Turcs, la « Sublime Porte », à coups d'incursions et de conquêtes, accompagnées d'actes de piraterie, d'enlèvements, et de missions dites diplomatiques, avait étendu son pouvoir sur la Méditerranée, convoitant les îles qui résistaient encore à ses assauts.

    Déjà, les Turcs visaient à prendre l'île de Malte, où les chevaliers de l'Ordre du même nom lançaient des appels désespérés aux princes chrétiens. Ceux-ci se faisaient tirer l'oreille, même Philippe II, roi d'Espagne, sans parler du roi de France, Charles IX, accaparé par la guerre civile que menaient les chefs protestants et dont le grand-père François 1er, acculé à défendre, contre l'expansionnisme de Charles Quint, l'existence même de la France par tous les moyens, avait cru devoir se lier en 1526 par une alliance avec la Sublime Porte, recevant toutefois en contrepartie la reconnaissance pour notre pays de ses droits de protecteur des chrétiens d'Orient

    La Sainte Ligue

    Le pape Pie V était pleinement conscient du pouvoir qu'il avait reçu pour défendre la chrétienté. À ceux de ses conseillers qui pensaient que le secours est principalement dans la prière, il rétorquait que la prière est nécessaire avant le combat pour demander la grâce de la victoire, mais qu'elle ne dispensait personne de l'action. Et surtout il préconisait que les catholiques, tous unis, fissent une armure sans faille. Or les rois, les princes, les ducs ne parlaient pas d'une même voix : la République de Gênes et le duc de Florence manquaient de galères ou de soldats ; le roi du Portugal était aux prises avec une épidémie de peste ; Tordre de Malte venait de perdre trois vaisseaux ; le roi Philippe II d'Espagne ne pouvait donner que cinquante galères alors qu'il en fallait cent ; la République de Venise était tentée par une entente avec les Turcs, afin de sauvegarder son commerce florissant. Et la France n'était pas au rendez-vous comme nous l'avons vu, mais cela n'empêcha pas quelques seigneurs français, notamment bourguignons ou savoyards, de vouloir s'enrôler.

    Finalement, quand il apprit que les Turcs faisaient voile sur Chypre, le pape envoya un projet d'alliance à tous les Etats chrétiens. Puis il nomma Grand Amiral de la Flotte le prince d'à peine vingt ans, don Juan d'Autriche - un fils naturel de Charles Quint, plein d'enthousiasme et d'ardeur, donc un demi-frère de Philippe II.

    Les interminables discussions entre Occidentaux pour parvenir enfin au traité qu'on appela la Sainte Ligue leur avaient fait perdre un temps précieux, laissant en face le sultan Selim II mûrir ses décisions. Celui-ci ne redoutait guère d'affronter les galères chrétiennes ; la foi inébranlable de Pie V, l'ascendant qu'il avait sur les âmes lui paraissaient autrement redoutables. C'est pourquoi Selim donna l'ordre de frapper fort et vite.

    Ce fut ainsi que l'on apprit l'assaut de Chypre par ces Barbares, lesquels, en dépit des prodiges de vaillance de la garnison vénitienne, écrasèrent les défenseurs de l'île sous leur nombre. Les chrétiens qui avaient pu échapper aux janissaires cherchaient refuge dans la forteresse avec le gouverneur, le général Marc-Antoine Bradagino, prêt à se défendre jusqu'à la mort, mais déjà bien des habitants de l'île affichaient la faiblesse de croire qu'ils auraient la vie sauve en échange de leur soumission...

    Le piège de la « soumission »

    Pendant des semaines, la forteresse de Chypre avait résisté à l'assaut de quatre-vingt mille Ottomans, aux canonnades, aux tirs ininterrompus des archers, des arquebusiers et des arbalétriers. Mais elle était toujours debout, semblant imprenable... Pressés d'en finir, les Turcs acceptèrent de négocier avec le gouverneur et proposèrent de garantir aux habitants la possibilité de quitter l'île ou d'y rester sans risque pour leurs biens ou leurs vies, disaient-ils... Cela ne les empêcha pas de ligoter le général et ses officiers, puis de les soumettre à la torture.

    L'armée chrétienne coalisée, venue des quatre coins de l'Europe avec des formations militaires très différentes, était donc placée sous le commandement suprême du prince don Juan d'Autriche, avec, à ses côtés, le non moins jeune Alexandre Farnèse, duc de Parme. Dès qu'avait été signé le traité de la Sainte Ligue, cette armée multicolore, brandissant ses bannières rutilantes, avait quitté Madrid, puis traversé Barcelone en liesse, puis touché Gênes où moult banquets et bals les attendaient, puis avait dû lutter contre les éléments déchaînés - ce qui lui fit prendre du retard et favorisa les rixes que le moindre désaccord déclenchait sur les bateaux entre ces soldats venus d'horizons multiples. Don Juan rétablissait le calme et redonnait à tous la confiance perdue.

    Bientôt les orages s'apaisèrent et l'on se dirigea vers Messine où toutes les escadres devaient se rassembler en une seule et même grande flotte, à la recherche d'un ennemi dont on ne savait pas encore où il se trouvait. A Naples, on apprit l'effroyable nouvelle de la chute de la forteresse de Chypre. L'étendard musulman de soie verte brodé de fil d'or de versets du Coran, flottait sans doute déjà sur le château de Buffavento. On sut aussi que, trahissant leurs promesses, les Turcs avaient été d'une cruauté sans précédent, les janissaires n'épargnant ni le gouverneur, ni ses officiers, ni femmes, ni enfants. Un vrai carnage !

    L'Armée du Rosaire

    Don Juan apprit aussi que, dans toutes les villes d'Europe, d'innombrables chrétiens se mobilisaient à l'appel du pape et que, dans les églises, des centaines de milliers de fidèles récitaient sans relâche le chapelet pour attirer sur la flotte le secours de Dieu. Il y avait donc une autre armée, en prière, et les combattants des galères chrétiennes pouvaient communier avec cette immense foule. Savoir cela interdisait à quiconque de se laisser aller au découragement !

    L'armée flottante quitta Messine le 16 septembre. Trois jours plus tard, l’on apprit par des pêcheurs de Céphalonie que les Ottomans s'étaient embusqués devant Lépante, à l'entrée du golfe de Corinthe. Sans perdre un instant, don Juan donna l’ordre de mettre le cap sur Petala, dernière étape avant Lépante. Le ciel et la mer avaient pris une couleur livide, l'hiver approchait, alors qu'allait se livrer Tune des plus formidables batailles navales de l'Histoire.

    L'affrontement eut lieu le 7 octobre un peu avant midi ; la flotte chrétienne arborait, sur sa gauche, la Capitane menée par les Vénitiens  avec cinquante-trois galères ; sur sa droite, la Capitane menée par le Génois Jean Andréa Doria et ses cinquante-six galères ; au centre, le corps de bataille conduit par don Juan, Grand Amiral, à bord de la Réale, entourée de la fine fleur de la Sainte Ligue dont Marc-Antoine Colonna sur la Capitane de Sa Sainteté, des évêques et des confesseurs. Le corps de réserve était constitué de trente galères menées par le marquis de Santa Cruz et sa Capitane de Naples. Les six redoutables galéasses vénitiennes se trouvaient en avant-garde.

    La flotte ottomane montrait, à gauche, les navires turcs et barbaresques comprenant soixante et une galères et trente-deux galiotes ; à droite les cinquante-quatre galères et les deux galiotes menées par le pacha d'Alexandrie ; au centre le corps de bataille conduit par Ali Pacha sur sa galère-amirale la Sultane, entourée de quatre-vingt-sept galères et de huit galiotes ; le corps de réserve comprenait cinq galères, vingt-trois fustes et deux galiotes. Cette flotte n'avait encore jamais été vaincue.

    Tout ce monde se mit en position de combat et bientôt un fracas de tonnerre roula sur la mer, qui allait bientôt n'être plus qu'un entassement de navires accrochés les uns aux autres, la surface de l'eau se couvrit de débris et de cadavres flottant sur des épaves...

    Jusqu'au dernier moment, les Turcs harcelèrent les galères chrétiennes, mais, bien vite, quand la Réale de don Juan s'approchait, les Infidèles comprenaient que le salut n'était plus que dans la fuite. La mer se couvrait de corps sans vie, de turbans dénoués, de robes de bure. Au loin, dans une lumière de fin du jour, on voyait les voiles d'Ali Pacha s'estomper...

    Sur les 88 000 hommes d'Ali Pacha, 25 000 étaient morts, 8 000 faits prisonniers. Leurs 12 000 esclaves furent libérés ; 190 de leurs galères étaient tombées aux mains des chrétiens. Une multitude de pachas et de beys moururent au combat.

    Des 84 400 chrétiens de la Sainte Ligue, on dénombra 7 650 tués et 7 784 blessés.

    À cinq heures de l'après-midi, la victoire des galères chrétiennes était totale !

    Saint Pie V

    À Rome, le pape Pie V ne connaissait pas encore la nouvelle de la victoire ; il recevait même des lettres très pessimistes faisant état de l'exaspération et du découragement des troupes de don Juan.

    Or le 7 octobre, vers cinq heures de l'après-midi, alors qu'il travaillait avec quelques prélats, il ouvrit la fenêtre toute grande vers l'est, son visage s'illumina et il contempla des choses que lui seul pouvait voir. Il fut ainsi averti à l'instant même de l'événement extraordinaire ; la confirmation de la nouvelle ne parvint que plusieurs jours après.

    Dieu avait ainsi tenu à récompenser le saint pape qui avait su entretenir l'élan de foi sans lequel rien n'aurait été obtenu.

    Nous sommes hélas à des années-lumière de ce temps-là.

     

    Michel Fromentoux Rivarol du 1er octobre 2015

  • «Comprendre l’Islam», de Guillaume Faye

    Comprendre l’islam, c’est repérer sa double logique, son double ADN millénaire : le totalitarisme et le djihad, la guerre de conquête sans limites géographique, par la ruse ou par la violence.

    Comprendre l’islam, c’est voir qu’en dépit de ses divisions intestines meurtrières, il désigne un ennemi commun : notre civilisation et toutes les autres. Comprendre l’islam, c’est saisir qu’il n’existe aucune différence, seulement tactique, entre islam et islamisme. Comprendre l’islam, c’est réfléchir sur sa confusion de la foi et de la loi, du spirituel et du temporel, du religieux et du politique. Comprendre l’islam, c’est admettre son incompatibilité absolue, d’essence, avec la démocratie pluraliste, la laïcité et la liberté. Sa raison d’être est la théocratie, son règne signifie le recul de l’intelligence.

    comprendre-islam

    Comprendre l’islam, c’est voir qu’un » islam laïc » ou un » islam des Lumières » sont des utopies. Ses collaborateurs occidentaux sont des soumis, des apeurés, des aveuglés, des schizophrènes en contradiction avec leurs propres principes. Comprendre l’islam, c’est débusquer des convergences troubles avec le fascisme, le nazisme, le communisme marxiste, l’antisémitisme. Comprendre l’islam, c’est mesurer à quel point il joue sur une immigration de peuplement et de colonisation massive, rapide et incontrôlée.

    Comprendre l’islam, c’est percevoir qu’il ne possède ni métaphysique, ni théologie, ni philosophie, mais fonctionne sur le binôme dogmatique de la superstition et de l’idéologie. C’est aussi réfléchir sur le duel entre l’obscurantisme et la raison, entre la liberté et la soumission.

    Comprendre l’islam, c’est admettre sa puissance historique de sidération et de conquête, ressurgie des siècles anciens, archéofuturiste et volontariste. Comprendre l’islam, c’est refuser de se soumettre à ses valeurs et d’admettre ses principes. Comprendre l’islam, ce n’est pas le mépriser, car il n’est pas méprisable, c’est le connaître, afin d’éviter l’islamisation de l’Europe qui déboucherait sur un cataclysme et une décadence.

    L’auteur s’exprime d’un point de vue aristotélicien.

    L’auteur : Guillaume Faye, auteur de nombreux livres, est l’auteur du blog gfaye.com ou j’ai Tout Compris. Conférencier en UE, en Russie et en Amérique du Nord, il est considéré comme un théoricien dissident de la “Nouvelle Droite”.

    Prix : 20 €, 400 pages, 14×20

    http://fr.novopress.info/194168/comprendre-lislam-de-guillaume-faye/

  • "Ceci n'est pas sans rappeler les heures les plus sombres de notre histoire"

    C'est de cette façon grotesque que le CCIF (Collectif contre l'Islamophobie en Francecondamne les propos de Jacques Bompard à l'Assemblée. Rappelons que, si l'on veut parler des "heures les plus sombres", le grand mufti de Jérusalem était alors l'allié du IIIe Reich.

    Mais le CCIF veut faire taire Jacques Bompard :

    C"Ces propos doivent impérativement faire l'objet d'une condamnation ferme et sans équivoque de toute la classe politique. Cet acharnement des mouvements et partis d'extrême droite à l'égard des citoyens de confession musulmane doit également interpeller les défenseurs des libertés ainsi que les défenseurs de l’idéal républicain sur leur responsabilité vis à vis de la hausse des discours de haine dans notre pays. [...] Le CCIF en appelle également à ce qu'une sanction soit prise à l'encontre de cet individu haineux qui ne représente en rien les français, ni les valeurs de la République."

    Voilà les musulmans qui défendent "les valeurs de la République"... Les valeurs communes de la décapitation ?

    Michel Janva

  • L’importance de l’institution de la famille et du mariage

    Discours du Pape en conclusion du synode :

    "Alors que je suivais les travaux du Synode, je me suis demandé:que signifiera pour l’Église de conclure ce Synode consacré à la famille?

    Il ne signifie certainement pas avoir achevé tous les thèmes inhérents à la famille, mais avoir cherché à les éclairer par la lumière de l’Évangile, de la tradition et de l’histoire bimillénaire de l’Église, infusant en eux la joie de l’espérance sans tomber dans la facile répétition de ce qui est indiscutable ou le déjà dit.

    Il ne signifie sûrement pas avoir trouvé des solutions exhaustives à toutes les difficultés et aux doutes qui défient et menacent la famille, mais avoir mis ces difficultés et ces doutes sous la lumière de la Foi, les avoir examinés attentivement, les avoir affrontés sans peur et sans se cacher la tête dans le sable.

    Il signifie avoir incité tout le monde à comprendre l’importance de l’institution de la famille et du mariage entre un homme et une femme, fondée sur l’unité et sur l’indissolubilité et à l’apprécier comme base fondamentale de la société et de la vie humaine.

    Il signifie avoir écouté et fait écouter les voix des familles et des pasteurs de l’Église qui sont venus à Rome en portant sur leurs épaules les poids et les espérances, les richesses et les défis des familles de toutes les parties du monde.

    Il signifie avoir donné la preuve de la vivacité de l’Eglise catholique qui n’a pas peur de secouer les consciences anesthésiées ou de se salir les mains en discutant de la famille d’une façon animée et franche.

    Il signifie avoir cherché à regarder et à lire la réalité, ou plutôt les réalités, d’aujourd’hui avec les yeux de Dieu, pour allumer et pour éclairer avec la flamme de la foi les cœurs des hommes, en un moment historique de découragement et de crise sociale, économique, morale et de négativité dominante.

    Il signifie avoir témoigné à tous que l’Évangile demeure pour l’Église la source vive d’éternelle nouveauté, contre qui veut «l’endoctriner» en pierres mortes à lancer contre les autres.

    Il signifie encore avoir mis à nu les cœurs fermés qui souvent se cachent jusque derrière les enseignements de l’Église ou derrière les bonnes intentions pour s’asseoir sur la cathèdre de Moïse et juger, quelquefois avec supériorité et superficialité, les cas difficiles et les familles blessées.

    Il signifie avoir affirmé que l’Église est Église des pauvres en esprit et des pécheurs en recherche du pardon et pas seulement des justes et des saints, ou plutôt des justes et des saints quand ils se sentent pauvres et pécheurs.

    Il signifie avoir cherché à ouvrir les horizons pour dépasser toute herméneutique de conspiration ou fermeture de perspective pour défendre et pour répandre la liberté des enfants de Dieu, pour transmettre la beauté de la Nouveauté chrétienne, quelquefois recouverte par la rouille d’un langage archaïque ou simplement incompréhensible.

    Sur le chemin de ce Synode les diverses opinions qui se sont exprimées librement – et malheureusement parfois avec des méthodes pas du tout bienveillantes – ont certainement enrichi et animé le dialogue, offrant une image vivante d’une Eglise qui n’utilise pas ‘des formulaires préparés d’avance’, mais qui puise à la source inépuisable de sa foi une eau vive pour désaltérer les cœurs desséchés.

    Et – au-delà des questions dogmatiques bien définies par le Magistère de l’Église – nous avons vu aussi que ce qui semble normal pour un évêque d’un continent, peut se révéler étrange, presque comme un scandale, pour l’évêque d’un autre continent; ce qui est considéré violation d’un droit dans une société, peut être requis évident et intangible dans une autre; ce qui pour certains est liberté de conscience, pour d’autres peut être seulement confusion. En réalité, les cultures sont très diverses entre elles et chaque principe général a besoin d’être inculturé, s’il veut être observé et appliqué. Le Synode de 1985, qui célébrait le vingtième anniversaire de la conclusion du Concile Vatican II, a parlé de l’inculturation comme de l’« intime transformation des authentiques valeurs culturelles par leur intégration dans le christianisme, et l’enracinement du christianisme dans les diverses cultures humaines»3. L’inculturationn’affaiblit par les vraies valeurs mais démontre leur véritable force et leur authenticité, puisqu’elles s’adaptent sans se transformer, mais au contraire elles transforment pacifiquement et graduellement les différentes cultures.

    Nous avons vu, également à travers la richesse de notre diversité, que le défi que nous avons devant nous est toujours le même: annoncer l’Évangile à l’homme d’aujourd’hui, en défendant la famille de toutes les attaques idéologiques et individualistes.

    Et sans jamais tomber dans le danger du relativisme ou du fait dediaboliser les autres, nous avons cherché à embrasser pleinement et courageusement la bonté et la miséricorde de Dieu qui surpasse nos calculs humains et qui ne désire rien d’autre que «tous les hommes soient sauvés» (1 Tm 2, 4), pour insérer et pour vivre ce Synode dans le contexte de l’Année extraordinaire de la Miséricorde que l’Église est appelée à vivre.

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    Michel Janva

  • D’anciens militaires français s’entrainent dans le sud de la France pour rejoindre les milices chrétiennes en Irak

    Photo tirée de la page Facebook Assyrian/French Légion – Dwekh Nawsha . Dans un lieu tenu secret prés de Perpignan, d’ex-militaires français s’entraînent pour rejoindre Dwakh Nawsha, un groupe de combattants chrétiens en Irak.

    Selon un reportage du Parisien,  et le témoignage recueilli dans cette vidéo, ces hommes veulent avant tout garantir un avenir plus sûr à leur pays. Pour cela, ils sont prêts à tout quitter ici, à investir de fortes sommes d’argent dans leur équipement, quitte à tout vendre. Et même à se séparer de leur familles pour plusieurs mois. Ils préfèrent prendre ces risques plutôt que d' »attendre que la menace ne vienne frapper à nos portes ».

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  • Les Chrétiens face aux Migrants

    Voici une conférence faite par l'Abbé de Servigny, pour les paroissiens de Notre-Dame des Armées le 13 octobre. Ce n'est pas là une conférence politique mais plutôt un appel à avoir un regard plus haut.

    Michel Janva