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santé et médecine - Page 387

  • Marché du halal : connaître les faits pour ne pas subir

    « Etats généraux du respect du consommateur et du bien-être animal ». A Paris, 25 mai 2013

    A quelques jours des « Etats généraux du respect du consommateur et du bien-être animal », qui se tiendront à Paris le 25 mai prochain (renseignements sur le site http://vigilancehallal.com/), les chiffres du marché halal, la stratégie des marques et les perspectives sont analysés par J.H. d’Avirac, expert en marketing.
    Soigneusement écartée par les médias officiels (prétendument laïcs) depuis la présidentielle, la problématique du halal, de la non-information du consommateur, du défaut de traçabilité sur les abattages rituels, de la souffrance animale, demeure et s’amplifie même par le caractère particulièrement juteux de ce segment de marché en très forte croissance.
    Connaître les faits pour ne pas subir.
    J.H. d’Avirac fait le point pour Polémia


    Les chiffres du marché

    Le marché mondial du halal représente 450 milliards d’euros et concerne 1,6 milliard de consommateurs potentiels. Sa croissance annuelle est de 10%.

    La France est le marché le plus porteur en Europe, avec plus de 7 millions de consommateurs potentiels.

    Le marché français du halal est estimé aujourd’hui à 7 milliardsd’euros (soit plus de deux fois le marché des produits bio). Il progressede plus de 10% (sans équivalent dans l’industrie agro-alimentaire).

    49% des musulmans déclarent consommer de plus en plus de produits halal : la dynamique du marché français est donc liée à l’effet conjoint de l’augmentation du nombre d’acheteurs et de la progression de la quantité achetée par acheteur.

    Chaque année, 1,1 milliard d’animaux sont abattus en France. Pour la seule région Ile-de-France, sur 5 abattoirs, un seul (spécialisé dans la viande de porc) n’abat pas les cheptels de façon rituelle. La certification halal génère un coût plus ou moins répercuté au consommateur final de 10 à 15 cts par kilo de viande.

    La stratégie des marques

    Les grandes marques nationales et internationales s’intéressent massivement à ce marché à forte croissance : DUC, FLEURY MICHON, HERTA, KNORR, LABEYRIE, LIEBIG, MAGGI…

    Des marques « dédiées » souvent générées par les grands groupes, qui protègent ainsi leurs marques-phares de toute polémique : DOUNIA, ISLA DELICE, ISLA MONDIAL, MEDINA, SAABA, JUMBO, ZAKIA (Panzani), REGHALAL (LDC), NURDAN (Pierre Martinet)…

    Des marques de distributeurs en progression : WASSILA de Casino (2009), CARREFOUR (2011). AUCHAN et LECLERC réfléchissent à des approches similaires.

    Des investissements publicitaires en grands médias à l’image des grandes marques agro-alimentaires (cf. campagne Isla Delice).

    Depuis le 1er septembre 2010, l’entreprise de fast-food Quick, dont l’Etat est actionnaire majoritaire via la Caisse des dépôts et consignations, a décidé de pérenniser l’offre exclusive de produits à base de viande halal dans 14 restaurants tests.

    Le marché est dynamisé par l’innovation en matière d’offre produits (plats cuisinés, snacking), par la diffusion en GMS (grandes et moyennes surfaces) et par le développement des circuits spécialisés (HAL SHOP, BAKER MARKET, « Au Pays »).

    Les GMS et les marques sont particulièrement attentives à un point-clé : 80% des ventes sont réalisées par de petits bouchers. Le marché de la viande halal est donc un marché à forte croissance « transférable » à moyen terme, grâce notamment à d’importants moyens marketing.

    Perspectives

    Depuis la vache folle, 70% des Français se déclarent sensibilisés ou très sensibilisés aux risques alimentaires et aux questions de traçabilité…

    Deux conséquences :

    • Une majorité de Français souhaite savoir si elle mange halal ou non (72% des Français désapprouvent la dérogation permettant de ne pas étourdir les animaux avant abattage) ;
    • Attente en matière de certification, y compris chez les consommateurs de halal.

    Pour 66% des Français, il revient à l’Etat de veiller à la sécurité et à la traçabilité des produits alimentaires.

    Toutes les études marketing agro-alimentaires recommandent aujourd’hui de profiter de la « manne halal », en recherchant l’harmonisation des certifications et la mise en place d’un mix-marketing adapté, avec notamment de plus fortes dépenses publicitaires.

    Halal Expo, Salon européen annuel dédié, qui se tient à Paris, regroupe 7.100 visiteurs professionnels, mobilisés pour faire croître la catégorie sur tous les marchés et tous les circuits.

    Les récentes études d’opinion publiées en ce début d’année sur les craintes que suscite l’islamisation de la société française chez l’immense majorité de nos concitoyens invitent les industriels à modérer (momentanément ?) leurs ardeurs commerciales.

    Dans ce contexte on ne peut que s’étonner de l’absence totale de bruit sur cette question volontairement congelée depuis le Salon de l’Agriculture de 2012 où les « professionnels », tétanisés par la polémique, avaient promis de clarifier la situation… Il est vrai que le cheval roumain est passé par là et, avant lui, quelques millions d’électeurs-moutons, les beaux fromages de Hollande et ses dindons de la farce. La basse-cour médiatique en oubliera ses convictions laïques, la cruauté du rituel, la taxe religieuse qui est imposée à tous. Il nous faut donc réveiller les « camarades » et leur rappeler les mots de Paracelse : « Ce qui est une nourriture pour l’un est un poison pour l’autre »… tout particulièrement lorsqu’une pratique s’attaque aux fondements mêmes de notre civilisation.
    J.H. d’Avirac http://www.polemia.com

    14/05/2013

     (Sources : Etudes Eurostaf 2011, Ubifrance, Credoc 2011, Halal Expo, IFOP 2010, Le Figaro, Xerfi 2009, Solis 2009).

    Inscription aux Etats généraux : « voir 25 mai Réunion de vigilance halal à Paris »

    Il faut s’inscrire obligatoirement :

  • Le tabou de la souffrance morale suite à avortement

    Près de neuf femmes sur dix ayant subi un avortement révèlent subir une souffrance morale d'une intensité supérieure à 6/10 dans l'échelle d'évaluation de la douleur. Elle était même très intense (au moins 8/10) pour 62 % des femmes.

     

    Une femme sur trois a recours à l'avortement en France. Avec environ 210 000 avortements par an en métropole.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com

  • La nourriture industrielle nous empoisonne

    En France, l’industriel Euralis est accusé de se servir de foies malades pour fabriquer son foie gras :

    Philippe Lapaque, dit avoir vu passer sous ses mains de gaveur des volatiles malades.  »De toutes sortes de pathologies : une sorte de grippe, les yeux qui coulent, les diarrhées ou la maladie qui entre autres atrophie la croissance et rend les canards nains, rachitiques, avec des os aussi fragiles que du verre« . Très choqué par ce qu’il a vu, Philippe Lapaque dit avoir rapidement arrêté son activité, notamment après avoir vu les formateurs d’Euralis conseiller l’utilisation de médicaments sur les canards, une pratique proscrite. « Nous avons des notes de techniciens d’Euralis préconisant à ces gaveurs d’augmenter les doses de sulfate de cuivre pour lutter contre les maladies, c’est ce qu’on met dans les piscines pour lutter contre les mousses« , explique l’avocat des gaveurs.

    Lire la suite sur le site de France Info…

    En Chine, ce sont de bons petits plats préparés à base de rats que l’industrie propose :

    Ainsi, des détaillants de la province du Jiangsu (au nord de Shanghai) ont vendu de la viande de rat ou de renard qu’ils ont mélangé à une solution de produits chimiques. Dans la province de Guizhou, le ministère a retrouvé des plats à base de pattes de poulets assaisonnées à… l’eau oxygénée. D’après le ministère, cette enquête a démarré en mars dernier après la découverte de milliers de cochons morts déversés dans des rivières dans la région de Shanghai

    Lire la suite sur le site de la Tribune…

    Bon appétit !

    http://www.contre-info.com/

  • La gestation pour autrui – Fictions et réalité, de Muriel Fabre-Magnan

    Outre la démonstration, pour ceux qui en doutaient (?), que la GPA ouvre une marchandisation généralisée et une mise à disposition des plus faibles, cet entretien montre également la caducité du clivage droite/gauche ...

    Notre résistance ne saurait être récupérée par les tenants des partis quels qu'ils soient.

    Professeur de droit à l'université Paris-I, Muriel Fabre-Magnan publie un ouvrage consacré à la gestation pour autrui (GPA), où elle expose les contradictions juridiques d'une éventuelle légalisation de cette pratique en France. Rencontre avec l'auteur pour un entretien très stimulant.

    LE FIGARO MAGAZINE. -Que faut-il penser de la relance du débat sur la gestation pour autrui à l'occasion du projet de loi sur le mariage homosexuel ?

    - Ce débat devrait être séparé de la question du mariage homosexuel et de l'adoption homoparentale, mais il s'est retrouvé amalgamé à une discussion générale. On peut cependant essayer de comprendre les raisons de ces enchaînements. L'analyse juridique de la gestation pour autrui est la même qu'il s'agisse d'un couple commanditaire hétérosexuel ou homosexuel. Il est clair cependant que si l'insémination artificielle est accordée aux couples de femmes, il sera à moyen terme très difficile de refuser aux couples d'hommes d'avoir eux aussi recours à l'assistance médicale à la procréation et donc, dans leur cas, à la gestation pour autrui.
    Un autre glissement est possible du fait de l'internationalisation de ces pratiques. Aucun projet de loi sur la GPA n'est encore prévu, mais la simple circulaire de Mme Taubira recommandant aux tribunaux de faciliter la délivrance de certificats de nationalité française aux enfants nés à l'étranger de mères porteuses laisse entrevoir la pente glissante. Car si on reconnaît, même encore très indirectement par le seul biais des certificats de nationalité, des GPA pratiquées à l'étranger et dont on ne sait rien ou pas grand-chose, au nom de quoi va-t-on pouvoir interdire les GPA pratiquées sur le territoire national dans des conditions contrôlées? Et en retour, si on admet la GPA en France, même en la réglementant strictement, il sera très difficile de refuser de valider la plupart des GPA pratiquées à l'étranger.
    En effet, si la Cour de cassation refuse pour l'instant que soient transcrits à l'état civil français des actes de naissance établis à l'étranger lorsque l'enfant est né d'une mère porteuse, c'est au motif que cette pratique est contraire à l'ordre public international français, autrement dit à nos valeurs fondamentales. L'engrenage apparaît alors clairement: si on admet la GPA en France, même de façon strictement encadrée (ce que certains appellent une GPA «éthique»), on ne pourra plus dire que celle-ci est contraire à nos valeurs fondamentales. On n'aura dès lors plus aucun outil pour empêcher la validation des GPA pratiquées dans n'importe quelles conditions à l'étranger. Car il ne faut pas se leurrer: il est très souvent impossible de vérifier les conditions dans lesquelles se sont déroulées les GPA à l'étranger. Comment savoir si la mère porteuse ne s'est pas fait payer? Comment être sûr qu'elle n'a pas été exploitée? La proposition qui se veut mesurée d'une GPA «éthique», que prône par exemple Elisabeth Badinter, est en réalité juridiquement impossible.

    Comment cela ?

    -Une GPA «éthique» n'est pas possible, car elle conduit à des contradictions insurmontables. Je vous en donne un autre exemple. Dans une interview parue dans le magazine Elle, intitulée «Je suis pour une GPA éthique», on demande à Élisabeth Badinter qui sera désormais la mère légale de l'enfant. Interrogation à laquelle elle répond qu'étant «culturaliste», c'est sans hésiter qu'elle considère que la mère légale est la mère «éleveuse», c'est-à-dire la mère d'intention. Or, en réponse à une autre question, Mme Badinter ajoute qu'il est essentiel que la mère porteuse dispose d'un délai de six semaines après la naissance pour se rétracter et décider de garder l'enfant. Les parents d'intention n'auraient alors, dit-elle, aucun recours. Mais si la mère est celle qui a commandé l'enfant, au nom de quoi la femme qui a porté l'enfant aurait-elle la préséance? Comment définir et qualifier ce droit qui permettrait à la gestatrice de passer avant la mère? Et comment le justifier? Est-ce parce que la mère porteuse a accouché? Mais alors, c'est donc bien que la mère est prioritairement la femme qui accouche.

    N'y a-t-il pas une part d'arbitraire dans tout processus juridique ?

    -Il y a, certes, toujours une marge d'appréciation pour déterminer où est la règle juste, mais cela ne signifie pas pour autant que n'importe quelle règle soit admissible. De la même façon que, s'il y a des fictions en droit, c'est-à-dire des hypothèses où le droit s'écarte du réel, cela ne signifie pas pour autant que le droit puisse se désancrer toujours et totalement de la réalité. On le voit très bien avec l'exemple de l'embryon: deux positions extrêmes consistent à dire, soit que deux ou trois cellules équivalent à une personne humaine (conviction que l'on peut trouver dans certaines croyances religieuses), soit au contraire que, jusqu'à l'accouchement, le foetus n'est qu'une chose comme une autre. La règle juste est entre les deux. Il y a une zone grise et si, par exemple, une loi sur l'interruption volontaire de grossesse a une certaine marge pour fixer la date limite de l'avortement à 10, 11 ou encore 12 semaines de grossesse, elle doit respecter une certaine réalité du développement de l'embryon. Il en va de même pour l'âge légal de la majorité: la loi a une certaine marge d'appréciation pour la fixer un peu avant ou un peu après 18 ans, mais cela ne signifie pas que n'importe quel âge pourrait être choisi.
    Le juriste voit alors plutôt de l'arbitraire dans le fait que chacun semble vouloir faire sa propre loi et forger ses propres critères selon son éthique personnelle, et ce sans aucun souci de cohérence globale. Les mêmes soutiennent ainsi que la parenté serait aujourd'hui pure intention, tout en revendiquant le droit d'avoir un enfant biologique issu de ses propres gamètes. Il y aurait aussi de l'arbitraire si la loi était fondée sur les seuls sentiments et les seules intentions, qui sont de surcroît impossibles à prouver et à contrôler. Si un lien est, juridiquement, défini par une pure intention et une pure affection, il est logique qu'il cesse en cas de disparition de celles-ci. Mais ce qui est admissible en matière de couple est grave de conséquences en matière de filiation. C'est la crainte qu'on ne peut manquer d'avoir lorsque l'on entend vanter la procréation médicalement assistée, et notamment la gestation pour autrui, au motif que, lorsqu'un enfant est ainsi fabriqué, il serait tout particulièrement désiré et attendu: la carte ne pourra que se retourner si ce désir et cet amour disparaissent, et le prix en sera payé par l'enfant. On nous berce avec des histoires d'amour et de générosité, alors que la réalité est et sera autrement plus dure.

    Pour autant, la gestation pour autrui existe dans de nombreux autres pays sans générer systématiquement de catastrophes ?

    -C'est un argument que l'on entend effectivement souvent. Mais tout dépend de ce que l'on appelle une catastrophe. Les conséquences sur les êtres humains et les relations humaines et sociales se font pas à pas, et de façon beaucoup plus insidieuse. Les médias et même le cinéma nous racontent aujourd'hui de belles histoires de mères porteuses généreuses et altruistes, ravies d'apporter du bonheur à des couples sans enfants. Mais l'admission de la GPA donnera à voir de tout autres histoires: des cas où les différents protagonistes se disputent l'enfant, des cas où au contraire personne n'en veut plus car il est handicapé, des cas où les parents d'intention exigent que la mère porteuse avorte et où celle-ci refuse (ou l'inverse), des cas où la mère porteuse est victime d'un préjudice au cours de la grossesse ou de l'accouchement, des cas où elle fait une dépression, voire se suicide après avoir remis son enfant, des litiges à propos de la rémunération prévue, des cas de faux intermédiaires, etc. La judiciarisation est particulièrement flagrante aux États-Unis et elle est inévitable.

    Votre question est également intéressante en ce qu'elle met en lumière la difficulté d'argumenter dans tous ces débats dits éthiques. L'évolution de la société vers une marchandisation généralisée se fait en effet par petits pas et les arguments mobilisés apparaissent alors parfois démesurés par rapport à chaque cas et à chaque pas pris isolément. Mais dans une perspective plus globale et plus dynamique, l'évolution apparaît clairement vers un monde où tout se vend et tout s'achète. La GPA constitue à cet égard un pas de géant, puisqu'elle requiert d'admettre que l'on peut commander un enfant comme on commande un produit et que l'on peut louer son ventre comme on loue une machine. Plusieurs décisions de la Cour européenne des droits de l'homme (émanation du Conseil de l'Europe qui comprend aujourd'hui 47 membres, dont par exemple la Russie ou la Turquie) sont révélatrices de cette idéologie marchande dans laquelle le consentement est le principal critère de légitimité des actions, et le contrat la norme de prédilection. Cette juridiction promeut ainsi un «droit à l'autonomie personnelle» qu'elle déduit du droit au respect de sa vie privée, interprété non pas dans le sens français du terme (protection de l'intimité de la personne), mais dans le sens du right of privacy américain (droit de la personne de faire des choix individuels). Cette liberté de choisir a alors en réalité souvent pour conséquence de pouvoir mettre autrui à sa disposition. Car sous l'influence du besoin - notamment en période de fort chômage - on trouvera toujours des gens qui consentent à tout. Là encore, on le voit de façon éclatante avec la GPA: la liberté qu'on revendique pour les mères porteuses consiste à ce que ces dernières puissent légalement accepter de se mettre volontairement au service d'autrui et consentir à renoncer à leurs droits et libertés fondamentales, et même à leur enfant.

    Une question qui dépasse étrangement le clivage entre la droite et la gauche...

    -C'est très juste. La droite apparaît comme libérale dans le domaine économique et interventionniste dans le domaine sociétal, tandis que la gauche plaide pour un interventionnisme dans le domaine économique tout en revendiquant un libéralisme sur le plan sociétal. Le paradigme et le credo du libéralisme sont pourtant les mêmes dans les deux domaines: que l'Etat et le droit doivent s'abstenir d'interférer dans le libre jeu du marché et dans les choix individuels, car chacun est le mieux placé pour définir ses propres préférences. Les effets du libéralisme sont également les mêmes dans les deux domaines: une marchandisation généralisée et une mise à disposition des plus faibles.
    Le débat devrait ainsi effectivement en toute logique brouiller le traditionnel clivage entre la droite et la gauche. Mais seuls quelques politiques osent l'assumer. C'est ainsi que, s'agissant du récent projet sur le mariage, 
    Chantal Jouanno a déclaré: «Je voterai favorablement ce texte, pour respecter mes valeurs de droite où le libéralisme ne s'arrête pas aux portes des questions sociétales», tandis que Jean-Pierre Chevènement a expliqué son opposition au même texte par le fait qu'«il faut maintenir des repères fondamentaux face à la déferlante de l'hyper-individualisme libéral». Les choix de société qui s'offrent à nous sont ainsi affinés.

    La gestation pour autrui - Fictions et réalité, de Muriel Fabre-Magnan, paru chez Fayard. 124 p., 8 €

    Source : Le Figaro

    http://www.printempsfrancais.fr

  • France : un jeune homme se meurt d'euthanasie lente – mais sa famille se bat

    Le jeune homme qui se meurt lentement dans un hôpital, « quelque part en France », affamé par décision du corps médical, s’affaiblit de jour en jour. Mais une lueur d’espoir existe désormais. La famille de celui que nous avons appelé « Hervé », horrifiée de voir ses souffrances physiques et morales, a décidé de ne pas en rester là. Elle veut se battre jusqu’au bout.
    Elle dit NON à cette nouvelle barbarie qui prétend autoriser des médecins à faire mourir des malades à petit feu, en cessant de les nourrir, en les privant presque totalement d’eau.
    Elle dit NON à une interprétation de la loi Leonetti sur la fin de vie qui a déjà servi de couverture à des assassinats de ce type.
    Elle dit NON à l’euthanasie par omission que l’on impose sournoisement tandis qu’on fait croire que la question est encore en débat ; une euthanasie par omission que Jean Leonetti lui-même entend faciliter et rendre apparemment moins cruelle par la « sédation palliative » qui permettrait de masquer les affres de ceux qui mourront de faim et de soif parce que des médecins en auront décidé ainsi.
    Il y a donc du nouveau depuis l'article de la semaine dernière : la famille d’Hervé vient de trouver un avocat prêt à se battre pour défendre les droits du jeune homme et des siens et l'a saisi le 7 mai au soir. Me Jérôme Triomphe sait que l’affaire est dure. Il s’agit de faire annuler une décision médicale qui est dans l’air du temps ; de contrer la puissance de mort dont tant de médecins se sentent désormais investis ; de prôner une logique de respect de la vie la plus fragile et non de raisonner en termes économiques – et il est impossible de croire que la logique économique n’intervient pas dans cette affaire, sous couleur de mettre fin aux souffrances d’un accidenté dans le coma.
    Bref rappel des faits. Il y a quatre ans et demi, Hervé, alors âgé de quelque 33 ans, était victime d’un accident de la route. On le plongea dans un coma artificiel dont il allait sortir, pour se trouver dans un coma végétatif. Il y restera pendant deux ans – mais peu à peu, son état s’améliore et il se trouve aujourd’hui dans un « coma pauci-relationnel », c’est-à-dire un état de conscience minimale où le patient est sensible aux émotions, aux stimuli extérieurs ; Hervé a une activité visuelle, et il réagit aux propos de ses proches.
    Il se trouve, je suis désormais en mesure de vous le dire, au CHU Sébastopol de Reims.
    Hervé ne souffre d’aucune maladie particulière, et à plus forte raison d’aucune affection en stade terminale, il ne se trouve nullement dans un état de souffrance insupportable – ou en tout cas, il ne s’y trouvait pas avant qu’on prît la décision, le 10 avril, de cesser totalement de le nourrir et de ne plus lui donner que 500 ml d’eau contre les 3 litres de liquide par 24 heures que lui apportaient l’alimentation et l’hydratation par sonde dont il bénéficiait depuis 4 ans et demi.
    Sans eau, un homme meurt assez vite : en une quinzaine de jours… Avec un peu d’eau, le processus est bien plus long. Mais cela ne change rien à l’intention de tuer qui est celle des médecins qui décident de ne plus apporter les soins ordinaires – c’est-à-dire ce qui est dû, dans la mesure du possible, à tout être humain, nourrisson ou vieillard, malade ou bien-portant, prisonnier ou libre. Et les médecins ont une obligation spécifique à cet égard : protéger et soigner, tout faire qui ne constitue pas une obstination déraisonnable qui aurait pour seul effet de prolonger artificiellement la vie.
    Ce jeune homme qui souffre et qui se voit mourir n’a aucun moyen de parler pour lui-même. Alors c’est sa famille qui est sa voix.
    Une famille qui aurait dû être écoutée, aux termes de la loi Leonetti, et qui ne l’a pas été. Le 5 avril dernier, des responsables de l'équipe médicale de l’hôpital demandait à la mère d’Hervé d'entamer un « cheminement » personnel par rapport à un processus dont il était simplement suggéré qu'il était envisagé : priver Hervé de nourriture pour le conduire vers la mort. Aucune « décision collégiale ». Aucune consultation formelle à cette fin. A ces suggestions, la mère d'Hervé opposa des protestations fermes. On lui fixa un rendez-vous au 15 mai pour qu’elle puisse revenir avec son mari, qui était alors lui-même hospitalisé pour une intervention.
    Mais fin avril, elle découvrit, par deux de ses autres enfants qui rendant visite à Hervé, constatèrent qu’il n’était plus alimenté, que ce processus avait été mis en place dès le 10 avril. Autrement dit, sans que la famille et les proches du jeune homme n’eussent été informés, comme l’exige pourtant la loi, de la mise en œuvre de la « procédure collégiale » de décision d’arrêt des « traitements », auxquels sont ici assimilés les soins ordinaires que sont la nourriture et l’hydratation. Décision « manifestement illégale », comme le souligne l’avocat.
    Le 8 mai, Me Jérôme Triomphe a saisi le procureur de Reims sous l’intitulé : « Urgent, danger de mort ». Démarche prise très au sérieux : elle a abouti à l’envoi de policiers à l’hôpital. On sait que par ailleurs ils ont appelé l'épouse d'Hervé, et sont finalement allés chez elle pour l'entendre. Quoi qu'il en soit les médecins qui « soignent » Hervé refusent toujours de rétablir l’alimentation, malgré la demande expresse de ses parents, et même sous la menace de poursuites et la mise en évidence de ce qui se trame réellement au CHU de Reims : une tentative d’assassinat.
    Devant l'obstination des médecins, c’est désormais le juge administratif qui est saisi dans le cadre d’un référé-liberté qui se plaidera à Châlons-en-Champagne, dès que possible et on espère dès ce vendredi malgré le pont, afin que toutes mesures soient prises pour sauver la vie d’Hervé, faire cesser la grave maltraitance dont il est victime, sauvegarder les droits de sa famille et donner à celle-ci la possibilité de transférer Hervé dans une structure respectueuse de son droit de vivre qu’affirment aussi bien la loi Leonetti que le droit européen.
    Me Triomphe a rappelé en effet le droit fondamental à la vie qu'affirme solennellement l'article 2 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH). Droit réaffirmé et renforcé par une résolution de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, le 25 janvier 2012, qui affirme :

    • L’euthanasie, dans le sens de l'usage de procédés par action ou par omission permettant de provoquer intentionnellement la mort d’une personne dépendante dans l’intérêt allégué de celle-ci, doit toujours être interdite.

    • Il ne peut être toléré que des décisions soient prises par une personne subrogée qui se fonde sur des jugements de valeur généraux ; en cas de doute, la décision doit toujours viser à préserver la vie de l’intéressé et à en prolonger la vie.

    C'est une très grosse bataille qui se joue actuellement autour de la personne d'Hervé. Il y faut beaucoup de courage et de constance dans des circonstances particulièrement douloureuses et choquantes pour la famille. Il faut que la France en parle.
    http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr

  • Lapin de garenne et vaccin : Cas exemplaire de lobbying

    Le lapin de garenne, animal emblématique de nos campagnes d’autrefois, gibier populaire, a terriblement régressé, voire parfois disparu selon les localités, durant la fin du XXe siècle. Disparition surprenante, car c’est une espèce prolifique, qui s’adapte à la plupart des milieux européens. Mais certains ont joué les apprentis sorciers avec des épidémies virales…

    Par Harold Blanot

    La première de ces épidémies, est due à une intervention humaine, celle du Docteur Armand-Delille. Cet ingénieur agronome et propriétaire terrien en Eure-et-Loir, en 1953, a volontairement développé un virus, la myxomatose, afin d’endiguer les populations de lapin sur son territoire, qu’il jugeait trop importante.
    Son initiative eu un vif succès, car en quelques décennies, la myxomatose fut répandue par d’autres personnes peu informées ni conscientes de ce geste, dans toute l’Europe, ravageant les populations de lapin de garenne.

    Ce virus, la myxomatose, muta en de multiples versions, frappant chaque année sur des populations de gibier déclinantes et de plus en plus faible. Déjà, dans les premières années de mise en circulation du virus, des voix venant des rangs des chasseurs s’élevèrent contre ce procédé. Mais les nécessités agricoles d’après guerre et la nouvelle politique d’agriculture intensive ne se sont pas préoccupées de ces considérations. D’autant que quelques années après, un autre virus de la même origine fit son apparition, encore plus terrible, le VHD (Viral Haemorrhagic Disease). Ces virus offrent des scènes d’horreurs, où l’on voit des lapins agonisant avec les yeux rouges (la myxomatose), ou des cadavres de lapins jonchant la campagne, un filet de sang au nez (le VHD)…

    Actuellement, si le lapin de garenne est encore présent en France, c’est majoritairement grâce aux actions des chasseurs, qui mènent différentes politiques de gestions, de réintroductions et d’aménagements en sa faveur. Des politiques de vaccination ont aussi été mis en place par les chasseurs, mais avec des vaccins peu efficaces, les virus étant en perpétuelle mutation d’une année sur l’autre. Mais cela pouvait parfois sauver certaines populations. Pour revenir au clivage entre monde agricole et monde de la chasse, on a vu en 2012 un cas ubuesque où un tribunal condamna une société de chasse qui n’avait pas tué assez de lapins, cause des dégâts auprès d’un viticulteur local, qui engagea ce recours en justice. Car en effet, le lapin de garenne génère des dégâts aux cultures (céréalière, viticoles, arboricoles, maraichères et même forestières), afin de se nourrir. Et du fait de la flambée des denrées agricoles, ces dégâts de gibier énervent vite les agriculteurs, déjà vivement agacé par les bien plus importants dégâts de sangliers et de cervidés.

    C’est ainsi, que dans ce contexte, on apprend récemment qu’après 15 ans de travaux, la Fédération Royale Espagnole de la Chasse qui a mis au point un vaccin révolutionnaire et efficace contre la myxomatose et le VHD, s’est vue refusée son autorisation de mise sur le marché par l’Agence Européenne du médicament. Ce vaccin, très attendu tant dans le monde de la chasse que chez les autres défenseurs de la nature, aurait très certainement été la cible de certains lobbys agricoles et/ou pharmaceutiques. Pourtant, la Fédération Nationale de la Chasse, via les chasseurs français, avait récolté un million d’euros pour soutenir l’espèce dans le cadre d’un programme de connaissance biologique et de gestion. Même le laboratoire Bioespace dû abandonner ses études sur la question. Et les chercheurs espagnols, ont avoué du bout des lèvres que les raisons de ce refus étaient strictement politiques.

    Parallèlement à ces maladies que nous refusons d’éradiquer pour des raisons politiques et économiques agricoles, le lapin de garenne souffre d’autres maux : destruction de son habitat par remembrement des parcelles agricoles et par l’arrachage des haies, pour optimiser la surface cultivable ; destruction des bandes d’herbe, retournement des sols en hiver et autres raréfaction des sources de nourriture, l’obligeant ainsi à se nourrir de fait dans les cultures agricoles. Sans compter un classement juridique aberrant, à la fois Res Nullus et Res Propria, ce qui contrairement au grand gibier, permet de gérer les dossiers de dégâts par une simple saisine au tribunal, permettant d’obtenir des mesures de destruction. Donc, le lapin doit sa survie aux actions des chasseurs par une stricte modération des prélèvements en général, doublée d’une bonne régulation des prédateurs, et d’aménagements divers (plantation de cultures céréalière destinée à la faune, etc.). Mais pour combien de temps encore ? La disparition du lapin serait terrible, c’est un maillon élémentaire de la chaine alimentaire de la faune.

    Ce cas d’action de lobbying est exemplaire : le monde de la chasse, divisé, peu représenté et faisant face à de multiples détracteurs dont beaucoup auraient pu être des alliés dans ce cas (les écologistes), n’a pas été en mesure de faire le poids devant un adversaire certes gigantesque, mais parlant d’une seule voix.

    portail-ie.fr

    http://fortune.fdesouche.com/

  • La PMA et la GPA pour Tous c'est maintenant. En France

     De Pierre-Olivier Arduin dans La Nef :

    N"Le 1er janvier 2013 à minuit et une poignée de secondes, le premier bébé né en France était celui d’un « couple » d’homosexuelles domiciliées à Moulins dans l’Allier. Si celle qui s’est faite inséminer en Belgique et qui a accouché en France a été reconnue civilement comme la mère, sa « compagne » sera déclarée à son tour parent légal de l’enfant lorsque la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux « couples » de même sexe entrera en vigueur.

    Cette histoire illustre les non-dits du chef de l’État s’évertuant, lors de son intervention télévisée du 28 mars, à nous faire croire que le texte sur « le mariage pour tous » n’incluait ni de près ni de loin la question de la procréation médicalement assistée (PMA). Le chef de l’État ne peut ignorer que le marché des procréations artificielles en France et à l’étranger est organisé de telle façon que la loi Taubira, même sans prévoir de volet spécifique sur la « PMA homosexuelle », va accélérer le recours à ce genre de pratiques tout en validant juridiquement le fait délictueux commis à l’étranger. Les médias se sont fait l’écho ces dernières semaines du caractère opérationnel des filières de don de sperme pour les lesbiennes avec la complicité d’une partie des spécialistes français de l’assistance médicale à la procréation. [...]

    Destinations phares de ces délocalisations procréatives, l’Espagne et la Belgique qui autorisent toutes les femmes, quelles que soient leur orientation sexuelle et leur configuration parentale, à recourir à des cellules sexuelles de qualité, objet de toutes les convoitises. Ces réseaux fonctionnent d’autant mieux qu’en vertu de la loi communautaire sur l’égalité de l’accès aux soins dans les pays de l’Union européenne, la Sécurité sociale prend en charge une partie des frais à l’étranger et couvre de toute façon l’ensemble des traitements tant avant qu’après l’insémination artificielle (traitement de stimulation, surveillance des ovaires, dosages hormonaux, échographies, et bien sûr la durée intégrale de la gestation). Depuis l’entrée en vigueur de cette directive européenne, les homosexuelles françaises sont de plus en plus nombreuses à se faire fabriquer illégalement des enfants sans père avec la collaboration de la médecine et de l’assurance-maladie françaises. Pour que le crime soit parfait, il manquait seulement la reconnaissance civile du statut parental en faveur de la compagne de celle qui mène la grossesse. Ce sera chose faite avec la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe qui va inéluctablement démultiplier ce tourisme reproductif transfrontalier puisque la « conjointe mariée » de celle qui aura accouché sera régularisée comme second « parent » de l’enfant après adoption plénière.

    On retrouve le même schéma pervers avec les « couples » d’hommes qui eux ont besoin d’un don d’ovules et d’une location d’utérus pour mener à bien leur « projet parental ». Alors que, dans la même émission, le président de la République jurait la main sur le cœur être absolument opposé aux mères porteuses, son gouvernement a déjà légitimé le contournement de la loi française prohibant la gestation pour autrui (GPA). En demandant aux juridictions, par la circulaire du 25 janvier, de faciliter l’acquisition de la naturalisation d’enfants nés à l’étranger d’une mère porteuse, Christiane Taubira vient d’accorder aux « couples » de gays une prime à l’impunité en leur offrant sur un plateau l’assurance qu’ils pourront continuer à recourir à la GPA en dehors de nos frontières sans être inquiétés pas les consulats lorsqu’ils rentreront avec l’enfant abandonné par celle qui l’aura porté pendant neuf mois. Après la circulaire Taubira, la boucle sera bouclée avec la loi Taubira puisque celle-ci, là encore, permettra au « conjoint » du géniteur (celui qui a donné son sperme à l’origine de l’embryon conçu par fécondation in vitro et réimplanté dans la mère porteuse) d’engager une procédure d’adoption plénière vis-à-vis de l’enfant, laquelle lui sera accordée automatiquement par l’État français. Contrairement aux dires de François Hollande, la fabrication artificielle d’enfants privés intentionnellement de père ou de mère est donc inhérente à la loi Taubira. Non contente de décupler les trafics procréatifs en tous genres, la nouvelle législation va par-dessus le marché ratifier les fraudes commises à l’étranger en infraction avec le droit français par nos ressortissants homosexuels en mal d’enfants. On entend déjà la majorité nous dire que cette situation hypocrite ne peut durer et nécessite que la France inscrive à son tour la PMA et la GPA pour tous dans son arsenal législatif."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Kosovo : un trafic d’organes avec Israël démantelé

    Cinq hommes ont été condamnés lundi au Kosovo à des peines d’un an avec sursis à huit ans de prison pour leur implication dans un réseau de trafic d’organes humains dont la plaque tournante était une clinique de la banlieue de Pristina (capitale de cette province).

    Les donateurs, originaires de Turquie et de pays de l’ancienne Union soviétique, étaient attirés vers une clinique qui leur promettait le versement de 10 à 12.000 euros. Les receveurs d’organes, des Israéliens pour la plupart, versaient entre 80.000 et 100.000 euros. Certains donateurs n’ont jamais reçu l’argent promis. Le scandale a éclaté à la fin 2008 quand un Turc, visiblement souffrant après avoir été opéré, a été intercepté à l’aéroport de Pristina.
    L’affaire a d’autant plus gagné en notoriété qu’elle a fait écho aux accusations de trafic d’organes humains visant l’ex-guérilla albanophone de l’Armée de libération du Kosovo, en lutte contre l’armée serbe à la fin des années 1990. L’ALK est accusée d’avoir opéré des prisonniers – serbes notamment – et vendu leurs organes en Albanie voisine. Un rapporteur du Conseil de l’Europe, Dick Marty, a déclaré que les deux affaires étaient liées et touchaient aux plus hautes sphères du pouvoir au Kosovo, dirigé par l’ex-guérilla.

    Mais Dick Marty n’a pas souhaité témoigner à la demande de l’accusation, ce que le tribunal a regretté. Une équipe composée d’experts européens et dirigée par le procureur américain Clint Williamsondoit rendre un rapport en 2014 sur les accusations de Dick Marty. Les cinq condamnations prononcées lundi ne concernent que des ressortissants kosovars. Le directeur de la clinique Medicus, l’urologue Lutfi Dervishi, a été condamné à huit ans de prison pour crime organisé et trafic d’êtres humains. Son fils, Arban, a écopé de sept ans et trois mois. Un anesthésiste a été condamné à trois ans fermes et deux autres prévenus à un an avec sursis.Deux mandats d’arrêt ont été émis à l’encontre de deux autres suspects, un chirurgien turc, et le cerveau présumé du réseau, l’Israélien Moshe Harel. Fatos Bytyci; Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Pascal Liétout

    http://www.contre-info.com

  • Pesticides : La France est championne du Monde

    Les Français sont davantage contaminés par les pesticides que les Allemands, les Américains ou les Canadiens. C’est ce qui ressort d’une étude révélée vendredi par l’Institut national de veille sanitaire (INVS) et réalisée dans le cadre d’une grande enquête sur la nutrition et la santé des Français réalisée en 2006-2007.

    Exposition de la population française aux substances chimiques de l’environnement

    Pour la première fois l’INVS a mesuré la concentration de pesticides dans notre organisme. En se basant sur un échantillon de 400 personnes, les résultats des études de concentrations urinaires révèlent des niveaux de pesticides particulièrement élevés.

    L’INVS estime qu’une “attention particulière doit être portée aux pesticides organophosphorés et pyréthrinoïdes pour lesquels les niveaux Français semblent être parmi les plus élevés en référence à des pays comparables“.

    La consommation de certains aliments et l’utilisation domestique de pesticides (traitements antipuces ou dans un potager) influençaient de façon notable les concentrations“.

    Enfin, si la concentration moyenne de PCB a été divisée par trois en 20 ans (1986-2007) dans les analyses de sang, il y a encore 13% des femmes en âge de procréer (18-45 ans) et moins de 1% des adultes, qui avaient en 2007 des niveaux supérieurs à ceux recommandés par les autorités sanitaires.

    Plus de 90% des pesticides sont utilisés dans l’agriculture, le reste par des jardiniers amateurs et pour usages collectifs, comme les voies ferrées. Ces derniers mois plusieurs études ont révélé les risques de l’exposition aux pesticides, en particulier chez les agriculteurs et les viticulteurs.

    Mi-mars 85 médecins limousins signaient un appel contre les pesticides : trop de “signaux de danger sont au rouge : cancers, maldie de Parkinson, troubles de la fertilité…”

    Télécharger le rapport ( PDF 3,46Mo)

    France Info  http://fortune.fdesouche.com/

  • Trisomie 21 : en route vers l’eugénisme !

    Le Comité consultatif national d’éthique vient de se déclarer favorable à l’introduction de nouveaux test génétiques fœtaux pour dépister la trisomie 21 dans le sang maternel au cours des premières semaines de grossesse. Ce sont les industries pharmaceutiques commercialisant ces tests qui vont pouvoir lui offrir une grosse boîte de chocolats ! Depuis le temps qu’elles trépignaient devant la porte : pensez, un marché d’un milliard d’euros, alors que, comme le rappelle Jean-Marie Le Méné, 97 % des enfants trisomiques sont, sans leurs services, d’ores et déjà détectés.

    De l’avis du CCNE, ces tests seraient « un progrès du point de vue éthique ». Ils viendraient en effet remplacer le dépistage actuel reposant in fine sur une amniocentèse invasive, source de fausses couches. Grâce à eux, l’éradication d’un segment de population jugé inapte à vivre dans notre environnement sera surtout plus performante : leur fiabilité, leur innocuité vont mettre un terme aux « ratés » (la naissance d’un enfant T21 passé entre les mailles), en même temps qu’aux dégâts collatéraux (la perte, par l’amniocentèse, d’un enfant sain).

    Mais attention ! Parallèlement, le comité d’éthique insiste sur la nécessité d’une meilleure « prise en charge » par la société des personnes porteuses d’un handicap et atteintes d’une maladie. C’est sûr. Comme genre de « prise en charge » efficace, l’élimination, ça se pose là. Encore fallait-il y penser, et Hippocrate, cet âne, est passé bêtement à côté. Si l’on « prenait en charge » toutes les pathologies comme on « prend en charge », dès qu’on l’a détectée, celle des trisomiques 21, au service des urgences, au moins, ça ferait de la place dans les lits.

    GabrielleCluzel

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