Le jeune homme qui se meurt lentement dans un hôpital, « quelque part en France », affamé par décision du corps médical, s’affaiblit de jour en jour. Mais une lueur d’espoir existe désormais. La famille de celui que nous avons appelé « Hervé », horrifiée de voir ses souffrances physiques et morales, a décidé de ne pas en rester là. Elle veut se battre jusqu’au bout.
Elle dit NON à cette nouvelle barbarie qui prétend autoriser des médecins à faire mourir des malades à petit feu, en cessant de les nourrir, en les privant presque totalement d’eau.
Elle dit NON à une interprétation de la loi Leonetti sur la fin de vie qui a déjà servi de couverture à des assassinats de ce type.
Elle dit NON à l’euthanasie par omission que l’on impose sournoisement tandis qu’on fait croire que la question est encore en débat ; une euthanasie par omission que Jean Leonetti lui-même entend faciliter et rendre apparemment moins cruelle par la « sédation palliative » qui permettrait de masquer les affres de ceux qui mourront de faim et de soif parce que des médecins en auront décidé ainsi.
Il y a donc du nouveau depuis l'article de la semaine dernière : la famille d’Hervé vient de trouver un avocat prêt à se battre pour défendre les droits du jeune homme et des siens et l'a saisi le 7 mai au soir. Me Jérôme Triomphe sait que l’affaire est dure. Il s’agit de faire annuler une décision médicale qui est dans l’air du temps ; de contrer la puissance de mort dont tant de médecins se sentent désormais investis ; de prôner une logique de respect de la vie la plus fragile et non de raisonner en termes économiques – et il est impossible de croire que la logique économique n’intervient pas dans cette affaire, sous couleur de mettre fin aux souffrances d’un accidenté dans le coma.
Bref rappel des faits. Il y a quatre ans et demi, Hervé, alors âgé de quelque 33 ans, était victime d’un accident de la route. On le plongea dans un coma artificiel dont il allait sortir, pour se trouver dans un coma végétatif. Il y restera pendant deux ans – mais peu à peu, son état s’améliore et il se trouve aujourd’hui dans un « coma pauci-relationnel », c’est-à-dire un état de conscience minimale où le patient est sensible aux émotions, aux stimuli extérieurs ; Hervé a une activité visuelle, et il réagit aux propos de ses proches.
Il se trouve, je suis désormais en mesure de vous le dire, au CHU Sébastopol de Reims.
Hervé ne souffre d’aucune maladie particulière, et à plus forte raison d’aucune affection en stade terminale, il ne se trouve nullement dans un état de souffrance insupportable – ou en tout cas, il ne s’y trouvait pas avant qu’on prît la décision, le 10 avril, de cesser totalement de le nourrir et de ne plus lui donner que 500 ml d’eau contre les 3 litres de liquide par 24 heures que lui apportaient l’alimentation et l’hydratation par sonde dont il bénéficiait depuis 4 ans et demi.
Sans eau, un homme meurt assez vite : en une quinzaine de jours… Avec un peu d’eau, le processus est bien plus long. Mais cela ne change rien à l’intention de tuer qui est celle des médecins qui décident de ne plus apporter les soins ordinaires – c’est-à-dire ce qui est dû, dans la mesure du possible, à tout être humain, nourrisson ou vieillard, malade ou bien-portant, prisonnier ou libre. Et les médecins ont une obligation spécifique à cet égard : protéger et soigner, tout faire qui ne constitue pas une obstination déraisonnable qui aurait pour seul effet de prolonger artificiellement la vie.
Ce jeune homme qui souffre et qui se voit mourir n’a aucun moyen de parler pour lui-même. Alors c’est sa famille qui est sa voix.
Une famille qui aurait dû être écoutée, aux termes de la loi Leonetti, et qui ne l’a pas été. Le 5 avril dernier, des responsables de l'équipe médicale de l’hôpital demandait à la mère d’Hervé d'entamer un « cheminement » personnel par rapport à un processus dont il était simplement suggéré qu'il était envisagé : priver Hervé de nourriture pour le conduire vers la mort. Aucune « décision collégiale ». Aucune consultation formelle à cette fin. A ces suggestions, la mère d'Hervé opposa des protestations fermes. On lui fixa un rendez-vous au 15 mai pour qu’elle puisse revenir avec son mari, qui était alors lui-même hospitalisé pour une intervention.
Mais fin avril, elle découvrit, par deux de ses autres enfants qui rendant visite à Hervé, constatèrent qu’il n’était plus alimenté, que ce processus avait été mis en place dès le 10 avril. Autrement dit, sans que la famille et les proches du jeune homme n’eussent été informés, comme l’exige pourtant la loi, de la mise en œuvre de la « procédure collégiale » de décision d’arrêt des « traitements », auxquels sont ici assimilés les soins ordinaires que sont la nourriture et l’hydratation. Décision « manifestement illégale », comme le souligne l’avocat.
Le 8 mai, Me Jérôme Triomphe a saisi le procureur de Reims sous l’intitulé : « Urgent, danger de mort ». Démarche prise très au sérieux : elle a abouti à l’envoi de policiers à l’hôpital. On sait que par ailleurs ils ont appelé l'épouse d'Hervé, et sont finalement allés chez elle pour l'entendre. Quoi qu'il en soit les médecins qui « soignent » Hervé refusent toujours de rétablir l’alimentation, malgré la demande expresse de ses parents, et même sous la menace de poursuites et la mise en évidence de ce qui se trame réellement au CHU de Reims : une tentative d’assassinat.
Devant l'obstination des médecins, c’est désormais le juge administratif qui est saisi dans le cadre d’un référé-liberté qui se plaidera à Châlons-en-Champagne, dès que possible et on espère dès ce vendredi malgré le pont, afin que toutes mesures soient prises pour sauver la vie d’Hervé, faire cesser la grave maltraitance dont il est victime, sauvegarder les droits de sa famille et donner à celle-ci la possibilité de transférer Hervé dans une structure respectueuse de son droit de vivre qu’affirment aussi bien la loi Leonetti que le droit européen.
Me Triomphe a rappelé en effet le droit fondamental à la vie qu'affirme solennellement l'article 2 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH). Droit réaffirmé et renforcé par une résolution de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, le 25 janvier 2012, qui affirme :
• L’euthanasie, dans le sens de l'usage de procédés par action ou par omission permettant de provoquer intentionnellement la mort d’une personne dépendante dans l’intérêt allégué de celle-ci, doit toujours être interdite.
• Il ne peut être toléré que des décisions soient prises par une personne subrogée qui se fonde sur des jugements de valeur généraux ; en cas de doute, la décision doit toujours viser à préserver la vie de l’intéressé et à en prolonger la vie.
C'est une très grosse bataille qui se joue actuellement autour de la personne d'Hervé. Il y faut beaucoup de courage et de constance dans des circonstances particulièrement douloureuses et choquantes pour la famille. Il faut que la France en parle.
http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr
santé et médecine - Page 385
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France : un jeune homme se meurt d'euthanasie lente – mais sa famille se bat
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Lapin de garenne et vaccin : Cas exemplaire de lobbying
Le lapin de garenne, animal emblématique de nos campagnes d’autrefois, gibier populaire, a terriblement régressé, voire parfois disparu selon les localités, durant la fin du XXe siècle. Disparition surprenante, car c’est une espèce prolifique, qui s’adapte à la plupart des milieux européens. Mais certains ont joué les apprentis sorciers avec des épidémies virales…
Par Harold Blanot
La première de ces épidémies, est due à une intervention humaine, celle du Docteur Armand-Delille. Cet ingénieur agronome et propriétaire terrien en Eure-et-Loir, en 1953, a volontairement développé un virus, la myxomatose, afin d’endiguer les populations de lapin sur son territoire, qu’il jugeait trop importante.
Son initiative eu un vif succès, car en quelques décennies, la myxomatose fut répandue par d’autres personnes peu informées ni conscientes de ce geste, dans toute l’Europe, ravageant les populations de lapin de garenne.
Ce virus, la myxomatose, muta en de multiples versions, frappant chaque année sur des populations de gibier déclinantes et de plus en plus faible. Déjà, dans les premières années de mise en circulation du virus, des voix venant des rangs des chasseurs s’élevèrent contre ce procédé. Mais les nécessités agricoles d’après guerre et la nouvelle politique d’agriculture intensive ne se sont pas préoccupées de ces considérations. D’autant que quelques années après, un autre virus de la même origine fit son apparition, encore plus terrible, le VHD (Viral Haemorrhagic Disease). Ces virus offrent des scènes d’horreurs, où l’on voit des lapins agonisant avec les yeux rouges (la myxomatose), ou des cadavres de lapins jonchant la campagne, un filet de sang au nez (le VHD)…
Actuellement, si le lapin de garenne est encore présent en France, c’est majoritairement grâce aux actions des chasseurs, qui mènent différentes politiques de gestions, de réintroductions et d’aménagements en sa faveur. Des politiques de vaccination ont aussi été mis en place par les chasseurs, mais avec des vaccins peu efficaces, les virus étant en perpétuelle mutation d’une année sur l’autre. Mais cela pouvait parfois sauver certaines populations. Pour revenir au clivage entre monde agricole et monde de la chasse, on a vu en 2012 un cas ubuesque où un tribunal condamna une société de chasse qui n’avait pas tué assez de lapins, cause des dégâts auprès d’un viticulteur local, qui engagea ce recours en justice. Car en effet, le lapin de garenne génère des dégâts aux cultures (céréalière, viticoles, arboricoles, maraichères et même forestières), afin de se nourrir. Et du fait de la flambée des denrées agricoles, ces dégâts de gibier énervent vite les agriculteurs, déjà vivement agacé par les bien plus importants dégâts de sangliers et de cervidés.
C’est ainsi, que dans ce contexte, on apprend récemment qu’après 15 ans de travaux, la Fédération Royale Espagnole de la Chasse qui a mis au point un vaccin révolutionnaire et efficace contre la myxomatose et le VHD, s’est vue refusée son autorisation de mise sur le marché par l’Agence Européenne du médicament. Ce vaccin, très attendu tant dans le monde de la chasse que chez les autres défenseurs de la nature, aurait très certainement été la cible de certains lobbys agricoles et/ou pharmaceutiques. Pourtant, la Fédération Nationale de la Chasse, via les chasseurs français, avait récolté un million d’euros pour soutenir l’espèce dans le cadre d’un programme de connaissance biologique et de gestion. Même le laboratoire Bioespace dû abandonner ses études sur la question. Et les chercheurs espagnols, ont avoué du bout des lèvres que les raisons de ce refus étaient strictement politiques.
Parallèlement à ces maladies que nous refusons d’éradiquer pour des raisons politiques et économiques agricoles, le lapin de garenne souffre d’autres maux : destruction de son habitat par remembrement des parcelles agricoles et par l’arrachage des haies, pour optimiser la surface cultivable ; destruction des bandes d’herbe, retournement des sols en hiver et autres raréfaction des sources de nourriture, l’obligeant ainsi à se nourrir de fait dans les cultures agricoles. Sans compter un classement juridique aberrant, à la fois Res Nullus et Res Propria, ce qui contrairement au grand gibier, permet de gérer les dossiers de dégâts par une simple saisine au tribunal, permettant d’obtenir des mesures de destruction. Donc, le lapin doit sa survie aux actions des chasseurs par une stricte modération des prélèvements en général, doublée d’une bonne régulation des prédateurs, et d’aménagements divers (plantation de cultures céréalière destinée à la faune, etc.). Mais pour combien de temps encore ? La disparition du lapin serait terrible, c’est un maillon élémentaire de la chaine alimentaire de la faune.
Ce cas d’action de lobbying est exemplaire : le monde de la chasse, divisé, peu représenté et faisant face à de multiples détracteurs dont beaucoup auraient pu être des alliés dans ce cas (les écologistes), n’a pas été en mesure de faire le poids devant un adversaire certes gigantesque, mais parlant d’une seule voix.
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La PMA et la GPA pour Tous c'est maintenant. En France
De Pierre-Olivier Arduin dans La Nef :
"Le 1er janvier 2013 à minuit et une poignée de secondes, le premier bébé né en France était celui d’un « couple » d’homosexuelles domiciliées à Moulins dans l’Allier. Si celle qui s’est faite inséminer en Belgique et qui a accouché en France a été reconnue civilement comme la mère, sa « compagne » sera déclarée à son tour parent légal de l’enfant lorsque la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux « couples » de même sexe entrera en vigueur.
Cette histoire illustre les non-dits du chef de l’État s’évertuant, lors de son intervention télévisée du 28 mars, à nous faire croire que le texte sur « le mariage pour tous » n’incluait ni de près ni de loin la question de la procréation médicalement assistée (PMA). Le chef de l’État ne peut ignorer que le marché des procréations artificielles en France et à l’étranger est organisé de telle façon que la loi Taubira, même sans prévoir de volet spécifique sur la « PMA homosexuelle », va accélérer le recours à ce genre de pratiques tout en validant juridiquement le fait délictueux commis à l’étranger. Les médias se sont fait l’écho ces dernières semaines du caractère opérationnel des filières de don de sperme pour les lesbiennes avec la complicité d’une partie des spécialistes français de l’assistance médicale à la procréation. [...]
Destinations phares de ces délocalisations procréatives, l’Espagne et la Belgique qui autorisent toutes les femmes, quelles que soient leur orientation sexuelle et leur configuration parentale, à recourir à des cellules sexuelles de qualité, objet de toutes les convoitises. Ces réseaux fonctionnent d’autant mieux qu’en vertu de la loi communautaire sur l’égalité de l’accès aux soins dans les pays de l’Union européenne, la Sécurité sociale prend en charge une partie des frais à l’étranger et couvre de toute façon l’ensemble des traitements tant avant qu’après l’insémination artificielle (traitement de stimulation, surveillance des ovaires, dosages hormonaux, échographies, et bien sûr la durée intégrale de la gestation). Depuis l’entrée en vigueur de cette directive européenne, les homosexuelles françaises sont de plus en plus nombreuses à se faire fabriquer illégalement des enfants sans père avec la collaboration de la médecine et de l’assurance-maladie françaises. Pour que le crime soit parfait, il manquait seulement la reconnaissance civile du statut parental en faveur de la compagne de celle qui mène la grossesse. Ce sera chose faite avec la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe qui va inéluctablement démultiplier ce tourisme reproductif transfrontalier puisque la « conjointe mariée » de celle qui aura accouché sera régularisée comme second « parent » de l’enfant après adoption plénière.
On retrouve le même schéma pervers avec les « couples » d’hommes qui eux ont besoin d’un don d’ovules et d’une location d’utérus pour mener à bien leur « projet parental ». Alors que, dans la même émission, le président de la République jurait la main sur le cœur être absolument opposé aux mères porteuses, son gouvernement a déjà légitimé le contournement de la loi française prohibant la gestation pour autrui (GPA). En demandant aux juridictions, par la circulaire du 25 janvier, de faciliter l’acquisition de la naturalisation d’enfants nés à l’étranger d’une mère porteuse, Christiane Taubira vient d’accorder aux « couples » de gays une prime à l’impunité en leur offrant sur un plateau l’assurance qu’ils pourront continuer à recourir à la GPA en dehors de nos frontières sans être inquiétés pas les consulats lorsqu’ils rentreront avec l’enfant abandonné par celle qui l’aura porté pendant neuf mois. Après la circulaire Taubira, la boucle sera bouclée avec la loi Taubira puisque celle-ci, là encore, permettra au « conjoint » du géniteur (celui qui a donné son sperme à l’origine de l’embryon conçu par fécondation in vitro et réimplanté dans la mère porteuse) d’engager une procédure d’adoption plénière vis-à-vis de l’enfant, laquelle lui sera accordée automatiquement par l’État français. Contrairement aux dires de François Hollande, la fabrication artificielle d’enfants privés intentionnellement de père ou de mère est donc inhérente à la loi Taubira. Non contente de décupler les trafics procréatifs en tous genres, la nouvelle législation va par-dessus le marché ratifier les fraudes commises à l’étranger en infraction avec le droit français par nos ressortissants homosexuels en mal d’enfants. On entend déjà la majorité nous dire que cette situation hypocrite ne peut durer et nécessite que la France inscrive à son tour la PMA et la GPA pour tous dans son arsenal législatif."
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Kosovo : un trafic d’organes avec Israël démantelé
Cinq hommes ont été condamnés lundi au Kosovo à des peines d’un an avec sursis à huit ans de prison pour leur implication dans un réseau de trafic d’organes humains dont la plaque tournante était une clinique de la banlieue de Pristina (capitale de cette province).
Les donateurs, originaires de Turquie et de pays de l’ancienne Union soviétique, étaient attirés vers une clinique qui leur promettait le versement de 10 à 12.000 euros. Les receveurs d’organes, des Israéliens pour la plupart, versaient entre 80.000 et 100.000 euros. Certains donateurs n’ont jamais reçu l’argent promis. Le scandale a éclaté à la fin 2008 quand un Turc, visiblement souffrant après avoir été opéré, a été intercepté à l’aéroport de Pristina.
L’affaire a d’autant plus gagné en notoriété qu’elle a fait écho aux accusations de trafic d’organes humains visant l’ex-guérilla albanophone de l’Armée de libération du Kosovo, en lutte contre l’armée serbe à la fin des années 1990. L’ALK est accusée d’avoir opéré des prisonniers – serbes notamment – et vendu leurs organes en Albanie voisine. Un rapporteur du Conseil de l’Europe, Dick Marty, a déclaré que les deux affaires étaient liées et touchaient aux plus hautes sphères du pouvoir au Kosovo, dirigé par l’ex-guérilla.Mais Dick Marty n’a pas souhaité témoigner à la demande de l’accusation, ce que le tribunal a regretté. Une équipe composée d’experts européens et dirigée par le procureur américain Clint Williamsondoit rendre un rapport en 2014 sur les accusations de Dick Marty. Les cinq condamnations prononcées lundi ne concernent que des ressortissants kosovars. Le directeur de la clinique Medicus, l’urologue Lutfi Dervishi, a été condamné à huit ans de prison pour crime organisé et trafic d’êtres humains. Son fils, Arban, a écopé de sept ans et trois mois. Un anesthésiste a été condamné à trois ans fermes et deux autres prévenus à un an avec sursis.Deux mandats d’arrêt ont été émis à l’encontre de deux autres suspects, un chirurgien turc, et le cerveau présumé du réseau, l’Israélien Moshe Harel. Fatos Bytyci; Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Pascal Liétout
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Pesticides : La France est championne du Monde
Les Français sont davantage contaminés par les pesticides que les Allemands, les Américains ou les Canadiens. C’est ce qui ressort d’une étude révélée vendredi par l’Institut national de veille sanitaire (INVS) et réalisée dans le cadre d’une grande enquête sur la nutrition et la santé des Français réalisée en 2006-2007.
Exposition de la population française aux substances chimiques de l’environnement
Pour la première fois l’INVS a mesuré la concentration de pesticides dans notre organisme. En se basant sur un échantillon de 400 personnes, les résultats des études de concentrations urinaires révèlent des niveaux de pesticides particulièrement élevés.L’INVS estime qu’une “attention particulière doit être portée aux pesticides organophosphorés et pyréthrinoïdes pour lesquels les niveaux Français semblent être parmi les plus élevés en référence à des pays comparables“.
“La consommation de certains aliments et l’utilisation domestique de pesticides (traitements antipuces ou dans un potager) influençaient de façon notable les concentrations“.
Enfin, si la concentration moyenne de PCB a été divisée par trois en 20 ans (1986-2007) dans les analyses de sang, il y a encore 13% des femmes en âge de procréer (18-45 ans) et moins de 1% des adultes, qui avaient en 2007 des niveaux supérieurs à ceux recommandés par les autorités sanitaires.
Plus de 90% des pesticides sont utilisés dans l’agriculture, le reste par des jardiniers amateurs et pour usages collectifs, comme les voies ferrées. Ces derniers mois plusieurs études ont révélé les risques de l’exposition aux pesticides, en particulier chez les agriculteurs et les viticulteurs.
Mi-mars 85 médecins limousins signaient un appel contre les pesticides : trop de “signaux de danger sont au rouge : cancers, maldie de Parkinson, troubles de la fertilité…”
Télécharger le rapport ( PDF 3,46Mo)
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Trisomie 21 : en route vers l’eugénisme !
Le Comité consultatif national d’éthique vient de se déclarer favorable à l’introduction de nouveaux test génétiques fœtaux pour dépister la trisomie 21 dans le sang maternel au cours des premières semaines de grossesse. Ce sont les industries pharmaceutiques commercialisant ces tests qui vont pouvoir lui offrir une grosse boîte de chocolats ! Depuis le temps qu’elles trépignaient devant la porte : pensez, un marché d’un milliard d’euros, alors que, comme le rappelle Jean-Marie Le Méné, 97 % des enfants trisomiques sont, sans leurs services, d’ores et déjà détectés.
De l’avis du CCNE, ces tests seraient « un progrès du point de vue éthique ». Ils viendraient en effet remplacer le dépistage actuel reposant in fine sur une amniocentèse invasive, source de fausses couches. Grâce à eux, l’éradication d’un segment de population jugé inapte à vivre dans notre environnement sera surtout plus performante : leur fiabilité, leur innocuité vont mettre un terme aux « ratés » (la naissance d’un enfant T21 passé entre les mailles), en même temps qu’aux dégâts collatéraux (la perte, par l’amniocentèse, d’un enfant sain).
Mais attention ! Parallèlement, le comité d’éthique insiste sur la nécessité d’une meilleure « prise en charge » par la société des personnes porteuses d’un handicap et atteintes d’une maladie. C’est sûr. Comme genre de « prise en charge » efficace, l’élimination, ça se pose là. Encore fallait-il y penser, et Hippocrate, cet âne, est passé bêtement à côté. Si l’on « prenait en charge » toutes les pathologies comme on « prend en charge », dès qu’on l’a détectée, celle des trisomiques 21, au service des urgences, au moins, ça ferait de la place dans les lits.
GabrielleCluzel
La suite sur Boulevard Voltaire
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Morts sur ordonnances, par Manuel Gomez
L’actuel scandale du « MEDIATOR » met en évidence un très grave disfonctionnement de nos services de santé et de l’administration qui contrôle et autorise la commercialisation de nos médicaments mais également celui de nos médecins à qui nous confions le soin de nous conserver, si possible, en bonne santé.
Et tout cela au seul bénéfice des laboratoires qui fabriquent et distribuent des produits pharmaceutiques dont bon nombre sont inefficaces, certains seulement nuisibles et quelques-uns mortels.Notre sécurité sociale est en constant déficit pour de nombreuses raisons mais également parce qu’elle rembourse des centaines de médicaments qui non seulement n’ont aucune utilité thérapeutique mais peuvent nuire gravement à notre patrimoine santé.Les gouvernements sont placés face à un chantage, le mot n’est pas trop fort, de certains laboratoires qui opposent la mise au chômage de milliers d’emplois face à la maladie et à la mort de centaines de citoyens.¢Depuis des années, des sommités du monde médical dénoncent ces pratiques, prouvent les dégâts provoqués, des statistiques sont là pour les mettre en évidence, mais rien n’y fait : les laboratoires continuent à fabriquer et à engranger des milliards de bénéfice et, de notre côté, nous continuons à les consommer sur ordonnances et nous engrangeons des milliers de morts.Le système hospitalier est en profond déficit, mais plus de 100.000 malades y sont soignés chaque année à cause des effets secondaires de certains de ces médicaments qu’on leur impose sur ordonnance.D’autres scandales éclateront au cours des prochaines années, d’autres morts seront à déplorer, mais cela ne changera rien. Aucune décision radicale ne sera prise.Depuis peu les citoyens qui ne disposent pas de gros moyens se trouvent devant l’obligation de consommer des médicaments génériques sous peine de devoir « avancer » la différence de prix avec les « vrais ».Le débat sur les « génériques » est ouvert. Les molécules employées doivent être sinon identiques du moins équivalentes, ce qui n’est pas du tout la même chose, mais où sont-elles achetées ?Je veux bien croire la publicité du plus important de nos laboratoires qui affirme que ses « génériques » sont uniquement fabriqués en Union Européenne mais qui peut nous garantir que l’un de ces pays de l’UE n’achète pas à l’extérieur, en Chine ou un autre pays d’Extrême-Orient ? Un récent scandale alimentaire (viande de cheval) vient de réduire à néant la confiance que l’on peut faire à certains pays européens quand il y a des profits importants.Même l’indication « fabriqué en France » n’est pas une garantie fiable.La solution est pourtant simple : il suffirait que les produits pharmaceutiques de marque soient vendus au même prix que les produits génériques. Tout le monde serait gagnant, la sécu, les labos et nous (à l’exception des génériques bien sûr).Moralité : Les gouvernements et les laboratoires pharmaceutiques n’obligeraient pas ainsi les plus fragiles de nos concitoyens à financer leurs graves problèmes de santé et parfois même leur propre mort !! -
Derrière l'alibi du Monsanto 810, l'alimentation "frankenbouffe" (2008)
« Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez le monde. Contrôlez la nourriture et vous contrôlerez les peuples » (Henry Kissinger).
SANS José Bové et les lobbies écologiques dont le tintamarre est inlassablement relayé par une claque médiatique asservie aux Pouvoirs, la fausse science aurait -elle pu envahir comme elle l'a fait l'espace public ? L'affaire du maïs Monsanto 810 en tout cas lui permettra de se faire passer, ainsi que les semenciers transnationaux, pour des victimes. Tôt ou tard l'Europe l'aurait interdit parce que, contrairement à ce que clament ceux qui ont un accès exclusif aux media, la nocivité de l'QOM est largement avérée depuis près de dix ans. Deux chercheurs, le Mexicain Ignatio Chapela et le Britannique Arpad Puzstaï, l'ayant démontré sur le maïs et la pomme de terre, furent anéantis autant par les "experts" que par Monsanto. Et pourtant l'OGM apparaît comme beaucoup plus dangereux que le pesticide. Celui-ci en effet finira par être assimilé par le sol ou par l'eau. L'autre au contraire, ne cessera de se multiplier, contaminant tout ce qui est de son espèce. Le pesticide possède une réalité matérielle et ses résultats sont ostensibles. Nul ne peut déceler à l' œil la présence de l' OGM. II agit sournoisement. Ses effets immédiats et à long terme ne laissent pas de traces visibles. L'expérience et le temps seuls en feront, sans doute trop tard, la démonstration.
La France, en faisant jouer la clause de sauvegarde, ne fait que devancer l'irrémédiable proscription et emboîter le pas aux pays européens qui l'ont déjà interdit. En revanche, voici requinqués les alliés objectifs du gouvernement que sont les ultra-gauchistes du moustachu du Larzac (que la secrétaire d'État à l'Écologie Nathalie Kosciuko-Morizet a tenu à embrasser devant les caméras) et les écolos-mous dont le Grenelle de l'Environnement a largement exposé la connivence avec l'Etat. Ni les uns ni les autres, notons-le, ne s'opposent par principe à la manipulation génétique des plantes dès lors qu'elle est exécutée en milieu confiné.
Sans doute la FNSEA et les producteurs de maïs OGM, trompés, vont-ils pendant un temps s'exciter, à l'image de M. Le Métayer, profondément inféodé au Système. Ceux qui voudront passer outre comprendront qu'à l'inverse des « Faucheurs Volontaires », ils n'ont à espérer aucune clémence de la loi. Les multinationales semencières enfin savent qu'elles récupèreront leur pactole. Les OGM céréalières et les pesticides spécifiques qui vont avec n'ayant d'autre fonction que de maintenir leur domination sur le marché mondial. Interdit par Bruxelles, le Mon 810 serait cultivé ailleurs et importé en Europe où l'activité la plus florissante, semble-t-il, est la création de nouvelles plateformes portuaires ou l'élargissement des anciennes.
ET LE CLONAGE EN PLUS !
On aura peu parlé en revanche des milliers d'aliments comprenant des OGM. Aux Etats-Unis, ils représentent 80 % de l'offre des supermarchés. En France, ils ne sont pas signalés en-dessous de 0,9 %. Et ne le sont pas du tout dans les viandes d'animaux industriels gavés de céréales importées génétiquement modifiées. 60 % du soja et 20 % du maïs mondiaux sont OGM et destinés à l'alimentation animale ou humaine, sous forme, par exemple, de lécithine de soja et d'amidon de maïs. On comprend mieux que USA, Brésil, Argentine fassent le siège de l'Organisation Mondiale du Commerce afin de faire lever les quelques restrictions votées par l'UE. Dans le même temps les laboratoires de Monsanto, Dupont, Bayer, Syngenta s'activent sur un blé transgénique, capable, disent-ils, de sauver l'humanité par sa résistance aux sécheresses qui s'étendent d'Australie à Ia Chine et de l'Argentine à l'Espagne et qui sont essentiellement la conséquence d'une désertification provoquée par la surpopulation, la sururbanisation et la surconsommation d'eau. Ce qui n'a pas empêché le directeur de la FAO, le Sénégalais Diouf, d'alerter contre les prémices de famine dont sont frappés les pays pauvres « à cause du réchauffement climatique, dit-il, qui réduit la production alimentaire et fait bondir les prix » !
Au même moment, la FDA américaine autorisait la commercialisation de viandes et de lait issus d'animaux clonés. Aussitôt un débat de diversion s'instaurait en Europe entre ceux qui sont favorables ou indifférents au clonage et ceux qui s'y opposent. Un Michel Barnier se découvre soudain une fibre terroir - « Je ne suis pas partisan d'importer le modèle alimentaire américain. Nous avons notre propre modèle, qui est fait de produits de qualité, authentiques et diversifiés » - ; d'autres, comme la vétérinaire Jeanne Brugère-Picot, spécialiste en pathologies des animaux de ferme, ne voient aucun danger à consommer de telles viandes. Au motif que, d'une part, n'arriveraient dans les assiettes que les descendants des reproducteurs clonés, le prix de ces derniers étant prohibitif (plus de 10 000 € par vache, par exemple) et, d'autre part, que ce clonage ne serait après tout qu'une supersélection facilitant la constitution de troupeaux aux qualités exceptionnelles, poussant vers le bas le prix du lait et de la viande.
Un discours irresponsable, qui a conduit l'agriculture progressiste dans l'impasse actuelle. Quelques taureaux Prim' Holstein, grâce à l'insémination artificielle et à une sélection contraire à la biodiversité aujourd'hui tant célébrée ont engendré en France l'actuel troupeau de vaches laitières de cette race. Ce que l'on propose donc est d'aller encore plus loin vers une souche unique - oh, certes, la plus productive. Une rationalisation, porteuse de catastrophes prévisibles.
Les millions de volailles sélectionnées, brûlées chaque année parce que, leurs défenses immunitaires étant détruites, elles sont incapables de résister au moindre virus, donnent peu d'espoir aux 8 à 9 milliards d'humains de demain.
On comprend que, laissant la pauvre Nathalie Kosciusko-Morizet se débrouiller avec les cacophonies nées du Grenelle de l'Environnement, Borloo se soit esquivé tandis que Nicolas Sarkozy - pour le plus grand profit d'Areva, de Laffarge, de Bouygues, de Vinci et autres géants de la pollution au béton, gourmands de troupes immigrées - démarchait le nucléaire à travers le monde arabe. Le Monsanto 810 ne servirait-il pas aussi à faire oublier que les ultimes espérances de l'industrie française reposent - avec le ferroviaire, l'aéronautique, l'espace et le tourisme de masse - exclusivement sur des activités polluantes ?
LES NANOPARTICULES : PANACÉE OU DANGER MORTEL ?
Enfin, quelle indifférence entoure en France les recherches poursuivies dans le pôle scientifique de Grenoble sur les nanoparticules dont on commence à craindre qu'elles ne soient les OGM de demain, en pire! Une scientifique de l'université de Griffith en Australie, le Pr Kristin Lyons, a pourtant alerté contre les dangers représentés par leur présence sans réglementation ni contrôle dans les aliments, les cultures et les pesticides. Pour justifier ce nouveau "progrès" vers la « nourriture Frankenstein », on nous assure qu'incorporées aux aliments, les nanoparticules permettraient de lutter contre la dégénérescence et les rides. Pour Unilever, elles réduiraient de 99 % les graisses des crèmes glacées. Pour Mars, un nano-nappage déposé sur ses produits Twix et M&M, éliminerait les bactéries. Kraft travaille sur des « nourritures programmables », comme des boissons sans couleur ni goût. Vers 2010, prévoit-on, le marché mondial des nanoparticules alimentaires pourrait dépasser les 20 milliards de dollars. Alors que, s'inquiète Vicki Stone, professeur de toxicologie à l'université Napier d'Edimbourg, « nous savons si peu de choses sur leur capacité à se déplacer dans le corps et sur leurs effets potentiels toxiques sur les différents organes ».
À ce jour, en effet, aucune législation n'oblige, dans quelque produit, fût-il alimentaire, à mentionner la présence de ces poussières de carbone. Seule, la Soi! Association, premier organisme certificateur bio du Royaume-Uni, a produit un logo attestant l'absence de nanotechnologies. La Consumers Union des EtatsUnis, première centrale de consommateurs du pays, réclame en vain une labellisation obligatoire en la matière, davantage de contrôles et le lancement de programmes d'études sur leurs effets toxiques.
Mais alleluia, le maïs Mon 810 est provisoirement gelé en France et M. Michel Barnier et l'UE font la moue sur la viande et le lait produits par des animaux issus d'un clonage ... Tout va bien.
Petrus AGRICOLA. 25 JANVIER 2008 - RIVAROL -
L’avortement n’améliore pas la santé mentale
Une revue scientifique australe vient de publier une étude tendant à montrer que l’avortement ne réduit pas les risques de maladie mentale pour la femme enceinte mais pourrait au contraire constituer un risque pour son équilibre psychique. Derrière les mots, une réalité d’importance : dans de nombreux pays tels l’Australie et la Nouvelle-Zélande, mais aussi la Grande-Bretagne ou l’Espagne d’avant Zapatero, en attendant l’Irlande qu’on est en train de pousser dans cette voie, le risque pour la santé mentale de la mère est précisément l’une des « exceptions » permettant l’avortement légal. En Angleterre, qui a enregistré plus de 181.000 avortements en 2011, il s’agit ainsi du motif principal invoqué pour justifier le massacre. En Australie et Nouvelle-Zélande, la proportion atteint plus de 90 %.
L’Australian and New Zealand Journal of Psychiatry donne la parole à David M. Fergusson, L. John Horwood et Joseph M. Boden, trois chercheurs en psychiatrie qui se sont penchés sur huit études récentes relatives à des états mentaux constatés sur des femmes à l’occasion d’une grossesse non désirée ou non planifiée : anxiété, dépression, abus d’alcool, usage de stupéfiants, comportement suicidaire.
Les auteurs affirment avoir trouvé des preuves convaincantes de l’absence de lien entre avortement et réduction de taux de problèmes de santé mentale. En revanche ils ont constaté une augmentation « légère à modérée » de l’anxiété, de l’abus d’alcool et de l’usage de stupéfiants et du comportement suicidaire.
Autrement dit : loin d’apporter une solution aux problèmes existants, l’avortement est associé à leur aggravation.
Conclusion de ces scientifiques : « Les données de plus en plus nombreuses suggérant que l’avortement n’apporte pas de bénéfice thérapeutique ne peuvent être ignorées indéfiniment, et il est inacceptable qu’un grand nombre de praticiens autorisent un grand nombre d’avortements sur des bases qui à l’heure actuelle ne sont pas justifiés sur le plan scientifique. »
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Les progrès effrayants de l’euthanasie
Une nouvelle qui nous avait échappé :
« Des frères jumeaux belges, nés sourds et en passe de devenir aveugles, avaient obtenu le mois dernier le droit de mourir. Les deux hommes, âgés de 45 ans, sont morts le 14 décembre d’une injection létale administrée par les médecins, a annoncé lundi un porte-parole de l’hôpital UZ Brussel. Ils avaient pris ensemble une dernière tasse de café avant de se dire au revoir. Leur famille avait soutenu leur choix. »Après avoir attendri l’opinion en évoquant des cas bien choisis de gens subissant une terrible agonie, voilà qu’on tue maintenant des gens qui ne sont même pas mourants.
Et demain ?Le nombre de victimes de l’euthanasie en Belgique, où elle est légale depuis 2002, est en constante augmentation.
Aujourd’hui sort justement un livre de Jean-Claude Martinez* : L’euthanasie, stade suprême du capitalisme.
Nous en reparlerons prochainement.
Livre disponible ici.
Ed. Via Romana, 198 pages, 19 euros.4e de couverture :
« Ses tenants ont beau la magnifier comme le bouquet final d’un feu d’artifice des mille libertés, l’euthanasie n’est que le produit d’une économie et d’une politique. C’est parce que l’Europe de la récession, aux 20 millions de pauvres, est devenue un océan de chômage du fond duquel ne monte plus aucune étoile nouvelle, que le gouvernement de la France, financièrement acculée, choisit en effet «la piqûre pour tous». Comme une seringue d’or facilitant les équilibres budgétaires, dans un bouillon de culture qui sent le ranci des vieilles idéologies, du malthusianisme, de l’obscurantisme et du nihilisme.
Mais les idiots utiles de droite se préparent à vendre la seringue pour se faire piquer, pendant que ceux de gauche travaillent déjà à se la faire rembourser, sans jamais comprendre que le mal de celui qui veut mourir vient de plus loin que la maladie qu’il affronte. Car s’il a pris la vie en haine, c’est qu’il n’a plus la flamme d’un bonheur et s’il veut mourir, c’est pour cesser de ne plus pouvoir croire.
La loi sur l’euthanasie, loin d’être l’extase de la République, dans la fraternité compassionnelle des injections, n’est donc que la fuite en avant d’une société qui ne voulant pas voir les détresses qu’elle crée, préfère éliminer tous ceux qui viennent les lui rappeler. En leur faisant croire au passage qu’ils le lui ont demandé.
C’est cette hypocrisie que ce livre débride, en disant les raisons de la colère à voir une loi pour faire mourir avec une longueur d’avance, juste au moment où le génie des hommes va faire gagner définitivement la vie.* Jean-Claude Martinez, professeur agrégé de droit et de sciences politiques à l’université de Paris 2, ancien député européen et national, est le fondateur du REV, le Rassemblement Européen pour la Vie. »