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santé et médecine - Page 394

  • GPA, PMA: faut-il un service après vente ?

    Avec la réforme du mariage, et donc de la filiation, les juges ont du souci à se faire. Ce serait presque drôle, si le bien être d'enfants innocents n'était pas en jeu... En regardant ce qui se passe dans les pays "ouverts", "tolérants" et tout le tralala, on peut avoir un aperçu de ce qui nous attend.

    Lu dans Le Figaro:

    Certains pays qui ont légalisé l'homoparentalité se trouvent parfois confrontés à des situations éthiques et juridiques bien complexes. 

    La question de la filiation est au cœur du projet de loi du «mariage et de l'adoption pour tous». Les profondes transformations du modèle familial depuis les années 1970 (multiplication des séparations, démariages) et le développement des techniques de procréation médicalement assistée ont donné naissance à des familles à géométrie variable.

    Chez certains de nos voisins, l'assouplissement des règles éthiques a donné au phénomène une autre dimension. Certaines situations complexes d'homoparentalité, où un enfant est souvent entouré de plusieurs adultes qui se définissent comme ses parents, mettent en avant de manière aiguë les questionnements éthiques et juridiques sur ces nouvelles compositions familiales.

    La pluriparentalité va-t-elle se développer avec l'avènement de parents sociaux ou d'intention venant s'ajouter ou se substituer aux parents biologiques ? À qui donner raison quand un parent biologique et un parent social s'opposent ? L'ouverture de la procréation médicalement assistée à des personnes qui ne souffrent pas d'infertilité médicale risque-t-elle de produire des «enfants de tout le monde» et donc de personne ? 

    En France, les techniques de procréation médicalement assistée ne sont aujourd'hui autorisées qu'aux couples hétérosexuels infertiles mariés ou faisant la preuve d'une durée de vie commune d'au moins deux ans. Quant à la gestation pour autrui, elle reste interdite. Dans le projet de loi du gouvernement, deux personnes de même sexe pourraient devenir parents ensemble par la voie de l'adoption plénière. 

    La disparition des mots «père» et «mère» dans certains passages du Code civil au profit du mot «parents» serait déjà une étape vers la multiplication du nombre de parents pour un enfant, soulignent les détracteurs du texte. Ce bouleversement de la filiation pourrait par ailleurs ouvrir la voie à la procréation médicale assistée pour les couples de femmes - des amendements en ce sens seront d'ailleurs examinés au Parlement - voire à la légalisation des mères porteuses. Pour les opposants au projet de loi du gouvernement, la porte serait alors ouverte à toutes les dérives du droit à l'enfant comme certains pays étrangers en font déjà l'expérience. 

    De la Belgique au Canada, tout n'est pas rose dans les unions arc-en-ciel 

    Des papas qui veulent être un peu plus que des donneurs de sperme, des lesbiennes qui se disputent des paillettes congelées… Dans les familles arc-en-ciel, tout n'est pas toujours rose. L'émergence de nouvelles formes de filiation et de parenté, dans des pays qui autorisent depuis plusieurs années le mariage homosexuel et l'adoption, a parfois donné lieu à des situations dramatiques et d'étonnants imbroglios juridiques. 

    En Grande-Bretagne, le traumatisme de l'épouse du donneur

    Elle ne s'était «pas rendu compte». Ann* avait tout d'abord consenti à ce que son mari Michael* fasse don de son sperme. Mais à l'annonce de la naissance d'une petite fille chez un couple de lesbiennes, elle a craqué: le sperme ne fait-il pas partie des «biens matrimoniaux»?, s'interroge-t-elle, bouleversée «comme si (s)on mari l'avait trompée». Les lesbiennes étant trop âgées, elles avaient fait appel à une mère porteuse, tout en entamant une procédure d'adoption. Laquelle échouera, justement à cause de leur âge… La mère porteuse accouchera donc sous le nom de l'une d'entre elles. Et le tribunal, devant lequel Ann et Michael tentèrent de récupérer l'enfant, donnera finalement raison au couple de lesbiennes. 

    Au Canada, 13 paillettes de sperme à partage 

    Chacune avait eu un enfant du même donneur. Lors de leur séparation, elles sont toutes deux parties avec leur enfant respectif et la moitié de leurs biens. Mais elles avaient oublié les 13 paillettes de sperme congelé qui leur restaient! Quelques années plus tard, l'une, ayant retrouvé une compagne, a voulu un deuxième enfant du même donneur. Mais l'autre s'y est opposée, demandant la destruction des paillettes, pour des «raisons morales». Le juge a statué que bien que le sperme ait «un statut émotionnel» différent, il devait être considéré comme faisant partie des biens matrimoniaux, donc être partagé. Restait à décider qui aurait la 13e paillette: le juge a choisi celle qui avait le projet d'enfant.

    En Belgique, «six parents» condamnés 

    Après sept ans de rebondissements dans l'invraisemblable histoire de la petite Donna, née d'une mère porteuse belge qui l'avait revendue 15.000 euros à un couple de Néerlandais, après l'avoir «promise» (pour 8000 euros) à son père biologique et à sa compagne stérile, puis à un couple de gays, le tribunal d'Audenaerde vient de statuer: les six «parents» ont été condamnés. La justice belge avait finalement décidé de poursuivre les trois couples (la mère porteuse et son mari, les Néerlandais et le père biologique et sa compagne) devant le tribunal correctionnel pour avoir infligé des «traitements inhumains et dégradants» à Donna. Quant à la fillette, elle demeurera aux Pays-Bas, auprès de ses parents adoptifs, sans jamais connaître son père naturel.

    Au Texas, «les premiers jumeaux sans mère» 

    Tous deux quadragénaires, célibataires, amis de longue date… pourquoi ne pas faire un enfant, et l'élever ensemble? Sauf que quelques heures après l'accouchement, en juillet dernier, Marvin révèle son homosexualité et réclame la garde exclusive des jumeaux: Cindy, a-t-il expliqué devant la justice, n'est qu'une mère porteuse. Elle n'a aucun lien génétique avec les bébés, puisqu'à 47 ans, elle a eu recours à un don d'ovules… En attendant que la justice tranche, les jumeaux ont été confiés à Marvin et son partenaire. «S'ils gagnent, lance l'avocat de Cindy, les quatre seules personnes au monde à ne pas avoir de mère seront Adam, Eve, ainsi que ces jumeaux.» 

    En Australie, le père rayé de l'acte de naissance 

    En 2001, un couple de lesbiennes avait eu une petite fille avec un donneur gay. Celui-ci avait répondu à une annonce recherchant «une figure d'oncle». Mais le couple se sépare. Toutes deux veulent les mêmes droits sur l'enfant. Comme il n'est pas possible d'inscrire trois noms de parents sur un acte de naissance, le juge décide de rayer celui du père, pour inscrire celui de l'ex-compagne de la mère. Dévasté, le quinquagénaire a appris que sa fille de dix ans n'était plus «juridiquement» la sienne. 

    En Grande-Bretagne, le donneur qui voulait juste rendre service… 

    Son nom n'est pas sur les actes de naissance, souligne-t-il. «Mandy voulait des enfants, j'ai fourni les ingrédients, raconte prosaïquement Mark, un gay de 47 ans. Je n'ai jamais eu le désir d'être père.» Mais cet «acte de bonté» envers une lesbienne «non conventionnelle», qui pense qu'«il doit y avoir un père et une mère», a donné naissance à deux filles. Et puis la compagne de Mandy l'a quittée, et la quadragénaire, en difficulté financière, a retrouvé les coordonnées de Mark. Aujourd'hui, elle lui réclame une pension alimentaire! «Pourquoi ne poursuit-on pas la deuxième mère, qui les a élevées, et qui, elle, a les moyens?», s'énerve-t-il. Quant aux filles de 12 et 14 ans, elles sont très perturbées psychologiquement. «Jamais je ne pourrai me marier ni avoir des enfants», assène l'aînée. 

    … et celui qui avait «beaucoup à offrir» 

    L'annonce, dans le Gay Times, le présentait comme un «trentenaire solvable», qui avait «tout, sauf des enfants» et qui avait «beaucoup à offrir». Le couple de lesbiennes, bien plus modeste, en a profité par deux fois: un garçon puis une fille sont nés. Mais la mère a bientôt trouvé le père trop envahissant, l'accusant de «marginaliser» sa compagne. Quant au père, aujourd'hui quinquagénaire en couple depuis vingt-cinq ans, il estimait que le fait de payer les factures lui donnait le droit de voir davantage ses enfants… Qualifiant cette bataille juridique de «grande honte», le juge a finalement accordé la garde partagée aux deux couples. «Ce qui est particulièrement injuste, a-t-il conclu, c'est qu'une enfance gâchée de la sorte marquera sans doute ces enfants à jamais.»

    * faux prénoms. http://rivarol.over-blog.com

  • Dr. Pierre Lévy-Soussan contre le “Mariage pour tous”

    Dr. Pierre Lévy-Soussan est médecin psychiatre, psychanalyste, chargé de cours à l’Université Paris-Diderot, expert auprès de l’Assemblée Nationale et du Sénat, directeur de la Consultation Filiations Centre Médico-Psychologique pour l’enfant et la famille. Dans le cadre du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption d’enfants aux couples de personnes de même sexe.

    Vidéo conférence de 29 minutes d’un psy sur la filiation, les liens enfants avec le père et la mère.. et sur l’absurdité du mariage homo. Des idées assez profondes qui amènent à réflexion sur d’autres sujets.

    Philipe Houillon Député du Val d’Oise et Maire de Pontoise organisait cette rencontre-débat. Vidéo de Thierry Decaluwé

    http://fr.altermedia.info/

  • Faim et pauvreté : faire payer aux Blancs le pullulement des autres

    Deux ans seulement après les « émeutes de la faim », la FAO vient de lancer une nouvelle alerte à la suite de mauvaises récoltes imputables aux caprices du climat et... à la spéculation. Prétextes qu'on ne finit pas de nous resservir quand il est évident que l'élévation de la démographie mondiale et l'apparition brutale de centaines de millions de nouveaux consommateurs dans les pays émergents en sont les raisons principales. Crise ou pas crise, les tensions ne vont cesser de se renforcer sur le marché ouvert des produits de subsistance. À mesure en particulier que les masses chinoises accédant à la consommation exigeront plus de viande, plus d'œufs, plus de pâtes et que la Chine pillera les stocks de céréales de la planète.

    Le climat ? Depuis 5 000 ans, le néolithique et l'apparition de l'agriculture, il n'a cessé en effet d'être l'impondérable numéro un dans l'équilibre alimentaire des hommes.

    La spéculation ? S'il reproche avec véhémence aux investisseurs institutionnels leurs mauvaises pratiques sur les cours des matières premières, Olivier de Schutter, le nouveau rapporteur spécial de l'ONU sur l'alimentation, évalue leur rôle avec pertinence. « Dès 2001, écrit-il, le marché des produits dérivés des matières premières alimentaires a vu affluer un flot d'investisseurs non traditionnels. La raison en a été que d'autres marchés se sont asséchés les uns après les autres : la bulle Internet éclata fin 2001, puis celle de la Bourse, puis l'immobilier en 2007. À chaque nouvelle crise les investisseurs institutionnels passaient sur un autre marché considéré comme plus stable que le précédent. Et on peut voir de fortes ressemblances dans les comportements des matières premières alimentaires et d'autres valeurs refuge comme l'or ». Il faudra donc bien faire avec une situation dont il est peu probable qu'elle se modifie par un suicide des capitalistes. D'ailleurs, au regard de l'évolution de la Chine et de l'Inde, ils sont innombrables les « damnés de la terre » impatients de prendre leur place.

    Depuis la spectaculaire envolée des prix en 2007/2008 et les «  émeutes de la faim », la situation s'est certes calmée. Les spéculations se sont portées ailleurs. Mais les cours n'ont pas retrouvé leur ancien niveau. La majorité d'entre eux se calant d'ailleurs à plus de 50 % de ce qu'ils étaient précédemment. Il aura donc suffi de peu de choses, quelques intempéries par-ci par-là et une forte pression sur les marchés mondiaux d'importateurs majeurs comme l'Égypte et la Chine, pour que la tendance s'emballe à nouveau.

    Trop de pluies au Canada et au Pakistan, trop de sécheresse en Eurasie, il n'en faut pas plus pour faire monter les prix des céréales. Mais le sucre et les oléo-protéagineux, nullement concernés par les intempéries russes, avaient déjà amorcé le même mouvement. Et si le monde vertueux enrage que certains puissent acheter sous les Tropiques d'immenses territoires mieux pourvus en soleil et en eau, en Afrique par exemple, comment leur reprocher de faire de la priorité alimentaire un objectif vital ?

    Dans de telles conditions les ONG dont la faim dans le monde est le fonds de commerce s'agitent comme des puces. Et relaient avec acrimonie les résultats accablants publiés par les Objectifs du Millénaire pour le Développement, l'agence de l'ONU qui entend éradiquer la pauvreté d'ici 2015. On en lira sans surprise certaines des conclusions : « Nous, chefs d'Etat et de Gouvernements, réunis au siège de l'Organisation des Nations Unies, à New York, du 20 au 22 septembre 2010, constatons avec une vive inquiétude que le nombre de personnes vivant dans une extrême pauvreté ou souffrant de la faim dépasse le milliard et que les inégalités internes et entre les pays demeurent un problème majeur... La faim et la malnutrition ont de nouveau augmenté de 2007 à 2009 annulant en partie les progrès antérieurs ».

    Le document, qui sera sans nul doute avalisé par l'assemblée plénière des Nations Unies, compte 65 pages et sa lecture ne peut laisser insensible tant il est une sorte de catalogue des mesures coercitives que les gestionnaires du Mondialisme entendent imposer aux nations décrétées "riches" afin de réaliser les objectifs extravagants qu'ils se sont fixés.

    En finir avec la faim et la pauvreté dans le monde sans toucher à ce qui en est la cause principale : la démographie débridée des pays qui justement sont incapables de se nourrir et ne savent qu'imputer aux Occidentaux des maux dont ils sont les premiers responsables : « Nous sommes résolus, peut-on lire dans l'acte de clôture, à promouvoir et renforcer ensemble, ces prochaines années, le partenariat mondial pour le développement... affirmé dans la déclaration du Millénium, le Consensus de Monterrey, le Sommet Mondial pour le développement de Johannesburg... et la Déclaration de Doha sur le financement du développement. »

    Et ce ne sont pas des paroles en l'air. Lors de cette réunion, 40 milliards d'US$ ont été promis par la communauté internationale rien que pour financer la Stratégie Mondiale pour la Santé de la Femme et de l'Enfant, une nouvelle structure lancée par Ban-Ki-Moon destinée à « sauver les vies de millions de femmes et d'enfants ». En creusant encore plus les déséquilibres démographiques de la planète.
    Est-il besoin de préciser que, selon les critères du Millenium, parmi les 23 pays développés les mieux placés dans la lutte contre la faim et la pauvreté, on trouve, le Japon et la Corée du Sud mis à part, uniquement des pays blancs ? Ceux-là même qui sont mis au pilori dans tous les forums internationaux où les parasites des quatre points cardinaux viennent avec arrogance exiger leur dû. Les Français seront ravis d'apprendre que, immédiatement après le Luxembourg, ils sont les seconds de la classe, devant l'Espagne, la Suède, le Canada, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Australie, la Norvège, l'Irlande, les États-Unis, etc. L'Espagne ? L'Irlande ? Ne sont-elles pas en état de faillite ? Comme le sont le Royaume-Uni et les États-Unis ?

    Mais l'équarrissage planétaire, acharné à faire disparaître toute bio-diversité humaine, poursuit imperturbablement son cours dans l'indifférence des peuples condamnés.
    René BLANC. RIVAROL 22 OCTOBRE 2010

  • Non à la recherche sur l'embryon !

    Il n’est jamais trop tard pour dire non ! La défense de l’embryon humain est fondamentale ! Un pilier de la bioéthique ne doit pas tomber en un éclair et dans l’indifférence !

    Réagissons !

    - Signons la pétition et diffusons-la à notre entourage !
    - Envoyons des cartes de protestation à nos députés ! (commande gratuite)
    - Diffusons à nos familles, nos amis ! (signature de mail, distribution de cartes de protestation, etc.)
    - Affichons des posters de la campagne dans notre association, notre paroisse, notre école, etc "Likons" la page Facebook “ Vous trouvez ça normal ? ” et invitons nos amis à faire de même !
    - Et plus d’idées au fil des semaines dans Le Journal de la campagne (merci de transmettre vos initiatives sur evenements@fondationlejeune.org)

    « 3 clefs pour comprendre et agir ! », télécharger le tract et diffusez-le à votre entourage

    Fondation Jérôme Lejeune

    http://www.actionfrancaise.net

  • Pourquoi l'archevêque de Denver est devenu pro-vie : il a vu des “IVG”

    Vous trouverez ici cette magnifique lettre de Mgr Samuel J. Aquila, archevêque de Denver, où il explique comment le fait d'avoir vu deux avortements l'a fait devenir pro-vie, puis, peu à peu, retrouver la Foi.

     

     

    Merci à Campagne Vie Québec pour la traduction : j'avais lu ce texte, et regrettais beaucoup de ne pas avoir le temps de la faire…

     

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  • L'eau "potable" polluée par les médicaments

    Lu dans Libération:

    Rémi Barbier, responsable de l’unité «Gestion territoriale de l’eau et de l’environnement» à l'ENGEES (Ecole nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg) décrypte cette carte des dérogations et explique la «fabrication» de l'eau potable en France. Ainsi que les efforts qu'il reste à faire.

    Comment est produite l'eau potable en France ?

    Tout dépend des départements. Il y a deux types de sources à partir desquelles est puisée l'eau brute qui sera convertie en eau potable : les captages superficiels (cours d'eau, réservoirs de barrage) et les nappes d'eau souterraine. La qualité des eaux superficielles est moins bonne que celle des nappes. Mais ces nappes sont fragiles, et il y a quand même des traitements d'assainissement. Qui restent néanmoins beaucoup plus importants pour les captages superficiels. Ils permettent d'assainir et de dépolluer l'eau brute afin de respecter les normes de qualité.

    Comment expliquer que la Bretagne, régulièrement montrée du doigt pour la pollution de ses nappes, n'a aucune dérogation ?

    Il y a plusieurs réponses possibles. Si les collectivités sont regroupées en grands syndicats de distribution d'eau, elles peuvent faire des mélanges d'eau à partir de plusieurs sources et ainsi être conformes aux normes de qualité. De plus, il peut arriver que l'eau ne vienne pas de sources locales. Par exemple, à Rennes, en Ille-et-Vilaine, la majorité de l'eau distribuée provient des Côtes-d'Armor. Capter de l'eau ailleurs est une solution assez répandue quand un captage local n'est plus suffisant ou trop pollué.

    Peut-on considérer le fait de capter l'eau plus loin comme une fuite en avant ?

    Ça pose surtout le problème de la gestion technique. Les techniques de traitement ont des limites. Certains pensent que, quelle que soit la qualité de l'eau brute, on aura les techniques pour en faire de l'eau potable. C'est assez faux. On ne pourra pas toujours trouver de nouveaux captages plus propres, et augmenter les techniques d'assainissement. Aujourd'hui, si on arrive à plutôt bien traiter les nitrates ou les pesticides, on découvre de vrais problèmes liés aux résidus médicamenteux par exemple. De plus, les traitements coûtent très cher. Mais ils sont un bon miroir de notre mode de vie. Nous vivons en polluant, donc nous avons besoin de traitements importants pour dépolluer l'eau que nous voulons boire.

    Quelle est la solution pour réduire les traitements ?

    Il faut évidemment prendre les choses en amont. Accorder plus de place au génie environnemental et ne pas compter que sur l'assainissement. Il faut des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement, avoir une discussion avec les prescripteurs de médicaments par exemple. Sur ce dernier point, certains pays, comme la Suède, sont plus en avance que nous. Nous n'avons pas encore intégré ce facteur de rejet dans les eaux usées, il va falloir le faire. Des collectivités se sont déjà lancées dans des Opérations de reconquête de la qualité de l'eau (Orque) auxquelles industriels, agriculteurs, collectivités et particuliers participent. Elles permettent d'améliorer la qualité des captages souterrains et superficiels avec une meilleure gestion préalable (réduction des pesticides, protection des nappes, etc...). Il faut continuer dans ce sens.

    L'article renvoie également vers une carte des dérogations sur les normes de qualité de l'eau. Les femmes enceintes doivent être particulièrement vigilantes; on nous a signalé en effet que les malformations de l'appareil génital se multiplient chez les foetus masculins. En cause, les rejets d'hormones féminines de synthèse (la majorité de la population féminine est sous pilule) qui ne sont pas traités et se retrouvent dans l'eau potable, pouvant mettre en danger le développement du foetus.

    http://rivarol.over-blog.com

  • Trafic d'organes au Kosovo : l'UE entrave l'enquête (Lavrov)

    L'enquête sur le trafic d'organes au Kosovo piétine en raison de l'approche "non constructive" adoptée par l'Union européenne dans ce dossier, a déclaré mercredi à Moscou le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

    "Nous nous heurtons à la position non constructive de l'UE qui a usurpé l'enquête et empêche son bon déroulement", a indiqué M.Lavrov.

    Un scandale a éclaté en décembre 2010 après la publication d'un rapport dénonçant un trafic d'organes humains au Kosovo. Le rapport a été rédigé pour l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) par le rapporteur suisse Dick Marty.

    La préparation de ce document avait débuté en 2008, suite à la parution du livre de Carla del Ponte, ancienne procureure du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), intitulé "La traque, les criminels de guerre et moi". L'ouvrage évoquait le sort d'environ 300 Serbes kosovars enlevés en 1999 et transportés en Albanie pour subir des prélèvements d'organes.

    Le rapport de Dick Marty accusait des personnes proches du premier ministre kosovar Hashim Thaçi d'être impliquées dans des meurtres commandités, des enlèvements et le trafic d'organes humains.

    Ces crimes font actuellement l'objet d'enquêtes menées par les autorités serbes et la Mission de l'Union européenne au Kosovo.

    Source du texte : RIA NOVOSTI

    http://www.theatrum-belli.com/

  • Pepsi et le cannibalisme

     

    [un article inédit du journaliste Laurent Glauzy]

    Le 28 mai 2011, des centaines d’organisations de droit à la vie encourageaient au boycott des produits Pepsi, grand groupe américain qui a formé un partenariat avec Senomyx. Cette société, qui a bâti sa fortune dans la biotechnologie, utilise des cellules de bébés avortés pour la recherche et l’élaboration d’exhausteurs de goût, au profit de l’industrie alimentaire.

    Le site de défense pro-vie Life-Site News déclare que de grands consortiums de l’industrie alimentaire comme Pepsi et Nestlé collaborent au savoir-faire de Senomyx.

    Aux États-Unis, les groupes pro-vie accusent Senomyx et les grandes sociétés qui lui sont affiliées de pratiquer le cannibalisme. Ainsi, Senomyx fait de la mort de l’enfant à naître un secteur particulièrement porteur.

    D’après Life-Site News, la recherche et le développement financier de Senomyx sont soutenus par Pepsi, qui a acheté la licence d’utilisation du HEK 293, un exhausteur de goût utilisé pour sa production de boissons gazeuses.

    Debi Vinnedge, présidente de l’organisation américaine pro-vie CGL (Children of God for Life), dénonce depuis des années l’utilisation de la chair de bébés avortés pour la production de gammes de cosmétiques et de médicaments. Elle affirme que Semonyx et Pepsi cachent au consommateur que le HEK 293 contient ces mêmes cellules embryonnaires. Debi Vinnedge argumente que l’Occident plagie les pratiques barbares de la Chine communiste qui, à partir de ses origines dictatoriales, donne naissance à un nouveau type de capitalisme conquérant et dépourvu de toute morale.

    Le 5 août 2011, un documentaire de la chaîne sud-coréenne SBS accuse les entreprises pharmaceutiques chinoises de fabriquer des pilules aphrodisiaques à partir de chair de bébés morts. Les cliniques chinoises rentabilisent les bébés morts à la suite d’une fausse couche ou d’un avortement pour faire de l’argent avec de grands groupes pharmaceutiques.

    Ces cliniques reçoivent des cadavres de bébés conservés dans des frigidaires chez des familles consentantes afin de ne pas susciter de soupçons. Ensuite, les cadavres de bébé sont séchés dans un appareil à micro-ondes. L’ultime étape de la pulvérisation sert à la fabrication des pilules. Tel est le témoignage livré images à l’appui par l’équipe de SBS, qui effectua même des tests d’ADN.

    Il ressort que ces pilules sont composées à 99,7 % de chair humaine, avec également des restes de cheveux et d’ongles.

    Les journalistes de SBS ont aussi levé le voile sur un réseau étendu, en Corée du Sud, qui subvient à la demande croissante de la péninsule en capsules de bébés morts. Le commerce de placenta séché par micro-ondes et fabriqué de manière dissimulée par des hôpitaux chinois est, d’après la chaîne SBS, une des manifestations d’un cannibalisme en plein développement, n’épargnant pas les canettes des consommateurs occidentaux.

    Laurent Glauzy http://www.contre-info.com

    Informations tirées de : Frank Hills, Chemtrails existieren doch,
    Pro Fide Catholica, 2012, pp. 66-68.

  • Les décroissants : Être et ne plus avoir…

    Fatigués de la course au “toujours plus”, ils ont choisi de vivre mieux avec moins. Une nouvelle éthique de vie qu’ils mettent en actes au quotidien. Témoignages.

    Qu’on les baptise « décroissants », « créatifs culturels », « consomm’acteurs », que l’on range le mouvement dans un tiroir intitulé « simplicité volontaire » ou « downshifting », peu importe… Car la dynamique est bien là : de plus en plus de personnes, en Amérique du Nord comme en Europe, veulent cesser de se laisser déborder par une vie qui ne leur convient plus.

    Pour l’instant, impossible de chiffrer avec exactitude l’ampleur de la vague, mais des instituts d’études en marketing évoquent déjà une « tendance significative et en expansion (1) ». Aux États-Unis, environ 20 % de la population serait concernée, et plus de dix millions d’Européens auraient déjà modifié profondément leur manière de vivre. « On peut parler d’un étouffement des individus dans cette société dévorée par les objets et la technologie », souligne le psychanalyste Jean-Pierre Bigeault.

    Prise de conscience et passage à l’acte

    Surconsommation, course à la réussite sociale, ravages de la pollution et diminution des ressources… les décroissants font le même constat que beaucoup d’entre nous : leur vie ne tourne pas rond. Mais eux passent à l’acte. Une montée de conscience qu’explique la psychanalyste Luce Janin-Devillars : « Pour endiguer les ravages de la pollution, certains comprennent qu’il y a une noblesse à réparer ce qui peut l’être, à inverser la tendance du jetable pour préserver l’avenir des générations futures. »

    Une fois le processus du « désengagement » enclenché, la diminution des besoins matériels est remplacée, peu à peu, par une grande richesse intérieure. Un peu comme si l’espace « dégagé » laissait entrer une autre dimension, spirituelle, presque mystique. Il ne s’agit pas de renouer avec de vieilles traditions contemplatives religieuses, retiré du monde, à la recherche d’un dieu. Cette spiritualité-là, au contraire, va à la rencontre des humains, chacun se sentant partie intégrante d’un tout, et non plus maître arrogant de la planète.

    Luce Janin-Devillars en est persuadée : « L’éducation, la socialisation, le vivre avec les autres, le religieux au sens premier de religare, “relier”, sont là pour nous humaniser, nous conduire vers une créativité aussi propre que possible. » En tout cas, c’est ainsi que les décroissants que nous avons rencontrés cherchent un nouvel équilibre. Des fous ou des avant-gardistes ?

    Qui sont-ils ?

    Les « décroissants »

    Ils contestent la société de consommation, réduisent leur pollution, mangent bio. S’y retrouvent écologistes, altermondialistes, déçus de l’action politique… et bien d’autres, d’aucun bord en particulier.

    Les consom’acteurs

    Des « décroissants » particulièrement impliqués dans la consommation de produits équitables.

    Les downshifters (ou « désengagés »).

    L’expression existe aux États-Unis depuis 1986. Ils veulent ralentir dans tous les domaines, mais surtout dans le travail.

    Les slow food et les slow life

    Ils participent, de près ou de loin, au mouvement international, créé en Italie, qui promeut les « vrais » produits, la « vraie » nourriture, la convivialité, en opposition à la fast food et à la fast life.

    Et aussi…

    Le Mouvement de la simplicité volontaire lancé par Duane Elgin, essayiste canadien ; les No Logo, qui refusent le diktat des marques et de la publicité ; les Soho-Solos, qui travaillent seuls ou en toutes petites unités.

    Témoignages: “nos amis se fichaient de nous. Maintenant, ils nous envient

    Francis, 41 ans, marié, deux enfants. Lui et sa femme ont quitté Paris il y a quinze ans pour vivre en lisière de la forêt de Fontainebleau, dans une maison construite de ses mains.

    « On a longtemps vécu à Paris. On y a fait nos études aux Arts déco. En 1991, je me suis installé ici quatre jours par semaine, dans une cabane construite par mon grand-père, au milieu du jardin. Mes parents venaient de mourir d’un cancer, à peine âgés de 50 ans, à quatre ans d’intervalle. Les voir mourir comme ça… On ne pouvait plus envisager notre vie de la même façon. Passer son temps à travailler, comme eux, ne pas profiter de la nature, de la vie… Charlotte est venue me rejoindre. Tous nos amis se fichaient de nous !

    J’ai commencé à travailler le bois. Puis, après la naissance de nos filles, l’idée d’une maison en rondins s’est imposée : des matériaux naturels ne nécessitant aucune énergie, 100 % recyclables, une isolation naturelle parfaite. Je l’ai construite en deux ans. Ce choix correspond absolument à nos désirs de simplicité, d’harmonie, de protection de l’environnement. Nous élevons nos enfants dans cet esprit : respect de la nature, vie avec les saisons, pas de gaspillage…

    Je construis une cuve et un bassin de récupération de l’eau de pluie. On pratique beaucoup le voisinage : je te donne des tomates, tu me prêtes la main. Financièrement, ce n’est pas toujours facile. Charlotte est free-lance pour des magazines, je cultive des légumes… Mais on est tellement plus heureux ! Le plus marrant, c’est que nos amis qui nous prenaient pour des dingues nous envient et nous demandent des conseils pour en faire autant ! »
    Sans mes enfants, je serais prête à lâcher encore plus

    Laurence, 43 ans, mariée, trois enfants. Ex-architecte, elle a créé une boutique de design écologique et équitable en région parisienne.

    « Je suis de nature révoltée. Enfant, je voulais être avocate, chirurgien, sauver des vies. Je suis devenue architecte, pour créer de beaux endroits pour les gens. Mais la quarantaine arrivant, rien ne me convenait plus : ni notre mode de vie, ni mon boulot. Surtout, l’environnement me posait une grande question : qu’est-ce que nous allions laisser à nos enfants ? Tout ce gaspillage, ce déséquilibre…

    La mort de mes parents, à très peu de temps d’intervalle, m’a mise debout. J’ai compris qu’ils s’étaient épuisés à travailler. Il n’y avait plus de temps à perdre. Il nous a fallu deux ans pour concrétiser notre projet : vivre ailleurs, autrement, changer d’activité professionnelle.
    Le premier pas a été l’achat de notre espace au sein de ce que l’on appelle “l’usine”, à Ivry-sur-Seine, en région parisienne. Aujourd’hui, elle est devenue un lieu de vie en commun, où nous habitons à une quinzaine de familles, partageant le jardin, des objets, des repas…

    Ensuite, j’ai arrêté l’architecture et ouvert ma boutique de design écologique. On a revu nos dépenses à la baisse, on recycle, on bricole. Sans mes enfants, je serais prête à lâcher encore plus, y compris ma maison. A vivre de très peu. A renoncer vraiment à “l’avoir” pour laisser la place à “l’être”. On me dit souvent que mon magasin, c’est un truc de bobos, de privilégiés… je m’en fiche. Les comportements, les sociétés ont toujours changé grâce aux classes les plus favorisées. Tout le monde doit s’y mettre, on n’a plus le choix… »

    Nos ressources ont baissé de 25 %, et alors ?

    Robert, 40 ans, marié, trois enfants. Anglais, il a quitté son entreprise d’agroalimentaire pour s’installer dans le Gers et devenir consultant indépendant en marketing.

    « En 2001, nous avons décidé de quitter Bristol, en Angleterre, où je travaillais pour une entreprise d’agroalimentaire. Je voulais sortir de la vie d’entreprise dans laquelle j’évoluais depuis quinze ans, reprendre mon activité en main. Je ne supportais plus de vivre dans cet environnement de performance financière, de penser sans cesse au profit des actionnaires… Ma femme est française, nos enfants, bilingues, cela a facilité la décision.

    Ma femme a pu intégrer l’Éducation nationale comme professeur d’anglais. Et nous nous sommes installés à dix kilomètres d’Auch, le Sud-Ouest. Nos ressources ont baissé d’environ 25 %, et alors ? Nous avons tellement gagné en contrepartie : du temps pour les enfants, les amis, du plaisir… Je suis plus créatif. Je travaille pour moi, et surtout je maîtrise tout ce que je fais, de A à Z… Ce qui ne veut pas dire que je vois le monde de l’entreprise comme le grand méchant loup : je n’exclus pas d’y entrer de nouveau. Mais je pense qu’il faut envisager d’autres types de relation au travail.
    Les Soho-Solos (2) que je côtoie ici ont tous ce même désir de modifier les rapports avec l’entreprise. C’est un vrai mouvement qui s’amorce.
    »

    Je voulais travailler pour vivre et non l’inverse

    Marc, 40 ans, marié, deux enfants. Ancien cadre supérieur chez Elf-Aquitaine, il est aujourd’hui enseignant en éthique des affaires à Barcelone.

    « A ma sortie de Sup de Co, j’ai été engagé chez Elf- Aquitaine comme cadre supérieur dit “à haut potentiel”, très bien payé. Pourtant, il me manquait quelque chose…

    Je voulais m’enrichir intellectuellement, travailler pour vivre et non l’inverse. J’ai démissionné. En même temps, Sybille, ma femme, quittait son travail de directrice commerciale pour commencer un DEA en économie de l’environnement.

    J’ai alors repris des études à l’Institut européen des affaires. Nos ressources ont été divisées par deux mais, de nouveau, j’étais libre. A la fin de mon doctorat, j’ai choisi délibérément un poste moins prestigieux que d’autres, à l’université de Barcelone où j’enseigne l’éthique des affaires. Nous vivons très simplement, sans télévision ni radio, avec ce même désir d’être le plus possible en accord avec nous-mêmes, avec notre famille. Depuis quelque temps, j’ai entamé un nouveau processus : me détacher de “l’avoir”, de la reconnaissance sociale flatteuse, pour aller vers “l’être”.

    Aujourd’hui, j’essaie même de me détacher du “faire” pour aller encore plus vers “l’être”. Je quitte peu à peu le domaine de la compréhension intellectuelle pour me diriger vers une
    plus grande contemplation, une capacité à m’émerveiller de ce que je ne comprends pas, comme les émotions, ou simplement la beauté d’un paysage. Abandonner les “objectifs”, déverrouiller la porte, laisser entrer les “autres”. Auparavant, j’étais à la recherche du bonheur, maintenant, je suis davantage à la recherche de ma vie.
    »

    Notes

    1- Trends Research Institute (institut américain de recherche sur les tendances).

    2 – Le Soho-Solo est un programme européen destiné à faciliter l’installation des travailleurs indépendants dans les régions de l’Ouest de l’Europe. Site : www.soho-solo.com

    Psychologies

    http://fortune.fdesouche.com