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Science et techniques - Page 21

  • Le COVID-19 est-il sorti du laboratoire de Wuhan ?

    Et si le COVID-19 avait été inventé par l’homme ? Si on veut réellement demander des comptes sur la gestion de la crise sanitaire aux politiques, il faudra certainement remonter à l’origine de l’apparition de ce virus.

    Vendredi 17 avril, le professeur Luc Montagnier semait la panique sur le plateau de Pascal Praud, sur CNews. « L’histoire du marché aux poissons est une belle légende. Ce n’est pas possible », indiquait-il, allant à contre-courant de la communauté scientifique et de l’OMS. Prix Nobel de médecine pour sa découverte du VIH, le professeur dénonçait un virus qui « a échappé peut-être à ses promoteurs ». « Au départ, ils ont travaillé sur un modèle qui est le virus de la chauve-souris, et c’est ce virus-là qu’ils ont modifié. Je pense – c’est l’hypothèse la plus raisonnable – qu’ils voulaient faire un vaccin contre le VIH. Donc, ils ont utilisé un coronavirus, qui en principe pouvait atténuer et ne pas donner de maladie, comme porteur des parties de molécules du virus du Sida », avait-il expliqué.

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  • Luc Montagnier : «Le coronavirus est un virus sorti d’un laboratoire avec de l’ADN de VIH»

    Dans l'émission HDPros présenté par Pascal Praud, le Professeur Luc Montagnier révèle que le coronavirus a des séquences ADN du SIDA dans une seule partie de la longue séquence ADN du Covid19 ce qui prouve que ce n'est pas naturelle

    6:23 , il a découvert le Sida , a reçu un prix Nobel !

    2:37 l'appareil génétique du virus est un long ruban , dans ce ruban on a fixé des séquences de VIH a un endroit prècis mais pas n'importe quelles séquences , celles ci ont un but antigénique !

    15:05 vous nous dites qu'il y a plusieurs séquences artificielles dans ce virus , pourquoi personne d'autres ne le dit ? alors il y a une réponse mauvaise la dessus c'est que ces séquences sont courtes ,elles sont trop courte etc , mais on répond tout de suite parce que ces longueurs sont quand même des longueurs qui portent une information génétique , contrairement a ce qui est dit que c'est le hasard ,ce n'est pas vrai !

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  • Guerre bactériologique du futur : à côté, le Covid-19, une douce répétition générale…

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    La thèse du professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine en 2008 et, surtout, découvreur du virus du SIDA (le fameux virus d’immunodéficience humaine, ou VIH), a fait l’effet d’une petite bombe. Ce 17 avril, sur la chaîne CNews, il a confirmé ses propos confiés en exclusivité au site Pourquoidocteur : « Le laboratoire de Wuhan s’est spécialisé sur ce type de virus [coronavirus, NDLR] depuis le début des années 2000. Ils ont une expertise dans ce domaine. […] Ceci m’a poussé à regarder de près la description du génome [du Covid-19 qui], ô surprise, avait des séquences d’un autre virus qui est le VIH. »

    Selon le célèbre virologue, un groupe de scientifiques indiens souhaitant publier les résultats de ce séquençage a dû se rétracter après avoir subi moult pressions d’origine gouvernementale.

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  • Pasteur et Koch : la rivalité entre le découvreur du vaccin contre la rage et celui du bacille de la tuberculose

    Légendes de la science, le Français Louis Pasteur et l’Allemand Robert Koch se sont affrontés à l’heure de la découverte de la transmission des maladies par les microbes. Un tournant captivant dans l’histoire de la médecine. À la fin du XIXe siècle, le chimiste Louis Pasteur, déjà célèbre pour ses travaux sur la fermentation, a l’intuition que des micro-organismes pourraient être à l’origine des maladies infectieuses. Mais c’est à un total inconnu que l’on en doit la démonstration scientifique : médecin de campagne, Robert Koch est parvenu à identifier la bactérie responsable de la fièvre charbonneuse, qui décime les troupeaux. Vexé, Pasteur affine les résultats de son concurrent avec un coup d’éclat : en 1881, il inocule une forme atténuée de la maladie du charbon à une cinquantaine de moutons. La campagne de vaccination est couronnée de succès et le Français est par-delà les cercles scientifiques. Mais publiquement, Pasteur omet de mentionner les travaux de Koch. La rivalité entre eux s’intensifie alors, exacerbée par l’antagonisme entre leurs deux pays. Tuberculose, choléra, rage, peste, diphtérie… : à travers leur duel, la lutte contre les pandémies de l’époque connaît des avancées spectaculaires. Ego salutaire À l’aide de reconstitutions de qualité et des explications limpides de scientifiques français et allemands, ce film retrace les grandes étapes de la compétition entre le découvreur du vaccin contre la rage et celui du bacille de la tuberculose, combat qui se prolongera par le biais de leurs disciples et de leurs instituts respectifs. Mathieu Schwartz met ainsi en lumière une guerre d’ego qui a profité à l’humanité, et écrit une page de l’histoire des sciences.

    http://www.fdesouche.com/1352529-pasteur-et-koch-la-rivalite-entre-le-decouvreur-du-vaccin-contre-la-rage-et-celui-du-bacille-de-la-tuberculose

  • “Entre salafisme et transhumanisme : les idées humanistes devenues folles”, par Henri Feng

    Le 15 octobre, le palais Bourbon a adopté, sans difficulté, la loi de bioéthique autorisant la Procréation Médicalement Assistée, et ce, an dépit de la manifestation anti-PMA/anti-GPA, in fine anti-transhumaniste, du dimanche 6 octobre. Au même moment, on a assisté à l’énième retour de la polémique sur le voile islamique (la première date de 1989 et concernait trois collégiennes musulmanes de Creil), cette dernière provoquée par Julien Odoul, conseiller régional RN en Bourgogne Franche-Comté : le vendredi 11 octobre, celui-ci avait interpellé sa présidente de séance à cause de la présence d’une mère voilée, quasi-intégralement, en noir (sauf le visage), dans le cadre d’une sortie scolaire. Odoul avait signifié, en substance, qu’un tel habillement contrevenait, non pas sur la forme mais sur le fond, à la loi Savary de 1984, loi garantissant la neutralité religieuse dans le cadre républicain. Il s’agissait surtout de faire la démonstration de l’allégeance de cette femme au salafisme ; le tout filmé par les équipes de l’élu RN, mais ce qui n’a pas manqué d’agacer son propre camp politique. Depuis lors, Odoul est dépeint par, entre autres, le journaliste Hugo Domenach du Point (article du 17 octobre), en pur opportuniste car étant passé successivement du PS à l’UDI, sans compter ses apparitions dans des magazines gay, à 21 ans.

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  • Et si le coronavirus remettait en cause les principes mêmes de la recherche médicale ?

    Et si le coronavirus remettait en cause les principes mêmes de la recherche médicale?

    A la faveur de la guéguerre entre le ministère de la Santé et le Pr Raoult, que nous suivons avec passion depuis quelques jours, je découvre (grâce à un lecteur du SB: décidément l’intelligence collective, ça existe vraiment!) le blogue Anthropo-logique animé par Jean-Dominique Michel, qui se définit comme “anthropologue de la santé”. Ce dernier vient de mettre en ligne un passionnant article intitulé: “Hydroxychloroquine: comment la mauvaise science est devenue une religion“. J’y lis ceci:

    Ce que le public ignore, lui qui fait un peu naïvement confiance aux « scientifiques », c’est que la recherche médicale est en crise systémique depuis plus de 15 ans. A l’époque, John Ioannidis, un médecin né à New York, passé ensuite par les Universités d’Athènes et Ioannina (Grèce) puis Harvard, avait lancé un sacré pavé dans la mare sous la forme d’un article intitulé « Why Most Published Research Findings Are False » (“Pourquoi la plupart des résultats de recherche scientifique publiés sont faux.”). […] Dix ans plus tard, la société californienne Amgen (leader mondial de l’industrie des biotechnologies médicales) lança une montagne dans la mare en révélant avoir essayé de répliquer les résultats de 47 de 53 articles “phares” fondant les principaux protocoles alors utilisés contre le cancer. […] On comprend comment tout la fiabilité d’un résultat de recherche implique sa reproductibilité. Le « test » de Amgen, publié en 2016 dans le prestigieuse revue « Science » fit désordre : des 53 expériences reproduites, les chercheurs ne purent retrouver les mêmes résultats que pour… 7 d’entre elles !

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  • Un homme de caractère Le mystère Gutenberg

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    Contemporain de la chute de Constantinople, l'entreprenant Rhénan a ouvert les portes à la diffusion du savoir. Le Strasbourgeois Guy Bechtel a enquêté sur l'homme et ses travaux. À l'inventeur naïf décrit par l'historiographie traditionnelle succède le profil d'un ingénieur faustien, indocile et aventureux.

    De Gutenberg, l'inventeur de l'imprimerie à caractères mobiles, le père de la typographie, nous ne savons rien ou presque. Les légendes se contredisent. Les portraits qui le représentent nanti d'une longue barbe sont imaginaires. Des pans entiers de sa vie nous échappent. Ce patricien voyageur et curieux de tout, a comme un air de parenté avec Zenon, le héros de Marguerite Yourcenar. « Sa biographie est un château de cartes », souligne Guy Bechtel. Germaniste et latiniste, il a examiné les pièces et écarté les déductions hâtives. Procédant avec rigueur, il s'est surtout ; attaché à retrouver la « logique » d'une quête et à « replacer l'inventeur dans son temps, sans l'y noyer ».

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  • De la relativité des réputations : Einstein ou Poincaré ?

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    Les libraires des sous-préfectures ont de la chance : les Œuvres complètes d'Albert Einstein seront bientôt disponibles en langue française, grâce au CNRS et aux éditions du Seuil. Quant à ceux, parmi leurs clients, qui souhaiteraient aussi acquérir les ouvrages de Louis de Broglie ou de Henri Poincaré, ils devront attendre que le Centre national de la recherche s'y intéresse, c’est-à-dire patienter jusqu'à une date indéterminée, au XXIe ou au XXIIe siècle.

    Pourquoi Einstein sur fonds publics français ? Et pourquoi maintenant ? À la vérité, il en va pour lui comme pour certaines boules de billard : quand on les voit passer, il faut chercher celle qui a transmis le mouvement. Dans le cas d'Einstein, le moteur s'appelle Henri Poincaré, un génie français méconnu, resté dans les cartons poussiéreux de la mémoire scientifique jusqu'à ce qu'on l'exhume récemment pour cause de perspicacité incontournable. Depuis une dizaine d'année, en effet, les physiciens et les biologistes intéressés par la mathématique des événements aléatoires se rendent compte qu'ils lui doivent tout. Voilà près d'un siècle (Théorie du tourbillon, 1893) qu'il a mis au point les outils dont ils se servent. Et personne n'a songé à lui rendre un hommage posthume.

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  • Le plus d’Éléments n°15 : "Transhumanisme marchands de futurs, marchands d’illusions"

  • Véganisme-antispécisme : l’incroyable imposture

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    La recherche chinoise vient d’annoncer à grand bruit qu’elle a enfin réussi à faire naître des cochons contenant des cellules de singes macaques. Il s’agit d’un premier pas vers la production en masse d’organes animaux de substitution destinés à l’homme. Ainsi, une à une, les barrières entre l’humain et l’animal tomberaient. Les végans-antispécistes jubilent.

    Dans le même temps – coïncidence ou non ? -, la respectable revue anglaise Nature Medicine publie un article signé par trois bioéthiciens en vogue. « Les catégories d’espèces ne sont jamais des entités ontologiques réelles ou des éléments naturels », écrivent-ils. « Il ne nous reste alors aucune raison significative nous permettant de justifier que nos catégories d’espèces actuelles aient un quelconque poids moral… » Comme si le biologique devait être le déterminant de la morale, et la morale subordonnée au biologique ! Aberrant ! Passons. Les végans-antispécistes pavoisent de plus belle.

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