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social - Page 232

  • Emploi : l’été des licenciements de masse

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    La rentrée s’annonce morose. Semaine après semaine, des entreprises d’envergure annonce des plans de licenciement et des restructurations de grande ampleur. 
    Des milliers de Français vont perdre leur emploi lors des prochains mois.

    Conforama : de la Ligue 1 à la fermeture de 42 magasins

    42 magasins fermés et 1900 emplois supprimés. 
    Conforama, l’un des géants du meuble, a présenté son plan choc qui sera mis en application au début de l’année 2020. 
    La nouvelle a provoqué l’émoi et des syndicats se sont introduits dans la réunion tenue par la direction.
    Les dirigeants justifient leur décision par la perte de 500 millions d’euros depuis 2013.
    Cela n’avait pas empêché la marque d’investir 25 millions d’euros pour devenir le sponsor principal du championnat de France de football de Ligue 1 en 2017. 
    Une somme qui n’aurait pas comblé le déficit mais aurait permis de sauver plusieurs magasins et des centaines d’emplois.

    Bic, Canal+, enseignement professionnel, Neovia : plus de 1 300 licenciements

    En plus de Conforama, d’autres sociétés renommées licencient à tour de bras. 
    C’est le cas de Bic, fabricant de stylos et de briquets, qui a annoncé début juin la suppression de 450 postes à travers le monde dont 100 à Clichy, son principal lieu d’implantation en France. 
    Quelques reclassements seront proposés, mais une soixantaine d’employés seront bel et bien au chômage.

    Canal+ n’a plus la tête à la fête, la chaîne cryptée prévoyant le départ de 544 de ses salariés. 
    La perte de droits de retransmission d’événements sportifs majeurs comme la Ligue 1 ou la NBA ont contribué au désamour des téléspectateurs qui se sont tournés vers d’autres offres.
    La Bretagne n’échappe pas à l’hécatombe avec 127 postes supprimés par Neovia, entreprise de nutrition animale, désormais aux mains du groupe américain ADM.
    Enfin, le syndicat de l’enseignement professionnel public lutte toujours avec vigueur contre la réforme Blanquer qui devrait supprimer près de 600 places dans leur secteur à la rentrée.
    Ces licenciements ou restructurations colossaux interviennent quelques semaines seulement après les dernières manifestations d’envergure des gilets jaunes et pourraient bien relancer les hostilités.
    crédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
  • Bulgarie - L'expatriation après le nationalisme français : Thierry Dreschmann, Sacha et Conversano

  • La CGT ou la mort lente d'une bureaucratie

    6a00d8341c715453ef0240a494fb78200d-320wi.jpgLa semaine écoulée aura encore vu les gilets jaunes se rassembler pour un 33e samedi. Ceci s'est produit en dépit du sentiment général de leur déclin, et malgré l'absence de perspectives lisibles de leur mouvement. Si l'on en croit le ministère de l'Intérieur, à Paris 1 300 personnes ont manifesté dans l'après-midi du 29 juin, grand départ vacancier pour des milliers de familles. Pour l'ensemble de la France la statistique officielle, d'une précision ridicule, atteint un total de 5 769, contre un décompte à hauteur de 10 224 manifestants annoncés sur la page Facebook du Nombre jaune. De fins analystes ne manqueront pas d'observer un niveau moitié moindre par rapport à l'acte 32 du 22 juin et d'y voir la plus faible mobilisation depuis le début du mouvement.

    Les gens qui n'ont jamais organisé de manif jugeront certainement ces chiffrages en baisse.

    Ils gagneraient pourtant à les comparer à ceux de la CGT, la plus ancienne, la mieux dotée et théoriquement la plus puissante et/ou la plus menaçante des centrales syndicales.

    Le 26 juin, en effet, prétextant la tenue d'un conseil d'administration de l'Unedic, gestionnaire de l'assurance chômage, ladite CGT organisait un rassemblement devant le siège de l'organisme. La date était fixée depuis longtemps. La réforme annoncée des allocations inquiète de nombreuses professions, et notamment les cadres. Depuis plusieurs jours une pétition en ligne associait les cégétistes à la CFE-CGC, habile opération pensent les observateurs et commentateurs agréés.

    Or, l'AFP a pu constater qu'à peine une centaine de personnes[1] s'étaient déplacées pour manifester leur mécontentement, leur opposition à un accord qui prévoirait, notamment, la dégressivité des indemnisations et diverses mesures restrictives. On fait état de la colère de tous les syndicats. Ceux-ci, néanmoins, ne sont pas parvenus à trouver de date commune de mobilisation. La veille, près de 300 militants s'étaient rassemblés devant le ministère du Travail pour critiquer une réforme "injuste" qui "va faire payer les précaires" selon les dirigeants CFDT, CFE-CGC, CFTC, Unsa et Fage.

    La CGT assure, par la voix de sa secrétaire confédérale Catherine Perret ne pas avoir été conviée à ce rassemblement.

    C'est donc devant le siège de l'Unedic, que son comité des travailleurs privés d'emploi et précaires CGT a déployé sa bannière. Plusieurs membres de fédérations comme la CGT intérim, Info Com' ou la CGT spectacle ont pris la parole pour dénoncer la réforme, qui tend à durcir les règles d'indemnisation. Mais la foule est restée clairsemée.

    Cet échec total en 2019 vient après ceux des mobilisations contre la loi El Khomri en 2016, contre la réforme du Code du Travail en 2017, où associés à Sud-Solidaires, l'Unef et la FSU, les cégétistes pouvaient déposer 200 manifestations toutes stériles. La réforme de la SNCF en 2018 aurait pu voir une CGT-Rail, se croyant très bien relayée auprès de l'opinion médiatique, encore majoritaire dans l'entreprise avec l'appoint de Sud-Solidaires, mettre des bâtons dans les roues du gouvernement. Il n'en a rien été.

    Entre-temps : nouveau recul aux élections professionnelles où la centrale est dépassée par la CFDT dans le secteur privé. Le sentiment des autres militants syndicaux s'aligne de moins en moins sur l bureaucratie de Martinez et de ses apparatchiks. "On aurait pu s'unir", déclare ainsi le président de la CFTC Philippe Louis, "mais on ne veut pas de convergence des luttes : la CGT est contre toutes les réformes, pas nous."

    Philippe Martinez théorise en effet une convergence que les autres organisations refusent. Sa collaboratrice Catherine Perret déplore donc de son côté : "Nous avons proposé à la CFDT de manifester avec nous. Ils n'ont pas voulu. Nous le regrettons."

    Les gilets jaunes, eux, ont continué à défiler malgré la chaleur. Et sur des thèmes de plus en plus voisins désormais de ceux que les cégétistes revendiquent.

    On ne parle même plus des mobilisations rivales car, quand on est passé au-dessous des radars, on s'expose à ne même pas faire l'objet d'une autopsie. La menace se précise pour la direction bureaucratique de la CGT.

    Déjà en 1968, il me souvient d'avoir cherché à théoriser un regard neuf sur les "positions nouvelles" de la contestation : spontanéisme contre bureaucratie. On me pardonnera la lourdeur d'une distinction entre ce "spontanéisme" et la véritable "spontanéité", car à l'époque les mao-spontex comme on les appelait alors, accaparaient une scène où ils singeaient les gardes rouges de Pékin, un mouvement tout sauf spontané, puisque lancé par Mao Tsé-toung pour liquider Liou Shao-shi et autres rivaux au sein de la bureaucratie chinoise.

    À l'époque, certes, nos voix criaient dans le désert, couvertes par le hurlement des chacals, étouffées par la lâcheté des capitulards. Il ne restait que la lutte physique face à l'intolérance et le diktat violente des adversaires, marxistes de tout poil. Avec nos camarades nous pensions, contre eux, en termes de révolte des classes moyennes qui commençaient à se dessiner avec le mouvement du Cid-Unati, hélas préhistorique en 1969, que nous allions saluer au stade de Colombes, etc. Votre chroniqueur ne regrette pas d'avoir mené ce combat avec les moyens du bord, et de le continuer aujourd'hui par voie de plume, pour la cause de la liberté.

    JG Malliarakis  
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    Apostilles

    [1] cf. "Réforme de l'assurance chômage: une centaine de personnes devant l'Unédic à l'appel de la CGT"

    https://www.bfmtv.com/economie/reforme-de-l-assurance-chomage-une-centaine-de-personnes-devant-l-unedic-a-l-appel-de-la-cgt-1720174.html

    https://www.insolent.fr/2019/07/la-cgt-ou-la-mort-lente-dune-bureaucratie.html

  • Vive l’Italie

    Vive l’Italie

    Il n’y a pas seulement aux Etats-Unis qu’il y a de bonnes nouvelles sur le front de la vie et de la famille :

    Le ministre italien des Affaires européennes Paolo Savona avait quitté le gouvernement en mars pour prendre la direction de la commission de surveillance de la Bourse italienne. On ne s’est pas pressé pour lui trouver un remplaçant… Manifestement on attendait les élections européennes. Matteo Salvini a choisi son ami Lorenzo Fontana, et le chef du gouvernement, Giuseppe Conte, s’est dit « content d’accepter la proposition ».

    Lorenzo Fontana était jusqu’ici ministre de la Famille. Militant pour la vie, catholique pratiquant qui va à la messe de saint Pie V (il avait dit à propos du motu proprio Summorum Pontificum : « C’est un événement d’importance historique, qui marque un retour à la tradition »), il avait déclaré dès sa nomination : « Les familles arc-en-ciel n’existent pas dans la loi italienne. » « Les familles sont celles qui sont naturelles, où un enfant doit avoir un père et une mère », et « la famille naturelle est attaquée » par les militants LGBT qui « veulent nous dominer et effacer notre peuple ». Et aussi ceci qui est fort à propos ces jours-ci : « L’avortement est la première cause de féminicide au monde ».

    Lorenzo Fontana est tout aussi direct quand il s’agit de l’Union européenne. Et c’est la première fois dans toute l’Europe qu’est nommé un tel ministre des Affaires européennes. Rappel de ce qu’il disait en 2017 lors d’un meeting de la Ligue :

    Nous sommes contre l’Europe de la franc-maçonnerie, nous sommes contre l’Europe de la “Finance”, nous sommes contre l’Europe de Soros: nous sommes contre ceux qui veulent l’invasion islamique de notre Europe; nous sommes contre ceux qui veulent que nous soyons envahis par les migrants, parce qu’ils disent que nous avons un problème démographique, alors nous avons besoin des immigrants. Oui! Nous sommes contre cette Europe ! Mais la vérité est que NOUS SOMMES les vrais patriotes européens ! Nous aimons l’Europe. Certes, nous voulons une Europe qui a LÉPANTE dans ses racines, quand nos navires se sont battus contre l’invasion islamique et ne se sont pas honteusement couchés comme aujourd’hui !

    Notre Europe demande aux familles d’avoir plus d’enfants ! Et pas que les immigrants doivent venir parce que nous avons un problème démographique ! Nous voulons aider les Européens à avoir plus d’enfants européens ! C’est ce que nous voulons pour notre Europe ! Nous voulons une Europe où le mariage est entre une mère et un père ! Et que les enfants sont donnés à une mère et un père ! Les autres choses détestables, nous ne voulons même pas les entendre mentionnées !

    C’est donc une Europe où il y a un grand conflit en cours ! Nous représentons l’identité et le patriotisme, ceux qui aiment la terre de leurs pères. Et contre nous, nous avons ceux qui veulent la standardisation, qui veulent la mondialisation, qui veulent que nous soyons tous des numéros, qui veulent que nous soyons tous des consommateurs ! Mais nous aimons l’identité, la tradition, les peuples et la variété. Il est clair que ce que nous devons faire – vu que c’est un défi mondial – c’est regarder non seulement nos régions – même si c’est très important – non seulement « La Padanie », pas seulement toute l’Italie ou toute l’Europe, mais il faut regarder le monde entier – et former une «alliance identitaire», un «front identitaire» – qui combat la franc-maçonnerie de Bruxelles et également mondiale, qui veut nous détruire, qui veut nous anéantir !

    https://www.lesalonbeige.fr/vive-litalie/

  • Paris : une marche des “mutilés gilets jaunes” qui “ne lâcheront rien”

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    400 personnes ont défilé dans le calme dimanche à Paris pour dénoncer les “mutilations policières” et réclamer l’interdiction des lanceurs de balle de défense (LBD) et de certaines grenades lacrymogènes “inutilement dangereux”.…

    https://fr.novopress.info/214704/paris-une-marche-des-mutiles-gilets-jaunes-qui-ne-lacheront-rien/
  • Menteur, lâche et ridicule

    hypocrites.jpgLes échéances électorales passées, vient le temps des mauvais nouvelles qui avaient été dissimulées par le gouvernement aux Français, histoire de ne pas provoquer des réflexes de colère dans les urnes. Ainsi, à la hausse générale du prix du carburant, s’ajoute la plus forte flambée depuis vingt ans des tarifs de l’électricité au 1er juin. Une petite manip assumée par Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire,  qui a avoué que “cette hausse aurait pu s’appliquer dès février (…) ça a été décalé jusqu’en juin, mais nous ne pouvons pas le stopper plus…” Allant toujours plus loin dans le mensonge et les fausses nouvelles, la très relâchée porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, livrait elle  mercredi son explication au sujet des  1000 suppressions d’emplois sur le site de General Electric (GE) de Belfort. Rappelons  au passage que le nouveau directeur de GE, nommé en avril, Hugh Bailey, était le conseiller pour les affaires industrielles d’Emmanuel Macron lorsque ce dernier était ministre de l’Économie et avait chapeauté cette véritables trahison des intérêts français que fut la vente de la branche énergie d’Alstom à GE.

    Dans MarianneEmmanuel Lévy souligne que les explication de Mme Ndiaye pour justifier cette liquidation de 1000 emplois à Belfort – “la conjoncture tournée vers la transition écologique” – est une arnaque. En effet,  “le gaz comme source de production d’électricité est loin d’être mort et enterré : la filière gazière connaît un bas de cycle temporaire dans le marché des turbines à gaz, avant une reprise dans 3 à 5 ans pour devenir la 1ère source d’énergie en termes de capacités installées à partir de 2025 et un doublement des capacités actuelles d’ici 2040, d’après l’agence internationale de l’énergie et le livre blanc de GE, avance la CFE-CGC. A long terme, la conjoncture invoquée par la porte-parole du gouvernement ne semble donc pas si défavorable.

    Certes, poursuit-il,  “personne (…) ne conteste les difficultés actuelles de GE sur le secteur. L’Américain a communiqué sur la méga-dépréciation d’actifs de 23 milliards de dollars qu’il attribue un peu rapidement au gaz et à sa fusion avec Alstom, quand une grande partie provient en fait des errements de sa filiale GE financial Services, qu’il traîne comme un boulet depuis la crise des subprimes. Mais Sibeth Ndiaye fait surtout l’impasse sur un élément qu’elle ne peut ignorer, tout comme Emmanuel Macron : la fusion entre Alstom et GE portait en elle-même les germes du plan social qu’ils feignent de découvrir aujourd’hui. Ce qui n’empêche pas Sibeth Ndiaye d’estimer qu’il s’agissait d’une bonne chose à l’époque, et de promettre de ne pas laisser les salariés dans la panade“.

    Mais peut-on encore les croire? Dans un autre domaine - quoique -  La France de Macron et les instances bruxelloises qui se veulent plus que jamais championnes des droits de l’homme et de l’asile,  se sont couchées de manière honteuse devant l’Oncle Sam qui voulait la peau du lanceur d’alerte et créateur de Wikileaks, l’Australien Julian Assange,  accusé de “piratage informatique.” Depuis son arrestation sur demande de Washington le 11 avril dans l’ambassade d’Equateur à Londres  où il vivait en reclus depuis 2012, M. Assange est détenu en Grande-Bretagne.  La justice américaine a annoncé il y a quelques jours dix-sept nouveaux chefs d’inculpation contre Julian Assange, principalement au nom des lois anti-espionnage. De son côté la justice suédoise, qui avait abandonné les poursuites en mai 2017, se prononce aujourd’hui sur l’abracadabrantesque accusation de viol dont il est l’objet depuis 2010. Bref, comme l’indique sobrement l’Afp, “la relance un feuilleton judiciaire qui dure depuis près d’une décennie pendant laquelle Julian Assange et ses soutiens n’auront eu de cesse de dénoncer une manœuvre destinée à faire extrader l’Australien vers les Etats-Unis pour y répondre des fuites de documents secrets américains par WikiLeaks.”

    Un acharnement qui intervient, répétons-le, dans le silence assourdissant des progressistes, au moment ou un expert indépendant de l’ONU et professeur de droit international, Nils Melzer, rapporteur de l’ONU sur la torture, a affirmé vendredi dans son rapport que Julian Assange présente, après un “examen médical approfondi” des experts médicaux, “tous les symptômes (de) torture psychologique.” “La persécution collective de Julian Assange doit finir maintenant ! (…). La santé de M. Assange a été gravement affectée par l’environnement hostile auquel il a été exposé pendant plusieurs années.” “En plus de maux physiques, M. Assange présente tous les symptômes typiques d’une exposition prolongée à la torture psychologique, une anxiété chronique et des traumatismes psychologiques intenses.”

    “Il y a eu une campagne implacable et sans retenue d’intimidation et de diffamation contre M. Assange, non seulement aux Etats-Unis, mais aussi au Royaume-Uni, en Suède et, plus récemment, en Equateur” affirme encore M. Melzer. Nous noterons  de notre côté que le silence des belles âmes atlanto-bruxelloises sur le cas Assange, au sujet duquel Bruno Gollnisch a interpellé à de nombreuses reprises le Parlement européen, est à comparer avec les propos tenus  au cours de la campagne par des membres de LREM et de LR, accusant le Rassemblement National  d’être le “parti de l’étranger”. Et ce, dernièrement, au motif que des conseillers du RN ont rencontré Steve Bannon à l’occasion de son passage à Paris en mai. Or, comme l’a bien vu Michel Drac, le fait que des membres  du RN “rencontrent une personne qui est un cadre important d’un mouvement politique étranger ne constitue absolument pas une trahison! “

    ” Mais de toute façon, poursuit-il,  on a envie de dire aux détracteurs du RN: on a appris qu’Emmnanuel Macron a été conseillé sur le Brexit par l’ex Premier ministre travailliste britannique Tony Blair , mais ça, ce n’est pas un problème? Et si on parlait de la récente rencontre entre  Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques, Tony Blair et George Soros au sujet d’un second referendum concernant le BrexitQuel jeu exactement joue M. Moscovici là dedans ? Et pourquoi George Soros a-t-il participé à cette rencontre? Pourquoi la Commission européenne a-t-elle refusé de diffuser le compte-rendu de cette rencontre? Et puisque désormais c’est paraît-il une trahison de discuter avec des gens qui sont à l’étranger et qui partagent vos idées politiques cela veut-il dire qu’il faut mettre au trou tous les participants au forum de Davos ou au Bilderberg? Ceux qui ont accusé le RN de trahison au motif d’avoir rencontré M Bannon se rendent donc t-il compte du ridicule de leur accusation?” Oui, ils doivent certainement s’en rendre compte mais ils ne sont plus à ça près…

    https://gollnisch.com/2019/06/03/menteur-lache-et-ridicule/

  • Des policiers en correctionnelle pour violences illégitimes

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    Le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, l’a assuré : certains des policiers mis en cause pour des violences illégitimes à l’occasion des manifestations des gilets jaunes seront jugés. Et le chef du parquet parisien d’ajouter qu’à ce jour, une soixantaine de procédures étaient bouclées.

    Bien entendu, côté policier, ces déclarations ne sont pas passées inaperçues. Et certains syndicats de police sont déjà montés au créneau, dénonçant « la tournure politique » de ces déclarations (Unité SGP Police-FO). Ou encore la volonté de jeter « en patûre sur la place publique » les forces de l’ordre (Alliance police nationale). Rappelons, pour mémoire, que, depuis le 17 novembre 2018, date de la première manifestation des gilets jaunes, près de 2.500 manifestants ont été blessés, dont certains gravement, ainsi que 1.700 membres des forces de l’ordre.

    Rappelons, également, que de nombreux participants à ces manifestations ont fait l’objet de jugements « expéditifs » dans le cadre de procédures en comparution immédiate. Et qu’ils ont été nombreux à se voir condamner à des peines de prison ferme avec, pour certains, des mandats de dépôt délivrés en fin d’audience.

    Jamais le nombre des gardes à vue n’avait été aussi important, ni celui des interpellations en amont des manifestations. La répression mise en œuvre à l’occasion de ce vaste mouvement populaire fut sans doute une première depuis des décennies.

    Dans ce contexte, l’action des forces de l’ordre a parfois été d’une rare violence. Souvent dépassées à cause de stratégies et de décisions tactiques inadaptées – en particulier lors des mouvements de décembre 2018 et janvier 2019 -, elles furent parfois livrées à elles-mêmes et contraintes d’utiliser des moyens disproportionnés aux agressions subies. Ainsi, l’utilisation abusive des LBD (lanceurs de balle de défense) ou de grenades de désencerclement contribua à de nombreuses blessures qui, dans un autre contexte, auraient pu être évitées. Aujourd’hui sonne donc, pour un certain nombre de policiers, l’heure de rendre des comptes. Ils devront expliquer pourquoi, comment et dans quelles circonstances ils ont pu être amenés à faire usage d’une force dont les juges diront, in fine, si oui ou non elle était proportionnée aux circonstances.

    Pour cela, les magistrats devront tenir compte de plusieurs éléments. Tout d’abord, du contexte juridique dans lequel se sont situées les actions. Était-on dans le cadre d’une manifestation devenue un attroupement illégal ? La menace physique qui pesait sur les policiers et les gendarmes était bien réelle et immédiate : les actions mises en place par les forces de l’ordre étaient-elles proportionnées à ces menaces ? Ensuite, les actions individuelles dont il sera question lors de ces procès étaient-elles commandées ou pas par une autorité légitime ? Car une question de fond restera en arrière-plan : l’autorité chargée du maintien de l’ordre, en l’occurrence le ministre de l’Intérieur, a-t-elle bien pris toutes les mesures nécessaires pour éviter les débordements qui ont été observés au fil des mois et des manifestations ? Les ordres qui ont été donnés en ces circonstances étaient-ils adaptés à la réalité du terrain et à la menace qui pesait sur l’ordre public ? Enfin, la hiérarchie policière en charge de la mise en œuvre de ces ordres a-t-elle été à la hauteur des événements ? Toutes ces questions n’exonéreront pas forcément les policiers incriminés, qui restent en toutes circonstances pénalement responsables de leurs actes. Mais elles devront être posées afin d’éclairer le comportement de ceux auxquels il serait trop facile, aujourd’hui, de faire porter un chapeau trop grand pour eux.

    Olivier Damien

    https://www.bvoltaire.fr/des-policiers-en-correctionnelle-pour-violences-illegitimes/

  • «Gilets jaunes» : Nunez n’a «pas de regret» sur la gestion des manifestations et «ne présente pas d’excuse»

    Le secrétaire d’Etat à l’intérieur, Laurent Nunez, a déclaré dimanche 2 juin ne pas «avoir de regret» sur la gestion des manifestations de «gilets jaunes».Il estime que «ce n’est pas parce qu’une main a été arrachée, parce qu’un œil a été éborgné [sic] » qu’il y a eu faute des forces de l’ordre. Il s’exprimait lors de l’émission « Le Grand Jury » sur RTL-LCI-Le Figaro.
    «Nous n’avons pas de regret sur la façon dont nous avons mené l’ordre public et la sécurité publique. C’est une crise inédite depuis cinquante ou soixante ans, personne n’a eu à affronter ce que nous avons eu à affronter avec Christophe Castaner et les choses se sont quand même globalement bien passées en matière d’ordre public. » […]
    «Quand il y a une agression contre des policiers et qu’il y a une riposte proportionnée, oui il peut y avoir des blessés », a estimé Laurent Nunez, «ce n’est pas parce [qu’il y a eu des blessures] que la violence est illégale (…). Je ne présente pas d’excuse, je m’en remets à la justice de mon pays». […]
    Le Monde

  • Hausse de 5,9% du prix de l’électricité à partir d’aujourd’hui, depuis 2007, les tarifs ont augmenté de 50 %

    Le 1er juin, les tarifs d’électricité vont augmenter de 5,9 %, la 10e hausse en 10 ans. Une étude de l’Insee montre que depuis 1960, l’électricité a pris une part de plus en plus importante dans le budget des ménages.

    Le tarif réglementé d’électricité, appliqué par EDF à environ 25 millions de foyers, augmente de 5,9 % à partir du 1er juin 2019. Le gouvernement a récemment manifesté son intention de modifier le mode de calcul des tarifs l’an prochain. Mercredi, le ministre de la Transition Écologique François de Rugy a estimé que la hausse des tarifs de l’électricité prévue ce samedi était notamment due à la dérive des coûts de production d’EDF ces dernières années.

    […]

    Cette dépense a représenté 2,3 % du budget de la consommation des ménages, soit 960 € en moyenne par ménage et par an. Depuis 1960, la dépense des ménages en électricité a progressé en valeur de 9,0 % en moyenne par an, contre 7,3 % pour l’ensemble de leur consommation.

    […]

    Depuis 2008, le prix de l’électricité augmente plus rapidement que l’inflation : + 4,3 % par an en moyenne contre + 0,5 %. L’Insee explique cette hausse par une forte augmentation des taxes et prélèvements sur cette période, avec notamment le quintuplement de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE).

    […]

    Ouest France

    http://www.fdesouche.com/1216133-hausse-de-59-du-prix-de-lelectricite-a-partir-daujourdhui-depuis-2007-les-tarifs-ont-augmente-de-50%e2%80%89

  • Gilets Jaunes : Une répression d’Etat (Documentaire choc )

    gilets-jaunes-repression-detat.jpg

    Depuis 6 mois une répression inédite s’abat sur le mouvement des Gilets Jaunes. A travers les témoignages de blessés, spécialistes et militants, le documentaire inédit de StreetPress décrypte les dérives du maintien de l’ordre.

    Source STRE∃T PRESS

    https://www.alterinfo.ch/2019/05/26/gilets-jaunes-une-repression-detat-documentaire-choc/