Dans ce roman, tout commence de manière macabre quand un pompier découvre dans une soupente misérable le cadavre d’une vieille dame en état de décomposition avancée. Dans la pièce dépouillée se trouvent deux ouvrages et un journal intime. Écrit à l’aide de ses dernières forces, le journal d’Anne-France révèle une femme française, catholique et finalement « très Gilet Jaune » symbole d’une France populaire et déclassée, d’une France qui disparait sous nos pas. Romain Guérin a écrit un très beau livre, évoquant des problématiques lourdes sur lesquelles le romancier porte un regard sombre. Et le corps abandonné sans vie d’Anne-France sonne comme un ultime appel au secours! Un ouvrage poétique à dévorer de toute urgence.
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Zoom – Romain Guérin : Anne-France, le journal de la France abandonnée !
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Pourquoi la France reste volcanique, par Ivan Rioufol
“Rien ne sera plus comme avant“, a promis Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement. “Je peux mieux faire“, avait dit préalablement le chef de l’Etat, lors de sa conférence de presse de jeudi dernier. En réalité, un homme ne change jamais vraiment. D’ailleurs, en prenant ce jour-là une posture gaullienne – le président assis derrière un bureau, surplombant les journalistes conviés à l’Elysée – Emmanuel Macron s’est donné à voir, à nouveau, en monarque républicain. Or le peuple en colère ne veut plus de cette démocratie confisquée, qui persiste à vouloir écarter une partie des Français de la maîtrise de leur destin. Tout sonne faux quand le chef de l’Etat feint de redécouvrir la nation, les frontières, le besoin d’enracinement, l’art d’être Français.
Ces thèmes-là ne seront jamais mieux défendus que par les populistes qu’il a désignés comme ses ennemis. Son “patriotisme inclusif” dit son insincérité : l’inclusion est ce nouveau mot du politiquement correct qui permet d’enterrer l’assimilation et l’intégration au profit d’un modèle de société multiculturelle. L’inclusion dissimule une bombe à retardement, en invitant les communautés à se développer sans contraintes ni modèles imposés.
Il faut avoir le toupet de Macron pour oser affirmer : “Nous sommes en train d’inventer une nouvelle forme de démocratie“, tout en refusant le référendum d’initiative citoyenne, même encadré, et en n’octroyant que 20% de proportionnelle pour de futures élections législatives. En revanche, rien n’est plus démagogique que de proposer de supprimer l’ENA ou d’instituer, dès juin, une assemblée citoyenne sur la transition écologique grâce au tirage au sort de 150 Français. Comme le rappellent ce lundi, dans Le Figaro, des pétitionnaires qui s’alarment sur la précipitation du pouvoir à rebâtir Notre Dame : “L’exécutif ne peut se passer d’écouter les experts“. Ce ne sont pas les élites en elles-mêmes qui posent problème; elles sont nécessaires au bon fonctionnement de la société. Le drame français est dans l’incapacité des puissants à comprendre les plaintes de ceux d’en bas.
“Aujourd’hui, on ne reconnaît plus ce qu’est devenue la France“, s’est désolée Ségolène Royal, ce matin sur RTL. Mais ce sont tous ces dirigeants qui ont mis le pays dans cet état, en refusant d ‘écouter les lanceurs d’alerte. Tant que cette fracture entre les dirigeants et les citoyens ne sera pas résorbée, la France restera volcanique. Macron ne comprend rien à son époque, c’est-à-dire au retour des peuples (1).
(1) André Bercoff, Le retour des peuples, Hugo-DocIvan Rioufol
Texte daté du 18 avril 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol
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Manifs du 1er mai : «Les instructions du préfet sont claires, la police ira au contact»
Les manifestations du 1er mai sont plus que jamais à risque. Alors que les Gilets jaunes battront le pavé et que les annonces du Président Macron ont déçu, les autorités craignent des violences. Axel Ronde, secrétaire général du syndicat VIGI Île-de-France, s’est confié à Sputnik sur le dispositif du maintien de l’ordre qui sera mis en place.
«Les manifestations violentes de ces derniers mois nous ont obligés à évoluer. Désormais, nous allons au contact.»
Grégory Joron, responsable CRS pour le syndicat Unité-SGP-Police, prévient les casseurs. Comme il l’a confié à nos confrères du Parisien, les forces de l’ordre ne pouvaient plus «rester figées et regarder passer les trains». Cette nouvelle doctrine du maintien de l’ordre ira de pair avec des équipages de la brigade anticriminalité (BAC) à moto. Les violences urbaines qui ont émaillé à plusieurs reprises les manifestations des Gilets jaunes ont soulevé de nombreuses critiques, notamment sur le manque de réactivité des forces de l’ordre. Ces scènes de guérilla urbaine qui ont notamment vu l’incendie du Fouquet’s et le saccage de plusieurs commerces ont coûté son poste au désormais ex-préfet de Paris Michel Delpuech.
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Olivier Maulin : « J’espère que les élites paieront un jour pour certaines trahisons ! »
Les Gilets jaunes, un phénomène « miraculeux » ? Oui, selon le journaliste et romancier Olivier Maulin, qui cible durement les élites aujourd’hui au pouvoir dans un brûlot titré « Le populisme ou la mort ».
Entretien choc avec le chroniqueur Edouard Chanot.
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Un 1er mai en forme de chaos ? – Journal du mardi 30 avril 2019
Un 1er mai en forme de chaos ?
Alors que la France connaît des manifestations chaque samedi depuis 25 semaines, le 1er mai millésime 2019 pourrait s’avérer extrêmement violent notamment à Paris où les Black blocs prévoient de mettre le feu !
État islamique : Al Baghdadi refait surface
pour la première fois depuis 5 ans, le chef du groupe État islamique, Abou Bakr al Baghdadi, est apparu dans une vidéo de propagande. Un coup de communication alors que l’organisation terroriste a perdu son territoire.
La folie des trottinettes
Après les autolib et les vélib, les grandes villes de France sont désormais envahies de nouveaux moyens de transports électriques : les trottinettes… D’apparence enfantines, ces engins en libre service ne sont pas sans risque.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/un-1er-mai-en-forme-de-chaos-journal-du-mardi-30-avril-2019
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Des Gilets jaunes blessés créent « les mutilés pour l’exemple »
Des manifestants blessés, appartenant pour la plupart aux « Gilets jaunes », s’étaient réunis dimanche 28 avril à Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Ils ont décidé de créer le collectif « les mutilés pour l’exemple », en référence directe aux fusillés pour l’exemple.
Ils réclament la vérité, la justice et l’interdiction des armes dites sublétales. Ils appellent à une grande manifestation nationale à Paris le 26 mai
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Les migrants, surtout s’ils sont clandestins, peuvent squatter en toute impunité
Si vous êtes migrant et que vous occupiez illégalement un appartement, la Justice sera pour vous aux petits soins. Jugez-en plutôt par une décision récente du tribunal d’instance de Rennes.
Un bailleur social, selon Le Figaro, avait décidé de transformer un immeuble de dix-huit appartements en centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA). Problème : l’édifice a déjà été « réquisitionné » par un collectif pour abriter des personnes sans domicile venues de Tchétchénie, Géorgie, Albanie, Somalie, Angola, Érythrée, Azerbaïdjan, Afghanistan. L’organisme propriétaire, Archipel Habitat, engage donc une procédure d’expulsion des 95 migrants qui squattent l’immeuble. Mais la Justice vient de déclarer la demande irrecevable au motif – tenez-vous bien – qu’il n’a pas pu fournir la preuve de sa qualité de propriétaire.
L’avocat qui défend les occupants a qualifié la décision du tribunal de « conforme au droit ». S’il est normal que le requérant prouve sa qualité, on peut cependant s’étonner, s’il manquait une pièce au dossier, qu’on ne l’ait pas demandée plus tôt. Archipel Habitat a indiqué avoir « pris acte » » de la décision du tribunal, qui n’a pas retenu « les différentes pièces concordantes fournies comme des preuves suffisantes de son statut de propriétaire », et décidé « un réengagement immédiat de la procédure judiciaire ». En attendant une nouvelle décision, les squatteurs vont donc pouvoir continuer de profiter de leurs appartements.
Rappelons que les CADA offrent aux demandeurs d’asile un lieu d’accueil pour toute la durée de l’étude de leur demande de statut de réfugié. Cet accueil prévoit leur hébergement, un suivi administratif, un suivi social et une aide financière alimentaire. On pourrait penser qu’un organisme social ferait mieux de traiter prioritairement la situation des mal-logés de nationalité française (quatre millions de personnes, selon la fondation Abbé-Pierre), mais on sait, depuis longtemps, qu’en France, toute priorité nationale est une marque de discrimination et que mieux vaut être immigré que travailleur pauvre.
Au moins les CADA sont-ils des organismes légaux. Mais, même dans ce cas, l’usage veut qu’il y ait des priorités… contraires au bon sens : avant les Français dans le besoin passent les demandeurs d’asile et, avant les demandeurs d’asile, les migrants squatteurs. Il est à parier que, si la Justice avait décidé de l’expulsion, des manifestations auraient eu lieu pour défendre le droit au logement de ces clandestins. De nos jours, c’est le summum de la bien-pensance de faire de la discrimination à rebours en préférant un citoyen du monde à un compatriote.
Le motif invoqué par le tribunal pour rejeter la demande est peut-être « conforme au droit », appliqué au pied de la lettre, mais s’oppose à son esprit. Tout se passe comme si la Justice voulait retarder la décision, qui prendra sans doute quelques semaines ou quelques mois, quand on connaît les lenteurs administratives. Loin de nous l’idée d’accuser la Justice de n’être pas indépendante : si c’était le cas, c’est, au premier chef, le gouvernement qui en serait responsable. Mais force est de constater qu’il y a beaucoup de dysfonctionnements dans cette république et qu’au royaume de la Macronie, on semble s’en accommoder.
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Macron aux Français : « Je ne vous ai pas compris »…
Much ado about nothing » aurait dit Shakespeare. « Beaucoup de bruit pour rien », en effet.Pour nous autres, Français, la conférence de presse d'Emmanuel Macron, jeudi soir, pourrait être l’occasion de former un nouveau proverbe populaire : à grand minuscule débat, petites réponses dérisoires.Comment Macron qui connaissait pourtant les enjeux après cinq mois de mouvement des Gilets jaunes, a-t-il pu, au cours de cette interminable intervention qui se voulait gaullienne et ne fut que bavarde et bonimenteuse, se contenter de ces demi-annonces hasardeuses et vides de toute portée ? Des mesurettes incertaines payées en monnaie de singe ; des baisses fiscales en trompe-l’œil, non précisées et non financées ; des promesses démagogiques en viager d'une démocratie d'apparence ; un inutile cautère sur la jambe fracturée de la cohésion territoriale ; sans parler du coup de pouce démago pour les familles monoparentales ou la création surréaliste à l’échelon national d'un conseil de défense écologique, sans doute destiné à barrer la route aux supposées menaces climatiques comme le fit en 1986 Alain Carignon, alors ministre de l'environnement, en stoppant à nos frontières le nuage nucléaire venu du Tchernobyl.En lieu et place d'une conférence de presse présidentielle, c'est, en effet, à la revue promotionnelle d'un catalogue d'annonces printanières que s'est livré le 25 avril un Emmanuel Macron plus illusionniste et mystificateur que jamais.- Réindexation sur l'inflation des retraites inférieures à 2000 euros mensuels ? Tant mieux pour ceux qui en bénéficieront (en janvier prochain seulement), mais nous sommes en présence d'une simple mesure rectificative d'une décision inepte, au demeurant retoquée par le Conseil constitutionnel, et surtout d'une mesure d'artifice qui laissera les autres retraités moins défavorisés mais nullement riches pour autant en situation de spoliation puisque leurs pensions se verront toujours érodées par la hausse mécanique des prix au moins jusqu'en 2021.
- Baisse de l'impôt sur le revenu à hauteur de cinq milliards ? Qui en bénéficiera ? Quelles tranches ? Quelle progressivité ? Quand ? Et la TVA qui touche tous les Français de la même façon y compris pour les produits de première nécessité, contrairement à l'ISR auquel plus de 50 % des foyers ne sont pas assujettis ? Et les taxes, en particulier la taxe carbone qui n'a été supprimée que « pour l’année » ? Le tout compensé par quelles économies dans le fonctionnement de l'État alors que la prévision de suppression de 120 000 postes de fonctionnaires est abandonnée (on sait que les dépenses de personnels représentent un quart des dépenses de l'État) ? Par quelles réductions des dépenses publiques alors que les pistes sérieuses qui devraient être empruntées mais nécessiteraient courage et détermination (sur le coût de l'immigration, sur les transferts à l'Union européenne, sur la suppression d'un échelon local, sur la disparition de conseils ou de comités inutiles) ne sauraient être envisagées par un pouvoir faible, lâche et clientéliste ? Le gouvernement table donc sur un financement par la suppression de certaines niches fiscales dont bénéficient les entreprises. Lesquelles ? Elles ne sont plus si nombreuses et si les petites et moyennes entreprises devaient être impactées cela entraînerait fatalement une réaction en chaîne à effet rétractif sur l'emploi. Reste le financement par le déficit, éternelle tentation des régimes impuissants en période de faible inflation et de taux d’intérêt bas, mais pari risqué qui se paiera le jour où la situation changera.
- Faire travailler davantage les Français ? Peut-être, mais comment, dès lors que l'on s'interdit de toucher au temps hebdomadaire, aux jours fériés ou à l'âge de départ à la retraite ? Et quelle étrange réponse au désarroi d'un peuple qui n'en peut mais.
- Relancer une politique familiale ambitieuse ? Cela est passé inaperçu, mais Emmanuel Macron à bien évoqué la question démographique et parlé de la famille comme d'une « permanence » de la société. Prenons-le au mot. Nous attendons donc logiquement de lui qu'il s'engage sur un plan volontariste. En commençant par abroger la loi sur le mariage homosexuel, en mettant en œuvre les moyens d'une natalité française dynamique, en interrompant la préparation du projet de loi sur la procréation médicalement assistée sans père, en interdisant définitivement toute possibilité de recours à la GPA, en condamnant les dérives de la loi Veil sur l'IVG, en favorisant l'accès au logement pour les familles françaises et en leur réservant les droits aux allocations, en muselant les lobbies LGBT et les viragos féministes, et en virant immédiatement de son gouvernement Madame Schiappa…
- Supprimer l'ENA pour la remplacer par une école « qui fonctionne mieux » ? Traduire « sur le modèle de la refondation de Sciences Po il y a quelques années afin d'en permettre l'entrée à la diversité ». Ce sera l'ENA… En pire.
- Tenue d'une conférence sociale et environnementale ? Autrement dit, quand un débat se termine (qui aura tout de même coûté douze millions d’euros pour apprendre que les Français voulaient moins d'impôts, plus de pouvoir d'achat, moins de mépris de caste…), on remet une pièce dans la machine à logorrhée.
- Maintien des services publics ? Promesses de ne fermer ni écoles ni hôpitaux sans l'avis du maire sur les épaules duquel l'État se propose de se dégager de ses propres responsabilités. Mais quid des fermetures de classes et de services, en premier lieu les maternités ? Le diable est toujours dans le détail. Il est aussi dans le non-dit. Tartufferie macronnienne.
- Réduction de la fracture territoriale ? Un nouvel acte de la décentralisation serait certes nécessaire mais, dès lors que le pouvoir s'interdit de toucher à la superposition aberrante des différentes strates administratives et politiques (régions, départements, métropoles, communes et communautés de communes), aucune nouvelle étape d'une vraie respiration nationale par les territoires ne peut être atteinte.
- Réforme constitutionnelle ? La réduction du nombre de parlementaires, l’introduction d'une dose non précisée de proportionnelle aux élections législatives, le recours de circonstance à la démocratie directe par injonction homéopathique de référendum local ou d'initiative partagée, et le tirage au sort de citoyens pour leur permettre de participer aux travaux oiseux du très inutile Conseil économique social et environnemental ne sont à l’évidence de nature ni à déverrouiller le Système ni à rendre au peuple une parole depuis longtemps confisquée.
- Contrôle de l'immigration ? Le seul mot de contrôle en dit long sur le sérieux et la dimension de l'intention tout comme les énièmes velléités de réforme de Schengen, l'instauration d'un débat (un de plus) au Parlement chaque année, ou les promesses sempiternelles de reconquête « républicaine » des cités et celles d’être « intraitable avec l'islam politique ». Macron a compris qu'il lui fallait parler d'immigration et d'Islam. Mais sa « détermination » s’arrêtera aux mots et à l’habituelle pratique incantatoire.
Rien sur le pouvoir d'achat ni sur le chômage, préoccupations majeures des Français, si ce n’est la reconduction pour une année de la prime exceptionnelle défiscalisée versée par les entreprises qui le peuvent au prix souvent d'efforts considérables, et la confirmation d'une nouvelle réforme de Pôle emploi que personne ne réclame.Au vrai, un Chef d'État digne de ce nom ne traite pas des applications techniques de mesures catégorielles. Il ne s'en remet pas aux résultats supposés de tel ou tel débat ou aux travaux de telle ou telle conférence sociale. Il montre la voie et engage la Nation sur la voie nécessaire à l'accomplissement de son destin, dans la préservation des intérêts de chacun de ses enfants.On le voit : le « Je vous ai compris » de 2019 relève du même cynisme et de la même imposture que celui de 1958.« Trop d’impôts, trop d’immigrés, trop d’insécurité, trop d'iniquité sociale, trop de repentance, trop de faiblesse d'État, trop d'oubli de soi-même et de recul civilisationnel, voilà le cri de la France profonde ». Voilà ce à quoi les Français auraient aimé entendre des réponses.Mais il n'y a pas pire sourd qu'un Président qui ne veut pas entendre. Il n'y a pas pire muet que celui qui croit devoir parler des heures pour dissimuler le fait qu'il ne pense rien, ne voit rien et n'a donc, au final, rien à dire.Il n'y a pas pire impuissant que celui qui prétend agir le matin, en parle le midi et en rêve la nuit avant de recommencer le lendemain dans une procrastination sans fin.Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, social 0 commentaire -
Les Français peu convaincus par le discours de Macron
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par Haris, selon lequel 63% des Français ne croient pas aux mesures annoncées par l’Élysée jeudi dernier, et 80% ne les croient pas capables de calmer les Gilets jaunes.L’annonce de la baisse des impôts, pour 5 milliards d’euros, avait pourtant de quoi réjouir ainsi que l’annonce de la ré-indexation des retraites modestes. Mais où trouver le financement sinon par une augmentation de la dette publique sans dépasser le seuil des 3%, chers à Bruxelles ?
Quant à la réduction des dépenses publiques, il en a été très peu question avec, au contraire, l’annonce du maintien de 120.000 postes de fonctionnaires et la réduction à 24 élèves des classes du primaire et de maternelle.
Et sur le plan des institutions ?
La diminution annoncée du nombre de députés fait débat et l’introduction de 20% de proportionnelle a plutôt les faveurs des partis d’opposition. Quant à la participation citoyenne, Macron préfère assouplir le RIP, référendum d’initiative partagée, en abaissant le seuil des signatures de 4 millions à un million.
Quant au CESE, le Conseil Économique, Social et Environnemental, dont l’existence même est remise en cause, il s’ouvrira à des Français « tirés au sort », ce qui est loin de satisfaire les partisans du RIC, le référendum d’initiative citoyenne, cher aux Gilets jaunes.
Enfin, le locataire de l’Élysée semble reconnaître les dangers de ce qu’il a nommé « l’Islam politique ». Sans doute, les récents attentats du Sri Lanka y sont pour quelque chose. Macron va même jusqu’à reconnaître qu’il faut des frontières sûres pour l’Union européenne et qu’il faut songer à réformer Schengen.
Pour Mélenchon, Macron « aggrave la crise par ses déclarations » et pour Marine le Pen, « le président ne changera rien », a-t-elle déclaré sur les ondes.
https://fr.novopress.info/214390/les-francais-peu-convaincus-par-le-discours-de-macron/
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Espagne : Vox trouble la fête socialiste – Journal du lundi 29 avril 2019
Espagne : Vox trouble la fête socialiste
Alors que le parti socialiste de Pedro Sanchez a remporté les élections législatives espagnoles sans obtenir de majorité absolue, le mouvement populiste Vox fait une entrée remarquée au parlement en obtenant 24 sièges. Un résultat encourageant à un mois des élections européennes et régionales en Espagne.
Gilets Jaunes : Le gouvernement toujours sous pression
Quelques jours après la conférence de presse d’Emmanuel Macron, les Gilets Jaunes étaient toujours dans la rue et le 1er mai s’annonce mouvementé. Face à cela, le gouvernement doit plancher pour mettre en place la feuille de route du président de la République.
Forces de l’ordre : en plus des suicides, la menace terroriste
Alors que Christophe Castaner inaugurait ce lundi une cellule pour lutter contre les suicides dans la Police, on apprend qu’un attentat contre les forces de l’ordre a été déjoué.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/vox-trouble-la-fete-socialiste-journal-du-lundi-29-avril-2019