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social - Page 230

  • Pour Marine Le Pen, les annonces d'Emmanuel Macron sont "une succession de malhonnêtetés"

    unnamed.jpgLa présidente du Rassemblement national a sévèrement jugé les annonces d'Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse de jeudi. 
    Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, a considéré dimanche que l'intervention d'Emmanuel Macron, jeudi, avait été "en réalité une succession de malhonnêtetés", lors d'un entretien au 20 heures de TF1.
    "Quant à l'annonce scandaleuse, ce que je considère vraiment la plus malhonnête peut-être, c'est celle sur les retraites, sur la durée de cotisation", a poursuivi Marine Le Pen. "On dit : on ne touche pas à l'âge de départ, en revanche, vous ne toucherez pas votre retraite pleine", a-t-elle développé. 

    "Et donc, si c'est 62 ans, vous aurez peut-être moins 15%, et puis 63 ans, peut-être moins 10%: ce qui veut dire que la durée de cotisation va augmenter et que, compte tenu de la faiblesse des retraites qui sont livrées aujourd'hui, les gens ne pourront pas partir à la retraite parce qu'ils n'auront pas de retraite pleine", a-t-elle déploré.

    [...]
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  • Une mesure sociale mais incomplète : le repas à un euro à la cantine

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    Réfléchir sur une stratégie plus audacieuse contre la pauvreté contrainte

    La pauvreté contrainte est, en France et aujourd’hui, un véritable scandale social, ne serait-ce que parce que notre société contemporaine a désormais les moyens de l’éradiquer, ce qui n’était pas forcément le cas en des temps plus lointains.

    Or, que constate-t-on ? Non seulement la pauvreté ne recule plus, alors que ce mouvement était, depuis des décennies, inscrit dans la suite des événements et de l’histoire, mais elle grignote des pans entiers de la société française, allant jusqu’à lécher de plus en plus les abords des classes moyennes fragilisées par la mondialisation, cette « guerre de tous contre tous » à l’échelle mondiale. Bien sûr, les raisons de cette persistance de la misère sociale sont multiples et cette dernière n’a pas les formes terribles qu’elle pouvait avoir jadis, jusqu’au terme fatal, mais cela n’enlève rien à son incongruité dans une société de consommation où près d’un tiers de la production alimentaire est détruit avant même d’avoir été consommé et dans laquelle l’écart entre les revenus les plus élevés et les plus faibles ne cessent de s’accroître, contre toute logique ou justice sociale.

    Et pourtant, la République a inscrit dans le marbre de ses frontons le mot fraternité, qui pourrait être, si l’on considérait la nation comme une grande famille, une solidarité véritable entre tous les Français et non un simple copinage entre puissants de quelques réseaux devenus de solides (et parfois sordides) « états dans l’Etat ». Aussi, lorsqu’il est annoncé que le coût d’un repas à la cantine serait ramené à un euro pour les familles les plus nécessiteuses, il faut s’en réjouir sans s’en satisfaire : s’en réjouir parce que cela va assurer un bon repas du midi à nombre d’enfants aujourd’hui réduits à une portion alimentaire plutôt congrue ; ne pas s’en satisfaire parce que cela ne va pas régler le problème de la précarité et qu’il y a un risque, si l’on n’y prête attention, d’assistanat (et non de louable assistance). D'autre part se pose la question du financement de cette mesure : les communes doivent-elles encore être mises à contribution alors même que les petites et moyennes villes connaissent de plus en plus de difficultés à boucler leur budget ? Sans doute faudra-t-il penser à une réponse multiple et adaptée aux conditions locales, sans suivre un seul modèle centraliste mais plutôt une ligne générale éminemment sociale sans oublier d’être politique.

    Néanmoins cette mesure est aussi l’occasion de réfléchir sur une stratégie plus audacieuse contre la pauvreté contrainte : elle ne peut être séparée d’une véritable stratégie d’aménagement du Territoire qui doit redonner place et avenir aux zones rurales et aux petites et moyennes villes, et qui doit se dégager de la seule logique de la métropolisation, celle-ci trop liée à la mondialisation pour pouvoir (ou vouloir) redonner vigueur à une décentralisation enracinée pourtant bien nécessaire pour revivifier notre pays en tous ses recoins habités. La mesure des repas à un euro peut d’autant mieux réussir et se crédibiliser que seront partout organisés des réseaux de circuits courts entre productions agricoles et alimentaires, appuyés sur une maîtrise raisonnée et raisonnable des territoires et de leurs potentialités : c’est un enjeu important, et une nécessité absolue, et il faudrait bien que la République, si peu « sociale » malgré les milliards qu’elle distribue en se croyant « Providence », réfléchisse au-delà de son propre calendrier perpétuellement quinquennal… Le peut-elle, le veut-elle ? Il est possible d’en douter…

    Jean-Philippe Chauvin

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Le mensonge de Macron sur la réindexation des retraites!

    par  | 29 Avr 2019 |
    Voilà les explications du Figaro sur cette histoire de mensonge présidentiel autour de l’indexation des retraites: « comment Macron travestit la réalité à son avantage »
    « En promettant que les petites pensions seront réindexées sur l’inflation au 1er janvier et que toutes le seront à partir de 2021, le chef de l’Etat ne dit pas toute la vérité aux Français et fait surtout preuve de communication.
    Mais attention au retour de boomerang qui pourrait être violent.
    Qu’a dit précisément le président de la République lors de sa conférence de presse?
     «Au 1er janvier prochain, je souhaite que nous réindexions les retraites de moins de 2000 euros et qu’il n’y ait plus de sous indexation de quelque retraite que ce soit à partir de l’année 2021», a ainsi garanti Emmanuel Macron, dans son propos liminaire qui aura duré à peu près une heure.
    «Je pense qu’il faut rebâtir cette clarté, cette lisibilité pour nos retraités», a-t-il immédiatement précisé.
    Dont acte, soyons-le et c’est là que le bat blesse.
    Pour deux raisons.
    Primo, il n’y aura aucune réindexation des petites retraites l’année prochaine, contrairement à ce qu’a dit le président de la République.
    La raison? Simple.
    Pour réindexer les pensions, encore eut-il fallu qu’elles aient été au préalable sous-indexées. 
    Or il n’en est rien.
    Si le gouvernement Philippe avait en effet prévu dans son projet de loi de financement de la Sécu pour 2019 de sous-indexer l’ensemble des pensions de retraite (c’est-à-dire en réalité de ne les revaloriser que de 0,3% par rapport à l’inflation) pour les années 2019 et 2020, le conseil constitutionnel l’en a empêché en décembre dernier, après la saisine des parlementaires socialistes, en censurant la mesure pour l’année prochaine ».
    « Secundo, Emmanuel Macron joue encore les grands seigneurs en jurant qu’aucune retraite ne sera plus sous-indexée «à partir de 2021».
    La belle affaire!
    Il se trouve que la mesure initiale incriminée (la sous-indexation de toutes les pensions de retraite dans le PLFSS2019) avait été prise pour… deux années seulement, 2019 et 2020, et n’avait donc pas vocation -c’est en tout cas ce qui avait été dit par le gouvernement Philippe à l’époque- à porter au-delà ».
    En gros Macron, fait juste de la communication sur ce sujet et promet quelque chose qui était prévu.
    Evidemment les annonces présidentielles n’ont eu aucun effet sur la grogne sociale, économique et démocratique qui secoue le pays depuis plusieurs mois.
    En route vers… la grande peur!
    Source Le Figaro.fr ici
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/le-mensonge-de-macron-sur-la.html#more

  • Les chroniques de Philippe Randa

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    Rémi Tremblay Présent cliquez ici

    Le cerveau est bombardé par l’information. Tous les jours, avec les réseaux sociaux, les journaux, l’information en continu et les radios, l’homme occidental est submergé d’informations qu’il n’a pas toujours le temps de tempérer, relativiser et analyser. Il s’emporte pour certains faits divers, certaines nouvelles, mais cette passion est souvent momentanée et, quelques jours plus tard, la montée de lait ou de joie qui avait accueilli une annonce ou un événement est oubliée, remplacée par une nouvelle vague émotive effaçant de sa mémoire le scandale précédent.

    Il faut être doué d’une mémoire considérable pour se souvenir de ce qui nous faisait lever de notre chaise l’an dernier ou même la semaine dernière. La mémoire, saturée par les nouvelles informations, ne parvient pas à garder le rythme de l’actualité. Question de prendre une pause et de justement revenir en arrière, revoir la dernière année, Philippe Randa nous propose Quand la peine le dispute à la colère, collection des chroniques qu’il publia en 2018 dans Présent, mais aussi des entrevues qu’il accorda à d’autres médias comme Synthèse nationale.

    Dans ce 16e tome des « Chroniques barbares », tout y passe, des faits divers à la politique en passant par la culture, la littérature et les tendances sociales de fond.

    Au-delà de l’exercice que constitue de se replonger dans cette année marquée par le départ de Johnny Hallyday, les dénonciations de #balancetonporc, l’affaire Benalla, l’inique procès d’Esteban et Samuel, mais aussi de quelque chose que personne n’avait pu voir venir, soit l’émergence des Gilets jaunes, on se fait plaisir à apprécier la plume de cet auteur prolifique, père de 119 livres à ce jour.

    Contrairement aux éditorialistes de la grande presse qui tentent d’imposer leurs vues à leurs lecteurs, de moins en moins nombreux d’ailleurs, Randa suggère des réflexions, il les oriente, mais les laisse à la discrétion du lecteur considéré comme assez intelligent pour se faire lui-même une idée. Il questionne, soulève les pans d’ombre, mais se refuse à nous dicter quoi penser.

    D’où l’intérêt de se replonger dans ces chroniques qui exigent de nous une certaine réflexion personnelle à laquelle le prêt-à-penser de la « grande presse » ne nous a pas habitués.

    Randa n’écrit pas pour plaire à son public en le flattant dans le sens du poil et en le confortant dans ses idées, mais pour favoriser la réflexion, le débat. Ce n’est point l’oeuvre d’un doctrinaire ou un propagandiste, mais des propos libres d’un homme affranchi, attaché à la liberté d’expression menacée par les censeurs mais aussi par les monopoles médiatiques faisant main basse sur les moyens d’expression. Philippe Randa, un franc-tireur, dans le bon sens du terme, et non pas dans le sens partisan, qu’on aime lire tant pour le fond que pour la forme.

    Quand la peine le dispute à la colère, Philippe Randa, préface de Richard Dessens, Éditions Dualpha, collection « Patrimoine des héritages », 212 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Acte 24 des Gilets jaunes : estimation de la participation

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    D’après les chiffres du ministère de l’Intérieur, à 15h30, nous avions contrôlé 8920 personnes pour seulement 5500 manifestants dans toute la France à 14h.. Etonnant..A 17h30, notre syndicat France Police – Policiers en colère estime la participation à l’acte 24 des Gilets jaunes à environ 60.000 manifestants dans tout l’hexagone.
    Malgré le fiasco du grand blabla et l’absence de changement de cap politique d’Emmanuel Macron, le mouvement des Gilets jaunes marque nettement le pas.
    S’il y a moins de monde dans les rues, les manifestations sont toujours compliquées à gérer pour nos collègues à cause de la présence de nombreux éléments perturbateurs d’ultra gauche infiltrés dans les cortèges.
    S’il est besoin de le rappeler, les éléments violents infiltrés portent une lourde part de responsabilité dans l’affaiblissement des Gilets jaunes. 
    Ces casseurs ont clairement fait le jeu des politiciens qu’ils prétendent combattre.
    Après 24 semaines, le bilan est sans appel. 
    Les Français n’ont rien gagné dans le bras de fer engagé avec l’oligarchie politique en place. 
    Des milliers de policiers et de gendarmes ont été blessés, tout comme de très nombreux manifestants, parfois gravement.
    Macron n’a pas bougé d’un iota sa ligne politique et les bons vieux partis politiques délabrés de la cinquième République sont en embuscade pour récupérer les actions des Gilets jaunes. 
    Ils attendent un déluge de bulletins de vote pour aller s’engraisser un peu plus au très chic Parlement européen.
    Les cocus dans l’histoire ? 
    Le peuple et sa police.. 
    Pauvre France..

  • Un président autiste

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    Le billet de Patrick Parment

    La conférence de presse d’Emmanuel. Macron est très loin d’avoir répondu à l’attente des Français et des Gilets jaunes. A défaut d’annoncer des mesures concrètes, il a commencé par dire que le train des réformes déjà engagées était le bon et qu’il allait poursuivre son œuvre sur l’air de « demain ça ira mieux ». En attendant, Français, mettez-vous au boulot !

    A la litanie des mesures sur des points de détail a succédé d’inquiétantes généralités en matière de fiscalité, dépenses publiques ou retraités. Enfin, s’il est  heureux de prendre la défense de la veuve et de l’orphelin de préférence handicapé, pas un mot sur nos agriculteurs qui sont pour beaucoup d’entre eux en situation de détresse. Or, notre agriculture demeure l’un des poumons essentiels de notre économie et pas uniquement domestique. Pas un mot sur les équilibres à renouer entre la grande distribution et eux, voire la décélération d’une course à la production intempestive. Et donc à l’emploi de pesticides qui nous empoisonnent et qui conséquemment viennent enrichir les actionnaires. Ce n’est donc pas pour demain que l'on enrayera la mécanique libérale du produire plus. Produire plus pour quoi faire ?

    Mais revenons à Emmanuel Macron et aux propos qu’il a tenus lors de cette conférence. En premier lieu, on notera qu’il a consacré plus de temps à la situation de politique générale, à l’ENA ou à la conception de son propre rôle qu’aux mesures économiques attendues. La plupart des questions fiscales ont été éludées : pas un mot  sur la TVA ou le fardeau fiscal sur les commerçants et entrepreneurs, la promesse d’une baisse de l’impôt – non détaillée – ubuesque car payée par peu de Français. L’unique réforme économique précise étant la ré-indexation des petites retraites en 2020 puis de toutes. Au final, c’est peu dire que l’on reste sur notre faim par son absente de vision. Vision aussi étriquée qu’un costard d’énarque.

    Pourtant les pistes ne manquaient pas, même en régime libéral : réserver le statut de la fonction publique aux seuls emplois régaliens, de laisser la liberté d’affiliation à tout régime de protection sociale, santé et retraites aux entrepreneurs, commerçants et artisans ; de réduire les divers impôts sur la production qui détruisent nos emplois et la TVA sur de nombreux produits cruciaux pour les plus faibles des Français ; de redonner du pouvoir d’achat aux Français en leur permettant de recevoir leur salaire complet et de décider eux-mêmes au moins d’une partie du financement de leurs retraites, comme de l’éducation de leurs enfants via le chèque éducation.

    Ce manque d’audace marque bien les limites du personnage, ce qui nous promet des lendemains qui ne risquent pas de chanter. Car Macron s’est non seulement aliéné les classes populaires mais s’est mis à dos aussi les milieux économiques qui n’y comprennent plus rien. Le combat continue comme dirait l’autre !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/28/un-president-autiste-6146923.html

  • Reconstruction de Notre-Dame, vitesse ou précipitation ? – Têtes à Clash n°48

    Franck Tanguy reçoit Christine Tasin, Tarik Dali, Philippe Karsenty et Roland Hureaux. Ils débattent de la reconstruction de Notre-Dame, des déclarations de Bernard-Henri Lévy sur les Gilets Jaunes et des propositions d’Emmanuel Macron pour sortir de la crise.

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n48-reconstruction-de-notre-dame-vitesse-et-precipitation

  • Gilets jaunes: 23.600 manifestants en France, selon l'Intérieur

    Gilets jaunes.pngCe samedi 27 avril, les “gilets jaunes” se sont à nouveau mobilisés dans toute la France pour l'acte 24 du mouvement, deux jours après les annonces d'Emmanuel Macron censées mettre un terme à la crise sociale.
    D’après le ministère de l’Intérieur, 23 600 personnes ont manifesté dans toute la France, dont 2 600 à Paris. 
    Pour rappel, 27 900 « gilets jaunes » s’étaient mobilisés dans toute la France, samedi 20 avril, selon les chiffres de la place Beauvau.
    À Paris, une « marche sur les médias » est passée par la Maison de la Radio pour rejoindre le siège du CSA. Elle est également passée devant LCI et BFM TV. Par ailleurs, à Montparnasse, la CGT organisait un rassemblement auquel 2 000 gilets jaunes 3 500 participants ont pris part, selon le ministère de l’Intérieur.
    BFMTV
    @BFMTV

    Après la Maison de la Radio, Canal +, TF1 et France Télévisions, des gilets jaunes sont rassemblés devant le siège de BFMTV https://www.bfmtv.com/societe/en-direct-apres-les-annonces-de-macron-les-gilets-jaunes-se-preparent-a-un-24e-samedi-de-mobilisation/ 

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    [...]
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  • Emmanuel Macron : Grand débat et gros bla-bla avec Jean Messiha (RN) – Le Samedi Politique

    Invité : Jean Messiha est haut-fonctionnaire et délégué national au Rassemblement National. Avec nous, il revient sur les annonces d’Emmanuel Macron et sur les élections européennes qui auront lieu dans un mois.

    Plus de 5 mois après la première manifestation des Gilets Jaunes, le président de la République cherche toujours une sortie de crise. Après une fuite en avant avec le Grand Débat National, l’heure du bilan a sonné. Jeudi soir, Emmanuel Macron a fait sa première conférence de presse à l’Elysée.

    Résultat : pas de retour de l’ISF mais une réforme de l’impôt sur le revenu pour les travailleurs aux revenus modestes. Les retraites de moins de 2 000 euros seront également réindexées sur l’inflation et le seuil minimal devra être fixé à 1 000 euros.

    Malgré des vœux pieux, Emmanuel Macron n’a pas fait pas de réelles propositions sur l’immigration.

    Après plus de deux heures de conférence de presse, le président de la République aura du mal à faire taire la grogne des Gilets Jaunes qui n’ont pas tardé à dire leur déception.

    Une déception qui pourrait peser dans la balance lors du scrutin des élections européennes du 26 mai prochain.

    https://www.tvlibertes.com/emmanuel-macron-grand-debat-et-gros-bla-bla-avec-jean-messiha-rn

  • Le temps des demi-mesures

    6a00d8341c715453ef0240a4a56926200b-320wi.jpgLa très décevante conférence de presse donnée par le chef de l'État ce 25 avril a coupé beaucoup de poires en deux. Pour raisonnable que puisse paraître un tel mode de partage entre le trop et le trop peu, on doit d'abord s'interroger : le flou et le mou, caractérisent toujours l'exécution des décisions et l'application des lois ; quelle pertinence, par conséquent, de ces motions de synthèse d'esprit radical-socialiste où semble vouloir s'abîmer désormais la Macronie ?

    Le propos initial prétendait présenter une conclusion de cette consultation, nommée pompeusement grand débat. Celui-ci s’était fixé pour objectif officiel de répondre à la crise des Gilets jaunes. Or, le président de la république, ayant lui-même tant contribué à dialoguer avec sa propre personne, promettait donc d'agir en fonction des conclusions de ces étranges échanges d'idées.

    Dans ce jeu de bonneteau, la mise de départ avait été dévoilée depuis plusieurs jours. Les pages saumon du Figaro, dès le 17 avril[1] avaient ainsi révélé la teneur des intentions gouvernementales. Cet ennuyeux catalogue ne pouvait même pas se prévaloir, une semaine plus tard, d'une quelconque nouveauté.

    La baisse d'audience ne doit pas être sous-estimée. Selon Mediametrie l'intervention d'avril n'aura retenu l'attention que de 8,5 millions de téléspectateurs, contre 23 millions en décembre.

    On savait déjà, par exemple, que le chef de l'État,
    ... outrepasserait ses compétences [même la suppression en 1996 de l'autonomie originelle de la sécurité sociale fait dépendre celle-ci d'une procédure parlementaire et non d'une décision présidentielle]
    ... et violerait le principe d'égalité [en opposition avec la doctrine du conseil constitutionnel]
    ... en promettant d'indexer [sans se prononcer sur les contreparties dans les comptes publics, c'est-à-dire en fait en s'exposant à un surcroît de déficit et d'endettement]
    ... vers la fin de son mandat [passant donc le mistigri à ses successeurs]
    ... certaines pensions de retraite [une fois les 138 milliards d'euros de réserves des caisses du secteur privé absorbées par l'étatisme]
    ... les petites bien sûr et pas les grandes [définies à partir d'un seuil arbitrairement fixé à 2000 euros à compter du 1er janvier 2020]
    ... sur l'évolution du coût de la vie [telle que calculée par l'Insee[2]].

    Presque tout le propos mérite d'être analysé de la même manière.

    On saluera toutefois une ou deux cerises imprévues sur ce gâteau servi avec retard, quelque peu ranci : ainsi, très bien, de prévoir l'intervention des caisses d'allocations familiales pour les cas, hélas innombrables, de non-paiement des pensions alimentaires. La famille monoparentale étant devenue cellule de base de la décomposition sociale et de la paupérisation, on admettra que cette disposition nouvelle pourrait se révéler bénéfique… si elle est effectivement mise en œuvre.

    Ce programme étant supposé répondre à la crise des gilets jaunes, on ne s'étonnera pas de le voir se cantonner, à un mois du scrutin européen, à une tambouille hexagonale. Préoccupons-nous quand même de la situation de la France en Europe, sujet sur lequel Macron manie le contresens avec de plus en plus d'aisance.

    Attendons, avant d'applaudir, de voir quelle forme prendra la suppression annoncée de l'Ena. S'il s'agit d'aboutir à la mise en place une formation encore plus monopoliste englobant la magistrature, l'administration de la sécurité sociale, etc. gavée de pensée unique et d'inflexion diversitaire, le sens du mot liberté de la trilogie républicaine n'y gagnera sans doute pas grand-chose.

    Des annonces relatives à la démocratie directe ont été prononcées. Elles méritent hélas d'être plus encore passées au crible. Nous y consacrerons nos prochaines chroniques.

    Nous nous trouvons, en effet, en présence de réponses insuffisantes, à la fois donc encourageantes et exaspérantes, à la mobilisation de ces gilets jaunes vêtus de plus en plus en noir, qui préparent, en grognant, leur 24e samedi...

    [à suivre par conséquent]

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] cf. article et dossier "Impôts, école, démocratie: les projets de Macron" publié dans l'édition papier du 17, en ligne dès le 16 avril à 20 h 41.

    [2] cf. L'Insolent du 24 janvier : "A-t-on le droit de critiquer l'Insee ?"

    https://www.insolent.fr/