Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 230

  • Inter-Urgence : la page facebook de soutien à tous les services d'urgence de France...

    Pour signer la pétition de soutien à nos personnels de Santé, avec qui nous sommes en accord total :

    https://www.facebook.com/pg/InterUrg/posts/

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • CETA - L'IMPOSTURE EXPLIQUÉE À CEUX QUI L'ONT VOTÉE (ET AUX AUTRES)

  • Gilets jaunes, mort de Steve, G7: Christophe Castaner plus que jamais sous pression

    c.castaner.jpgDepuis huit mois, les appels à la démission du ministère de l'Intérieur se multiplient. De plus en plus critiqué pour ses déclarations hâtives et sa mauvaise gestion du maintien de l'ordre, Christophe Castaner continue d'avoir la confiance de l'exécutif. Jusqu'à quand ?
    Combien de temps encore Christopher Castaner peut-il tenir ? La question se pose après huit mois de tension sociale durant lesquels le ministre de l'Intérieur a connu plusieurs déconvenues en multipliant les faux pas.
    Et l'agenda de la rentrée s'annonce à hauts risques pour le locataire de la place Beauvau, avec l'encadrement du G7 à Biarritz et les conclusions de la réflexion lancée sur le maintien de l'ordre attendues pour septembre.
    "Castaner démission!" Au fil des manifestations des gilets jaunes, le ministre de l'Intérieur est devenu l'une des cibles principales des slogans scandés par les cortèges mobilisés chaque samedi. De l'oeil de Jérôme Rodrigues au dos de Geneviève Legay, il est tenu pour responsable des violences policières présumées.
    Christophe Castaner commet un nouvel impair, selon ses détracteurs: il décore des responsables de police, soupçonnés d'être à l'origine de violences, dont le commissaire divisionnaire à Nantes, Grégoire Chassaing, qui a donné l'ordre du gazage de jeunes le soir du 21 juin ou le capitaine Bruno Félix, intimement lié à l’enquête sur le décès de Zineb Redouane à Marseille, pour laquelle il a été auditionné.
    Un ministre "totalement dépassé" selon Christian Jacob (LR), avec "un rapport extrêmement affaibli avec la populationd'après Alexis Corbière (LFI): les appels à la démission se multiplient à gauche comme à droite de l'échiquier politique.
    [...]
    En savoir plus sur bfmtv.com
    Sur le même thème lire aussi:

  • UN PILLAGE FRANÇAIS #1 : L'aéroport de Toulouse

  • CETA (III/III) : Et, pour couronner le tout, Castaner qui parle d' "attentats" !

    L'incompétent en chef qui sévit à la Place Beauveau, d'où il aurait être démissionné depuis novembre dernier, ne sera donc jamais en retard d'une gaffe !

    Et, là, on ne peut même plus parler de gaffe, de bourde ou d'écart de langage : c'est un scandale pur et simple !

    Les vraies victimes de vrais attentats apprécieront : les victimes des attentats à Nice sur la Promenade des Anglais, à Magnanville pour ce couple de policiers assassinés devant chez eux, à Paris aux terrasses de bar et au Bataclan, à l'Hyper Cacher de Vincennes ou à Charlie Hebdo (même si nous n'aimions guère la rédaction...) et à d'autres endroits encore...

    C'est à lire dans Boulevard Voltaire :

    https://www.bvoltaire.fr/permanences-de-lrem-taguees-christophe-castaner-plus-fort-que-linspecteur-clouseau-dans-la-panthere-rose/?fbclid=IwAR2LzargMKf9TABEWhfHSFkvfioYx89aMEEz0202iGzLet0lNFEmiAIyf0Q

    larem.jpg

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/02/ceta-iii-iii-et-pour-couronner-le-tout-castaner-qui-parle-d-6168062.html

  • Les fonctionnaires, grands sacrifiés de la réforme des retraites

    old-people-1555705_960_720-845x475.jpg

    Les masques sont en train de tomber et la réforme des retraites montre désormais toute sa nocivité. Le pouvoir assure que le niveau de pensions restera le même, mais c’est de la pure propagande ! En effet, les pensions seront réduites en cas d’interruption de carrière pour problèmes de santé, chômage ou années sabbatiques. Or, ces cas se produisent souvent et sont actuellement sans conséquences grâce à la règle des 25 meilleures années. Et, surtout, les pensions seront diminuées continuellement pour éviter les déficits des caisses de retraite et ajuster les recettes aux dépenses. Pratique pour le gouvernement, mais cette amputation se fera au détriment des retraités.

    En outre, les fonctionnaires (un salarié sur cinq) vont tous, ou presque, perdre des sommes considérables avec le projet de M. Delevoye. Jusque-là, les pensions atteignaient, s’il n’y avait ni décote ni surcote, 75 % du dernier salaire (sans tenir compte des primes), du moment que le fonctionnaire avait perçu ce dernier pendant au moins six mois. S’y rajoutait un complément basé sur le calcul des points acquis, et qui était alimenté par un prélèvement indolore de 5 % (doublé par l’État) sur les primes. Souvent, un fonctionnaire en fin de carrière gagne 180 % de son premier salaire. Même s’il est très difficile, avec le nouveau système, de faire des prévisions, avec un taux de remplacement de 80 %, la pension d’un agent de l’État risque de n’être plus que de 64 % de son dernier salaire au lieu de 75 %.

    Pour faire passer la pilule, le gouvernement agite la carotte des primes qui seront intégrées au salaire pour donner, elles aussi, des points pour la retraite. Mais le pouvoir se garde bien de préciser que la cotisation sera dorénavant de 28 % au lieu de 5 %, ce qui va induire une perte sèche et définitive d’un quart des primes. Une petite minorité de fonctionnaires touchent entre 30 % et 50 % de leurs salaires en primes ou en heures supplémentaire (hauts fonctionnaires, ingénieurs de l’État, professeurs de classe préparatoire, certains enseignants d’université, proviseurs…). Ceux-là perdront donc entre 7,5 % et 12,5 % de leur rémunération, mais garderont la même pension qu’actuellement.

    Les autres (enseignants, agents hospitaliers ou des collectivités locales) qui ne touchent, en moyenne, que 10 % de primes perdront 2,5 % de rémunération, tout en voyant leurs pensions de retraite s’effondrer (250 euros de pertes pour les enseignants, selon leurs syndicats). Un pur désastre pour cinq millions de Français et ce « vol » aura un effet récessif sensible. S’y rajoute la fin, pour les personnels de santé, de la retraite à 57 ans et son report à 64 ans, le fameux âge pivot, sauf si, bien sûr, un nouveau dispositif remplace l’ancien. Pour compenser cette baisse drastique de pension et de revenus, les syndicats vont demander une augmentation de salaire, notamment pour les enseignants (les plus mal payés d’Europe). Mais ils n’ont guère de chance d’être entendus, vu le déficit vertigineux du budget.

    Cette réforme des retraites, dont le pouvoir macronien ne cesse de nous vanter les mérites, n’a, je pèse mes mots, aucun avantage pour le salarié mais de nombreux inconvénients. Selon Challenges, le déficit actuel est minime (0,4 % du PIB en 2026) et il serait comblé rapidement par des mesures indolores. Un bon gouvernement, qui voudrait le bien de la population, le conserverait en l’améliorant sur la marge, mais nous ne sommes pas dans ce cas de figure.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/les-fonctionnaires-grands-sacrifies-de-la-reforme-des-retraites/

  • Les urgences : des dysfonctionnements inadmissibles !

    Urgences.jpg« Cinq jours sur un brancard dans un service d’urgence » (BFM TV-RMC,1er août 2019), « six heures d’attente pour un enfant fiévreux », etc.
    On pourrait, hélas, multiplier à l’infini les anecdotes malheureuses qui résultent du dysfonctionnement des services d’urgence qui, embolisés par un nombre toujours croissant de malades, un manque de personnel évident et un manque dramatique de lits d’aval, ne permet pas d’offrir à la population ce qu’elle est en droit d’attendre d’un service public.
    Et on peut ajouter, sans crainte d’être démenti, qu’il n’y aura pas de solution à ce problème si on ne développe pas en amont, en milieu urbain et rural, des structures valables permettant la prise en charge de tous ces soins non programmés, qui ne nécessitent pas une infrastructure hospitalière et qui viennent encombrer (à tort) les services.
    On ne pourra pas, non plus, empêcher les gens de venir consulter dans des services dédiés à l’accueil des patients à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, pour des problèmes médicaux, graves ou pas graves, mais en tout cas ressentis comme nécessitant une prise en charge immédiate.
    Cet afflux de patients est dû, pour une part, à la modification des mœurs qui fait qu’on accepte mal de ne pas pouvoir être pris en charge sans délai pour un problème médical (alors que la société nous permet de commander un billet d’avion ou l’achat de chaussettes à n’importe quelle heure du jour et de la nuit et d’être livré à domicile). D’autre part apparaît le manque de disponibilité des médecins généralistes, qui se retranchent bien souvent derrière un secrétariat anonyme, pour ne recevoir les malades que dans le cadre d’un calendrier de rendez-vous qui ne permet pas la prise en charge des « petites urgences », telles que l’apparition subite de fièvre chez un enfant, ou la blessure avec plaie en ouvrant une boîte de conserve ou en coupant du pain.
    Toute cette petite pathologie, que l’on pourrait qualifier de médecine de dépannage, aboutit aux urgences, faute de trouver une solution satisfaisante dans les structures libérales urbaines ou rurales. Ce qui ne peut que réjouir les directeurs d’hôpitaux qui y voient une source de profit supplémentaire, même si cela implique pour le malade une attente de plusieurs heures.
    Alors, les services hospitaliers d’urgence croulent sous le poids de ces malades qui présentent des pathologies que l’on pourrait qualifier de mineures, car non vitales. Ces petites urgences sont donc condamnées à des attentes de plusieurs heures.
    Cependant, augmenter la capacité d’accueil de ces services, en locaux et en personnel, de façon à faire face à cet afflux de malade sera sans effet si on n’augmente pas la capacité de réception en aval par la création de nouveaux lits hospitaliers.
    Le problème est donc très complexe et ne se résume pas à une simple augmentation du personnel dans les services existants, absolument nécessaire si l’on veut assumer une bonne prise en charge des malades et des conditions de travail satisfaisantes pour le personnel soignant, mais il faut agir aussi en amont en diminuant les arrivées par la création de structures extra-hospitalières permettant la prise en charge de tous ces soins non programmés qui ne nécessitent pas obligatoirement une hospitalisation, et en aval par l’augmentation des capacités d’accueil des services hospitaliers.
    Les problèmes soulevés par les services d’urgence hospitaliers ne sont que la partie émergée de l’iceberg, et seule une prise en charge globale des problèmes de santé permettra de résoudre ces dysfonctionnements inadmissibles, qui obligent parfois certains malades à attendre plusieurs dizaines d’heures dans un couloir, sur un brancard.
    Dr. Jacques Michel Lacroix pour bvoltaire.fr
    Sur le même thème lire aussi:

  • CETA : de la colère aux « attentats » en circonscription

    glass-breakage-286098_960_720-845x475.jpg

    Au cœur de l’été, la fièvre contestataire gagne la rue et la République est en danger, menacée par les attentats.
    C’est, du moins, ce que tente de nous faire avaler l’ineffable ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. 
    Les attentats ?
     Des graffitis peu flatteurs sur les murs de quelques permanences de députés LREM, une vitrine cassée et un fauteuil incendié, quelques rangées de parpaings devant une porte. 
    Bref, rien, jusque-là, qui, sur la longue durée de l’Histoire, ne laissera le souvenir d’un intense épisode révolutionnaire. 
    Un air de déjà-vu, même, quand on précise que les auteurs semblent, pour la plupart, être des agriculteurs, largement habitués aux coups de force contre les préfectures, les fast-foods, voire le ministère d’une certaine ministre (écologiste) de l’environnement, à grands coups de remorques de fumier ou citernes de lisier.
    La cause de la colère populaire ? 
    La ratification, il y a quelques jours, du CETA, traité de libre-échange avec le Canada, et la conclusion d’un accord similaire avec le Mercosur, zone de marché commun sud-américain. 
    Dans les deux cas, l’inquiétude justifiée du monde agricole fait grimper le thermomètre. 
    Eux qu’on accable de réglementations, d’interdictions, d’accusations de polluer, vont se voir concurrencés par des productions de qualité douteuse, et surtout venue du bout du monde. 
    Gilles Le Gendre a beau expliquer, sans rire, que l’effet CO2 des cargos est nul, on ne trouve aucun gogo pour avaler cette ineptie. 
    La guerre, c’est la paix, la vérité, c’est le mensonge : on connaît le refrain. 
    Dans une ambiance de fin des haricots – pardon, des homards – pour les élites politiques, il ne leur en fallait pas plus pour qu’un crachat sur la vitrine d’une permanence fasse craindre la guillotine à ces députés souvent inexpérimentés. 
    Eux qui, depuis deux ans, n’ont eu de cesse, souvent au travers des propos arrogants et méprisants du Président, de creuser le fossé avec la population, ils découvrent le revers de la médaille en or de la République : l’engueulade en circonscription. 
    S’il ne s’agit pas ici d’excuser la violence, il convient de l’expliquer. 
    Et en tous cas de minimiser la tendance à la victimisation. 
    Pour en rester au cas des agriculteurs : un tiers gagne à peine 350 euros par mois, un suicide tous les deux jours, des retraites misérables, une concurrence sans cesse accrue. 
    Et il faudrait pleurer pour quelques permanences abîmées ? 
    Ne parlons même pas des écoles, maternités, services publics et autres usines qui ferment, ajoutant autant de troupes au cortège des mécontents. 
    Forcément, le premier visé, c’est le député LREM du coin. 
    N’est-il pas le meilleur représentant de ceux qui déconstruisent la France depuis Paris, et donc la meilleure cible de toutes les colères locales ?
    Chaque nouvel « attentat » mérite donc, désormais, son flash spécial sur les médias d’information en continu, et son flot d’indignations. 
    Sans la moindre nuance. 
    Un tag, c’est la République qui est en danger. 
    Une vitrine brisée, c’est la démocratie en danger. 
    Un œil crevé, une main arrachée, une permanence RN dégradée, c’est… ah non. Pas là !
    Ce phénomène va-t-il durer, s’amplifier, est-il le prolongement des gilets jaunes sous une autre forme ? Il est trop tôt pour le dire. 
    On peut estimer, cependant, qu’il est une autre conséquence d’une politique qui va systématiquement à l’encontre des intérêts des petits, des ruraux, de ceux qui n’ont plus comme moyen de faire entendre leur colère légitime que la violence. 
    Puisque tous les moyens légaux et institutionnels sont verrouillés pour les faire taire ou ne pas tenir compte de leur voix.
    Alex Verrier

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/ceta-de-la-colere-aux-attentats-en.html

  • Les agriculteurs déversent 20 tonnes de fumier devant la permanence du député Monique Iborra

    Les agriculteurs déversent 20 tonnes de fumier devant la permanence du député Monique Iborra

    Les agriculteurs de la FDSEA 31 déversent 20 tonnes de fumier devant la permanence du député LREM Monique Iborra à Tournefeuille près de Toulouse. Une action qu’ils comptent mener devant toutes les permanences des députés qui ont voté le CETA.

    Lire la suite

  • Réforme des retraites et réversion : les gagnants, les perdants

    Dans le futur système universel à points, les modalités de calcul des pensions de réversion vont considérablement évoluer. Décryptage d'une question sensible.

    C'est confirmé : dans le futur système de retraites à points, le calcul des pensions de réversion sera basé sur le niveau de vie du couple avant le décès de l'un des deux conjoints, et non plus sur des conditions jusque-là spécifiques à chaque régime. Cette nouvelle façon de faire permettra de "créer un dispositif unique qui mettra fin aux inégalités actuelles entre régimes", selon le rapport que Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire à la réforme des retraites, a remis au Premier ministre mi-juillet.

    Qui sera concerné par la réforme ?

    Aujourd'hui, 4,4 millions de personnes - en majorité des femmes (1) - bénéficient d'une partie des pensions engrangées, avant leur décès, par leur conjoint(e) ou leur ex-conjoint(e) retraité(e) ou d'une partie des pensions dont ces derniers auraient pu bénéficier (s'ils sont décédés alors qu'ils n'étaient pas encore retraités). Avant la mise en oeuvre de la réforme (prévue en 2025), ces conditions s'appliqueront toujours. 

    Un futur âge d'ouverture des droits identiques pour tous

    Le versement d'une réversion dépend aujourd'hui de différents paramètres. Parmi ces critères : l'âge de la veuve ou du veuf. La réversion est ouverte dès 55 ans dans les régimes de base. Même chose à l'Agirc-Arrco (retraites complémentaires) pour les décès intervenus depuis le 1er janvier dernier, sauf si l'on a deux enfants à charge : il n'y a alors pas d'âge minimal. Il faut avoir 60 ans dans la plupart des autres régimes complémentaires (par exemple pour ceux des experts-comptables, des médecins libéraux...). Pour les fonctionnaires de l'Etat ou des collectivités territoriales, il n'y a pas de condition d'âge.  

    Selon les régimes, il existe aussi des seuils de ressources et des conditions non-remariage pour toucher une réversion. Par exemple, dans le régime général, il ne faut pas disposer de ressources annuelles brutes supérieures à 20 862 euros pour une personne seule et 33 379 euros pour un couple (il n'y a pas de conditions de non-remariage pour en bénéficier). A l'inverse dans les régimes complémentaires, on ne tient pas compte des ressources du survivant, mais il doit en revanche ne pas être remarié pour avoir droit à la réversion. 

    Demain, selon le rapport le droit à une pension de réversion sera ouvert à compter de 62 ans pour tous. Beaucoup comme les fonctionnaires vont donc y perdre.  

    Un taux de calcul unique

    Le pourcentage de réversion, c'est-à-dire la fraction de la pension de retraite de la personne décédée qui peut être attribuée à son conjoint survivant, est aussi source de grandes distorsions entre régimes de retraite. 

    Les plus généreux comme l'Agirc-Arrco et nombre de régimes complémentaires des professionnels libéraux (celui des experts-comptables, des consultants, des kinésithérapeutes par exemple) reversent 60% de ces droits. Pour les régimes de base (comme celui des salariés du secteur privé, du secteur agricole, des professionnels libéraux par exemple), ce taux est de 54%. Il est par contre de 50% seulement si le défunt était fonctionnaire de l'Etat ou contractuel de la fonction publique. 

    Demain, ces différents taux, fonction des droits acquis par la personne décédée disparaissent pour laisser la place à un seul et même mode de calcul. Celui-ci prendra en compte 70% du total des droits à la retraite du couple avant le décès. 

    Exemple : la retraite de Jean (ex-salarié du secteur privé) est actuellement de 2 600 € (1000 € de pension de base + 1600 € de retraite Agirc-Arrco) et celle de Marie de 2000 € (800 € de pension de base +1200 € de retraite Agirc-Arrco). 

    Si Jean décède aujourd'hui, Marie ne percevra aucune réversion de la pension de base (car ses revenus excèdent les seuils fixés) mais elle touchera 960 € de réversion Agirc-Arrco (60% x 1600 €). 

    Si Marie décède, Jean aura 720 € de réversion Agirc-Arrco (60% x 1200 €). 

    Si ce même couple part en retraite en 2030 (après la réforme) et perçoit exactement les mêmes pensions (2600€ + 2000€), au premier décès, la réversion qui sera versée a pour objectif de permettre à Marie ou à Jean de conserver 70% de leurs revenus précédents, soit 3220€ (70% x 4600€). 

    Aucune condition de ressources ne sera requise si l'on se fie au rapport de Jean-Paul Delevoye. Si Jean décède en premier, Marie percevra 1220€ (3220€ - 2000€ de pension propre), soit davantage qu'avec les règles d'aujourd'hui. En revanche, si Marie décède en premier, Jean percevra 620€ de réversion (3220€ - 2600€ de pension propre), soit moins qu'aujourd'hui. 

    Les couples mariés bénéficiaires exclusifs de la réversion

    La question a été maintes fois soulevée : faut-il ou non "ouvrir" la réversion aux couples non mariés, c'est-à-dire pacsés ou en concubinage, surtout s'ils ont des enfants communs ? La réponse fournie par le rapport de Jean-Paul Delevoye est sans équivoque : "le droit à réversion sera réservé, comme aujourd'hui, aux couples mariés, car ce droit est directement lié au principe de solidarité entre époux". Ici, il n'y aura donc ni gagnants, ni perdants. 

    Le nombre minimal d'années demariage existant dans les régimes des fonctionnaires notamment, va disparaître  

    Un solde de tout compte au moment du divorce

    C'est une nouveauté qui a été portée lors des concertations par la CFDT et FO. Aujourd'hui, même après un divorce, les ex-conjoint(e)s ont droit à une pension de réversion éventuellement proratisée s'il y a eu différents mariages. Ce sera fini demain. Au moment du divorce, le juge aux affaires familiales devrait tenir compte des droits retraite accumulés par chacun des époux dans la prestation compensatoire dont il fixera le montant. 

    Conséquence, en cas de remariage ultérieur, le futur conjoint pourra bénéficier d'une réversion, à hauteur de 70% des revenus du nouveau couple,sans avoir à la partager avec un premier conjoint. 

    source

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/07/reforme-des-retraites-et-reversion-les-gagnants-les-perdants.html