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social - Page 230

  • Gilets jaunes et question de la création monétaire : l’abrogation de la loi de 1973

    Le samedi 30 mars des dizaines de milliers de Gilets Jaunes se réunissaient pour la 20ème semaine consécutive à travers toute la France pour manifester contre Macron et son gouvernement. Les Gilets Jaunes de la région sud-ouest s’étaient quant à eux donnés rendez-vous à Bordeaux pour un rassemblement réunissant entre 5000 et 10.000 manifestants : l’occasion pour Vincent Lapierre et son équipe du Média pour Tous d’aller à leur rencontre… et de monter la première antenne régionale du Média pour Tous, avec Pierre au micro !

    Un thème revient : « la question de la création monétaire » et l’abrogation de la loi de 1973, appelée également « loi Pompidou-Giscard-Rothschild », qui impose à l’État de passer par les banques privées ou les marchés pour financer sa dette :

    « en vertu de cette loi, l’État est obligé de passer par le système des banques privées pour financer son endettement. Cette loi constitue en elle-même un véritable défi à la souveraineté étatique, puisqu’elle interdit au Souverain (…) de se donner l’argent dont il est pourtant le seul garant et seul émetteur de monnaie de base. Et elle l’oblige, pour emprunter, à passer par des tiers privés (les banques) qui lui prêtent l’argent dont il est cependant le fournisseur en dernier ressort ! » (Atlantico)

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/gilets-jaunes-et-question-de-la-creation-monetaire-labrogation-de-la-loi-de-1973/107098/

  • Les Foulards Rouges, mouvement anti Gilets Jaunes, avaient promis une forte mobilisation ce dimanche mais ils ne sont que 50 (MàJ : Marche vers Nation annulée) fandetv | 07/04/2019

    Rassemblement des Foulards Rouges : ils avaient promis une forte mobilisation, ils sont environ 50 à Bastille. Suite à cet échec, la marche en direction de Nation est annulée. PARIS – Rassemblement des #FoulardsRouges : ils avaient promis une forte mobilisation, ils sont environ 50 à #Bastille. pic.twitter.com/mFCYUsKCx7 — Clément Lanot (@ClementLanot) April 7, 2019 […]

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  • Des gilets jaunes devant la villa d’Emmanuel Macron

    Des gilets jaunes devant la villa d’Emmanuel Macron

    Une centaine de GiletsJaunes sont postés devant la villa d’Emmanuel Macron, au Touquet. L’opération a été tenue secrète jusqu’au dernier moment pour l’effet de surprise. Les policiers qui étaient peu nombreux ont rapidement demandé des renforts.

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  • Débats, remaniement et autres enfumages

  • Acte 21 : les Gilets jaunes poursuivent leur mobilisation (EN CONTINU)

    Acte 21 : les Gilets jaunes poursuivent leur mobilisation (EN CONTINU)
    © Anne-Christine POUJOULAT Source: AFP
    Les Gilets jaunes à Paris le 6 avril 2019.
    Le 6 avril, les Gilets jaunes retournent dans la rue, alors que le grand débat national vient de se clore. A Paris, les Champs-Elysées ont été de nouveau bouclés.
    • Auteur: RT France

      Les Gilets jaunes arrivent à La Défense. Des enseignes ferment temporairement leur boutique.

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  • La guerre contre le diesel fait perdre 130 milliards à la France

    Résultat de recherche d'images pour "diesel"
    Par Michel Negynas.
    Les effets d’annonce politiques et médiatiques sur le Diesel font partie du monde fantasmé de l’écologie émotionnelle, mais on voit qu’ils ont bien des effets sur l’économie réelle.Il serait responsable de 40 000, voire 60 000 morts par an en France, surtout dans les grandes villes.
    Tous les professionnels de santé, les environnementalistes et les épidémiologistes sérieux savent que ces chiffres sont pour le moins douteux : les études à la base du calcul sont problématiques, les chiffres sont obtenus par règle de trois sans que l’on sache si c’est scientifiquement fondé, il n’y a pas que le diesel qui pollue en particules fines, le chauffage aussi ; enfin, l’air des grandes villes n’a jamais été aussi pur.
    De plus, les moteurs diesel récents, en particulier équipés d’injection d’urée, ne polluent pas plusque les nouveaux moteurs à essence hyper-dopés pour diminuer les émissions de CO2. 
    En fait, l’administration française et européenne combattent non pas les constructeurs automobiles, mais le principe de Carnot : pour diminuer la consommation, il faut augmenter la température de fonctionnement des moteurs, ce qui produit physiquement davantage de particules et d’oxyde d’azote. 
    Les objectifs sont a priori incompatibles. 
    C’est d’ailleurs en forçant les constructeurs à progresser trop vite compte tenu des contraintes technico-économiques que l’on a abouti au dieselgate.
    Pour l’instant, seuls les vieux diesel sont déjà touchés réglementairement, mais les annonces d’interdiction totale éventuelles à 2024 ou 2025 font des ravages.
    La réaction du monde réel
    Les ventes de véhicules neufs s’effondrent : de 60 % des ventes, elles sont passées à 30 %. 
    Les prix sur l’occasion chutent, évidemment : les « vieilles » voitures de plus de 6 ans sont quasiment invendables, et tout laisse à penser que cela va s’accélérer. 
    Le prix moyen a baissé instantanément de 15 %, au dire des vendeurs, et cela va s’accentuer rapidement si l’avenir reste flou.
    Essayons-nous à un petit calcul, à base d’hypothèses plausibles :
    Le parc de véhicules français est de 50 millions ; 60 % sont du diesel ; l’âge moyen toutes catégories confondues est de 9 ans, probablement moins pour le diesel qui s’était développé durant les dernières années sous l’effet de l’amélioration considérable des moteurs…
    Hypothèse de prix de vente, avant l’hystérie antidiesel, pour une occasion diesel : quasi neuve 20 000 euros, âgée 3 000 euros, moyenne 11 000 euros.
    Ce qui fait une estimation de la valeur totale du parc de 330 milliards d’euros (avant annonces et réglementation).
    Depuis l’attaque sur le diesel :
    Estimation à terme de la dépréciation sur la base des ventes déjà constatées : 100 % pour les voitures anciennes, 30 % pour les neuves de haut de gamme, 40 % en moyenne, à terme.
    Ce qui fait une perte instantanée de valeur pour la France de 130 milliards sans compter les stocks de voitures neuves, de moteurs et de pièces déjà fabriquées, car les constructeurs automobiles ont été complètement pris de court par les annonces.
    Cette perte se reportera sur les particuliers, mais aussi sur certaines sociétés ayant un parc important : transport, loueurs… 
    C’est une véritable perte de richesse pour les Français, même si elle est peu visible. 
    Comme toujours, ce sont les classes les moins aisées qui perdent proportionnellement le plus : leur voiture est souvent leur seul patrimoine.
    Évidemment ce n’est pas tout : il faut reconvertir des usines, et la France étant un champion du diesel fournissant toute l’Europe, les transferts ne se feront pas sans pertes d’emplois français. 
    Certains estiment que 15 000 emplois sont menacés, avec les coûts de dédommagement nécessaires et les pertes pour les entreprises concernées, mais aussi pour l’État en rentrées fiscales.
    Tout ça pour rien ?
    Le parc moyen étant de 9 ans, on peut considérer qu’après mise en action des dernières normes alignant les mêmes contraintes sur le diesel et l’essence, le parc moyen serait aux normes actuelles en 2028. 
    Le « problème », si problème il y a, n’existerait quasiment plus.
    Ce qui va se passer effectivement reste flou. 
    Les effets d’annonce politiques et médiatiques sur le diesel font partie du monde fantasmé de l’écologie émotionnelle, mais on voit qu’ils ont bien des effets sur l’économie réelle : perte sur la balance commerciale, pertes d’emploi, en un an perte de valeur d’actifs français de plus de 100 milliards…
    En réalité, c’est la plus grande opération d’obsolescence programmée de tous les temps. 
    source

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/la-guerre-contre-le-diesel-fait-perdre.html#more

  • Acte XXI des Gilets Jaunes : Voici les 2 principales manifs prévues à Paris ce 6 avril [Vidéo]

    Acte XXI / Acte 21 : Plusieurs manifs sont prévues demain partout en France, dont 2 déclarées à Paris : – La Manif «Gilets Jaunes Pacifiques» ira de Montparnasse (12h) à La Villette – La Manif «Gilets Jaunes Opérations Spéciales» ira de République (13h) à la Défense en passant par Neuilly

    Des rassemblements qui interviennent deux jours après la censure par le Conseil constitutionnel de l’article phare de la loi anticasseurs. Les manifestations sont interdites sur les Champs-Élysées. D’autres mobilisations devraient avoir lieu en France, dans les régions. Alors que la fin du « grand débat national », dont le coût et l’organisation font polémique et même scandale, arrive lundi, cette nouvelle mobilisation à venir montre qu’en dehors des institutions, de nombreux français refusent de capituler.

    https://www.breizh-info.com/2019/04/06/115989/acte-xxi-des-gilets-jaunes-voici-les-2-principales-manifs-prevues-a-paris-ce-6-avril-video

  • Gilets Jaunes : de la prise de conscience à l’action ?

    Gilets Jaunes : de la prise de conscience à l’action ?

    Analyse de Franck Abed :

    Depuis octobre 2018, nombre d’acteurs et d’observateurs politiques ont montré une incompréhension certaine face à l’émergence et à la persistance des rassemblements des Gilets Jaunes. Immédiatement, la question s’est posée de savoir si, pour l’essentiel, ce mouvement était spontané ou téléguidé. J’ai déjà écrit qu’il fut spontané, mais que très rapidement, le gouvernement a essayé de le piloter d’une manière assez grossière et caricaturale. Les Jacqueline Mouraud, Marc Doyer, Ingrid Levavasseur furent rapidement démasqués par le bon sens populaire comme manipulateurs. Comme quoi, quand le peuple le veut, il peut déjouer les pièges tendus par l’oligarchie.

    La période à laquelle les Gilets Jaunes sont entrés en action ne m’a nullement surpris, car dans notre histoire nationale récente, les mois qui suivent juillet et août, c’est-à-dire ceux de la « rentrée », sont souvent particulièrement animés. En effet, après la trêve estivale, les Français reviennent à leur vie de tous les jours, et découvrent que pendant l’été les factures se sont amoncelées. Bien souvent, les gouvernants profitent des loisirs distrayant l’attention des Français, ainsi que de l’absence de nombreux députés à la Chambre, pour réaliser des coups en douce, comme augmenter taxes et impôts. La douloureuse arrive dès la fin septembre et pèse lourdement sur les dépenses et le moral des ménages… La récession économique, le chômage, le manque de perspective sur le front de l’emploi, l’insécurité galopante auraient bien sûr provoqué tôt ou tard la réaction d’une partie des Français. Mais une simple allumette, la fameuse taxe sur les carburants, a suffi pour déclencher ce mouvement social, qui surprend non pas tant par l’ampleur de sa mobilisation, que par sa résilience.

    Nous ne sommes certes pas encore dans une période où la pauvreté absolue frapperait un nombre relativement important de Français. Les conditions de vie peuvent être très difficiles au pays de Macron, mais à ce jour personne ne meurt de faim en France. Les gens avertis, ceux qui sont profondément en prise avec le monde réel, n’ont bien sûr pas attendu les intéressants travaux de Camille Landais et de Christophe Guilluy pour se rendre compte du déclassement de nos nombreux compatriotes. Toutefois, comme je l’ai déjà dit et écrit, cette misère sociale ne conduit pas encore les gens à tuer pour pouvoir se nourrir, se vêtir, s’abriter, et survivre.

    Les statistiques économiques sont très souvent des indicateurs à prendre avec des pincettes. Force est de constater qu’elles n’ont jamais mis réellement en lumière – et donc permis au grand nombre de relever – les difficultés économiques croissantes des classes moyennes et inférieures. Faut-il vraiment s’imaginer que les différents organes réalisant des statistiques et autres enquêtes cachent ou truquent volontairement leurs résultats ? Il suffit déjà de se rappeler que les changements très réguliers d’indicateurs socio-économiques, à la demande des gouvernements successifs ou de leurs maîtres bruxellois, rendent les vraies évolutions inaccessibles au grand public !

    Il existe de la pauvreté en France. Le nier reviendrait à refuser la réalité, et lui tordre le cou ! Mais la France reste très riche. J’ai voyagé dans différents pays d’Europe, d’Afrique et d’Asie. Je constate tout simplement qu’être pauvre en Thaïlande, en Ukraine ou à Madagascar n’est guère comparable à ce que signifie d’être pauvre dans la majorité des pays occidentaux. Il est sans aucun doute préférable de mendier sur les Champs Elysées plutôt qu’à Antananarivo ou Bangkok.

    Autre point important à noter : la perception économique des individus reste marquée par les différences générationnelles – et donc de vécus historiques – qui existent au sein d’un pays. Une personne ayant disons 70 ans dans les années 1980, qui, avant de vivre les Trente Glorieuses, a connu le rationnement des années 1940-45, peut se dire qu’une petite retraite n’est finalement pas si insupportable. Mais un français né après la Deuxième Guerre Mondiale, qui a vécu le boum économique des années 1945 à 1975 accompagné du plein-emploi, se dit quant à lui aujourd’hui qu’une minuscule retraite représente bien peu de choses, sinon rien. Dans le même ordre d’idées, un jeune français né en 1980, habitué à une certaine aisance économique, à un inaltérable confort matériel, et qui a toujours connu un pays en paix, supportera plus difficilement les nécessités vitales de l’existence qu’une personne qui aurait toute sa vie souffert du froid et de la faim en hiver. Ces dynamiques croisées, à la fois psychologiques, sociales et économiques, ne doivent jamais être oubliées, si on veut décrypter avec sérieux et profondeur le phénomène social des Gilets Jaunes.

    Effectivement, dans une large mesure, le trentenaire et le quadra de 2019 ne connaissent ni la privation ni le sacrifice, au sens authentique du terme. Cette fameuse « Génération Y » ne ressemble en rien à celle de 1914, loin s’en faut. Dans ces conditions, difficile d’aller à la guerre ou de militer véritablement pour la révolution – ou quelque autre idéal, d’ailleurs. Pour notre plus grand malheur, l’esprit bourgeois et mondain a pénétré, pour ne pas dire contaminé, presque toutes les couches de la population française. Concrètement, qui aujourd’hui est prêt à tout pour la cause qu’il défend ? J’insiste bien sur ce point : pour mener un combat politique et renverser un gouvernement, par-delà l’atteinte d’une taille critique capable de faire vaciller un système, par-delà la conception d’un projet simple et lisible, il faut également susciter la volonté inébranlable de tout risquer pour la cause défendue… Or quand on a vécu dans un confort amollissant durant des lustres, l’exercice se montre loin d’être aisé.  De plus, on ne prend pas souvent le risque de détruire l’aisance si difficilement obtenue. Quand on est à la retraite, la question ne se pose pas. La révolution n’arrivera sans doute pas demain.

    Comme chacun sait, le clivage gauche-droite n’a jamais vraiment existé en France républicaine (1), pour la simple et bonne raison que la droite se trouve réduite à la portion congrue depuis plusieurs décennies, peut-être même une bonne centaine d’années (2). Les partis dits de droite entretiennent cette illusion du bipartisme politique, car elle permet d’accéder au pouvoir selon la règle bien connue mais mensongère de l’alternance. En définitive, il s’agit non pas d’une alternance, mais de la permanence d’une caste faussement « politique » mais réellement oligarchique qui fait main basse depuis des lustres sur tous les postes de pouvoir. Loin de se combattre, le bras gauche de la république et sa fausse main droite partagent le désir commun d’étouffer le peuple de France. De temps à autre, il existe des révoltes sporadiques mais aucune ne se montre assez puissante pour renverser l’ordre établi. Après plus de 130 ans, force est de constater que la République semble s’être solidement implantée en France.

    Je n’ai jamais cru que les Gilets Jaunes démonteraient le pouvoir macronien. Je n’ai pas plus envisagé une alliance entre ces deux pôles forts de la gauche que sont la France Insoumise et le Rassemblement National. Ces deux formations politiques partagent un fort attachement pour la République, la démocratie, le laïcisme, l’économie étatique, mais la divergence qui existe entre ces frères siamois sur l’immigration semble pour le moment une pierre d’achoppement qui ne devrait pas disparaître de sitôt. Je me souviens de la stratégie grossière, sanctionnée par l’échec, de Marine Le Pen entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2017 : éditant, pour séduire l’électorat de Mélenchon, un tract rappelant les nombreuses convergences politiques entre la FI et le RN…

    C’est pour cette raison que Macron n’a nul besoin de lutter contre ce rapprochement qui pourrait lui causer de nombreuses difficultés. Le principal danger, pour lui, reste l’abstention, qui bat de nouveaux records à chaque nouvelle élection. Les Européennes de 2019 ne devraient probablement pas échapper à cette tradition. Les Français finiront par se lasser de la politique politicienne, des grands débats sous contrôle, des sondages qui volent au vent du jour, des élections convenues et faussement rituelles, et choisiront d’aller vers des solutions alternatives… Tout ceci pourrait éventuellement donner naissance à de nouvelles formations politiques qui, si elles commettent les mêmes erreurs que leurs devancières dans l’approche doctrinale et stratégique, échoueront elles aussi.

    Le RIC n’est qu’un hochet. Et le hochet est aussi bien donné aux enfants pour qu’ils s’amusent que distribué aux grands pour flatter leur orgueil démesuré. Napoléon le disait bien, non sans cynisme, en parlant de sa « sublime » Légion d’Honneur : « C’est avec des hochets que l’on mène les hommes. » La mise en place de la démocratie directe dans notre pays lui administrerait, en quelque sorte, le coup de grâce. Elle instaurerait de façon officielle, sur l’ensemble du territoire et à tous les échelons, cette guerre civile permanente de tous contre tous qui détruirait totalement l’unité nationale à laquelle les Capétiens ont œuvré avec tant de soin pendant des siècles. Malheureusement, le RIC serait pour ses promoteurs l’occasion d’exulter de joie, car ils auraient l’impression d’avoir enfin ce fameux et tant désiré « droit à la parole », qui repose en réalité, comme nous le savons bien, sur une conception biaisée de la souveraineté, doublée d’un égalitarisme forcené, détestable et néfaste à tous points de vue.

    Par ailleurs, au vu du profil du personnel politique, de la formation doctrinale et politique des électeurs, de la mainmise des médias sur l’orientation des débats politiques, du peu d’intérêt des Français pour la chose publique, il faudrait des années pour remplacer cette classe dirigeante incompétente et pernicieuse par une nouvelle élite qui puisse être à la fois consciente des véritables enjeux et élue par le peuple. Encore serait-il malaisé d’être certain que la France gagne grand-chose à ce petit « grand » jeu. Au passage, le peuple de France existe-t-il encore ? Nous en reparlerons…

    La création complète d’un Etat digne de ce nom, ou sa refondation sur des bases saines et intègres, ne sera pas la conséquence d’un processus démocratique ou républicain. Il résultera d’un retour du principe de légitimité et d’autorité auquel j’adhère de toutes mes forces. Voilà l’œuvre à laquelle nous devons tous nous atteler.

    Franck ABED

    (1) Le tripartisme hérité de la Révolution de 1789, article publié en juin 2017

    (2) Panorama critique de la droite, auto-édition, septembre 2016

    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-de-la-prise-de-conscience-a-laction/

  • Les Ehpad : ce « business » que l’État a laissé prospérer

    482441631.jpgLa chronique de Philippe Randa

    La réalité des Ehpad es dénoncée par un de ses anciens directeurs, Jean Arcelin, qui a dirigé, trois ans durant, l’un d’eux. Il livre un témoignage à charge dans « Tu verras maman, tu seras bien » (Éd. XO).

    Dans un entretien accordé au site atlantico.fr, il explique qu’« il y a une logique de rentabilité et d’économie qui est faite sur le dos des résidents. On ne peut pas dire le contraire. »

    Lui-même devait ainsi dégager 600 000 € net de résultat avant impôt, soit un ratio de 15 % de résultat net sur chiffre d’affaire ; pas question, donc d’engager des aides-soignantes pourtant indispensables, mais qui l’aurait fait sortir de ce ratio.

    Au fil des pages, des exemples aussi concrets qu’insupportables se succèdent, comme le changement d’une « bonne baguette de boulanger, pour une baguette industrielle infecte, qui posait même des problèmes de déglutition » pour en faire baisser le coût.

    Car la rentabilité est l’obsession de nombreuses maisons de retraite : « Dans le centre de Cannes, vous pouvez payer 5 000 € par mois et l’on vous donne 3,70 € en coût des repas journaliers. C’est scandaleux. Surtout quand on sait que cela constitue l’un des derniers plaisirs de ces personnes isolées… »

    Avec cette précision que Jean Arcelin tient, tout de même, à apporter : « Il y a des groupes d’Ehpad qui ont un positionnement de qualité, qui sont différents. Je souhaite dénoncer un système. Je ne souhaite même pas dénoncer les dirigeants, car ce sont les actionnaires qui fixent le cadre. »

    Quand le Danemark dépense 5 % de son PIB pour la prise en charge des personnes âgées dépendantes, la France est à 0,4 % avec un taux d’encadrement deux fois inférieur par rapport à l’Allemagne.

    Jean Arcelin dénonce un « business » que l’État a laissé prospérer : « Les Ehpad n’ont pas de problème de concurrence, donc ils se permettent de surfacturer des prestations médiocres. Voilà ce que j’ai vu. »

    Tout le monde connaît des passionnés de films d’horreur, mais parfois la réalité est bien pire que la fiction. Et sans effets spéciaux, évidemment trop chers pour le résultat net sur chiffre d’affaire des Ehpad !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/