Alors que les bourgeois de France, apeurés par le mouvement spontané et populaire des gilets jaunes, ont tout fait pour rétablir « l’ordre économique » et continuer à faire des affaires, Macron et son gouvernement pourraient tout simplement reprendre leur politique fiscale délirante.
Trouvé sur le Huffington Post : La hausse des prix des carburants avait été le détonateur de la crise des gilets jaunes. Si la fluctuation des cours du brut était responsable d’une bonne part, l’augmentation de la fiscalité écologique n’avait rien arrangé. L’une des premières décisions d’Emmanuel Macron et Édouard Philippe, début décembre, avait d’ailleurs été de suspendre la nouvelle hausse prévue au 1er janvier 2019.
Depuis que le grand débat a été lancé, les macronistes se gardent bien de dire si oui ou non ils appliqueront la hausse de cette taxe qui est planifiée pour 2020 et qui doit encore continuer en 2021 et 2022. Fin janvier encore, Édouard Philippe se montrait plus qu’évasif. « Aujourd’hui je ne vois pas d’hypothèse dans laquelle on peut facilement repartir avec une augmentation de cette taxe, ça c’est clair. Mais il faut se poser la question du système fiscal qu’on veut », avait déclaré le premier ministre sur France Inter.
Mais voilà deux personnalités qui, ces dernières heures, ont décidé d’ouvrir la porte. « C’est un outil en faveur de la transition écologique, qui a un vrai impact parce qu’il envoie un signal prix qui permet aux gens de changer leur comportement », a déclaré dimanche 10 février la secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire Brune Poirson sur France 3. Et d’ajouter aussitôt pour ne pas apparaître définitif. « Il faut en débattre ».
Ce lundi 11 février, Stanislas Guérini, patron de LREM, a semblé prendre moins de gants, expliquant sur France 2, qu’il est favorable à un retour de la taxe carbone « à condition (…) que ça ne se fasse pas au détriment des classes populaires ». « On n’a pas le droit d’arrêter la transition écologique », a ajouté le député de Paris.
http://www.contre-info.com/vers-un-retour-de-la-taxe-ecologique-sur-les-carburants
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Vers une augmentation des taxes sur les carburants ?
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Gilets Jaunes mutilés : Michel Thooris (France Police – Policiers en colère) dénonce une répression inédite
Avec des centaines de blessés et des dizaines de Gilets Jaunes mutilés à vie, les répressions policières et judiciaires commandées par l’exécutif sont inédites. Depuis le 17 novembre et 13 samedis de mobilisation des Gilets Jaunes, on dénombre 8400 interpellations et 1800 condamnations.
Arrestations préventives, usage des LBD 40 et des GLI F4, blessures de guerre et mutilations de certains manifestants, Michel Thooris, secrétaire général du syndicat France Police – Policiers en colère, revient sur la réponse répressive du gouvernement sans détour.
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Christophe Castaner peut dire ouf : la France n’a pas été condamnée par le Parlement européen !
Condamnée ou pas ? Qui ça, par qui et pour quoi ? La France par le Parlement européen pour les violences policières durant les manifestations des gilets jaunes.
Ainsi, jeudi, Le Monde n’hésitait pas à titrer « Le Parlement européen condamne le “recours disproportionné à la force” contre les manifestants ». Après presque trois mois de manifestations des gilets jaunes, en lisant cela, on imagine bien que le quotidien vespéral n’évoquait pas la répression policière au Chili sous Pinochet. Mais lire un journal, c’est comme lire son contrat d’assurance : il ne faut pas se contenter de ce qui est écrit en gras. Le Monde précisait ainsi qu’« en plein mouvement des gilets jaunes, certains députés européens souhaitaient une condamnation de l’usage des lanceurs de balle de défense, ce que la majorité a finalement refusé ». Nuance. Entre nous, la France de Macron condamnée par le Parlement européen, cela aurait fait désordre. Le Parlement européen, avec sa majorité actuelle en tout cas, c’est fait pour « condamner » la Hongrie, la Pologne, l’Italie, pas la France. Que la Commission gronde de temps en temps la France pour des questions budgétaires, mettons – plaie d’argent n’est pas mortelle, dit-on, quand on vit grand train et si possible au-dessus de ses moyens –, mais la France, pays des droits de l’homme et de toutes sortes de choses, ne peut, par construction, être condamnée comme une vulgaire république bananière. Pas possible.
Notez que l’initiative venait de députés de gauche (alliance progressiste des socialistes et démocrates, les Verts et la Gauche unitaire européenne). Un premier texte avait donc été proposé, texte qui condamnait explicitement l’emploi du LBD et des gaz lacrymogènes.
Finalement, sous la pression des députés de droite majoritaires, le texte adopté ne fait pas mention des « armes à létalité réduite » et ne cible plus la France ni, du reste, l’Espagne. Ouf !
Ce qui a permis, vendredi matin, au ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, de faire la maligne sur RTL en soulignant, à juste titre, que la presse française s’était précipitée jeudi sur « une proposition de résolution qui venait de M. Yannick Jadot et d’une partie de la gauche française qui voulait faire condamner la France… », que « cette proposition a été très largement rejetée » et que « ce qui a finalement été adopté, c’est un texte qui parle de l’ensemble de l’Union européenne sans parler d’un pays particulier qui demande que les forces de l’ordre répriment avec modération les manifestations pacifiques »… Et Mme Loiseau de tweeter : « Attention au fake news », tweet, évidemment, repris triomphalement par Christophe Castaner.
Donc, le Parlement européen a adopté une résolution qui n’a rien à voir avec la situation de la France. Tout à fait. Une motion de principe, en quelque sorte, histoire de se faire plaisir, quoi ! En gros, c’est pas bien d’être méchant avec les gentils. Et comment ne pas être confondu par un texte d’une telle portée ! Et c’est sans doute pour cela que, dans cette résolution, on trouve aussi ce passage qui rend hommage à la police « qui a compté elle aussi de nombreuses victimes dans ses rangs, travaille dans des conditions difficiles, compte tenu de l’hostilité dont font preuve certains manifestants, mais également de la charge de travail excessive ». Un texte qui parle de l’ensemble de l’Union européenne sans parler d’un pays particulier. Non, non…
« En Pologne, c’est-à-dire, nulle part », lit-on dans Ubu roi. Désormais, on dira : en Europe, c’est-à-dire nulle part. Et surtout pas en France.
Donc, pour revenir à la question de départ : pas condamnée.
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Le mépris.
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Ce que Gilet jaune veut dire !
Le billet de Patrick Parment
C’est un mouvement authentiquement populaire. Raison pour laquelle on trouve de tout en son sein et qu’il est loisible de l’affubler de tous les sobriquets infâmants : antisémite, raciste voire fasciste, que sais-je encore. Une chose est sûre et rassurante, ce mouvement n’est soluble dans aucune des tambouilles politiques. Ce n’est pas faute d’avoir essayé comme l’avoue un cadre des Insoumis de Méchancon ! Idem des syndicats qui s’y sont aussi cassé les dents.
Les gilets jaunes qui entament leur quatorzième journée de manif. Le pouvoir a pourtant tout fait pour leur mettre des bâtons dans les roues : répression, entrisme surtout avec des groupuscules violents, genre Black bloc et autres gauchistes en perdition, chargés de ternir l’image du mouvement. Et la police n’y est pas non plus allée de main morte : arrestations arbitraires, accidents dus aux grenades GLI-F4, flashball et autres gadgets ! L’ex-socialiste Castaner avec sa barbe de djihadiste musulmané n’a pas fait dans la dentelle, illustrant par la même l’idée que socialisme rime avec répression.
Seule ombre au tableau : ce sont les commerçants et artisans, au cœur des villes, qui font les frais de ces manifestations ou plutôt des violences qu’elles suscitent. Sauf que, ô paradoxe, sans violence le pouvoir n’aurait pas reconnu les gilets jaunes ni entendu ses revendications.
On ne peut, par ailleurs, que se louer de la débâcle enregistrée par toutes les tentatives de constitution de listes aux européennes. Les gilets jaunes ne sont pas un mouvement politique. C’est un mouvement populaire spontané.
Le message des gilets jaunes est pourtant clair. Ils veulent une meilleure répartition de la richesse nationale dont ils sont les principaux acteurs. Ils veulent avoir leur mot à dire quand leur mode de vie et leur avenir sont en jeu via le référendum d’initiative populaire. Ils veulent un droit de regard sur leurs élus. En un mot, ils veulent une démocratie qui fonctionne et non pas une démocratie vampirisée par des hauts fonctionnaires qui ont squatté tous les rouages du pouvoir parce que les politiques ne font plus leur boulot. Et, en toile de fond, ils ne veulent pas d’une imaginaire France multiraciale et multiculturelle comme en décide pour eux une pseudo élite et des médias aux ordres des lobbies mondialisés. En ce sens les gilets jaunes sont franchouillards et réactionnaires.
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Mobilisation en baisse qu'ils disent !!
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Acte XIV plus de 100 000 gilets jaunes !
© Fabien Rives / RT FranceDes Gilets jaunes manifestent à Paris, le 16 février.Selon une première estimation du Nombre Jaune, 101 379 personnes ont manifesté à travers la France lors de l'acte 14.Nous clôturons notre décompte demain à 12h, n'hésitez pas à nous faire remonter vos infos sur le groupe FB : http://facebook.com/groups/4782891 …#Acte14 #LeNombreJaune #LNJ
https://francais.rt.com/france/59109-acte-14-gilets-jaunes-apres-mobilisation-gilets-jaunes
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Acte 14 : après trois mois, la mobilisation des Gilets jaunes se poursuit (EN CONTINU)
© Meriem Laribi / RT FranceManifestation des Gilets jaunes à Paris lors de l'acte 13, le 9 février 2018.Ce week-end marquera les trois mois du mouvement historique des Gilets jaunes débuté le 17 novembre 2018. Des mobilisations sont prévues dans tout le pays, comme chaque samedi.
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Taxation sur les plus-values des résidences principales : Emmanuel Macron fait bondir les professionnels de l’immobilier
Après Le Figaro immobilier, une autre officine de représentation des propriétaires est vent debout contre une nouvelle taxation imaginée par Macron. Communiqué de La Centrale de financement :
Fin janvier, Emmanuel Macron s’est exprimé sur une potentielle taxation sur les plus-values des résidences principales, qui était jusqu’ici uniquement cantonnée aux biens locatifs et aux résidences secondaires. En matière d‘immobilier, les résidences principales font figure d’exception dans le paysage fiscal. Si une telle mesure était prise, en plus de ne pas prendre en considération les conséquences que cela représenterait pour les ménages, cela remettrait en question l‘ensemble du processus d’acquisition et constituerait un frein conséquent à l’acte d’achat. La pression fiscale exercée sur les Français étant déjà particulièrement importante et instable, ce « big bang fiscal immobilier » serait une mesure explosive.
« Envisager une taxation sur les plus-values des résidences principales pourrait engendrer une déstabilisation totale du marché immobilier. En plus du risque de reports voir d’abandons des projets, cette mesure réduirait encore drastiquement le rôle de la pierre comme valeur refuge. Comme d’habitude, la fiscalité immobilière est une variable d‘ajustement qui n’apporte aucune visibilité de long terme pour la pierre dont c’est l’essence même. » déplore Sylvain Lefevre, Président de la Centrale de Financement.
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Stéphanie Bignon invite les gilets jaunes à s’investir dans les élections municipales
Stéphanie Bignon, présidente de Terre & Famille, s’adresse aux gilets jaunes pour les inviter à s’intéresser aux élections municipales de 2020.
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