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social - Page 265

  • Quand le social efface le sociétal

    3911508061.jpgOlivier Pichon

    EuroLibertés cliquez ici

    Les gilets jaunes, c’est aussi le retour du politique 

    Le 17 novembre, on n’entend plus parler de genre, de PMA, de GPA, plus de LGBT pour nous seriner leurs petits besoins, plus de coming out de «  personnalités ». Bref, la subversion de  la société, la destruction de la famille, les utopies sexualistes, passent désormais au second rang.

    Le sociétal revendication minoritaire

    Cela n’est pas sans signification et prouve ,s’il en était besoin, que ce type de préoccupation était, d’une part celle d’une minorité, d’autre part, celle d’une société  qui s’offrait à bon compte la révolution des mœurs comme si elle n’avait rien d’autre à faire. Il est vrai aussi que la Gauche ayant abandonné depuis longtemps le peuple et la Droite la nation, il restait aux politiques toujours en mal de faire notre bonheur, l’ultime recours du sociétalisme pour prétendre changer le monde… Ce fut là tout ce que pu faire, au cours de son mandat étriqué, le médiocre Hollande avec la loi Taubira (mariage des homosexuels). Le sociétal, c’est l’impuissance du politique.

    Virilisme versus féminisme

    Pire encore, on entend de-ci de là, dans les manifestations, venant des uns et des autres, et les gendarmes ne sont pas en reste, voler des noms d’oiseaux que la morale officielle réprouve tels : «  Dégage PD ! »

    Et je ne parle pas des invectives aux  femmes très nombreuses dans les manifestations. Horresco referens !

    Quant à la figure de Christophe Dettinger, elle  consacre le retour du virilisme, et, s’il est devenu un héro des GJ, c’est aussi, dans l’inconscient collectif, une réaction au féminisme dont nous bassinaient les médias, et cette logorrhée : transidentité, intersexuation, racisé, activistes hystériques, Christine Angot, Caroline de Haas et les brigades d’intervention, aussi pléthoriques qu’absconses : Osez le féminisme, Femen, Me too et autres Balance ton porc, devenu  aujourd’hui balance ton poing.

    Schiappa dénonce
    Ce n’est pas un hasard si c’est Marlène Schiappa qui est montée au créneau contre la fameuse cassette du boxeur qui a fait reculer seul des CRS ;  elle s’est sentie directement attaquée par ce vote populaire que représente le versement à la cagnotte… Un plébiscite qui lui est resté en travers de la gorge et, si l’on peut dire, qu’elle a eu du mal a avaler (!). Du coup la voilà qui, sous l’effet de l’indignation, accumule, pour le compte, les fautes politiques en faisant pression sur Leetchi, entreprise privée (quoique qu’assez proche du Pouvoir) et voulant ficher ceux qui ont cotisé.

    Quand un ministre devient flic, et qu’il foule au pied les règles de droit et met la société Leetchi en situation d’abus de bien social, il lui reste la démission, sauf en Macronie.

    Retour du politique et clap de fin pour Mai 68

    En définitive, la crise des gilets jaunes signe le retour du politique dans ce qu’il a de meilleur et signifie combien les Français sont indifférents aux préoccupations de nos élites obsédées de révolution sexuelle.  On peut dire que face à cette logique héritée de Mai 68, dans une large mesure, le retour du peuple  via les gilets jaunes, c’est aussi le retour du politique.

    Dans les revendications des gilets jaunes, on trouve de réelles préoccupations politiques : souci du bien commun, annulation de la dette, demande d’assemblée constituante , sortie de l’UE et de l’Otan, fin des monopoles médiatiques, défense des libertés, arrêt de l’immigration et bien d’autres sujets authentiquement politiques.

    Il aura fallu 50 ans pour éteindre les vieilles lunes soixante-huitardes. Ce retour du politique était déjà acquis au plan international depuis le début du XXe siècle, le voilà de retour en France, il s’affirme comme une rupture, le pouvoir devra impérativement en tenir compte et quitter ses rêveries « start-up nation » et autres chimères sociétales, la France n’est pas la Californie.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/16/quand-le-social-efface-le-societal-6121127.html

  • Gilets jaunes : les CRS ont bien reçu l'ordre de déployer des agents armés de fusils d'assaut HK G36

    1b3d4868f067a8cb18d85ccd8553a04e3f86acbd.jpgLe Canard enchaîné confirme que l'ordre de porter des fusils d'assaut et de «prééquiper un binôme observateur tireur» en cas de besoin a bel et bien été donné aux commandants des CRS avant l'acte 9 des Gilets jaunes, le 12 janvier dernier.
    Les images ont fait le tour des réseaux sociaux après l'acte 9 de la mobilisation des Gilets jaunes et soulevé nombre d'interrogations. 
    Des agents des Compagnies républicaines de sécurité (CRS) équipés de fusils d'assauts semi-automatiques HK G36 ont été remarqués, notamment à Paris, en marge de la manifestation du 12 janvier à la fin de laquelle des heurts ont éclaté.

  • Chassez le naturel, il revient au galop : la preuve par Macron

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    Le débat marathon avec les maires du département de l’Eure confirme, s’il en est besoin, qu’Emmanuel Macron n’est pas près de changer quoi que ce soit à sa façon de gouverner. Juste avant, il n’a pu s’empêcher de lancer, devant le conseil municipal de Gasny, un de ces mots dont il a le secret, qui ont le double effet de dévoiler sa nature et son sentiment à l’égard des Français qui ne lui sont pas affidés, c’est-à-dire presque tous : « Il y a des gens en situation de difficulté que l’on va davantage responsabiliser, parce qu’il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent. » Pour les dénigrer, il n’a pas son pareil. Après les « Gaulois réfractaires », le « pognon de dingue » et autres gentillesses, c’est ainsi qu’il compte, sans doute, se réconcilier avec le peuple.

    Après cette mise en bouche, le plat principal est servi dans un gymnase de Grand-Bourgtheroulde : il bat le record de durée pour une réunion publique, où quelques centaines de maires normands l’interrogent. Pendant plus de sept heures, les trois chaînes d’information en continu ont diffusé cette interminable séance de questions-réponses – de quoi vous donner une indigestion. Notre Président s’en est donné à cœur joie dans son exercice préféré : se mettre en vedette et enfumer les Français. Pas de risque de se voir contesté, les édiles restant le plus souvent courtois et les manifestants soigneusement tenus à distance.

    Tout se passe comme si la crise des gilets jaunes n’existait pas, n’avait jamais existé. Le monarque sans couronne (et, dans la conjoncture actuelle, sans légitimité) daigne écouter ses interlocuteurs, prend quelques notes, débite ses réponses, ne démord pas de ses certitudes. Il pousse même la démagogie jusqu’à dire qu’il aime les familles… Il consent à tenir compte des remarques, si ce sont des broutilles. Manifestement, l’orateur cherche à séduire par sa repartie et sa performance. À croire que l’objet de cette réunion n’est qu’un prétexte pour mettre en scène le one-man-show présidentiel avec, pour maître de cérémonie, Sébastien Lecornu, l’un des deux ministres chargés d’animer (impartialement, il va de soi) le grand débat national.

    Ce n’est pas en tenant des propos incongrus au sein d’un conseil municipal, ni en courant un marathon au milieu des maires qui ont du mal à le suivre, que Macron convaincra de sa volonté de changer. Il a beau chasser son naturel, il revient au galop, quand il ne le revendique pas : ainsi, il ne dément pas la petite phrase controversée où il assurait à un chômeur qu’il lui suffisait de traverser la rue pour trouver un travail. C’est vrai dans le quartier de l’Élysée, affirme-t-il ! Se mettre en vedette, feindre d’écouter, exhiber sa résistance physique et intellectuelle, prétendre donner la parole au peuple pour rester au pouvoir, c’est encore une façon de mépriser les autres, d’étaler son universalité, de justifier sa présence à la tête de l’État. C’est aussi une façon d’occulter sa responsabilité première dans la crise des gilets jaunes : une crise de la démocratie et du mode de gouvernement qui risque fort, à plus ou moins long terme, de l’emporter.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/chassez-le-naturel-il-revient-au-galop-la-preuve-par-macron/

  • Bonneteau fiscaliste

    6a00d8341c715453ef022ad3b0bd97200d-320wi.jpgTout le monde sait, sauf les magistrats de la Cour d'Appel de Paris,[1] que le bonneteau, ce jeu de dupes, proposé à la sauvette sur les marchés et dans les lieux publics, relève en fait sinon en droit strict, de l'escroquerie. Pratiquée depuis toujours en orient, attestée en France depuis le XIVe siècle, appelée en allemand Kümmelblättchen, cette tromperie se base sur le déplacement très rapide de l'enjeu, du billet de banque, d'un quelconque mistigri ou des cartes que l'on substitue l'une à l'autre.

    Dès septembre Darmanin annonçait son intention manipulatrice. Il pensait assortir sa marche vers l'impôt réputé indolore d'un “choc psychologique positif”[2].

    Reconnaissons au ci-devant maire de Tourcoing un don certain pour le boniment. Gérant les budgets français les plus dégradés depuis des décennies, dans un contexte qui depuis des années se caractérise par le ras-le-bol fiscal, il ose se dire "favorable aux baisses d’impôts."[3] Une telle attitude justifie la plus grande méfiance. Timéo technocratos et dona fera ferentes, disaient les anciens.[4]

    Comme 8 800 000 de nos concitoyens, à ce qu'il paraît, votre chroniqueur préféré a donc découvert, ce 15 janvier, créditée sur son compte bancaire, une gentille somme qu’il ne prévoyait pas. Au moins Gérald Darmanin est-il quand même convenu qu’il faudra, peut-être, reverser tout ou partie de cette avance de trésorerie. Soyons plus précis : le fisc après s’être invité comme virant d’autorité le montant de l’aller, sera fondé à débiter la restitution qu’il décidera de prélever librement en retour. Nous ne pourrons plus jamais nous considérer comme propriétaires, de manière stable, de ce qui restera de nos épargnes.

    On va cependant dire encore de la partie aller de ces reversements, qu'ils représentent autant de cadeaux faits aux riches. L'impôt sur le revenu, voté par les représentants supposés de l'ensemble des citoyens, n'est supporté néanmoins que par moins de la moitié des ménages. Donc par les plus riches.

    Si on diminue cette charge, d'une manière ou d'une autre, par l'effet de ce qu'on appelle une niche, et il en existe en France à peu près autant que de sortes de fromages, plus de 300, à inscrire dans les quelque 1 200 cellules et cédules de nos déclarations simplifiées, ce sont, une fois de plus ces 45 % de damnés ploutocrates qui en bénéficient. CQFD : salauds de riches.

    Voilà qui confirme l'image, mille fois répétée depuis des semaines, dont le chef de l'État voudrait tant se défaire sans y parvenir. Merci Monsieur le ministre.

    C'est donc avec la plus grande circonspection que l'on se doit d'accueillir cette prétendue bonne nouvelle.

    Elle n'intervient absolument pas dans un but expérimental. Elle ne vise pas à tester dans la pratique le grand bond en avant, maoïste ou stakhanoviste, opéré par l'administration des Finances, en marche vers la Terre Promise[5] du prélèvement à la source.

    L'utopie des princes qui nous gouverne remonte à Keynes. Les équations fausses de ce talentueux sophiste règnent encore sur l'esprit de nos technocrates. Il avait fait fortune en spéculant intelligemment à la bourse, mais il est parvenu à convaincre qu'il fallait procéder à l'euthanasie des rentiers.

    Dans cet esprit, on pourrait donc appeler pudiquement cette forme nouvelle de perception de l'impôt une expropriation dans la dignité. Comme la mort du même nom.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. arrêt du 26 avril 2014, et l'article "Jeu de hasard : Le bonneteau a tout d'une arnaque." 
    [2] cf. Reuters le 5 septembre à 9h49.
    [3] cf. Son "face aux lecteurs" du Parisien le 14 janvier
    [4] La célèbre citation de l'Énéide est couramment instrumentalisée pour inciter à stigmatiser les "Grecs" en tant que peuple. En réalité, Danaos désigne les assiégeants Achéens coalisés, dans le cadre d'une guerre civile, contre leurs voisins d'Asie mineure . Or, elle trop souvent mal traduite. Je crains mes ennemis, en l'occurrence mes spoliateurs technocrates, "même si" ["et"="je les crains encore"] [je les vois] porteurs de présents.
    [5] Dont on ne devrait pas oublier que dès 2007 la candidat de la droite l'avait mise à son programme.

    https://www.insolent.fr/2019/01/bonneteau-fiscaliste.html

  • Ecoutez (essayez) la différence

    agora.jpgHier,  Theresa May a essuyé un camouflet historique devant la chambre des communes avec le rejet très net ( 432 voix contre, 202 pour) de l’accord de divorce avec l’Union européenne, jugé nocif aussi bien par les partisans que par les adversaires du maintien dans l’UE. Un Brexit qui doit prendre effet dans trois mois, tant bien que mal arraché par le Premier ministre britannique à Bruxelles et qu’elle avait exhorté (supplié) ses compatriotes  parlementaires de suivre et de valider…Hier également, Emmanuel Macron tentait de gagner du temps et de marchander avec l’opinion en lançant son Grand Débat national. Celui-ci a débuté par un jeu de questions/ réponses devant 700 maires dans la commune normande de Bourgtheroulde, du nom de ce fief concédé au XIe siècle par le duc Robert de Normandie au seigneur d’origine viking Thorvaldr (Théroulde), précepteur de Guillaume Le Conquérant… Les temps ont changé… et c’est un Macron prématurément usé, affaibli, dépouillé de sa superbe, qui  a joué la carte de l’humilité et de l‘écoute.

    Un débat poudre aux yeux, déjà verrouillé, car sans remise en cause possible des orientations, des fondamentaux euromondiastes macroniens comme le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux ne cesse de le répéter… Sur le site Polemia, le juriste Etienne Tarride constate  que « La République En Marche détient le pouvoir exécutif et l’essentiel du pouvoir législatif. L’organisation du pseudo Grand Débat montre d’abord que ce parti n’a pas su mener de débats en son sein ce qui était pourtant, à en croire son candidat pendant la campagne, sa vocation première. Convoquer un débat public pour tenter d’effacer cette carence est une opération à la limite de l’abus de pouvoir. Votre débat, faites-le chez vous d’abord.» «Le grand débat à la Macron c’est non »! «Le débat, continuons à le faire chez nous sans nous préoccuper des oukases publics.» «Apprenons à débattre avec des gens que nous estimons éloignés de nous et dont certains le sont peut-être moins que nous le croyons aujourd’hui. Je ne crois pas, plaide-t-il, qu’il soit impossible de nous rapprocher sur quatre points capitaux : l’Europe des Nations, l’immigration voulue et non subie, une meilleure distribution des richesses, la réforme des institutions par une Constituante.»

    Ce qui est tout aussi certain c’est que le show Macron d’hier n’a pas convaincu la majorité des édiles qui avaient fait l’effort de s’y rendre. Dans Le courrier Picard, le maire PS de Saint-Rémy-Boscrocourt,  Didier Régnier, affirme que l’opposition a été «muselée » et les questions posées souvent trop ciblées. « Ça n’amène rien de constructif. » « J’ai la nette impression qu’il (E. Macron, NDLR) reste sur ses positions. » « (Il ne parle guère du pouvoir d’achat) alors que c’est au cœur des revendications des Gilets Jaunes. » Le maire communiste du TréportLaurent Jacques, lui aussi présent à Bourgtheroulde,  est tout aussi sévère : « J’y allais déjà sans grande conviction, mais je suis très déçu de ce que j’ai pu entendre. J’ai l’impression d’avoir assisté à un congrès des maires. » « On n’a pas parlé du fond, des sujets majeurs, comme le pouvoir d’achat, la justice sociale bafouée. Je ne vois pas l’intérêt d’un débat s’il est organisé dans ce sens. J’ai même peur que cela amplifie la colère du peuple. Les Gilets Jaunes n’ont pas dû s’y retrouver. Ceux qui sont dans la rue depuis deux mois, ce n’est pas ce qu’ils attendent. » Laurent Jacques dénonce aussi l’appel aux élus locaux pour organiser le débat sur le plan local. « On demande aux maires de déminer le terrain. Est-ce à nous de prendre des coups pour tout ce qui a été fait par les gouvernements successifs ? » Gouvernements  successifs qui ne sont pas apparus par génération spontanée mais parce que les amis politiques de MM. Régnier et Jacques, voire eux-mêmes,  les ont aidé à accéder  au pouvoir en appelant moult fois à faire barrage aux nationaux. Il s’agirait tout de même qu’ils ne l’oublient pas…

    Cela pour le coup n’a pas dû échapper à la socialiste Dominique Chauvel, élue à Saint-Valéry-en-Caux, et « très applaudie » (vraiment?) rapporte l’Obs lorsqu’elle a demandé au président de la République de se mobiliser encore plus contre le populisme et en faveur de l’immigration : «M. Macron, je vous souhaite, je nous souhaite de réussir. (…) Notre pays va dans le mur. Il va dans le mur de l’intolérance, des extrémismes, dans le mur où chacun va se refermer, rester sur soi, ou y aura plus de collectif, et ça j’en veux pas pour mon pays.» «Il faut tendre la main à son voisin, il faut tendre la main à ceux qui de l’autre coté de la Méditerranée sont en train de crever, à ces enfants dont on pleure sur le sort quand ils sont sur une plage italienne mais pour lesquels on fait rien au jour le jour.»

    Il est toujours possible de se faire plaisir en débitant des banalités – la guerre c’est pas bien, la racisme c’est mal, la mort c’est pas juste, l’égoïsme des Français tuent les migrants… - en portant son coeur en bandoulière, en refusant de voir avec Bruno Gollnisch que ce sont les mafias de passeurs africains et la veulerie des progressistes européens qui sont les premiers responsables des noyés en Méditerranée. Mais il est consternant de constater que ce personnel politique est souvent bien incapable d’avoir une définition autre qu’abstraite du peuple français, constitué pour eux d’individus interchangeables,  plus ou moins ripolinés aux couleurs de la république hors sol et universelle.

    Refus de toute politique de préférence familiale autochtone et poursuite de l’accueil des  flux migratoires débouchent pourtant à terme sur un suicide français… que l’on devine entre les lignes dans un article du Monde. Malgré la poursuite de l’immigration de peuplement, «bien que la population française continue d’augmenter, le rythme des naissances a faibli en 2018, révèle la dernière édition du bilan démographique de l’Institut national de la statistique (Insee). Comme les trois années précédentes. En 2018, 758 000 bébés sont nés, selon les chiffres annuels rendus publics mardi 15 janvier. Soit 12 000 de moins qu’en 2017 et 60 000 de moins qu’en 2014. La baisse des naissances s’installe dans la durée mais sans s’intensifier. Au contraire, elle se stabilise, pointe l’Insee…»

    Ce refus de toute inflexion en faveur d’une meilleure protection sociale, économique, identitaire des Français face à l’immigration subie explique aussi les procès en sorcellerie et le chaos stratégique qui minent La France Insoumise (LFI). Marianne s’en fait l’écho sous la plume de Hadrien Mathoux,  «quelques semaines après le départ de Djordje Kuzmanovic (poussé vers la sortie pour  sa dénonciation  du prosélytisme  islamiste et son voeu dassécher les  flux migratoires, NDLR ) , Jean-Luc Mélenchon s’en est violemment pris à l’un de ses compagnons de route historiques, tenant d’une ligne souverainiste et laïque, François Cocq, qualifié de national-identitaire » (horresco referens!).

    « Il paraît fort excessif, note l’auteur de article,  d’accoler de tels qualificatifs à François Cocq qui se livre à une critique de l’Union européenne qui s’inscrit dans la lignée classique du souverainisme de gauche (…).» Et il n’est pas identitaire non plus: «il présente justement la laïcité républicaine comme un moyen de trouver une sortie de crise pacifique à la crise identitaire qui ronge notre pays. En juillet dernier, Cocq s’indignait même sur son blog que l’Ifop et Le Figaro utilisent l’étude de prénoms pour examiner le vote des potentiels musulmans : Plus rien ne semble choquer ni émouvoir quand bien même les plus putrides relents de racisme et de discrimination s’affichent ostensiblement dans les pages d’un grand quotidien national, protestait-il.»

    «Ce décalage entre les positions de François Cocq et les qualifications que lui prête Jean-Luc Mélenchon a étonné de nombreux militants fidèles de LFI (…). L’influence du mouvement Ensemble, des députées Danièle Obono et Clémentine Autain, mais également de certains militants comme le jeune Taha Bouhafs (qui s’est réjoui du bannissement de Cocq en tweetant : dégagez les fachos) est dénoncée par les tenants de la stratégie populiste, sans qu’elle soit évidente à démontrer. En effet, en adoubant Eric Drouet et le mouvement des Gilets Jaunes (…) Jean-Luc Mélenchon avait au contraire donné des gages au courant de Djordje Kuzmanovic et François Cocq. Ceci alors que la liste des européennes, menée par l’ancienne présidente d‘Oxfam, Manon Aubry, avait été interprétée comme un abandon momentané de la stratégie populiste… En clair, rien n’est clair : la France insoumise joue une partition confuse, et Jean-Luc Mélenchon est le seul à donner le laSeule certitude, le courant populiste, souverainiste et laïque est singulièrement marginalisé par la mise à l’écart de ses deux figures majeures.»

    Seule certitude il existe bel et  bien un mouvement politique conjuguant la défense de l’identité  française et  les exigences de la justice sociale, à mille lieux des vieilles lunes,  de l’héritage pourri du marxisme culturel et des aberrations mortifères du  libéralisme ultra libre-échangiste . Un Rassemblement National qui marche sur deux pieds,  refuse l’hémiplégie intellectuelle,  de  plier l’échine devant les mots d’ordre du Parti de l’étranger,   des internationales (alter)mondialistes. Et cela fait, cela fera toute la différence!

    https://gollnisch.com/2019/01/16/ecoutez-essayez-la-difference/

  • « C’est sûr, il va tomber ! »

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    Il faut être David Revault d’Allonnes et chroniqueur politique à Europe 1 et au JDD pour relever le défi, en ce 12 janvier, d’écrire un éditorial faisant miroiter à l’horizon du lecteur endormi du dimanche les projets d’Emmanuel Macron pour sortir de l’impasse : « Gilets jaunes : Macron espère encore un “big bang”. » Et le « big bang » envisagé concernerait son équipe, son cabinet : « Il faut renouveler l’équipe en profondeur », aurait dit le Président. De l’art de nous faire prendre pour une stratégie de haut vol un sauve-qui-peut généralisé.

    À l’heure actuelle, après le départ de Chantal Jouanno, Emmanuel Macron est en train de rechercher un candidat pour piloter ce grand débat bien mal engagé. Jean-Paul Delevoye a été approché. Mais cet homme qui a toujours été attiré par les places confortables sera-t-il, lui-même, partant, vu la situation et sa réputation de fossoyeur de pétitions citoyennes qui est en train de remonter à la surface ?

    Notre Président en est là : il va bientôt constater que plus personne ne veut monter dans son hors-bord. D’ailleurs, ce dimanche, les membres du gouvernement étaient bien silencieux. Et comment en irait-il autrement quand ses ministres, et notamment le Premier, lisent dans la presse son désir de changer complètement d’équipe ?

    Or, désormais la question se pose : les jours d’Emmanuel Macron à l’Elysée ne sont-ils pas comptés ?

    Son big bang – car c’en fut un -, Emmanuel Macron l’a fait en 2017. Un big bang toutefois favorisé par un alignement savamment organisé de certaines planètes : la planète Fillon mise dans l’orbite du Parquet national financier au moment décisif, notamment.

    Mais le big bang qui se prépare ne pourra se résumer à un remaniement, un changement de Premier ministre ou un référendum. Désormais, le big bang que les Gilets jaunes attendent, c’est son départ. C’est LA seule revendication commune. Et de la majorité de l’opinion qui les soutient ? (On peut le penser quand on regarde sa cote de popularité et le nombre extrêmement élevé des « très mécontents ».) C’est LE slogan que l’on entend dans toutes les manifestations, sur tous les tons et dans tous les niveaux de langue. Il est arrivé sur un big bang inédit, il peut repartir de la même façon. Il a voulu congédier l’ancien monde, il ne s’en sortira pas par des manœuvres à l’ancienne. Il a eu l’imprudence d’intituler son livre-programme Révolution. Le peuple l’a pris au mot.

    Une immersion de trente secondes dans les manifestations de Bordeaux, de Bourges ou d’ailleurs suffit pour s’en convaincre. Un envoyé spécial du Monde à Bourges, qui aurait dû inviter M. Revault d’Allonnes à le suivre, a rapporté l’analyse d’un gilet jaune de la région, un bouquiniste :

    « D’abord, il nous a traités par le mépris. Après son discours, début décembre, les gens ont vu qu’il avait un genou à terre. Puis, on a vu arriver les fonctionnaires et les classes moyennes paupérisées, qui ont réalisé que ses mesurettes étaient de la poudre aux yeux. Je vois tout le monde se réveiller, commencer à réfléchir. C’est sûr, il va tomber. »

    Désormais, les questions que beaucoup se posent – et bien au-delà des Gilets jaunes – sont simples : quels seront le moment et les modalités de son départ ? Et quel scénario la classe politique qui l’a porté au pouvoir est-elle en train de préparer ?

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/cest-sur-il-va-tomber/

  • L’arroseur arrosé

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    par Louis-Joseph Delanglade 

    La faute de M. Macron dans cette affaire est d’avoir pensé qu’il pouvait critiquer voire insulter des hommes politiques étrangers en raison de leurs idées alors même qu’ils exerçaient le pouvoir.

    Ce faisant, il s’en prenait de fait à des pays, à des peuples, à des États. On se rappelle ainsi qu’en juin dernier, dans une vie politique antérieure à l’avenir plutôt serein et prometteur, il avait choisi l’Italie comme tête de Turc, notamment à propos de l’Aquarius, ce navire qui satisfaisait conjointement négriers et bobos humanistes. Déjà, la réaction de Rome l’avait obligé à mettre un bémol. Il y eut par la suite les attaques misérables de M. Moscovici, commissaire européen certes mais Français tout de même et surtout très proche de M. Macron. Attaques traitées à Rome par le mépris qu’elles méritaient. Toutefois, les Italiens ont la dent dure et sont intelligents. A l’image de M. Macron, c’est-à-dire dans un subtil mélange de politique intérieure (on sait la rivalité des deux partis de la coalition au pouvoir) et de politique européenne (faire de l’Italie l’avant-garde du mouvement populaire qui agite toute l’Europe), MM. Di Maio et Salvini, les deux vice-présidents du Conseil des ministres italien, proclament lundi 7 janvier leur soutien au mouvement des Gilets jaunes.

    Du coup, Mme Schiappa, en réponse à sa propre question à propos de la cagnotte des Gilets jaunes (« Qui finance les violences, qui finance les casseurs ? Il faut savoir si des puissances étrangères financent ces casseurs. » - France Inter, jeudi 10) Mme Schiappa donc nomme explicitement et prioritairement l’Italie. C’est peut-être vrai, cela relève peut-être de ce délire complotiste qui semble s’être emparé du gouvernement (on se rappelle les premiers propos de MM. Castaner et Darmanin, début décembre, sur les « factieux » et la « peste brune » en parallèle aux images de ces Gilets jaunes défilant au cri de « Salvini ! Salvini ! »). C’est à coup sûr une nouvelle version de la faute commise par M. Macron. 

    Quoi qu’il en soit, l’ambition européenne de celui-ci se retrouve ainsi fortement compromise. Pour « refonder l’Europe » (Sorbonne, septembre 2017), il lui faut, selon sa propre feuille de route, obtenir une victoire éclatante aux élections de mai 2019, de façon à favoriser l’émergence au Parlement européen du groupe central à vocation majoritaire qu’appellent de leurs voeux les Bayrou, Juppé, Raffarin et autres vieux crabes de l’européisme militant. D’où le retour à des listes nationales, mode de scrutin  jugé plus favorables aux « marcheurs » ; d’où l’exacerbation du clivage progressisme-populisme qui avait plutôt bien fonctionné lors de la présidentielle. Mais cela, c’était avant. Avant la succession de problèmes et déconvenues du second semestre de l’année 2018. Désormais, le scrutin de mai, en raison même du mode choisi, risque fort de virer au référendum pour ou contre M. Macron, bien loin donc d’être gagné pour le président. Quant aux attaques visant les pelés, les galeux (M. Macron lui-même parlait de « lèpre » - Quimper, juin 2018), elles sont contre-productives : non seulement le populisme continue de monter un peu partout en Europe (dernier exemple : la percée en Andalousie du parti Vox, ouvertement de « droite réactionnaire », percée qui le place dans une position incontournable) mais, désormais, à l’initiative de M. Salvini, les populistes tentent de s’organiser au plan européen dans la perspective du prochain scrutin, faisant ainsi du Macron contre M. Macron, lequel risque de se retrouver dans la fâcheuse situation de l’arroseur arrosé. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/13/l-arroseur-arrose-6120416.html

  • Entre 67 et 69 % des radars sont hors d’usage

    Entre 67 et 69 % des radars sont hors d’usage

    Le centre national de traitement des amendes de Rennes tourne au ralenti en raison de la dégradation de nombreux radars. Selon le ministre de l’Intérieur, 60% des radars auraient été dégradés depuis le début du mouvement des «gilets jaunes». Selon 20 Minutes, le chiffre serait plus proche des 70%.

    Les salariés du centre de traitement des amendes s’inquiètent d’un potentiel chômage technique… Sachant que les radars ont rapporté un milliard d’euros à l’Etat l’an dernier, le manque à gagner se chiffre à plusieurs dizaines de millions d’euros. De quoi plomber les prévisions de la loi de finances.

    Depuis le début du conflit, les agents chargés de contrôler la qualité des images doivent écarter de très nombreux clichés jugés inexploitables.

    « Il y a des moments où on n’a que des images noires. On doit tout rejeter ».

    Sur les 300.000 clichés envoyés chaque jour, environ 160.000 seulement s’avèrent exploitables.

    « On arrive à un stade où on n’a plus de boulot. Dès cette semaine, on risque d’être au chômage technique. Aujourd’hui [lundi] et demain, ça ira parce qu’on a tous les courriers reçus dans le week-end et les plaques à traiter mais après, je ne sais pas ce qu’on va faire ».

    En 2017, 17 millions d’avis de contraventions avaient été émis.

    Le ministère de l’Intérieur aurait décidé de ne pas réparer les radars avant la fin du conflit des « gilets jaunes ». Les radars ne vont pas être réparés avant plusieurs mois : il sera possible d’effectuer une vraie expérimentation de leur utilité pour la sécurité routière… Or, en novembre 2018, la mortalité routière a baissé…  235 accidents corporels de moins qu’en novembre 2017 (-4,7%),  261 personnes blessées de moins (-4,2%) et 680 personnes hospitalisées de moins (-30%)

  • Gilets jaunes : le silence assourdissant du monde de la culture

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    « Que sont tous ces gens de la culture devenus,
    Qui signaient pétitions et appels convenus ? »

    (d’après Rutebeuf)

    Que sont ces artistes devenus, qui lançaient une pétition contre les violences policières, suite à l’empalement de Théo ? Une main arrachée, un œil crevé, des visages défigurés devraient pourtant susciter chez eux la même indignation.

    Que sont ces anciens révolutionnaires médiatiques, cinéastes de Mai 68 devenus, qui criaient « CRS SS », aujourd’hui prêts à enfiler le casque et la matraque ?

    Que sont toutes ces âmes si belles à la télévision devenues, tous ces metteurs en scène, acteurs ou réalisateurs à l’engagement bien-pensant, tous ces multimillionnaires qui vont sur les écrans demander à ceux qui sont à peine moins pauvres de vider leurs poches pour les plus démunis ?

    On n’en a pas vu un seul, sur les ronds-points, venu soutenir le peuple des pauvres gens. Même le directeur du théâtre du Rond-Point, pourtant à quelques mètres des Champs-Élysées, inventeur des soirées contre la haine et du rire de résistance subventionné, n’est pas venu. Mais lui, au moins, a une excuse, il est sur un Rond-Point toute l’année : celui de la gauche mondaine.

    Pas un mot pour les gilets jaunes, le silence… Allez savoir pourquoi !

    Voilà que la réponse éclate, claire et nette, dans la bouche de l’inénarrable directeur du Festival d’Avignon, Olivier Py, ce grand démocrate qui voulait le déplacer si les électeurs envoyaient le FN à la mairie, et que Le Monde est allé questionner : « Le lien à l’extrême droite m’empêche d’être solidaire des gilets jaunes. »

    Mais oui… mais c’est… bien sûr ! Il y a le peuple démocrate, celui qui va voter tous les cinq ans pour ces gouvernements identiques dont il est le propagandiste, et le peuple populiste, celui qui s’insurge et qui vote Marine Le Pen. Ce peuple en sécession, exclu des scènes officielles, devenu un fantasme. Et l’artiste confortable de déplorer la réalité qui l’éclabousse : « Le Front national est très présent dans les cortèges de gilets jaunes, cela fait quelque chose de très complexe et de très inconfortable pour l’homme engagé que je suis. »

    Engagé dans quoi, chochotte ? Dans le conformisme ministériel ? Dans la servitude ? Un peu inquiet, quand même, il veut se rassurer : « Mais pourquoi s’en prendraient-ils au monde de la culture ? » C’est vrai, ils ont tellement d’autres choses à penser, par exemple à leurs fins de mois qu’ils n’arrivent plus à boucler, ces fachos. Eh oui, le ministère ne leur paie pas leurs frais de déplacement, les nuits dans les quatre étoiles ou le taxi, à eux ! Et puis, Olivier, si tu savais où ils se la mettent, ta culture, comme on dit dans les manifs… Mais il ajoute, cynique, ou inconscient : « Le théâtre public en France est extrêmement soucieux de la diversité sociale de son public » et s’il n’est pas question de culture, dans les revendications des gilets jaunes, c’est que « depuis plusieurs décennies déjà, un vrai travail de démocratisation de la culture a été mis en place ».

    Alors là, on rigole ! Mais, Olivier, le public populaire, celui des gilets jaunes, il n’y va jamais, dans tes théâtres publics ! Ton festival de l’entre-soi cultureux, tes spectacles inaccessibles au commun des mortels, il ne sait même pas que ça existe. Et s’il le sait, et qu’il y est allé une fois, il s’est demandé ce qu’il regardait, et il n’y est plus revenu…

    Cruel échec sur lequel tu devrais t’interroger ! Mais, gauchitude oblige, il réfute l’idée « d’un domaine coupé des classes populaires ».

    Pour le vérifier, qu’il invite donc une centaine de gilets jaunes à ses spectacles sur la montée du populisme, le transgenre ou le rejet de l’autre, cela l’éclairera ! À supposer qu’ils viennent…

    « On a foiré la démocratisation de la culture », disait Jean Rochefort, plus lucide que lui. C’est pourtant l’évidence, Olivier !

    Les masques tombent, ceux de la comédie et de la tragédie : faut-il rire ou pleurer ? Ces masques des acteurs grecs – et le nom de masque a donné le mot hypocrite (hupokritês : celui qui est sous le masque) -, ils tombent et nous montrent ce qu’est ce monde, opportuniste, profiteur et superficiel, d’une culture d’hypocrites, non plus au sens ancien, mais bien au sens moderne du terme…

    Rideau !

    Jean-Pierre Pélaez

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-le-silence-assourdissant-du-monde-de-la-culture/

  • Qu’y a-t-il dans le grand débat ? – Journal du mardi 15 janvier 2019

     

    Société / Qu’y a-t-il dans le grand débat ?

    C’est parti pour l’enfumage. Ce mardi, Emmanuel Macron a donné le coup d’envoi du Grand débat national censé calmer la crise des Gilets Jaunes… Entre sujets tabous et thèmes sans intérêt… la manoeuvre peine à convaincre.

    Gilets Jaunes et médias : pourquoi tant de haine ?

    La caste médiatique toujours pétrifiée devant les Gilets Jaunes. Après deux mois de mobilisation, les mensonges de la presse subventionnée sont en passe de rompre définitivement les relations avec le mouvement.

    Education / Mineurs délinquants : faut-il sanctionner les parents?

    Sanctionner les parents des mineurs délinquants… L’idée n’est pas nouvelle mais refait surface avec Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education Nationale… Avantages et inconvénients dans cette édition.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/quy-a-t-il-dans-le-grand-debat-journal-du-mardi-15-janvier-2019