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  • Gilets Jaunes : un acte IX décentralisé ? – Journal du vendredi 11 janvier 2018

     

    Social / Gilets Jaunes : un acte IX décentralisé ?

    Et c’est reparti pour un tour ! Déjà plus de deux mois après la première mobilisation, les Gilets Jaunes vont à nouveau battre le pavé samedi… avec des manifestations à Paris, Toulouse mais aussi Bourges où de nombreux contestataires ont décidé de se rendre.

    Société / Immobilier : le coût du logement au coeur de la crise

    Alors que les manifestations contre la fiscalité et pour le pouvoir d’achat se multiplient, la question du coût du logement passe à la trappe… et pourtant, l’augmentation des loyers et l’incapacité d’accéder à la propriété participent à l’appauvrissement des foyers.

    Economie / Arnaques au consommateur : Coucou c’est le plombier !

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-un-acte-ix-en-parti-decentralise-journal-du-vendredi-11-janvier-2018

  • La Logique du Gilet Jaune

  • CHAQUE SEMAINE, IL ORDONNE À LA POLICE DE TABASSER LES GILETS JAUNES

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  • Me Frédéric Pichon : « Un climat délirant, surréaliste et répressif règne à l’égard des gilets jaunes »

    De nombreuses comparutions et condamnations de gilets jaunes ont lieu à la suite des dernières mobilisations.

    Au micro de Boulevard Voltaire, Maître Frédéric Pichon, lui-même avocat de gilets jaunes, dénonce une justice aux ordres du pouvoir politique, dans un « climat de terreur extrêmement préoccupant ».

    Un avocat aurait rapporté qu’un gilet jaune aurait été condamné à une peine de prison ferme sans la présence d’un avocat. La présidente lui aurait dit : « De toute façon, cela n’aurait rien changé. » Ce scénario est-il plausible et courant ?

    Je suis consterné par ce que vous me racontez. Cela ne me surprend pas tellement puisque ce magistrat ne fait que dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Cela me fait penser à la phrase de Camille Desmoulins qui disait que « ce sont les despotes maladroits qui se servent de baïonnettes, l’art de la tyrannie consiste à faire la même chose par les juges« .
    Pour être tout à fait honnête, tous les juges de la 23e chambre ne sont pas comme cela. Cette semaine, j’ai plaidé de 14h à 3h du matin dans la 23e chambre, 3e section. Cela fait donc 13h d’audience pour 6 co-prévenus. Les magistrats ont néanmoins écouté les avocats.
    Dans ce cas de figure, s’il s’avère qu’effectivement, un prévenu a comparu sans avocat, a été de surcroît condamné à de la prison ferme et que la présidente a réellement tenu ces propos, cela est extrêmement inquiétant. Cela mériterait que l’Inspection générale des services judiciaires s’en saisisse. Mais je n’ai aucune illusion. Étant donné le climat totalement délirant, surréaliste et répressif qui règne, je doute que quelque chose soit fait en ce sens.

    Nous sommes dans un climat d’extrême fermeté. En écho à cette affaire, Christophe Castaner a déclaré dans une interview donnée à nos confrères que toute personne se rendant à une manifestation où il y avait de la casse se rendait automatiquement complice des casseurs. Est-ce possible juridiquement ?

    Juridiquement, c’est totalement contraire à tous les principes généraux non seulement du droit pénal, mais aussi du droit constitutionnel. En France, il y a un principe de personnalisation des peines et des délits.
    Monsieur Castaner veut rétablir la loi anti-casseurs. Elle est d’ailleurs en germe dans les futurs projets de loi. Il suffit qu’une personne se fasse arrêter à l’occasion d’une manifestation où il y a de la casse pour lui faire porter le chapeau. C’est totalement illégal et scandaleux.
    Ce qui est encore plus scandaleux, c’est que cela ne suscite aucune réaction de toutes les bonnes consciences et de tous les donneurs de leçons de morale à laquelle nous avons droit depuis quelques semaines sur les chaînes de télévision.

    De manière générale, de nombreux observateurs s’élèvent pour dénoncer le discours politique et la célérité de la Justice à traiter ce genre de cas, alors que des accusations de laxisme s’abattent régulièrement sur la Justice concernant des cas assez précis… Pensez-vous que ce « deux poids, deux mesures » que certains dénonçaient à l’époque des Manif Pour Tous est en train de revenir concernant les gilets jaunes ?

    Ce n’est pas nouveau. De tout temps, une partie de la Justice a toujours été du côté du pouvoir. Il faut nuancer. Il y a la Justice du siège et le parquet.
    Les procureurs de la République sont totalement aux ordres. Mais, il faut avoir l’honnêteté de le dire, parmi les juridictions du siège, on a parfois des juges qui ne suivent pas les réquisitions du parquet. Cela a été mon cas cette semaine, lorsque je plaidais dans un dossier de gilet jaune.
    En revanche, le ministère public est, lui, censé représenter la société. Dans les faits, il représente le pouvoir politique.
    Je n’ai rien contre les policiers, mais je dénonce les violences policières. Il faut rappeler que les violences commises par les agents de la force publique sont des circonstances aggravantes. Lorsque les policiers, notamment en civil, dont la mission première est de maintenir l’ordre, tirent au flash-ball délibérément au visage de plusieurs dizaines de manifestants, cela cause des mutilations à vie. Les peines encourues sont de 7 ans, voire plus. Pourtant, il n’y a aucune poursuite du parquet.
    Certains de mes clients ont été interpellés au mois de décembre par des policiers de la BRI ou de la brigade criminelle. Huit policiers ont été mobilisés pour arrêter un de mes clients. Ces policiers lui ont fracturé les dents. Ils ont aussi causé des traumatismes cérébraux à des personnes qui ne constituaient aucun trouble à l’ordre public, puisqu’elles ont été arrêtées en bas de leur lit. Elles ont été passées à tabac sans que le parquet ne s’en émeuve. On est vraiment en roue libre. Les forces qui exécutent la loi se sentent totalement impunies. Nous sommes donc dans un climat de terreur extrêmement préoccupant.

    http://www.bvoltaire.fr/me-frederic-pichon-un-climat-delirant-surrealiste-et-repressif-regne-a-legard-des-gilets-jaunes/

  • Acte 9 : la mobilisation des Gilets jaunes en hausse aux quatre coins de la France

     

    Selon des chiffres de la presse régionale, du réseau France Bleu et de différentes préfectures, diffusés dans la soirée du 12 janvier par France Info, au moins 92 000 manifestants se sont mobilisés pour l'acte 9 des Gilets jaunes dans le pays. 

    Un chiffre que les internautes n'ont pas manqué de commenter et d’interpréter. «Quelle farce !», a par exemple estimé un utilisateur de Twitter visiblement pro-Gilets jaunes, jugeant ces chiffres trop en-deçà de la réalité, au regard des 80 000 membres des forces de l’ordre mobilisés.

    Un autre internaute, se revendiquant quant à lui partisan de La République en marche (LREM), a décidé de pointer le faible ratio qui découle de ce comptage, proportionnellement à la population française. «92000 au Max sur 67000000 ! Soit 0,13% de la population...», commente-t-il.

    Les autorités avaient fait état, de leur côté, de de 84 000 participants.

    https://francais.rt.com/france/57770-gilets-jaunes-quelle-mobilisation-pour-acte-9

  • Macron, le double échec

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    Il doit arriver un moment dans l'existence humaine mais aussi sociale, où  rien ne réussit plus, où les petites et les grandes choses de la vie privée ou publique se soldent toutes ou presque par des échecs, des incompréhensions, des déconvenues plus ou moins profondes ou stupides.

    Tout se ligue, y compris le hasard, pour que les catastrophes s'accumulent. Chance et malchances  jouent aussi sur la vie des hommes et des États comme leurs  mérites ou leurs bévues, leur paresse et leurs errements. Quand tout s'en mêle pour enclencher un processus de descente aux enfers, il semble que rien ne l'arrêtera plus, que la loi des séries est imparable, que le retour à bonne fortune est impensable. 

    Il est bien possible que ce soit ce qui arrive à Emmanuel Macron et, très accessoirement, à l'équipe inconsistante qu'il a mise en place - de concert avec les oligarques, pour sauver le Système mis à bas par ses prédécesseurs. Le Macron actuel est passé sous l'empire de l'anti-kairos.  

    Les causes de son échec tiennent sans doute d'abord à l'inadéquation de sa politique aux réalités nouvelles de la France et du monde. Il s'est refusé à prendre en compte que le vent avait tourné en Amérique (Nord et Sud), en Europe, en France et ailleurs, entre les mois de pure exaltation européiste, mondialiste, néolibérale, caricaturalement élitiste de sa campagne, et les changements de fond intervenus depuis le Brexit ; la rupture nationaliste et populiste opérée par Donald Trump, les progrès du même populisme partout en Europe, le grand retour des nations, du politique, la reprise en mains de l'économique par ce dernier, sur tous les continents. Macron ne veut pas démordre de ses options originelles désormais obsolètes. Et, de pure évidence, il est en train de le payer fort cher. 

    Son échec – qui semble consommé - tient sans-doute en second lieu à sa propre personne, laquelle avait plu de prime abord, parce qu'il était un outsider, qu'il incarnait le dégagisme tant souhaité, qu'il rompait, par son intelligence, sa culture, sa prestance, en bref par un certain charisme, au moins d'apparence, avec la trop évidente médiocrité de ses prédécesseurs et qu'il semblait porter la promesse d'un changement de régime. Cela aussi est désiré des Français. Dans l'opinion publique, la confiance en ces belles qualités d'Emmanuel Macron a fait long feu. La révélation progressive de son arrogance, de son élitisme méprisant pour qui n'est pas de ses amis, ses étrangetés, ses mauvaises fréquentations et finalement les conséquences douloureuses pour nombre de Français de ses décisions politiques, a retourné son image de plutôt positive à très négative et mué l'empathie bienveillante et curieuse des débuts en détestation ou même en haine. Cette seconde cause d'échec nous paraît bien plus grave que la première. On peut changer de politique. Pas vraiment de personnalité. Celle-ci chez Macron s'est dévalorisée pour une raison plus subtile, plus profonde, et somme toute irrémédiable, qu'Emmanuel Todd a exposée avec finesse : depuis ses frasques de l'été dernier (affaire Benalla, fête de la musique de l’Elysée, équipées à Lagos et dans les territoires d'Outre-Mer) son image a désormais les traits de l'enfance. Mais d'un enfant volontaire et capricieux, incapable d'autorité, parce que cette dernière emprunte toujours plus ou moins à l'image du père. Et cette perception dégradée est sans-doute la plus irrémissible de toutes. Luc Ferry a traduit cela de la façon suivante : « nous avons envoyé un gamin à l'Élysée, nous allons le payer très cher ». D'autant que ce gamin n'a pas l'innocence de l'enfance : il a subi le formatage de Science Po et de l'ENA, de profs de même acabit et de quelques gourous visionnaires aux idées très fausses et très nuisibles, dont l'archétype est son mentor, le fumeux Jacques Attali. On ne peut guère trouver pis.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/11/2-6119813.html

  • Gilets jaunes : Acte IX en direct de Bourges

  • Gilets jaunes : la version du commandant Didier Andrieux mise à mal par de nouvelles videos

    Gilets jaunes : la version du commandant Didier Andrieux mise à mal par de nouvelles videos
    © Capture d'écran YouTube @Mediapart
    Le commandant Didier Andrieux face aux Gilets jaunes à Toulon, le 5 janvier.

    La défense Didier Andrieux avait dénoncé la «violence» des manifestants, produisant une vidéo dans laquelle on le voit à terre, roué de coups. Mais d'après des vidéos révélées par Mediapart, le commandant aurait été le premier à frapper.

    Filmé en train de boxer un individu près de la gare, puis de s'en prendre violemment à un autre lors de l'acte 8 de la mobilisation des Gilets jaunes à Toulon, le commandant Didier Andrieux était déjà aux prises avec les manifestants quelques heures plus tôt dans la journée du 5 janvier.

    Son avocat avait en effet transmis une vidéo à France 3, largement diffusée, sur laquelle on voit le commandant à terre, frappé par des manifestants, avant qu'il ne reçoive l'aide de ses collègues. Par ces images, l'avocat du commandant entendait souligner la «violence inouïe» des manifestants contre la police, et montrer que Didier Andrieux avait été le premier à subir des violences, ce qui pouvait expliquer les interpellations polémiques du commandant décoré de la Légion d'honneur, pour lesquelles deux enquêtes ont été ouvertes.

    Mais cette version des faits est désormais mise à mal par des vidéos que s'est procuré le site d'investigation Mediapart, qui montrent le déroulé des événements avant cette scène. Sur celles-ci, le commandant, casque de moto sur la tête, est filmé en train de s'en prendre à un manifestant qu'il frappe sans raison apparente, alors que la situation semble plutôt calme. Il s'en prend ensuite à un autre, avec ses pieds et avec ses mains.

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  • Acte 9 : les Gilets jaunes se mobilisent partout en France

    Acte 9 : les Gilets jaunes se mobilisent partout en France
    © ERIC GAILLARD Source: Reuters
    Des Gilets jaunes à Nice le 11 janvier.

    Les Gilets jaunes se rassemblent pour le neuvième acte de leur mobilisation ce 12 janvier. Paris et Bourges pourraient être les épicentres de cette nouvelle journée de rassemblements.

    Mise à jour automatique
    • Le groupe Facebook nommé «la France en colère» publie des images de la mobilisation à laquelle il a appelé à Bourges, dans le centre de la France. Priscillia Ludosky, une des figures des Gilets jaunes, est présente sur place, notamment.

    Selon BFM-TV, 24 personnes ont déjà été interpellées à 11h à Paris.

    A Pau, des Gilets jaunes manifestent portant 11 cercueils en hommage aux victimes de la mobilisation depuis le début du mouvement le 17 novembre.

    Des images postées par Aude Lancelin, la directrice de publication du Média, montrent le début de la mobilisation à Bourges où la place Seraucourt est investie par des dizaines de Gilets jaunes.

    Voir la suite et les photos

     

  • 67% des Français les plus modestes veulent que le mouvement des Gilets jaunes se poursuive

    67% des Français les plus modestes veulent que le mouvement des Gilets jaunes se poursuive
    © Benoit Tessier Source: Reuters
    Des Gilets jaunes occupent un rond-point à Nemours le 9 janvier (image d'illustration).

    Le mouvement des Gilets jaunes s'essouffle-t-il ? Alors qu'un sondage semble pointer un effet de ras-le-bol de la part des Français les plus aisés, ils sont plus des deux tiers des plus modestes à souhaiter que les manifestations continuent.

    Le soutien au mouvement des Gilets jaunes est-il en déclin ? C'est ce que semble montrer un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro publié le 10 janvier qui annonce que «près d'un Français sur deux souhaite désormais l'arrêt du mouvement». 

    Cependant, les chiffres avancés par ce sondage montrent également plus des deux tiers des Français aux revenus les plus modestes (67%) veulent pour leur part une poursuite du mouvement. Inversement, un peu moins des deux tiers des sondés les plus aisés (62%) souhaitent qu'il prenne fin. Le clivage social semble se répercuter sur l'échiquier politique : les soutiens de la France insoumise (LFI) sont à 78% pour la poursuite de la mobilisation et ce chiffre monte à 84% chez les électeurs du Rassemblement national (RN). Fait notable : ce chiffre est en hausse, puisqu'il était à 77% la semaine précédente.

    Par contre, les sympathisants du Parti socialiste (PS) se positionnent en défaveur de la poursuite des manifestations pour la première. Cette décote a été rapide : ils étaient seulement 33% dans ce cas le 3 janvier, ils sont aujourd'hui 55% selon ce nouveau sondage. Les marcheurs (LREM), sans surprise, sont pour leur part à 94% pour l'arrêt du mouvement.

    Sept Français sur dix (70%) jugent que le gouvernement porte «une grande responsabilité des violences» qui ont eu cours lors des dernières manifestations. Mais l'opposition n'est pas non plus épargnée, puisque, dans le même temps, 63% des sondés estiment qu'elle est responsable des violences. Quant aux forces de l'ordre, 51% des Français pensent qu'elles sont responsables des violences.

    Selon les tendances politiques, ces chiffres varient très amplement : 86% des sympathisants LFI jugent que le gouvernement est responsable de ces violences. Idem pour les sympathisants RN. Au contraire, les sympathisants LREM mettent en cause les Gilets jaunes qui sont responsables selon 95% d'entre eux.

    Manuel Bompard@mbompard

    Énorme intox des éditorialistes aux ordres. 60% soutiennent aujourd'hui le mouvement des . C'est 59% mi-décembre et 61% le premier janvier. Il n'y a aucune baisse mais au contraire un soutien constant et massif. 

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    https://francais.rt.com/france/57754-67-francais-plus-modestes-veulent-mouvement-gilets-jaunes-poursuivent