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  • Elections : les Gilets Jaunes rêvent d’Europe – Journal du jeudi 24 janvier 2019

     

    Elections : les Gilets Jaunes rêvent d’Europe

    Moins de trois mois après le début du mouvement, des Gilets Jaunes envisagent de présenter une liste aux élections européennes. Une annonce qui fait grincer des dents les partis d’opposition et qui pourrait surtout profiter à La République En Marche.

    Santé, ces produits qui nous empoisonnent

    Dentifrices, déodorants ou encore couches pour bébés… ces produits du quotidien peuvent se révéler particulièrement nocifs pour la santé. EN cause : la présence d’un composé chimique, le dichlorophénol.

    Venezuela, entre crise politique et ingérence américaine

    Alors que la crise économique et politique s’intensifie, les tentatives de coup d’Etat se multiplient au Venezuela, la dernière en date : l’autoproclamation comme chef d’Etat du président du parlement. Derrière ces agitations planent comme souvent l’ombre de Washington…

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/elections-les-gilets-jaunes-revent-deurope-journal-du-jeudi-24-janvier-2019

  • Arnaque ! Le RIC devient une liste pour les européennes

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    Rien ne va plus avec les gilets jaunes. Jusqu’à mercredi soir, j’étais prêt à me joindre, une nouvelle fois, aux manifestants dont j’appréciais la pureté des intentions. Mais catastrophe. Une charmante jeune femme aux longs cheveux roux du nom d’Ingrid Levavasseur, invitée favorite des plateaux, s’est pris la grosse tête, comme l’on dit vulgairement, et a annoncé qu’elle conduirait une liste jaune pour gagner des sièges de députés européens.

    La voici donc dans le moule de la politique. Avec soixante-dix-huit candidats qu’elle n’aura sans doute pas de mal à trouver sur les ronds-points. Mais qui donc va financer ce qui est une coûteuse campagne ? Où va-t-elle trouver les centaines de milliers d’euros nécessaires ? Va-t-elle ouvrir une cagnotte ? Ou, tout simplement, quels sont ses financiers ? Bernard Tapie, peut-être, qui hébergea dans les locaux de son journal marseillais leur réunion fondatrice.

    Sur le site Facebook des gilets jaunes, plusieurs sympathisants crient à la manipulation politique. Benjamin Cauchy voit là des dissidents qui veulent semer la confusion parmi les gilets jaunes et l’autre vedette médiatique des gilets jaunes, celle aux yeux bleus et à la parole facile, Hayk Shahinyan, s’est autoproclamée directeur de campagne du Ralliement d’initiative citoyenne.

    « Ce serait un suicide collectif ! Méfions nous ! L’équipe Macron pourrait bien être à l’origine de ce montage, histoire d’affaiblir ses adversaires aux européennes », écrit un gilet jaune sur le site officiel des gilets jaunes. Un autre avertit : « Tous ceux qui vont voter sur cette liste vont rendre service à Macron et autres pro-Europe et les aider à gagner leur combat européen/européiste ! ». Le jeune avocat François Boulo, gilet jaune habitué lui aussi des débats télévisés, tweete : « Une liste #GiletsJaunes aux élections #Europeennes2019 est une grave erreur. Le Parlement européen n’a aucun pouvoir pour améliorer la vie des gens. »

    La messe est dite. L’annonce de cette liste RIC où l’on sent tout le poids du macronisme, assez mal dissimulé il faut le dire, va connaître sa première désillusion ce samedi, lors de l’acte XI où les rangs des gilets jaunes risquent d’être clairsemés ! Le candidat Marc Royer s’affichait en décembre avec un beau T-shirt bleu « Emmanuel Macron président ». Il est clair, bien que Marine Le Pen ait déclaré le contraire, que cette liste jaune va faire le jeu de La République en marche et amoindrir le score qu’auraient fait les listes du RN, de Debout la France et de La France insoumise.

    André Bercoff a cité, sur Sud Radio, les listes des candidats du RIC et leurs opinions politiques. Alors que l’on espérait que les gilets jaunes soient véritablement transpartisans, comme l’a déclaré Benjamin Cauchy, on voit apparaître le fantôme d’une gauche disparue. Et comment croire Hayk Shahinyan lorsqu’il déclare, de son beau sourire déjà très politicien : « Nous, citoyens français, ne voulons plus subir les décisions des instances européennes et les diktats des castes de financiers et de technocrates, qui ont oublié le principal : l’humain, la solidarité et la planète » et affirme que ses éventuels eurodéputés auront, « avant tout, la mission de porte-parole des citoyens qui seront consultés tout au long du mandat ».

    13 %, c’est le score que cette lite RIC pourrait réaliser selon un sondage Elabe. Alors, le RIC, allié caché de LREM ? On ne peut que se poser la question, dont on aura la réponse lorsque les financiers de ce nouveau parti se révéleront.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/arnaque-le-ric-devient-une-liste-pour-les-europeennes/

  • Emmanuel Macron et la vente à l'étranger des actifs industriels français

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    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    Dans un long article, que nous ne résumerons pas ici mais qu'il faut lire, le journal Le Monde rapporte le fait que le parquet de Paris a été saisi jeudi 17 janvier, au titre de l'article 40 du code de procédure pénale, par le député (LR) d'Eure-et-Loir Olivier Marleix.

    Olivier Marleix n'agit pas à la légère. Il est l'ancien président de la commission d'enquête parlementaire créée fin octobre 2017 sur « les décisions de l'Etat en matière de politique industrielle ». En bref,  Olivier Marleix, dans la seconde partie de cette lettre, émet l'hypothèse selon laquelle, dans le cadre de la vente de la branche énergie d'Alstom à GE, aurait existé un  « pacte de corruption » (c'est le terme qu'il emploie), au bénéfice du ministre de l'économie en poste lors de la signature finale du rachat, le 4 novembre 2014, c'est-à-dire Emmanuel Macron.

    A nos yeux, ceci confirmerait l'hypothèse qu'avaient toujours émise les candidats malheureux à l'élection présidentielle, selon laquelle Emmanuel Macron avait bénéficié lors de sa campagne d'appuis financiers anonymes bien supérieurs à ceux autorisés par la législation.

    Bien davantage et plus grave, ceci voudrait dire aussi qu'Emmanuel Macron n'avait pas hésité, dans l'affaire que nous avions ici jugée désastreuse, de la vente de la branche « énergie » d'Alstom à General Electric, à laisser faire cette opération. Manifestement, l'Etat aurait pu intervenir, compte tenu dans ses intérêts industriels dans la société, afin d'interdire au PDG d'Alstom et à son conseil d'administration une opération introduisant GE au cœur du complexe électro-nucléaire français, sans lequel la France ne pèserait guère dans les compétions internationales.

    Comme le signale Le Monde, Alstom n'est pas la seule entreprise stratégique française à avoir été rachetée par un concurrent ou une puissance étrangère sous le ministère d'Emmanuel Macron. Entre son arrivée à Bercy le 26 août 2014 et sa démission le 30 août 2016 pour se consacrer à la campagne présidentielle, l'ancien associé-gérant de la banque Rothschild a également autorisé la cession de l'équipementier télécoms Alcatel-Lucent au finlandais Nokia, le parapétrolier Technip à l'américain FMC et l'aéroport de Toulouse-Blagnac à la Chine.

    Aujourd'hui, en tant que président de la République, Emmanuel Macron se propose de favoriser la vente au profit du secteur privé, où les intérêts industriels américains pèsent d'un poids dominant, d'une série d'autres actifs industriels de l'Etat français. Ceci sous prétexte de diminuer l'endettement français. Quand la France aura par ces ventes perdu toute possibilité de jouer un quelconque rôle industriel au sein de l'Union Européenne et de la zone dollar, il ne faudra pas s'étonner de voir le déficit, non pas se résorber, mais s'étendre indéfiniment.
    Que Le Monde, réputé non sans raisons proche de l'Elysée, donne aujourd'hui un tel poids à la démarche d'Olivier Marleix, montre la gravité des accusations portées par ce dernier à l'égard d'Emmanuel Macron

    Source

    Voir l' article du Monde Affaire Alstom-GE : la justice saisie par l'ancien président de la commission d'enquête parlementaire

  • Éric Drouet et Maxime Nicolle scandalisés par la liste gilets jaunes aux Européennes : « Voter Gilets Jaunes, c’est voter Macron »

    Mercredi, Ingrid Levavasseur a annoncé son intention de présenter et de mener une liste issue du mouvement en vue des élections européennes. Mais l’idée d’une liste se revendiquant “gilets jaunes” est loin de faire l’unanimité.

    Dans son communiqué partagé sur Facebook, le groupe “La France en colère !!!” a notamment rappelé que le mouvement “n’appartient à personne”“Chaque décision doit être approuvée par une majorité absolue, pas relative”, est-il écrit. Le document, qui présente Eric Drouet comme “initiateur du mouvement des gilets jaunes”, soutient que dans leur grande majorité, les gilets jaunes ne veulent pas d’une liste qui puissent les représenter aux élections européennes.

    Vincent Glad
     
    @vincentglad
     

    Eric Drouet publie un communiqué pour désavouer la liste aux européennes: "Voter gilet jaune, c'est voter Macron". Il reprend les résultats d'un sondage mené sur son groupe hier, où 98% des votants disaient ne pas souhaiter de liste.

    245 personnes parlent à ce sujet

    Selon un vote mentionné par le communiqué, 98% de 18.000 personnes qui se seraient exprimées sur Facebook auraient d’ailleurs dit “non” à une telle liste. Pour cette frange du mouvement, être candidat aux élections européennes serait contre-productif.

    Lire la suite

  • Le grand débat est tronqué sur l’immigration

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Finalement, Emmanuel Macron a abordé le thème de l’immigration dans sa lettre aux Français qui introduit le grand débat. Cependant, il ne s’agit pas d’une question ouverte, mais d’une formule interrogative soigneusement rédigée par le gouvernement. La voici : « En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? ».

    Le site Polémia a décortiqué cette question pour dénoncer sa malhonnêteté.

    En matière d’asile, accepter nos soi-disant obligations, c’est déjà accepter une voie d’immigration. En outre, les étrangers déboutés continuent le plus souvent de séjourner clandestinement en France.

    Par ailleurs, les conventions internationales et la jurisprudence du Conseil constitutionnel empêchent d’appliquer des quotas aux mineurs étrangers ou aux titres de séjour consécutifs au regroupement familial. Quant aux étudiants étrangers, il n’est pas sûr que le gouvernement soit prêt à en réduire significativement le nombre.

    Dès lors, seule l’immigration économique serait impactée par les objectifs évoqués par le président de la République. Un nouveau pied de nez aux Français exaspérés par l’immigration !

    https://fr.novopress.info/

  • Pour Emmanuel Macron, l’accueil des migrants est inconditionnel !

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    La semaine dernière, plus de six heures d’entre-soi, entre messieurs et mesdames les maires invités par des préfets aux ordres qui, comme par hasard, ont oublié Robert Ménard et Julien Sanchez, et une phrase passée presque inaperçue concernant l’immigration.

    Emmanuel Macron a, en effet, prononcé une phrase qui devrait rester historique, et qui montre, s’il était besoin de preuves, combien il se moque de ce que le peuple a à dire et ce, quoi que ce peuple ait à dire. Il fera comme bon lui semble puisque ce même peuple – réduit, il faut le rappeler, à moins du quart des électeurs – lui a donné les pleins pouvoirs. Cette phrase répondait à une question sur l’immigration du maire de Montauban. Je cite cette phrase : « L’accueil et l’hébergement des migrants sont inconditionnels, c’est un vrai investissement de l’État et il a encore augmenté, c’est environ deux milliards d’euros, mais il faut s’en féliciter ! » Fermez le ban. Il aurait pu rajouter : « Non seulement je vais maintenir le cap, mais je vais ouvrir les vannes, comme me le conseille le pacte de Marrakech que j’ai signé avec énergie. »

    Il faudrait analyser chacun des mots de cette déclaration pour bien comprendre l’idéologie qui anime le personnage. Par exemple, l’adjectif « inconditionnel ». La définition en est « qui n’est soumis à aucune condition », c’est-à-dire total et sans réserve. La traduction de cet adjectif est que toute personne arrivant en France en totale illégalité est non seulement la bienvenue mais elle y sera choyée, hébergée, payée, soignée sans aucune contrepartie. Et Macron de se réjouir et de se féliciter inconditionnellement que l’investissement migratoire a encore augmenté jusqu’à environ deux petits milliards d’euros.

    L’opposition avait, jusqu’alors, avancé que le coût de cette immigration clandestine était d’un gros milliard ; et bien le chef de l’État vient de révéler qu’il n’en était rien, qu’elle nous coûtait le double et que, en vérité, cela ne ferait qu’augmenter puisqu’il s’agissait d’un bon investissement. En quoi ? On peut se poser la question ?

    Notre Président reste persuadé que l’intégration est un défi. C’est pourtant, depuis des années, un échec dû à des injustices et à du ressentiment. Vous noterez que, dans sa lettre, il ne parle pas d’assimilation mais d’intégration. Cette nouvelle déclaration du Président devant une assemblée de maires, parmi laquelle certains ont osé huer le courageux maire de Montauban, est une vraie provocation au regard de ce que l’immigration représente.

    Il suffit de parcourir l’épais livre que Laurent Obertone a consacré à l’immigration pour avoir le cafard de réaliser ce qui attend nos enfants et petits-enfants. Nous aimerions que la lecture de La France interdite, la vérité sur l’immigration (https://www.amazon.fr/France-Interdite-Laurent-Obertone/dp/B07C5K541N) serve à nos gouvernants pour qu’ils comprennent le danger de leur politique immigrationniste. Voici ce que M. Macron y aurait appris : aujourd’hui, cent mille natifs sont remplacés par 150.000 « divers ». En 2040, quatre Français sur dix seront issus de la diversité, qui sera majoritaire en 2060. Autrement dit demain.

    Pourtant, M. Macron, comme ses prédécesseurs, hélas, nous entraîne dans cette perspective peu réjouissante pour notre culture, notre civilisation que, du reste, Emmanuel Macron n’évoque pas dans sa lettre, guide-âne du débat. Alors, oser parler d’investissement pour la France en encourageant l’immigration est un propos indigne d’un Président qui s’est vu confier les clefs de la maison France.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/pour-emmanuel-macron-laccueil-des-migrants-est-inconditionnel/

  • UN MOUVEMENT QUI REFUSE DE MOURIR

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    Les tous derniers événements confirment la perte de légitimité du pouvoir actuel.

    À peine Macron a-t-il annoncé, dans son discours de fin d’année, l’ouverture d’un « grand débat national » cadré par une Lettre aux Français à paraître au milieu de ce mois, que le collectif des Gilets jaunes, La France en colère, lui écrit une lettre ouverte, datée du 3 janvier, destinée à expliquer que non seulement son propos ne les a en rien convaincus, mais qu’ils restent plus que jamais déterminés à poursuivre leur action, persuadés qu’ils sont de sa légitimité, nonobstant les sondages. Ce fléchissement, d’ailleurs, quoique important, est relatif, puisque les Gilets jaunes peuvent encore compter sur 55% d’approbations, selon un sondage tout récent (4 janvier) d’Odoxa Dentsu consulting. Sous la plume de Priscilla Ludovsky, Éric Drouet et Maxime Nicolle, le collectif accuse le pouvoir de chercher à endormir les Français, et affirme sa résolution de relancer le mouvement, prévoyant la possible transformation en « haine » de la « colère » populaire, au cas où le président persisterait à ignorer leurs revendications. Et de relancer, dans la foulée, l’exigence de la tenue du fameux référendum d’initiative citoyenne, dont nous avons dit, plus haut, ce que nous en pensions.

    Qualifiant de « mesurettes » les concessions annoncées le 11 décembre (hausse du SMIC, défiscalisation des heures supplémentaires, baisse de la CSG pour les retraités percevant une pension inférieure à 2 000 euros mensuels, annulation des hausses des carburants… en 2019), les Gilets demandent « une baisse significative de toutes les taxes et impôts sur les produits de première nécessité », ce qui exprime leur détresse et leur révolte face à une situation matérielle qui ne cesse d’empirer, et « une baisse significative de toutes les rentes, salaires, privilèges, et retraites courantes et futures des élus et hauts fonctionnaires d’État », ce qui traduit une exaspération face aux faveurs dont jouit la nomenklatura qui nous dirige. Ces avantages sont perçus comme une inégalité de condition jugée non seulement injuste, mais profondément humiliante à l’égard de la masse de nos compatriotes. Le ton de la lettre ouverte est particulièrement virulent, les Gilets jaunes taxant de « piège » la consultation nationale prévue, dénonçant la répression exercée à leur encontre, stigmatisant le mépris du président à l’égard du peuple, et exprimant leur rejet total des dirigeants actuels en exigeant l’intervention, dans les discussions, d’une personnalité non politique et exempte de tout soupçon au plan judiciaire et financier.

    Le mouvement s’essouffle peut-être, mais apparemment, la braise continue à couver sous la cendre, et il n’est pas impossible qu’elle provoque un incendie.   

    YM

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/20/un-mouvement-qui-refuse-de-mourir-6122328.html

  • Sommet « Choose France » – Macron et la voix de ses maîtres, par Franck Deletraz

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    Pour la deuxième édition du sommet « Choose France », Macron recevait le 21 janvier, date anniversaire de la décapitation de Louis XVI, quelque 150 patrons des plus grandes entreprises mondiales au château de Versailles pour les convaincre d’investir en France. Un événement qui, dans le contexte actuel, aura bien sûr poussé nombre d’observateurs à établir un parallèle douteux entre ce président incompétent, empêtré par sa faute dans la crise des Gilets jaunes, et ce pauvre Louis XVI, victime de la folie sanguinaire des républicains. Or, si symbole il y a dans ce sommet de Versailles, c’est plutôt celui du dramatique déclin de notre pays et de sa soumission croissante aux puissances d’argent.

    Une soumission aux puissances d’argent

    En ce haut lieu de la puissance et de la grandeur françaises où, jadis, ambassadeurs et autres diplomates étrangers venaient implorer, avec la plus grande humilité et force déférence, une réponse positive de Sa Majesté très chrétienne, l’ancien banquier, hébergé à nos frais par l’Elysée, a choisi, lui, d’installer sa roulotte publicitaire destinée à convaincre, à grand renfort de cadeaux fiscaux et autres avantages, les ploutocrates de la planète d’investir dans notre pays, et donc de s’en rendre maîtres. Ce qui ne constitue pas à proprement parler une surprise puisque, en 2017 déjà, Dupont-Aignan avait très justement souligné qu’« élire Emmanuel Macron, c’est soumettre notre pays aux puissances d’argent et se résigner à la pire régression sociale depuis la Libération ».

    Quant à la date du 21 janvier, pensée (ou non) comme un message à destination des maçons, particulièrement nombreux samedi, elle est en tout cas symbolique de la mort d’une France qui était respectée et redoutée dans le monde entier.

    La « fine fleur » des patrons voyous

    Quoi qu’il en soit, grâce, ou plutôt à cause de Macron, nous aurons vu samedi le célèbre patron voyou Lakshmi Mittal (ArcelorMittal), Satya Nadella (Microsoft), Dara Khosrowshahi (Uber), Jamie Dimon (JP Morgan), Larry Culp (General Electric), le Turc Yüksel Robert Yildirim (propriétaire du quart du capital du géant français du transport maritime CMA CGM), le Sud-Coréen Jeon-Jin Seo (Celltrion) ou encore l’Indien Umesh Chowdhary (Titagarh), soit quelques-uns des plus grands exploiteurs de la planète, fouler avec la joie insolente des parvenus les parquets de la fameuse galerie des Glaces, dans laquelle, il y a tout juste un siècle, la France victorieuse par les armes imposait sa paix à l’impérialisme germanique. Elle ne savait pas alors que d’autres la vendraient bientôt aux plus offrants des prédateurs étrangers…

    Enfin, comble de l’absurdité, alors même que les milliers de PME françaises, bien qu’étant la proie préférée du fisc, sont aujourd’hui les premières à créer des emplois dans notre pays, pas une seule d’entre elles n’avait été invitée samedi à Versailles !

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 23 janvier 2019

    https://fr.novopress.info/213352/sommet-choose-france-macron-et-la-voix-de-ses-maitres-par-franck-deletraz/