Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 319

  • 17 novembre réussi. Et maintenant ?

    46501162_1048653358639010_1154916628584988672_n.jpg

    Jean-François Touzé

    Délégué national du Parti de la France

    Malgré les pitoyables mesurettes cosmétiques annoncées par le Premier ministre, malgré les tentatives d'intimidation de l’exécutif ou le matraquage déstabilisateur de la propagande médiatique, malgré l’inorganisation d'un mouvement resté spontané, puissant dans sa révolte mais sans structure, sans porte parole, sans coordination, sans encadrement ni planification, en dépit du caractère hétéroclite des soutiens aux analyses antagonistes et au comportement suiviste, la mobilisation des Gilets jaunes ce 17 novembre aura été forte et considérable.

    Mis à part des incidents regrettables et parfois dramatiques dans lesquels la responsabilité des manifestants ne saurait être mise en cause, la journée d'action fut une incontestable réussite tant par le nombre des manifestants très évidemment sous-estimé par le ministère de l’Intérieur, que par l’étendue territoriale des actions.

    Rien pourtant qui ne soit, pour le moment, en mesure d'ébranler les murs du pouvoir. Rien qui ne puisse faire trembler le Système sur ses bases.

    Les réseaux sociaux montrent ainsi leurs limites qui permettent l'expression d’une révolte et de réussir une action ponctuelle mais ne peuvent agir sur la durée : vecteurs d'initiatives et caisses de résonance utiles ils ne sauraient se substituer aux mouvements organisés dés lors qu'il s’agit de sortir du virtuel et de la simple démonstration de défoulement pour venir durablement sur le terrain avec des objectifs définis et une stratégie établie.

    Le gouvernement aurait cependant grand tort de se rassurer et de croire le danger écarté : les causes de la colère des Français - colère qui ne tient pas seulement, loin de là, à la hausse des taxes sur le carburant – subsistent et le mécontentement ne peut aller qu'en s’accroissant. Il trouvera tôt ou tard une traduction décisive et organisée à ce « ras le bol » en voie de généralisation. 

    Le combat continue donc.

    Le Parti de la France qui soutenait pleinement et sans arrière pensée l'appel à la mobilisation et dont un très grand nombre de militants formés et disciplinés ont participé aux actions dans toute la France, continuera d’appuyer et d'encourager le spontanéisme de la colère qui devra nécessairement prendre d’autres formes, une persistance des blocages au-delà du raisonnable n’ayant aucun sens

    Il invite néanmoins tous ceux qui veulent inscrire leur légitime révolte dans une vraie démarche politique et globale à prendre contact avec lui pour que s'initie enfin le grand mouvement de libération fiscale, de changement réel, de rétablissement des droits du peuple, de restauration sécuritaire, de reconquête identitaire et de relèvement national dont le Pays a besoin.

    Et bientôt, les Gilets Bleu Blanc Rouge !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Quand Edouard Philippe parle à la TV, les gilets jaunes viennent bloquer les locaux

    Quand Edouard Philippe parle à la TV, les gilets jaunes viennent bloquer les locaux

    Vidéo intégrée
    LINE PRESS@LinePress

    des tentent de bloquer en ce moment les locaux de où s'exprime en direct le sur la crise.

    138 personnes parlent à ce sujet

    Voir la suite

  • Les gilets jaunes face aux mensonges étatistes

    6a00d8341c715453ef022ad3c0999b200b-320wi.jpgÀ la veille des 1 500 rassemblements de Français excédés par la fiscalité arborant un gilet jaune, les pouvoirs publics, dans leur ensemble, devraient réfléchir à l'inanité de leurs bonnes vieilles magouilles.

    Or, c'est bien le 15 novembre, pratiquement à la veille de ces rassemblements que le Sénat, oui le Sénat, a cru bon de voter l'amendement présenté par Jean-Marie Vanlerenberghe, élu du Pas-de-Calais, ingénieur diplômé de l’Institut catholique d'arts et métiers de Lille et membre de l'Union centriste, a présenté, au nom de la commission des affaires sociales. Ce petit texticule proposait d'alourdir de 1,5 milliard d’euros la Taxe de solidarité additionnelle (TSA), acquittée par les organismes d’assurance complémentaires santé qu'on appelle ordinairement "mutuelles".

    Les sénateurs proposent que cette taxe, assise sur le chiffre d’affaires des mutuelles et autres assureurs santé, passe de 13,27 % à 18,02 % pour 2019, ce qui représenterait selon leur calcul un surplus d’un milliard et demi d’euros qui, à l'arrivée ne manqueraient pas de venir en diminution sur la fiche de paye des Français[1].

    Voilà un sens étrange, de la part de cette haute assemblée, de ce que pense une opinion populaire, acquise à 70 ou 75 %, selon les sondages, au mouvement des gilets jaunes. La classe politique a-t-elle donc compris que le peuple souverain est s'oppose désormais à toute nouvelle taxe dans un pays où l'étatisme absorbe sous toutes ses formes 56 % de la richesse produite par notre travail.

    Par les radioteurs, médiateurs et autres commentateurs agréés de l'État central parisien, toute protestation se retrouve présentée sous forme de "colère" : mauvaise conseillère par définition ; toute contestation est qualifiée de "grogne", soit la manière dont s'expriment les cochons. Autrefois le bon sens populaire parlait des cochons de payants. Assurément aujourd'hui l'utilisation d'une telle expression serait qualifiée par nos politiciens, nos technocrates et nos maîtres de poujadiste. Horreur par conséquent.

    Halte aux magouilles ! cela ne devrait pas se cantonner aux tractations truquées entre des appareils syndicaux et des hauts fonctionnaires de l'État, aboutissant à des mesures fiscales aggravantes. Ainsi doit être considérée toute promesse de "repas gratuit" [2]telle que la fameuse soi-disant suppression de la taxe d'habitation au profit annoncé de 80 % de la population, mais au détriment de 100 % des communes de France.

    Avantage redoutable des gilets jaunes : l'absence d'appareil avec lequel les étatistes pourraient trouver une formule de compromis douteux. La phrase qui revient le plus souvent chez les protestataires : "on nous prend pour des imbéciles". Ça aussi, ça suffit i

    Halte aux magouilles ! cela devrait impliquer toutes les formes de mensonges systématiques pratiqués par l'étatisme, ses porte-parole et ses serre-files. Vaste programme dans le contexte actuel.

    À suivre par conséquent.

    JG Malliarakis  

    Pour soutenir L'Insolent et souscrire un abonnement payant cliquer sur ce lien.

    Apostilles

    [1] Ceci n'a pas echappé à Mme Buzyn ministre de la Santé. Mais cela répond aux promesses des hommes politqiues, et pas seulement du candidat Macron d'aboutir à un rest à charge zéro, alors qu'autaux actuel de 8 % ce "reste à charge" est le plus bas du monde, tout simplment parce que le système est étatisé à 92 %, soit le taux le plus élevé.
    [2] Cf. la "phrase célèbre de Milton Friedman, prix Nobel d’économie : There is no free lunch" in "La face cachée de la gratuité" par Jean-Yves Naudet.

    https://www.insolent.fr/

  • Gilets jaunes : « Les gens se battent pour leur survie ! Macron et Castaner n’ont rien compris ! »

    gilets-jaunes-les-gens-se-battent-pour-leur-survie-macron-et-castaner-n-rsquo-ont-rien-compris-Tn2XHAUN6sg-845x475.jpg

    L’envoyé spécial de Boulevard Voltaire était au cœur de la manifestation des gilets jaunes à Paris. Analyses croisées de ce mouvement historique de colère contre les impôts et la politique d’Emmanuel Macron par Eudes Baufreton, de Contribuables associés, Emmanuelle Gave, des Amoureux de la France, et Jean Messiha, spécialiste des questions économiques au Rassemblement national.

  • 17 novembre : l’échec de Castaner et donc de son maître

    Capture-39.png

    Beauvau était son rêve. Gérard Collomb ne rêvait que d’une chose : en partir. Revêtir le costume de ministre de l’Intérieur scelle une carrière. Vous donne une aura, celle de « premier flic de France » qui vous permettra de nourrir les plus hautes ambitions, comme Nicolas Sarkozy. Cela peut aussi associer définitivement le nom d’un ministre à une mauvaise gestion d’un événement. Le 17 novembre restera dans l’histoire de la présidence Macron comme l’échec de Christophe Castaner comme ministre de l’Intérieur.

    Il a péché à trois niveaux.

    D’abord dans l’anticipation. Tout en montrant ses muscles, il aurait été mieux inspiré de demander aussi aux automobilistes de différer leurs sorties et de faire preuve de la plus grande prudence aux abords des blocages puisque tous n’étaient pas déclarés et identifiables dès le samedi matin. Avec l’ensemble du gouvernement, il aurait également pu se dispenser de jeter sur ce mouvement un opprobre injustifié qui a pu, dans l’esprit de certains, exciter une crainte ou une animosité qui n’avaient pas lieu d’être. Les accidents sont quasi exclusivement venus d’automobilistes qui voulaient forcer les barrages.

    Ensuite, dans sa communication après le tragique accident de l’Isère, il n’a pas, non plus, été à la hauteur : en instrumentalisant le drame, tout comme le préfet de l’Isère, pour tenter de discréditer ou de contenir un mouvement d’ampleur, qu’il ne pouvait plus arrêter. Puis en minimisant les chiffres le matin, ce qui a eu pour effet de pousser davantage de monde dans les rassemblements l’après-midi. Or, le mouvement s’est, dans l’ensemble, caractérisé par une grande maîtrise et une grande sérénité, ce qui, vu l’ampleur et le mode de cette mobilisation mouvante fondée sur des déplacements motorisés, est un exploit. À noter, du reste, que cela a été souligné par le journaliste, spécialiste des questions de police sur BFM TV.

    Enfin, en minimisant le nombre de rassemblements et de manifestants, il persiste dans son aveuglement et son mépris. Or, le mouvement est bien plus puissant : il suffisait de voir la sympathie des forces de l’ordre – gendarmes en province, CRS qui ont ouvert les barrières aux manifestants sur les Champs-Élysées – et de nombreux Français non engagés cette fois mais dont le gilet jaune sur le tableau de bord adressait un clin d’œil de soutien pour s’en convaincre.

    Christophe Castaner a très mal géré ce 17 novembre, qu’il n’aurait jamais dû laisser advenir par la politique qu’il soutient depuis dix-huit mois.

    En effet, plus fondamentalement, Christophe Castaner, pilier socialiste du macronisme depuis le début, a péché parce qu’il n’a pas vu monter la révolte, pas mesuré à quel point serait violente, pour le pouvoir, la conjonction des mesures fiscales infligées aux classes modestes et moyennes et les largesses octroyées à certaines catégories. En cet automne 2018, le macronisme est nu : il combinait le pire de la droite (les avantages pour les plus fortunés, taxes sur la consommation) et le pire de la gauche (impôts et délires sociétaux : PMA, immigration, etc.). Et Emmanuel Macron, par son parcours et ses graves erreurs de communication personnelle de ces derniers mois, incarne – presque de façon caricaturale – ce « en même temps » redoutable dont il peinera à se remettre.

    Il y a deux jours, Emmanuel Macron reconnaissait son échec à réconcilier le peuple et ses dirigeants. Le peuple a confirmé. Il y a trois mois, il lançait un arrogant « Qu’ils viennent me chercher ! » Samedi, sur les Champs-Élysées et jusque sous ses fenêtres, mais ici aussi, dans le Sud-Ouest, la phrase flottait dans l’air et dans les têtes.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/17-novembre-lechec-de-castaner-et-donc-de-son-maitre/

  • Gilets jaunes : une triple victoire qui renverse la table et fera date

    checkmate_chess_resignation_conflict_board_game_strategy_chessboard_competition-588370-845x475.jpg

    D’ores et déjà, et quelle que soit la suite du mouvement, ce qu’il obtiendra ou pas, et l’amertume qu’il laissera, le mouvement des gilets jaunes a gagné. Ou, plutôt, il a fait gagner le peuple. Pas celui des syndicats. Pas celui de la gauche. Pas celui des banlieues. Le peuple qu’ils n’aiment pas, celui qui vote mal – c’est-à-dire pas pour Macron et les partis qui l’ont enfanté : celui de la province, de la voiture, des budgets serrés, du travail, de l’exaspération devant les délires de la France d’en haut. Le peuple de la France périphérique.

    On pourra faire remarquer que le mouvement est sans lendemain, sans « débouché politique », mais sa victoire est ailleurs : le peuple a gagné face à lui-même, face à l’image que « l’autre peuple », celui des villes, des milieux aisés et intellectuels a de lui et lui renvoie. Merci à Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement qui, pour une fois, a dit la vérité, la vérité de ce que ce peuple d’en haut pense de l’autre, avec sa sortie sur le peuple des « clopes et du diesel ». Le mépris exprimé sans filtre.

    Les gilets jaunes ont remporté une triple victoire.

    D’abord, ils se sont exprimés avec ce qu’ils sont et d’où ils sont. Rien de plus fort et de plus symbolique que cet objet – le gilet jaune – et ces lieux : ronds-points, péages qui disent leur quotidien. Booba et le peuple d’en haut fréquentent les aérogares ; la France périphérique a montré son univers quotidien, dans ce qui synthétise le mieux ses difficultés : éloignement, trajets, travail, coûts (essence, péages, normes, impôts locaux, logement des enfants étudiants, etc.).

    Ensuite, face à un pouvoir né de la maîtrise de la communication et des réseaux, le mouvement a montré qu’il pouvait se battre au même niveau. Pas de grande manifestation parisienne. Ils ont inventé le « circuit court » de la communication et de la manifestation, réseaux sociaux aidant. Face à l’irruption de cette géographie d’en bas, Emmanuel Macron a eu tort d’opposer des symboles inappropriés qui n’ont fait qu’accroître le décalage : la polémique Pétain, l’instrumentalisation du 11 Novembre et, enfin, le porte-avions Charles-de-Gaulle. Grosse erreur de com’. Dans ce conflit, l’ancien monde, c’était Macron.

    Enfin, ce mouvement, qui est encore taxé de « beaufitude » par les petits Griveaux de service, a gagné la bataille intellectuelle face à tous les experts, les donneurs de leçons fiscales et écologiques. Il a mis sur la table les questions que ces gens-là, grands culpabilisateurs devant la planète, se gardaient bien de poser, les mensonges et les injustices du catéchisme fiscalo-écolo-bobo : et le coût écologique des avions ? Des voitures électriques ? Et la question fiscale ?

    Pour ces trois raisons, ce mouvement des gilets jaunes est une révolution, un renversement de perspective. Et il fera date car il a permis au peuple de prendre conscience de sa force d’action – et de blocage – et de réflexion. Il a aussi montré la faiblesse des grandes « valeurs » du pouvoir en place : l’écologie aujourd’hui. L’immigration demain ?

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-une-triple-victoire-qui-renverse-la-table-et-fera-date/

  • Retrouvez les gilets jaunes à Paris

    4h de manifestations à Paris avec les gilets jaunes.

    A 2 h 7 minutes un CRS gaze à bout portant dans le cou un manifestant pacifique de dos qui ne représentait AUCUNE menace.

    2 h 9 on entend les slogan : “Benalla” + “Commissaire Franc Maçon”.

    2h 11 un policier : “Attendez ils arrivent de partout, il faut pas avancer”

    En 5 minutes de visionnage tout est dit et montré sur l’incompétence et la hargne de la police.

    https://www.lesalonbeige.fr/retrouvez-les-gilets-jaunes-a-paris/

  • «Gilets jaunes» : plus de 2 000 rassemblements l'action continue

    «[Emmanuel Macron] prend les Français pour des cons. Il a menti aux Français. La hausse des taxes jusqu'en 2022, ce n'est pas pour la transition écologique, c'est pour renflouer les caisses de l'Etat», explique un manifestant au micro de RT France.

    suivre ici => https://francais.rt.com/france/55474-17-novembre-gilets-jaunes-manifestent-plusieurs-villes-france

  • Gilets jaunes : quand Macron fuit et envoie le peuple contre le peuple

    Gilets jaunes : quand Macron fuit et envoie le peuple contre le peuple

    Un mort, des blessés, des interpellations, plus de 150 000 Français pacifiquement dans la rue un  jour gris et froid de novembre et le gouvernement est aux abonnés absents, et Macron le grand muet de cet appel du peuple. Louis XVI lui-même avait accepté d’être réveillé un certain 14 juillet soir :

    “Mais c’est une révolte ? — Non, Sire, c’est une révolution !”

    Pitoyable et honteuse fuite des responsables et absence totale d’autorité et de compassion. la dictature du “cause toujours” est en Marche.

    Ivan Rioufol ن
     
    @ivanrioufol

    "Il faut prendre l'argent là où il se trouve : chez les pauvres. D'accord, ils n'en ont pas beaucoup, mais ils sont si nombreux". Alphonse Allais, inspirateur de et de ses technocrates de Bercy  

    829 personnes parlent à ce sujet

    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-quand-macron-fuit-et-envoie-le-peuple-contre-le-peuple/

  • Gilets jaunes : une mobilisation en forme de test – Journal du vendredi 16 novembre 2018

    Société / Gilets jaunes : une mobilisation en forme de test 
    C’est parti pour la grande mobilisation des “gilets jaunes”. Ce mouvement d’automobilistes parti en croisade contre les augmentations du prix des carburants dans toute la France pourrait bien être la première manifestation à faire vaciller Emmanuel Macron.

    Social / Françoise Le Clanche, une Française à la rue 
    La descente aux enfers se poursuit pour Françoise le Clanche ! Expulsée de son HLM à la veille de la trêve hivernale, la bretonne de 66 ans pourrait se retrouver à la rue alors que l’appareil judiciaire menace de lui faire payer les frais de sa propre expulsion.

    Economie / La SNCF à la croisée des chemins
    Les élections professionnelles à la SNCF ont débuté et se dérouleront jusqu’au 22 novembre. Un scrutin qui pourrait voir les syndicats de collaboration dépasser les syndicats de contestation…

    International / VOX, la voix qui monte en Espagne

    Serveur TVL

    Lien dailymotion