« Il a fallu faire un choix et l’Elysée n’a pas tardé à faire celui de la FNSEA. Face à l’invitation des Soulèvements de la Terre au grand débat organisé au Salon de l’agriculture en présence d’Emmanuel Macron, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, avait refusé d’y participer. Difficile d’organiser ces discussions sans le syndicat agricole majoritaire en peine crise des agriculteurs et sur leur propre terrain. La présidence est alors revenue sur sa décision et a finalement décidé de ne plus convier les Soulèvements de la Terre à l’événement. Retour sur un rétropédalage diplomatique. » Organiser un nouveau « grand débat » au salon de l’agriculture en y invitant Soulèvement de la terre était, de toute évidence, le moyen le plus sûr de remettre le feu aux poudres.
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De crise en crise, de provocation en provocation, le chaos permanent est-il voulu et recherché et si oui, pourquoi?
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Face aux agriculteurs, Macron avance masqué
Le double langage n’est pas seulement une pratique islamique. Emmanuel Macron l’utilise sans vergogne, notamment quand il s’adresse aux paysans en colère. L’imam de Bagnols-sur-Cèze (Drôme), Mahjoub Mahjoubi, expulsé sur le champ vers la Tunisie pour ses propos anti-France, va assurer ce lundi par son avocat, en référé liberté, avoir été mal compris de Gérald Darmanin. La taqîya autorise ces mensonges. Ils dissimulent en l’occurrence la volonté d’instaurer le califat dans un monde islamisé. C’est pourquoi la parole des représentants musulmans s’est décrédibilisée. Mais celle du chef de l’Etat ne vaut pas mieux.
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« MNA dehors, agriculteurs d’abord ! » : à Dol-de-Bretagne (35), des habitants s’opposent au futur centre d’accueil de migrants mineurs isolés, implanté par le Conseil départemental
Une quarantaine d’opposants au futur centre d’accueil de mineurs isolés se sont rassemblés à Dol-de-Bretagne ce samedi 24 février à l’appel du parti d’extrême droite “Reconquête” et du groupuscule rennais l’Oriflamme. En réaction, 200 habitants et sympathisants de gauche sont venus témoigner de leur soutien à ce projet à l’appel de plusieurs partis de gauches.
“MNA [Mineur non accompagné] dehors, agriculteurs d’abord” versus “Jeune migrant bienvenu à Dol-de-Bretagne”. Des slogans qui en disent long sur la vive tension qui règne ce samedi 24 février dans cette petite commune d’Ille-et-Vilaine de 6 000 habitants. Une centaine de membres des forces de l’ordre y était d’ailleurs déployée pour éviter des débordements.
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Crise agricole : le jeu de dupes de la FNSEA
A propos de la crise agricole, Yann de Kérimel a été interrogé dans L’Homme nouveau. Extrait :
[…] Quand on veut bien y passer du temps, on se rend compte que le syndicat majoritaire, la Fédération nationale des Syndicats d’Exploitants agricoles (FNSEA), n’est pas dirigé par les revendications de ses membres de la base. Il a monté un système de cogestion avec le ministère de l’Agriculture, l’agroindustrie, les coopératives, Groupama (société d’assurance mutuelle française née dans le monde rural, NDLR), la Sociétés d’Aménagement foncier et d’établissement rural (Safer), le Crédit agricole, la Mutualité sociale agricole (MSA)… Le groupe Avril (groupe agro-industriel français, NDLR) est lié à la FNSEA et détient des parts dans bon nombre d’agro-industries d’autres pays mais est aussi responsable de l’importation d’huile de palme, des silos par lesquels passent les importations et exportations, etc.
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Salon de l’Agriculture : Macron devait déjeuner avec 33 fédérations professionnelles, 31 lui ont fait faux bond. Même les stands fermaient pour ne pas qu’il vienne. Les JT cachent les images.
Géraldine Woessner est rédactrice en chef au Point. Environnement, transitions, des restes d’éco et de politique, ex-correspondante aux US. .
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Crise agricole… d’une clarté aveuglante.
Bernard Germain
Ce matin le salon de l’agriculture devait ouvrir, mais l’ouverture en a été retardée. En effet, à l’intérieur dès l’arrivée du président de la république à 8 H 00, des heurts ont commencé à opposer agriculteurs et forces de l’ordre.
C’est la première fois qu’une telle situation existe avec de sérieux affrontements physiques, tellement les agriculteurs sont exaspérés.
Le président de la république s’est réuni avec les organisations syndicales au deuxième étage du bâtiment et a donné une rapide conférence de presse dans le couloir. C’est dire le caractère électrique de la situation. À l’heure où je rédige ces lignes - 10 H 20 - il n’a toujours pas pu se promener dans le salon où il y a plus de policiers que d’exposants et d’animaux. Personne ne sait ou il se trouve à l’heure actuelle. En bas, un comité d’accueil l’attend…
À la seconde (10 H 30), le salon vient d’ouvrir ses portes au public mais pas le bâtiment 1 où se trouvent policiers, agriculteurs en colère et un président introuvable.
Du jamais vu !
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Rendez-vous au salon
Ce 24 février à Paris s'ouvrira donc le 60e Salon de l'agriculture. À la veille de l'événement, les pouvoirs publics ont tout lieu de s'inquiéter de la manière dont y seront reçus les ministres et le chef de l'État. Pendant quelques heures a circulé l'information d'une invitation présidentielle ubuesque et provocatrice. Macron organiserait un prétendu grand débat entre les syndicats agricoles et le réseau écolo extrémiste des Soulèvements de la Terre, dénoncé quelques semaines plus tôt comme éco terroriste par le ministre de l'Intérieur. Cette séquence en dit long, une fois encore, sur l'outrecuidance du régime. Le scandaleux discours du Panthéon, glorifiant l'idéal communiste 48 heures plus tôt, méritait sans doute cette confirmation.
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Fiasco du Salon de l’agriculture : deux conseillers de Macron sur le grill : “Ils ont voulu faire un show, en opposant les uns aux autres pour qu’Emmanuel Macron apparaisse comme au-dessus de tout le monde, et siffle la fin de la mêlée” (MàJ)
23/02/24
Depuis leur nomination, le parcours des deux conseillers alimente rumeurs et soupçons. Tous deux sont proches de l’ancien directeur général du WWF France Pascal Canfin. Matthias Ginet a fait ses classes auprès du député européen, actuel président de la puissante commission Environnement à Strasbourg.
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Les paysans en colère envahissent le siège de Lactalis
Plus de 200 agriculteurs de la Confédération Paysanne envahissent et occupent le siège de Lactalis à Laval pour demander une juste rémunération du lait.
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Plus personne n’arrive à recruter… le boulanger ferme ses points de distribution.
C’est une information régionale sans intérêt, si ce n’est qu’elle illustre parfaitement un immense mouvement partout à l’oeuvre aujourd’hui. Dans toutes nos provinces, de ma Normandie à la Côte-d’Or, plus personne ne veut travailler, parce que le travail ne paye pas assez par rapport au non-emploi comme le RSA parent isolé qui avec deux enfants permet de toucher plus de 1 000 euros nets par mois.
« En Côte-d’Or, plusieurs dépôts de pain de l’agglomération dijonnaise viennent d’être retirés par le boulanger qui les alimentait. En cause, un manque de personnel qui l’empêche de suivre la cadence… et qui se répand dans la région.