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social - Page 381

  • Les « frondeurs » font sur eux !

    Les soi-disant frondeurs se sont dégonflés, s’abritant derrière l’alibi de ne pas mélanger leurs voix avec celles de la droite et du centre.

    « Nous ne serons pas en mesure de déposer une motion de censure de gauche », a déclaré le député PS frondeur Laurent Baumel, précisant que 56 signatures avaient été recueillies. « La motion de censure de la droite ne sera pas votée par nous. »

    Une prouesse dans l’histoire de la Ve République ! Un médiocre numéro d’équilibrisme où le pharisaïsme, le jésuitisme, la mauvaise foi et le cynisme n’auront jamais autant servi de filet de protection à une gauche, prétendument frondeuse, mais dont les convictions s’arrêtent sur le seuil de leurs privilèges. Pensez donc, prendre le risque, au détour d’une dissolution présidentielle, d’être renvoyés devant les électeurs et… prendre une raclée dans les urnes. Encore une année, Monsieur le bourreau-citoyen…

    Et puis, rue de Solférino, on prévenait assez vite qu’une motion de censure contre le gouvernement de Manuel Valls se serait soldée par l’exclusion des instances du PS, sinon du parti.

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  • Projets radicaux pour détruire les banlieues blanches aux États-Unis

    Le ministre américain du Logement, Julian Castro, dont il se murmure qu’il pourrait être le colistier d’Hillary Clinton à la présidentielle, prépare le relancement d’un programme de logement qui cherche à forcer la présence de non-blancs dans les banlieues blanches à travers les États-Unis.

    Le plan implique des subsides étatiques spéciaux detinés à aider les « pauvres urbains » à payer des locations plus chères dans les zones aisés, tout en nommant des agents immobliers gouvernement appelés « conseillers en mobilité » pour acheter des logements dans ces quartiers.

    D’après un article du New York Post intitulé « La dernière action d’Obama est de forcer les banlieues à être moins blanches et moins riches » (en), Castro de prévoit de redémarrer le programme de section 8, bien qu’un programme semblable testé il y a quelques années à Dallas ait provoqué un déplacement de la criminalité violente vers les quartiers aisés.

    Ce programme fait parti d’un « grand projet pour déségréguer de force les centre-villes et intégrer les banlieues », écrit le New York Post.

    Le mois dernier, Castro a menacé les propriétaires des banlieues de discrimination s’ils refusent des locataires section 8 dotés d’un casier judicaire.

    L’an dernier, il a aussi mis en place une nouvelle réglementation – « Poursuivre Positivement le Logement Équitable » – qui met sous pression tous les comtés de banlieue, pour toucher des subventions fédérales afin de changer les lois de zonages locales pour bâtir davantage de logements sociaux.

    Les propriétaires de tels logements ont maintenant pour obligation d’accepter les bénéficiaires de la section 8.

    Il est prévu que Castro finisse cette nouvelle réglementation, connue sous le nom de « Locations Équitables au [prix du] Marché des Petites Zones » cet octobre, dans les derniers moments de la présidence Obama.

    Les limites d’allocations locatives sont actuellement définies par zone métropolitaine, ce qui rend les payements assez faible. Avec le nouveau projet, elles seraient établies par code postal.

    Par exemple, le loyer équitable pour un studio à New York est d’environ 1250 dollars, ce qui ne couvrirait pas les frais locatifs des zones les plus riches du Comté de Westchester, comme Mamaroneck, « où Castro et ses sociologues veulent agressivement réinstaller des bénéficiaires de la setion 8 », indique le New York Post.

    Dans les zones les plus chères, le projet de Castro – qui ne nécessite pas d’approbation du parlement – ferait plus que doubler les allocations, tout en couvrant les charges.

    Dans le même temps, il entend réduire les aides pour ceux qui choisissent de rester dans les zones urbaines pauvres, comme Brooklyn. Donc les bénéficiaires de la section 8 ne seront pas seulement attirés dans les banlieues, ils y seront aussi poussés.

    « Nous voulons utiliser nos allocations de choix de logement pour garantir que nous n’avons pas une concentration de pauvreté et l’aggrégation de minorités raciales dans une partie de la vile, la partie pauvre de la ville », a déclaré le chef de l’HUD, ajoutant qu’il essaye de défaire le « résultat de politiques et pratiques discriminatoires dans le passé, et parfois même maintenant ».

    Une version préliminaire des nouvelles règles anticipe que plus de 350.000 bénéficiaires de la section 8 seront initialement réinstallés sous ce nouveau programme. Sous la présidence Obama, le nombre total de foyers touchant une aide au logement s’est accru à plus de 2,2 millions.

    Le document argue que ces allocations plus importantes permettront aux familles urbaines pauvres de « déménager dans des endroits qui ont potentiellement un meilleur accès aux emplois, aux transports, aux services et à l’éducation ».

    La théorie est que leur offrir davantage d’argent pour déménager dans des banlieues aisées va « améliorer leur situation ».

    Mais comme le New York Post l’a signalé, les propres études du ministère du Logement prouvent que cette théorie ne correspond pas à la réalité.

    En 1994, le président Bill Clinton avait lancé un programme semblable intitulé « Déménager vers l’Opportunité », qui a déplacé des milliers de noirs vers des maisons de plus haute qualité dans des quartiers plus sûrs et plus ségrégués racialement dans plusieurs comtés à travers le pays.

    L’expérience de 15 ans a été un échec total : une étude de 2011 financée par le ministère du Logement a découvert que les adultes ayant utilisé les bons de section 8 les plus généreux n’ont pas obtenu de meilleurs emplois ni ne sont sortis de la dépendance à l’aide publique.

    En fait, davantage ont eu recours aux bons alimentaires. Et leurs enfants n’ont pas fait mieux dans leurs nouvelles écoles.

    Pire, la criminalité les a tout simplement suivi dans leurs nouveaux quartiers plus sûrs, ruinant la qualité de vie des résidents existants.

    « Les hommes […] ont été arrêtés plus souvent que ceux dans le groupe de contrôle, principalement pour des vols », a découvert l’étude.

    Dubuque en Iowa a par exemple reçu un afflux de bénéficiaires de bons venant de Chicago – et a un problème de criminalité depuis lors. Une étude récente a directement établi le lien entre la criminalité à Dubuque et la vague de logements section 8.

    Le ministère du Logement a alors décidé qu’il fallait non pas arrêter le programme, mais le rendre plus agressif. Ils ont conclu qu’ils pourraient obtenir le résultat désiré s’ils plaçaient les pauvres urbains dans des zones encores plus aisées.

    Le ministère du Logement a testé cette nouvelle théorie à Dallas, avec des résultats désastreux.

    À partir de 2012, l’agence a rendu plus intéressant les bons de section 8, et a orienté ses bénéficiaires de centre-ville [ndt : les centre-villes américains sont colonisés par les non-blancs, et de ce fait, pauvres] aux comtés éloigns entourant Dalas.

    Tandis que les locations financées par le gouvernement se répartissaient dans toutes l’aire métropolotaine de Dallas, la criminalité a fait de même.

    Dallas a désormais l’un des taux d’homicide les plus élevés des États-Unis, et a récemment fait appel aux troupes de l’État pour aider la police à le contrôler.

    Pour la première fois, la criminalité violente s’est déplacée vers les communauts du Nord de la ville. Les trois banlieues qui ont vu le plus de transferts de section 8 – Frisco, Plano et McKinney – ont subi des pics sans précédent de viols, d’agressions et de cambriolages.

    Castro veut désormais déployer ce programme à l’échel du pays. Bientôt, il donnera aux bénéficiaires de section 8 l’argent pour payer une location où ils veulent – et s’ils ne veulent pas déménager, il va leur faire une offre qu’ils ne pourront pas refuser, indique le New York Post.

    Ironiquement, la ville natale d’Hillary Clinton, Chappaqua, combat contre les logements section 8 à cause de leurs rapports à la drogue, à la criminalité et à d’autres problèmes.


    Caelum non animum mutant qui trans mare currunt. « De ciel mais non d’esprit changent ceux qui franchissent la mer », écrivait Horace il y a deux millénaires.

    On le voit bien avec les « migrants » qui franchissent la Méditerranée pour arriver en Europe, mais on le voit tout autant avec tous ces non-blancs déplacés dans des quartiers de blancs : ils ne se transforment pas soudain en blancs. Les causes profondes de leurs problèmes sont raciales.

    Que le gouvernement Obama persiste avec ce projet en dépit des essais catastrophiques démontre au-delà de tout doute raisonnable que l’objectif n’est pas d’améliorer les conditions de vie des non-blancs, mais de dégrader celles des blancs et de faire en sorte qu’il n’y ait pas un seul endroit qui soit entièrement blanc. Pas une ville, pas un quartier qui soit autorisé à rester entièrement blanc.

    L’objectif est très clair : c’est la destruction de la race blanche.

    Le côté positif, c’est qu’une action aussi brutale et dénuée d’ambiguité ne pourra qu’ouvrir les yeux de centaines de milliers de blancs.

    Traduction de l’article de New Observer.

    http://www.blancheurope.com/2016/05/11/projets-radicaux-detruire-banlieues-blanches-aux-etats-unis/

  • Loi Travail : pas de nuit debout pour les députés

    Le gouvernement a recours au 49-3 pour faire voter le texte de force par les députés de la majorité. Le député Poisson écrit dans Le Figarovox :

    "[...] Cette loi aurait dû procurer de la stabilité et une vision de long terme aux entreprises: ses versions successives démontrent une instabilité incompatible avec le besoin des employeurs. Elle aurait dû s'engager à simplifier un code que plus personne ne comprend: elle ne fait qu'ajouter de la complexité à la complexité.

    Elle aurait dû faciliter le climat de confiance sans lequel la reprise économique est inenvisageable: la méfiance véhiculée par la méthode de travail (ou plutôt l'absence totale de méthode) du gouvernement a produit l'effet inverse.

    A la fin du compte, elle aurait dû marquer le retour de l'autorité de l'Etat dans le champ social, faite à la fois d'une grande fermeté de principes et d'une tout aussi grande confiance dans les acteurs:du fait que le premier ministre a cédé aux chantages de tous ordres, nous aboutirons à l'inverse.

    La France apaisée de F. Hollande était un slogan de campagne: ce n'est plus, au mieux, qu'un lointain souvenir. Il est affreusement dommageable que le travail pâtisse de cette trahison supplémentaire.

    En décidant, à l'entame des débats dans l'hémicycle lundi soir, de bloquer les votes sur les amendements et les articles faute de majorité, le gouvernement a définitivement scellé son incapacité à rassembler sa propre majorité. Le mépris affiché à l'égard de la représentation nationale à cette occasion est sans précédent, sur un texte de cette importance.

    Nous irons donc au 49-3, preuve surnuméraire du fait que la majorité n'existe plus. Dans n'importe quelle autre circonstance, le premier ministre en tirerait toutes les conséquences: il remettrait son mandat au chef de l'Etat. Ou bien le chef de l'Etat en tirerait lui-même toutes les conséquences: il dissoudrait l'Assemblée nationale. Nous n'aurons sans doute rien de tout cela, les gouvernants ayant perdu de vue le sens et le poids de leur responsabilité.

    Au lieu de cela, nous assisterons à un rafistolage de plus. Son but n'a rien a voir avec la santé de nos entreprises, et de nos emplois. Il n'a de sens que pour préserver la capacité de François Hollande à être de nouveau candidat à l'élection présidentielle, dans les conditions les moins pires possibles.Pour lui, pas pour la France. Personne n'avait à ce point instrumentalisé les institutions de notre pays. Personne n'avait été jusqu'ici animé d'un tel aveuglement, d'un tel égoïsme, et d'un tel mépris pour le peuple français. Aujourd'hui, la situation de notre pays est gravissime, et peut être résumée ainsi: pour notre malheur à tous, la présidence française est en jachère, et le Premier ministre en dépôt de bilan. Décidément, le rétablissement de l'autorité de l'Etat et de la force de nos institutions est le seul vrai problème des échéances électorales à venir: le reste est de la littérature."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Lettre de Ludovine de la Rochère à Manuel Valls

    Monsieur le Premier Ministre,

    La France célébrera l’abolition de l’esclavage le mardi 10 mai à l’occasion de la « Journée des mémoires et de réflexion sur la traite, l’esclavage et leurs abolitions ».

    La Convention contre l’esclavage de 1926 indique que « l’esclavage est l’état ou condition d’un individu sur lequel s’exercent les attributs du droit de propriété ou certains d’entre eux ».

    L’esclavage n’a donc pas disparu puisqu’il se développe actuellement sous une nouvelle forme : celle de la gestation par autrui (GPA) qui consiste à louer des femmes et à vendre des enfants.

    A cela s’ajoute le fait que ces enfants font l’objet de contrats (alors qu’un contrat, légalement, ne peut concerner que des biens ou des services). De fait, et c’est un autre aspect important, la GPA entraîne untrafic d’enfants, activité dont le nom juridique est « la traite d’êtres humains ».

    Cette pratique des mères porteuses profite grassement à des intermédiaires sans scrupules – agences, commerciaux, biologistes, juristes, assureurs… – qui font des profits juteux en exploitant la détresse de femmes vulnérables.

    L’absence de réaction des Etats comme des institutions internationales a permis le développement d’unmarché transfrontalier. La France, notamment, participe à ce trafic à travers les clients français d’agences située à l’étranger.

    Ce marché a pris des proportions très importantes : il est estimé aujourd’hui à plus de 4 milliards de dollars, sachant qu’un enfant coûte de 30 à 100.000 $selon le pays d’origine et selon la prestation demandée par le ou les commanditaires (mère porteuse seule ou mère porteuse + donneuse d’ovocytes, par exemple).

    Le 3 avril 2014, dans une interview donnée au quotidien La Croix, vous avez publiquement pris position contre la GPA.

    Vous avez notamment déclaré que c’est « une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes ». Vous avez également précisé que « le gouvernement exclut totalement d’autoriser la transcription automatique des actes étrangers ». Enfin, vous vous êtes engagé à promouvoir une initiative internationale.

    Force est de constater que 18 mois plus tard rien n’a changé, bien au contraire : les demandes de retranscription d’actes de naissance à l’état civil français sont validées les unes après les autres, ce qui revient, selon votre propre constat, « à accepter et normaliser la GPA ».

    Nous constatons aussi que les agences commerciales de GPA continuent de démarcher la clientèle potentielle française en toute impunité. On trouve même sur Google France des liens publicitaires pour ces agences !

    Cette complaisance est incompréhensible : cela signifie-t-il que la France admettrait l’exploitation de femmes dès lors qu’elles ne vivent pas en France et qu’elles sont pauvres ? Et qu’elle tolère cette violence majeure qui leur est faite ?

    Pour ces motifs, nous sollicitons un entretien avec vous : il nous permettra de vous exposer plus précisément les constats que nous faisons sur le développement de cette pratique, de présenter les actions qui peuvent et doivent être conduites pour faire respecter l’interdiction de la GPA et de connaître le calendrier des actions que vous aviez annoncées.

    En outre, le refus de reconnaître la filiation étant le seul moyen efficace pour les Etats de dissuader leurs ressortissants de recourir à des mères porteuses à l’étranger, nous souhaitons évoquer avec vous les laissez-passer délivrés par les consulats aux commanditaires d’enfants, ainsi que la circulaire Taubira : en effet, ce texte est à la fois inutile (l’article 21-12 du code civil permet de toute façon aux enfants vivant en France et élevés par des Français d’acquérir la nationalité française) et dangereux puisqu’il revient à faire savoir que les pouvoirs publics facilitent les aspects administratifs de la GPA malgré son interdiction !

    Les très nombreux Français qui nous suivent seraient rassurés de ce point de situation sur des enjeux qui leur tiennent à cœur et sur lesquels ils ne lâcheront rien : le respect de la dignité des femmes et des enfants !

    Dans l’attente de ce rendez-vous, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer l’expression de mes salutations distinguées,

    signature lulu

    Ludovine de La Rochère
    Présidente

    Source

    Michel Janva

  • Plus de 455 000 familles touchées par la politique antifamiliale

    D'après le premier bilan de la Cnaf, 9,3% des bénéficiaires des allocations familiales ont vu leurs prestations baisser depuis le 1er juillet 2015, soit 455 100 allocataires. Ces familles considérées comme "les plus aisées" ont subi une perte de 50 à 70% de leurs allocations précédemment versées

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nous ne sommes pas en Mai 68... (partie 1)

    « Le mois de Mai s'annonce couvert », ironisait l'un de mes amis l'autre jeudi quand, au centre de Rennes, les fumées lacrymogènes grisaient l'horizon et faisaient tousser nos voisins, tandis que, devant ou à côté de nous, des lycéens et quelques étudiants s'amusaient à provoquer les forces de l'ordre en une sorte de carnaval plus qu'en une émeute organisée : il est vrai que nous étions en après-midi et loin du lieu des principaux affrontements du midi, ceux-là mêmes qui avaient coûté un œil à un étudiant en géographie... La violence n'était plus, à l'heure où nous arpentions les abords de l'esplanade Charles-de-Gaulle, qu'un vague souvenir et les vitriers étaient déjà à pied d’œuvre alors même que les manifestants mimaient encore cette révolution dont ils n'ont pas, en définitive et pour la grande majorité d'entre eux, une idée claire, voire pas d'idée du tout... « C'est une révolte ? Non, sire, c'est un chahut », pouvait-on murmurer au milieu des clameurs juvéniles rennaises...

    Comprenez-moi bien : je ne minimise pas ce qui est en train de se passer à travers le pays et principalement dans quelques grands centres urbains et universitaires, mais j'essaye d'en saisir tous les aspects pour mieux le comprendre et, éventuellement, en tirer profit, intellectuellement ou politiquement (ou les deux à la fois).

    La contestation contre la loi de Mme El Khomry n'est qu'un révélateur ou un symptôme, nullement, à l'heure qu'il est et sous réserve de l'avenir, une révolution : cela ne veut pas dire qu'il n'y aurait pas de (bonnes et mauvaises) raisons aux événements en cours, et que certaines réflexions échangées lors des débats ou des « Nuit debout » ne méritent aucune attention. Mais la confusion qui règne désormais place de la République (tout un symbole !) et dans les rues du pays ne profite guère à la réflexion et au débat...

    Et pourtant ! Il y aurait tant à dire sur la situation de notre pays, sur l'état du monde, sur la corruption des paysages et de l'environnement, sur ce consommatorisme et ce globalitarisme qui se parent des noms de « société de consommation » et de « mondialisation » ; il y aurait tant à dénoncer et tant à proposer, tant à détruire et tant à refonder, tant à dire et à écrire...

    Nous ne sommes pas en Mai 68, et je ne sais pas vraiment s'il faut s'en féliciter ou s'en plaindre : d'ailleurs, Mai 68 fût, il faut le dire, une belle occasion manquée et son bilan, tiré de façon magistrale par Jean-Pierre Le Goff dans « Mai 68. L'héritage impossible », n'est guère brillant... Pourtant, « tout était possible », avec les risques du pire et les espérances du meilleur (comme le signalèrent alors les monarchistes Pierre Debray et Gérard Leclerc, mais aussi Maurice Clavel...), et cette période me rappelle la formule du comte de Chambord à propos de l'année 1789, à la fois implicitement dénonciatrice de ce sur quoi elle avait débouché et nostalgique de ce qu'elle aurait pu être et donner : « Avec vous, et quand vous voudrez, nous reprendrons le grand mouvement de 1789 »... Une formule que le royaliste Bernanos ne cessait de rappeler lui-même en fidèle de la légitimité royale incarnée par le comte de Paris, lui-même soucieux de renouer ce fil de la continuité française jadis tranché...

    (à suivre)

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • En France, mieux vaut casser du flic que critiquer l'islam

    Pierre Cassen, Président de Riposte laïque

    Dans un excellent article paru sur Boulevard Voltaire, Floris de Bonneville imaginait le discours que tiendrait François Hollande s’il se comportait vraiment en président de la République, suite aux agressions graves des forces de l’ordre qui se déroulent en France depuis plusieurs semaines.

    Récemment, après la publication d’une affiche anti-flics de la CGT, le ministre de l’Intérieur s’était senti obligé de défendre ses hommes en rappelant qu’en 2015, 18.000 policiers et gendarmes avaient été blessés en service. Cela représente tout de même 50 membres des forces de l’ordre mis hors de combat chaque jour.

    Sans doute par pudeur, Cazeneuve n’a pas ajouté que les seules forces organisées qui attaquaient la police étaient les racailles islamisées et les milices gauchistes.

    On pourrait attendre, quand 150 des nôtres ont été exécutés par des soldats d’Allah en 2015, que l’appareil d’État, sa police, sa justice, son armée mettent toutes leurs forces pour éradiquer la menace islamiste. Pour cela, le gouvernement devrait permettre aux forces de l’ordre de protéger efficacement les Français, en arrêtant d’avoir 50 blessés tous les jours. Il devrait, d’autre part, donner des consignes à la justice pour qu’elle cesse de persécuter ceux qui, en expliquant ce qu’est réellement l’islam, permettent aux Français de comprendre pourquoi, depuis le 11 septembre 2001, 29.000 attentats mortels ont été commis au nom de ce dogme.

    Mon expérience m’amène à constater qu’on est loin de ces priorités, dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve. Depuis deux mois, qu’ai-je vu, dans la mouvance du combat contre l’islamisation de la France à laquelle j’appartiens ?

    Caroline Alamachère, rédactrice d’un site de réinformation, a été condamnée, le 10 mars dernier, par la 17e chambre, à 8.000 euros de dommages et intérêts à verser à une directrice d’école catholique, et à une amende de 1.500 euros. Son crime : avoir protesté contre le fait que, dans cette école, les élèves avaient dû apprendre par cœur une sourate du Coran.

    Alain Jean-Mairet, président (suisse) d’un site répondant du droit helvétique, a été condamné par la même instance à 5.000 euros d’amende et à payer 3.000 euros à la LICRA. Son crime : avoir, sur ce site, autorisé un apostat de l’islam, tunisien, à publier un texte très critique sur les dérives sexuelles qu’autorisent les textes sacrés de l’islam. L’argument avancé : à cause d’Internet, l’article était disponible en France ! Notre pays s’est donc autoproclamé police mondiale contre l’islamophobie.

    Le 14 avril dernier, j’ai été victime d’une perquisition en mon domicile. Sur commission rogatoire d’un juge parisien, les policiers m’ont « confisqué » mon téléphone portable et mon ordinateur. Mon crime ? Je suis suspecté (sans le début de la moindre preuve) d’être le misérable qui aurait envoyé un tweet représentant Anne Hidalgo, à genoux, en train de lécher une babouche musulmane, le jour où elle commémorait le ramadan, dans sa mairie. J’ai donc dû puiser dans mes économies pour me rééquiper au plus vite.

    Quelques jours après, la dessinatrice Ri7 était convoquée par la même juge, et se voyait mise trois fois en examen ! Son crime : avoir été l’auteur du dessin incriminé, et qu’il ait été repris dans trois articles sur Riposte laïque !

    Je conclus donc de tout cela que, dans la France socialiste, c’est bien d’être Nuit debout ou antifa. On peut casser du flic, on peut manifester, même pendant l’état d’urgence, on peut occuper la place de la République trois semaines durant en toute impunité, la transformer en dépotoir et en urinoir géant, vandaliser les boutiques, symboles du capitalisme et de l’exploitation, et aller se coucher tranquillement, à l’aube, sans être inquiété, en retrouvant son ordinateur à la maison.

    Et en plus on est bichonné par les médias et invité sur les plateaux de télévision.

    Je crois bien que je vais redevenir gauchiste : c’est nettement moins dangereux que de lutter contre l’islam !

    Source Boulevard Voltaire cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/05/03/en-france-mieux-vaut-casser-du-flic-que-critiquer-l-islam-5796710.html

  • Journal du Mardi 03 Mai 2016 : Politique / La loi travail : le calvaire n’en finit pas

  • Le réquisitoire d’Eric Zemmour contre Nuit Debout

    Ce matin sur RTL, Eric Zemmour a prononcé un véritable réquisitoire contre Nuit Debout, dont « le rêve est passé, le rêve des médiacrates de gauche qui voulaient tellement rejouer le Mai 68 de leur jeunesse, le rêve des enfants de profs, des diplômés prolétarisés, des intermittents du spectacle précarisés ».

    « Qui sème le vent récolte la tempête. Qui sème le sectarisme récolte la violence.Qui crache sur les philosophes finit par sortir les barres de fer. A force d’insulter les flics, on finit par leur taper dessus. A force de mimer l’insurrection révolutionnaire, on légitime ceux qui la pratiquent. […] A force de vouloir intégrer tout le monde, on intègre n’importe qui. À force de parler pour ne rien dire, on finit par frapper sans raison. »

    « La faiblesse de l’État sous Hollande s’est révélé un redoutable piège, explique Zemmour, pour qui c’est « le laxisme des autorités socialistes [qui] les a poussées à la faute, a révélé leur vraie nature : derrière les masques de Bisounours, il y avait des cagoules et des casques. »

    « Pour ce genre de mouvement protestataires, il est deux manières de mourir, ajoute l’éditorialiste : perdre sa spontanéité ou perdre son innocence. Perdre sa spontanéité comme Podemos en Espagne […] Et puis, il y a cette seconde manière de mourir, celle de Nuit Debout : on perd son innocence, sa fraicheur ; on n’est plus les gentils, on devient les méchants.

    Eric Zemmour conclut ainsi : « Nuit Debout va poursuivre sa route chaotique, mais comme un canard sans tête. Nuit Debout est coulé. Nuit Debout est couché. Étendu raide. Il bouge encore, mais c’est le spasme des cadavres. »

    http://fr.novopress.info/

     
  • Non, les migrants ne payeront pas vos retraites !

    « En rajeunissant la population (par l’immigration), on contribue nécessairement à payer les retraites ». Analyse d’un mythe.

    Récemment encore, l’économiste de la Banque Mondiale Hernan Winkel justifiait l’immigration en Europe par l’argument fréquemment répété : « en rajeunissant la population (par l’immigration), on contribue nécessairement à payer les retraites ».

    Or, cette affirmation est inexacte : l’État ne peut payer les coûts croissants d’une population vieillissante qu’avec des ressources supplémentaires ; et quel que soit leur âge, les inactifs sans ressources n’en apportent pas.

    Pour assurer les retraites futures, ce sont les ressources de l’État qu’il faut augmenter, notamment en augmentant le nombre d’emplois productifs.

    L’immigration pourrait y contribuer de deux façons : soit, si les immigrés comblaient un manque de main-d’œuvre dans des secteurs productifs; soit, si des immigrés créaient de nouvelles entreprises génératrices d’emplois productifs.

    Mais globalement en Europe, l’immigration actuelle en provenance des pays du tiers-monde n’est pas choisie en fonction du marché du travail et est peu qualifiée. Les demandeurs d’emplois peu qualifiés étant déjà en surnombre, cette immigration non sélective ne fait que gonfler le nombre global des chômeurs et allocataires sociaux. Et ces immigrés n’ont généralement pas les compétences nécessaires pour créer de nouvelles entreprises.

    En réalité, cette immigration européenne non sélective ne fait qu’empirer le problème des pensions. En effet, les chômeurs et allocataires sociaux qu’elle génère requièrent des ressources supplémentaires.

    L’État les trouve habituellement en augmentant la pression fiscale, ce qui a pour conséquence inévitable de diminuer la compétitivité des entreprises. Et pour maintenir leur compétitivité, celles-ci doivent faire des économies, par exemple en réduisant leur personnel ou en se délocalisant dans des pays à main-d’œuvre bon marché… ou alors risquer la faillite. Tout cela diminue l’emploi et aggrave le problème des pensions.

    Et si l’on se refusait à augmenter la pression fiscale en maintenant fermée l’enveloppe de la sécurité sociale, les montants alloués à ces chômeurs et allocataires sociaux supplémentaires grèveraient d’autres postes de la sécurité sociale, comme par exemple l’assurance maladie-invalidité… ou les pensions elles-mêmes !

    Dès lors, indépendamment de toute autre considération sur les éventuels avantages ou inconvénients que l’immigration actuelle en provenance des pays du tiers-monde apporterait à l’Europe, celle-ci ne résout en rien le problème des pensions. On pourrait, par contre, résorber ce problème en augmentant l’emploi productif.

    Pour cela, il faudrait, d’une part, améliorer la compétitivité de nos entreprises, en diminuant le poids de l’État et ainsi la pression fiscale. Et d’autre part, faciliter la création d’entreprises, notamment par un allègement significatif de leurs charges administratives et sociales. Mais sûrement pas en encourageant l’immigration extra-européenne.

    Ainsi, l’affirmation « rajeunir la population par l’immigration contribue à payer les retraites » a beau être répétée à l’envi, elle ne repose actuellement en Europe sur aucune réalité. C’est donc encore un de ces mythes idéologiques dont il faut se défaire pour résoudre les problèmes.

    Jacques Stelliez

    http://www.polemia.com/non-les-migrants-ne-payeront-pas-vos-retraites/