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social - Page 379

  • Le faux scud de la protection sociale

    Chef de gouvernement par intérim, Bernard Cazeneuve a prononcé ce 13 décembre, un discours dit de politique générale. Puis, sans que la constitution lui en face l'obligation il a posé la question de confiance aux parlementaires. Quoique biodégradable en 130 jours, ce vote lui fut largement favorable.

    Tout son argumentaire positif avait reposé sur l'apologie sans faille d'un quinquennat, pourtant calamiteux. Et malgré cela, il a reçu le soutien de députés que l'on étiquette comme frondeurs.

    C'est qu'en réalité le véritable contexte de cette intervention l'inscrit dans la campagne présidentielle. Il s'agit, surtout, d'une une opération de survie de la gauche et du parti socialiste.

    L'épisode électoral est commencé : à droite et chez Mélenchon, au FN comme chez Macron. Reste la cinquième roue du carrosse politique : celle qui s'identifie encore à Hollande, à Valls et aux restes du parti d'Épinay.

    Or le nouveau premier ministre, un homme qui passe pour courtois et fin, en privé, d'origine radicale socialiste, frère humaniste salué, par Valls, de ce titre bien symbolique le 6 décembre, lors de la passation de pouvoirs à Matignon a désigné sa cible de façon très lourde, pour ne pas dire grossière.

    L'attaque est venue sur un aspect, d'ailleurs, ponctuel de la question de la protection sociale. On doit se souvenir que Chirac en septembre 1995 avait formulé le dogme de son rôle prétendument fondateur de l'identité française, dogme central de tous les immobilismes.

    Et c'est naturellement sur le candidat de la droite que l'on va voir se concentrer désormais les attaques de la gauche et, plus généralement, de ce grand parti immobiliste français, le premier parti de France depuis le regretté Queuille (1884-1970), le modèle de Chirac, l'ami de Mitterrand, et de quelques autres grands Corréziens.

    Plébiscité, sur son programme, par les électeurs qui se sont déplacés les 20 et 27 novembre, vainqueur imprévu des sondages, Fillon n'a cependant pas tardé à se voir caricaturé.

    Les attaques sournoises des scuds ont été lancées aussi bien par les artilleurs de la gauche que par les sous-mariniers qui naviguent encore dans les eaux troubles du post-chiraquisme. Les vieux crocodiles qui se sont camouflés dans ces marigots stagnants sont plus faciles à identifier qu'on le croit. Dans leur ambiguïté même les propos de Juppé, ralliant du bout des lèvres son vainqueur au soir du 27 novembre, se révélaient d'une clarté aussi lumineuse que perverse. Son combat continue, en effet, pour sauver l'immobilité au nom de ce qu'il appelle l'identité heureuse.

    Les jours précédents, le Juppé n'avait pas hésité à lancer un scud parfaitement malhonnête, cherchant à diviser la droite. Accusé d’ambiguïté sur l’avortement, n’appréciant pas les attaques "inqualifiables" portées par son rival, Fillon avait déjà déploré qu’Alain Juppé "tombe aussi bas" et lui a répondu dans des termes qui semblent avoir convaincu les électeurs de droite.

    François Fillon doit certainement savoir qu'il va affronter bien pire et le scud sur la sécurité sociale n'est sans doute qu'un hors-d’œuvre. Qu'il démine le terrain se comprend, qu'il recule sur d'autres terrains serait difficilement admissible.

    Avant même d'être attaqué par le premier ministre, avant même l'énormité de la réduction à "quelques mois" selon Cazeneuve d'une nécessaire diminution d'effectifs des trois fonctions publiques prévue, dans le programme de la droite, pour être étalée sur 5 ans, ce même programme avait été descendu en flèche par Macron dans son meeting survolté de la Porte de Versailles.

    L'ancien collègue de Marisol Touraine s'est cru autorisé à promettre : "Pas un seul soin utile ne sera déremboursé". Ah ! comme on aurait aimé entendre aussi : "Pas un seul soin inutile ne sera plus remboursé".

    Tous ces laudateurs du système ont beaucoup de chance. Ou bien ils bénéficient de généreuses assurances complémentaires abondées par leurs entreprises, ou bien ils n'ont besoin ni de lunettes ni de prothèses dentaires.

    Au moment où se lance l'action de groupe contre le scandale de la Dépakine il pourrait paraître surprenant de présenter comme infaillible un système qui prend eau de toutes parts.

    Et pourtant cette forme d'imbécillité et d'imposture, parfois ça peut marcher. Les Français n'ont-ils pas élu Hollande en 2012 ?

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

  • Un suicide tous les deux jours chez les agriculteurs

    Selon l’Institut national de veille sanitaire qui a établi une corrélation directe entre ces suicides et les difficultés économiques de la filière. Une situation qui s’est encore aggravée, comme en témoignent les récentes manifestations du monde agricole. Selon la Sécurité sociale du secteur, un paysan sur trois a déclaré des revenus inférieurs à 350 € mensuels, en 2015. Ils pourraient être 60 % en 2016.

    Une situation dramatique à laquelle le gouvernement a répondu en mettant en place un numéro vert et des cellules d’aide psychologique… Alors que de récentes études de l’Ifop et du Cévipof montrent la progression constante du vote frontiste dans les couches populaires urbaines, et en particulier dans la fonction publique, paradoxalement aucune ne traite spécifiquement du monde agricole, alors même que la marge de progression de Marine Le Pen y est très importante.

    Rappelons qu’aux présidentielles de 2012, la présidente du FN n’a récolté que 19,5 % des voix paysannes. Face à leurs difficultés, les agriculteurs prêtent désormais une oreille attentive aux propositions du FN de sortie de la Politique agricole commune et de dénonciation des normes européennes, véritables machines asphyxiantes au service des trusts agroalimentaires.

    voir tweet et fin

     

     

     
  • Chômeurs contre migrants à Croisilles, dans le Pas-de-Calais

    Croisilles, ses 1 900 habitants, ses champs, ses migrants et Lilian Thuram… C’est avec stupeur que les habitants de la paisible commune ont appris lors du démantèlement de la Jungle de Calais que le maire socialiste du village avait donné son accord pour accueillir trente Soudanais dans un CAO (Centre d’accueil et d’orientation) implanté dans l’ancien EPHAD (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Prestataire retenu pour gérer ce centre, l’association loi de 1901 La Vie Active, deuxième employeur du Pas-de-Calais et gestionnaire du campement de la jungle de Calais, venant en aide aux personnes en difficultés sociales ou handicapées et qui aujourd’hui se recycle dans le marché très subventionné de l’accueil des « migrants ».

    A Croisilles, la population s’est vite mobilisée contre l’implantation de ces illégaux. Une page Facebook a été créée, des manifestations organisées, le refus clairement exprimé devant les autorités municipales et préfectorales. Peine perdue, comme en Ile-de-France, la préfète passe outre et interdit les manifestations. Elle a même retourné le porte-parole du collectif Non aux migrants à Croisilles ! Le prêtre de la paroisse est aussi de la partie et va jusqu’à dénoncer, dans une réunion publique, un « pugilat » anti-migrants. La presse locale relaie pour s’en prendre aux « extrémistes », car la mobilisation populaire a reçu le soutien des mouvements identitaires.

    croisilles-sans-migrants

    Pour conforter tout ce beau monde, le 14 novembre, Manuel Valls, alors encore Premier ministre, est venu remettre le statut de réfugié à trois clandestins soudanais en déclarant : « L’immense majorité des personnes qui étaient à Calais obtiendront le statut de réfugié. » Lesquels sont réellement des réfugiés ? D’après la complaisante ONG Médecins du monde, seuls 13,7 % d’entre eux viennent de zones en conflit. Il paraît que les autres sont maintenant des « réfugiés climatiques »… un concept élastique bien pratique pour expliquer qu’il faut les accueillir à n’importe quel prix. Car ceux qui organisent des festivités pour l’arrivée des cars ne sont pas tous des bénévoles, mais majoritairement des salariés de ces organisations dites caritatives commandités pour lutter contre « la haine et la peur ».

    Sans aucun sens de la mesure ni de la provocation, le 10 décembre, Lilian Thuram – un des footballeurs les mieux payés du monde avec 58 millions d’euros revendiqués en 2016 –, vient pour un match à Croisilles avec les Soudanais. Associations, ministre, footballeur, à croire que la commune est devenue une sorte de laboratoire expérimental pour l’implantation des clandestins. Dans la région de France la plus touchée par le chômage, les habitants de Croisilles ont juste le droit de se taire.

    Clovis Just

    Article paru dans Présent daté du 15 décembre 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Les policiers attaquent le gouvernement au portefeuille

    Voilà une grève qui ne peut que réjouir les contribuables :

    "Révolté par l'attaque au cocktail Molotov contre quatre policiers dans l'Essonne, début octobre 2016, le puissant syndicat Alliance a appelé ses adhérents à lever le pied sur les verbalisations. "La gravité des faits appelle à une action dans la durée et seul le service minimum constitue le vrai rapport de force". Il s'agit "de ne traiter que les urgences et les cas graves" dans les commissariats et de "faire l'impasse sur un stationnement gênant par exemple", a précisé le syndicat qui laisse à chaque policier "l'opportunité" de ses "moyens d'action".

    Si ce n’est pas la première fois qu’un syndicat de policiers les appelle à une "grève du zèle" ou un "service minimum", les effets en sont souvent difficiles à mesurer. Or, d'après des documents du ministère de l'Intérieur que BFM Business s'est procurés, la baisse des verbalisations est vertigineuse, selon des chiffres portant sur la France entière, hors agglomération parisienne. Les contraventions dressées par les policiers sont en chute libre au mois de novembre 2016 par rapport à novembre 2015.

    Les statistiques sont à l'avenant: -32% pour la verbalisation des stops "grillés", -33% pour les délits liés l'alcool, -46% pour les excès de vitesse, -52% pour les feux rouges brûlés et -54% pour les infractions liées au téléphone portable... Une autre source syndicale explique que dans le département de Charente-Maritime certains commissariats envisagent "le 0 PV".

    "Ce service minimum", espèrent les policiers, devrait conduire le gouvernement à honorer plus rapidement ses engagements humains et matériels: véhicules, gilets pare-balles, armes ou nouveaux ordinateurs..."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Brexit attire à Londres les entreprises qui fuient la Commission européenne

    Non seulement le Brexit n’a pas faire fuir les entreprises, mais il attire celles qui veulent échapper à la Commission européenne ! C’est ce qu’a expliqué ce matin François Lenglet sur RTL, notant d’abord que, dès janvier 2017, dans quelques semaines donc, McDonald’s aura installé « le siège de toutes ses activités non américaines » à Londres. Elles étaient jusque-là au Luxembourg. De même Google va-t-il migrer d’Irlande à Londres, où le Campus Google pourrait accueillir jusqu’à 7000 salariés.

    Dans ces deux cas, explique François Lenglet, la question fiscale a été déterminante, car « Bruxelles est de plus en plus sourcilleux » pour contrer les « artifices comptables » qui permettent aux grandes entreprises de « loger » leurs bénéfices en Irlande ou au Luxembourg, avant de les exfiltrer vers les Iles Vierges.

    A Londres, le taux de l’impôt sur les sociétés est de 20 %. Theresa May, le Premier ministre, a promis de le ramener à 10 %, et il pourrait même être déjà moins élevé pour les multinationales, qui négocient directement leur fiscalité en dehors du cadre général… Ainsi les banques, qui avaient menacé de partir après le Brexit, ne l’ont-elles pas fait et sont-elles en train de réfléchir – de négocier ? Ainsi Nissan, raconte François Lenglet, avait-il songé à se retirer et « tout s’est arrangé » après un rendez-vous entre son p-dg, Carlos Ghosn, et Theresa May. Nissan fabrique au Royaume-Uni 500 000 Qashqai par an.

    Comme le dit Lenglet : « Il faut se préparer à une guerre fiscale avec le Royaume Uni qui veut devenir le Singapour de l’Atlantique. »

    http://fr.novopress.info/

  • Les mécomptes de Touraine sur la Sécu

    On sait déjà que Marisol Touraine ne sait pas élever sa progéniture, avec un fils fort connu de la  gendarmerie qui, quand il « n’emprunte » pas la carte bleue et la voiture de maman, se livre à des fréquentations prolongées avec les substances psychotropes, de celles qui se fument et vous font voir des visions psychédéliques telles des dromadaires fuchsia jouant de l’accordéon, des grenouilles avec des cravates ou des chevrettes enseignant l’anglais…

    On sait aussi que dame Touraine fut une lamentable ministre de la Santé. Comme le déclarait de docteur Benzaqui dans Le Figaro du 13 novembre 2015 : « Anti-ministre de la Santé par excellence, Mme Touraine a fait du conflit permanent sa marque de fabrique. En près de 4 ans, elle a réussit à rompre un à un les liens qui unissaient les acteurs du système de santé…au détriment des patients ». Et de montrer combien sa politique sectaire animée par le dogmatisme économique, montant « le privé » contre « le public », a dégradé et l’un, et l’autre.

    On apprend maintenant que notre andouillette de Touraine ne sait pas compter, ou plutôt, se tire elle-même une balle dans le pied en échafaudant une démonstration… en oubliant au passage les trois quarts des éléments.  Ainsi, elle prétend que le programme de Fillon provoquera un surcoût de 3200 euros par famille pour se soigner. Un chiffre obtenu en prenant le montant total de l’objectif national des dépenses de santé (Ondam), soit 190 milliards d’euros, en soustrayant la part des affections longue durée soit 100 milliards d’euros, et en divisant par 28 millions de foyers. Elle va jusqu’à prétendre que « Les familles doivent savoir que le cycle des angines et gastros hivernales, que les vaccinations, le traitement des caries, les consultations régulières chez l’ophtalmologue ou, pour les femmes, le gynécologue devront être payés de leur poche».

    Désolée Madame la ministre, mais c’est DEJA le cas chez beaucoup de familles, même pauvres… Chez les XIEP par exemple, où l’on ne roule pas sur l’or ni même sur la ferraille, les dépenses de santés grèvent le budget de manière drastique. La gastro ? Elle est soignée par le bon vieux coca-cola, qui a au moins cette qualité. La Sécu ne rembourse pas l’ostéopathe, bien plus efficace que les anti-inflammatoires.   La grippe ? On la soigne à l’oscillococcinum (pas remboursé bien sur) au lieu du vaccin. Les douleurs ? Le bon vieil arnica, pas remboursé quand il est en gel. Une jeune Xiep s’étant fait une entorse, elle fut soignée à l’argile verte et à l’arnica, remise sur pied moins d’une semaine… par des produits non remboursés. Pour tout ce qui est virus, le phytostantard Echinacée-Cyprès, pour les allergies le cassis-plantin, pour l’acné, bardane-pensée sauvage-fumeterre. La vénérable ancêtre de la tribu Xiep a laissé tomber le médicament générique pour la tension, certes remboursé, mais nocif pour sa santé, et pris un produit d’embryon-thérapie, Gemo tension, très efficace et bien sur payant…    Quant à l’auteur de ses lignes, il a guéri sa tension récurrente grâce à un complément, le Cardiel… oui, vous avez deviné… non remboursé.

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  • Désétatiser le modèle social

    En écartant Alain Juppé et en désignant très majoritairement François Fillon comme candidat présidentiel les 4 millions d'électeurs, chiffre record, ayant participé aux primaires de la droite et du centre, ont confirmé, et même renforcé, la détermination de desserrer l'étreinte étatiste de la société française.

    Une telle volonté prolongeait l'effort trop timide de la RGPP. Cette Révision générale des politiques publiques avait permis par exemple, entre 2005 et 2011, de ramener de 700 à 373 le nombre des corps et administrations de l’État. On ne doit donc pas trop s'étonner de voir combien cela irritait les profiteurs et les idéologues héritiers du jacobinisme, qui se sont employés à liquider la RGPP après 2012.

    On doit bien mesurer, d'abord, que le statut de la fonction publique dans notre pays a été organisé par deux ministres communistes : Thorez en 1946, Le Pors en 1983. On comprend dès lors que l'enjeu reste une fois de plus la non-repentance, au sein de la gauche française dans son ensemble, de ce marqueur idéologique qui semble toujours l'imprégner comme la tache indélébile de Lady Macbeth. Si cela ne s'appelle pratiquement plus communisme, cela reste marxiste et s'affirme égalitaire, ce qui revient au même.

    Or, c'est déjà sous la Troisième république que l'on a commencé à se préoccuper en France de la fonctionnarisation de la société et de l'économie. On se plaignait de la fiscalité subséquente. De la protestation contre les abus, et l'inquisition fiscale, résultant de l'impôt sur le revenu, voté en juillet 1914, naquit une première Ligue des contribuables. On n'avait certes, pourtant, encore rien vu mais on ne faisait que constater l'application d'une loi parfaitement universelle.

    On attribue ainsi à la fois à Courteline et à Clemenceau la remarque bien significative sur "la France ce curieux pays où l'on sème des fonctionnaires et où l'on récolte des impôts". Est-ce pourtant curieux ? Non. Rien n'est, en fait, plus conforme à la raison la plus mathématique : le recours à l'emprunt n'étant qu'un expédient, toute dépense publique se résout, tôt ou tard, en impôts. Et le propre des emplois publics consiste à se trouver rémunéré sur les budgets de l'État ou des collectivités locales.

    Le caractère curieux de cette situation ne résulte pas de l'enchaînement logique ainsi décrit, mais au contraire de l'état d'un secteur de l'opinion, de plus en plus minoritaire, qui ne comprend pas la pente fatale sur laquelle est entraîné le char démagogique de l'État.

    Au stade actuel de la maladie, le thermomètre indique un taux de 57 % de la richesse nationale absorbée par la dépense publique. Et, corrélativement l'effectif global de 5,6 millions d'emplois public dépasse de toute évidence la cote d'alerte.

    Dans la campagne présidentielle qui va se développer pendant 5 mois, l'aveuglement devant la nocivité d'une dépense publique excessive va probablement être mobilisé au service des campagnes de gauche, – ou, ce qui revient au même, en affluent d'une propagande qui assimile joyeusement le fonctionnariat au prétendu "modèle social français", et qui s'en satisfait.

    La proposition de la droite de diminuer en 5 ans de 500 000 postes le nombre des emplois publics en France, en jouant sur les départs à la retraite fait donc naturellement bondir les tenants de la gauche étatiste.

    On doit comprendre aussi que, depuis la réforme de 1983 conçue par le communiste Anicet Le Pors, le terme de fonction publique recouvre des réalités juridiquement fort différentes, ne bénéficiant pas des mêmes avantages, selon qu'il s'agit d'agents de l'État, des collectivités territoriales ou des divers personnels hospitaliers. C'est ensemble que ces trois catégories employaient  (1)⇓ fin 2014, 5,64 millions d'agents (5,43 hors contrats aidés), sur une population active estimée à 28,8 millions de personnes.

    Il n'est donc pas seulement urgent de répondre aux gens qui accusent la droite de vouloir "supprimer 500 000 fonctionnaires", comme s'il s'agissait d'un projet d'assassinat collectif de type soviétique.

    Il faut se mobiliser, et tenir bon, autour de l'objectif d'intérêt national de désétatiser le modèle social. Il en va du redressement de la France et de la cause de la Liberté.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. La fonction publique de l'État comptait, en 2014, 2,47 millions d'agents (43,87 %), la "fonction publique territoriale" 1,98 million (35,17 %) et les divers personnels travaillant dans les hôpitaux publics 1,18 million (20,96 %). Ces chiffres n'englobent pas les "Organismes privés à financement public prédominant", les "Entreprises publiques", les "Organismes publics hors fonction publique" et les "Emplois aidés de la fonction publique".

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