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social - Page 448

  • Les familles plumées demandent à être reçues par François Hollande

     

    A - GrazianiLe collectif se félicite de cette première journée de manifestations et met la pression sur les députés qui vont examiner en deuxième lecture les mesures contestées :

    "Plus de 50 manifestations à travers toute la France se sont tenues aujourd'hui à l'appel des Familles Plumées. Rassemblant entre quelques centaines et quelques milliers de manifestants devant les préfectures de France, cette mobilisation marquait le lancement de la réaction des familles à la démolition de la politique familiale. Dans le viseur des associations, syndicats et familles qui sont retrouvés au sein du collectif des Familles Plumées, 2 mesures phares : la réforme du congé parental et la mise sous condition de ressources des allocations familiales. Ces mesures contenues dans le PLFSS 2015 (Projet de Loi de Finance de la Sécurité Sociale) ont été adoptées en 1ère lecture à l'Assemblée nationale avant d'être supprimée au Sénat.

     

    « Dès demain, le texte reviendra devant les députés pour une 2ème lecture. C'est pourquoi nous avons tenus à nous mobiliser à la veille de  ce nouvel examen pour sensibiliser les députés sur les enjeux de ce texte et ses conséquences concrètes pour la vie quotidienne de millions de familles » explique Julie Graziani, mère de famille et porte-parole des Familles Plumées. Car malgré les propos du gouvernement, les Français sont chaque jour de plus en plus nombreux à comprendre que ces mesures vont les toucher directement. « Qui a recours au congé parental ? Certainement pas les familles les plus aisées ! » explique Didier Leprice-Ringuet, porte-parole des Familles Plumées. « Nous serons présents tout au long des débats à l'Assemblée, y compris dans les tribunes pour suivre les débat en séance plénière. Nous devons soutenir les députés courageux qui sont de plus en plus nombreux à oser avoir une parole libre sur ce sujet et à dire haut et fort leur inquiétude sur cette démolition de la politique familiale. C'est très grave. Nous ne pouvons rester les bras croisés » poursuit Julie Graziani.

     

    Les résultats du sondage commandé par les Familles Plumées à l'IFOP sont d'ailleurs sans appel. 81% des Français estiment que la politique fiscale menée par le gouvernement pénalise fortement les familles,  3 Français sur 4 (74%) se déclarent opposés à la réforme du congé parental et près de 8 Français sur 10 (77%) dénonce la mise sous condition de ressources des allocations familiales en craignant un abaissement année après année du seuil à partir duquel les allocations familiales seront réduites voire supprimées.

     

    « La mobilisation ne fait que commencer » estime Julie Graziani. « Si le Président de la République ne veut pas faire de l'année 2015 une année sombre pour lui, il doit être à l'écoute des Français, et pas seulement des casseurs. La balle est dans son camp et dans celui de sa majorité. Nous attendons donc sa réponse rapide à notre demande de rendez-vous. On ne peut pas faire disparaître la politique familiale en privant les familles du dialogue qu'elle demande. M. le Président, ne faites pas des sans-dents des sans-voix ! » conclue-t-elle."

    Louise Tudy

  • Les familles plumées de Gironde se rassemblent dimanche

    Les Familles Plumées

    Dimanche 23 novembre
    Tous dans la rue pour la famille !

     

    Rassemblement de 15h à 16h30

     

    Bordeaux

    Arcachon - Blaye - Langon - Lesparre - Libourne

    devant la préfecture et les sous-préfectures

     

    DES MESURES EN COURS D'ADOPTION PAR LE PARLEMENT VONT IMPACTER

    LOURDEMENT LES FAMILLES :

    Réduction du congé parental

    Allocs sous conditions

    Pression fiscale

    Les parents raquent les enfants trinquent.

    Venez tous avec landaus et poussettes,  symboles de notre avenir .

    http://lesfamillesplumees.fr/

    Marie Bethanie

  • Selon l’INSEE, la France va mal… Sans blague ?

    Il y a quelques jours, l’INSEE sortait son ouvrage France, portrait social 2014 qui passe à la loupe conditions de vie, éducation, salaire, famille ou immigration…

    Un document qui n’apprendra pas grand-chose au pays réel puisque c’est leur quotidien qui est chiffré, mais qui rend incontestable la tiers-mondisation de la France, souvent niée par journalistes et politiques.

    Il n’y a qu’à ouvrir les yeux pour se rendre compte que le nombre de SDF augmente considérablement depuis des années. Ce rapport le chiffre et, puisque la perception naturelle des faits doit désormais se plier à la dictature des chiffres, le prouve.

    En 2012, la France en comptait 112.000, dont 31.000 enfants : une hausse de 44 % en onze ans. Parmi eux, 55 % sont nés à l’étranger : 60 % sont originaires d’Afrique (23 % du Maghreb et 35 % du reste du continent) et près d’un tiers sont originaires de l’est de l’Europe. La réponse du gouvernement ? On augmente le nombre de naturalisations…

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  • Tous les deux jours, un agriculteur se suicide

    L’institut de veille sanitaire (INVS) a publié il y a quelques jours une étude sur la surveillance de la mortalité par suicide des agriculteurs exploitants, portant sur les années 2007, 2008 et 2009. Les résultats sont plus qu’alarmants. En France, près de 500 suicides d’agriculteurs ont été enregistrés durant les 3 années étudiées. Autrement dit, c’est un agriculteur qui se suicide tous les deux jours dans le pays. Retour en détail sur les chiffres d’une étude qui fait froid dans le dos. 

    Tous les deux jours, un agriculteur se donne la mort 

    Toutes morts confondues, la population des agriculteurs montre une sous-mortalité par rapport à la population française. Cela peut s’expliquer, notamment, par un « healthy worker effect », par une plus faible mortalité par certaines maladies - liées à une moindre consommation de tabac -, ou encore par le fait que la rudesse du travail nécessite une meilleure santé que la population générale. 

    En revanche, si l’on étudie uniquement la mortalité par suicide, elle est supérieure de 20% par rapport au reste de la population générale française. 

    La problématique est encore plus flagrante lorsque l’on compare les chiffres avec ceux concernant les cadres. Un agriculteur exploitant présente un risque trois fois plus élevé de se donner la mort qu’un cadre (deux fois plus élevé pour les agricultrices). 

    Ainsi, l’étude de l’INVS confirme que la catégorie sociale des agriculteurs exploitants possède la mortalité par suicide la plus élevée parmi toutes les catégories sociales. 

    Cette surmortalité est particulièrement marquée chez les éleveurs âgés de 45 à 64 ans qui ont un risque de décéder par suicide respectivement de 31% et 47% plus élevé que la population générale. 

    L’étude de l’INVS révèle également que le suicide est la troisième cause de mort dans le monde agricole, après les cancers et les maladies cardiovasculaires. 

    Tous ces chiffres sont édifiants, mais comment les expliquer ? 

    Corrélation directe entre suicide et difficultés économiques 

    L’isolement social que rencontre un grand nombre d’agriculteurs et les contraintes particulières liées à l’exercice du métier -qu’elles soient physiques, climatiques, politiques ou sociales- sont avancés pour expliquer ce phénomène. 

    Mais il faut insister sur la corrélation directe entre suicide et difficultés économiques. Les observations de l’INVS coïncident avec la temporalité des problèmes financiers rencontrés dans ces secteurs sur la période d’étude. 

    Par exemple, la surmortalité par suicide chez les éleveurs bovins-lait coïncide avec la rupture en 2008 d’un accord tacite entre producteurs et acteurs économiques qui apportait certaines garanties aux agriculteurs (pas de concurrence étrangère, notamment). 

    Vigilance pour les mois à venir 

    La Mutualité sociale agricole (MSA), qui est chargée de mettre en œuvre le plan de prévention du suicide dans le monde agricole de 2011 dont fait partie l’étude de l’INVS, insiste sur le fait que « la vigilance s’impose » pour les mois à venir. 

    En effet, la colère des agriculteurs s’est à nouveau exprimée ces dernières semaines, notamment dans les filières fruits, légumes et élevage bovin, face à des cours qui s’effondrent et à des contraintes administratives et environnementales que les agriculteurs jugent trop pesantes. 

    Fin septembre, des centaines de maraîchers bretons ont incendié la Mutualité sociale agricole de Morlaix (Finistère), après avoir déversé leurs légumes invendus devant le bâtiment. Le centre des impôts local a également été visé par ces violences. 

    La MSA a mis en place Agri'écoute, un service téléphonique destiné aux agriculteurs en difficulté. Le numéro (09 69 39 29 19) est accessible 24h/24 et 7j/7 et permet aux agriculteurs qui le souhaitent de discuter de façon anonyme avec des personnes formées aux situations de souffrance ou de détresse. 

    L'étude de l'INVS était attendue par de nombreux acteurs du secteur. Elle est considérée comme la première étude officielle et exhaustive sur le sujet du suicide chez les agriculteurs. Si ses résultats sont déjà très alarmants, certains acteurs estiment qu'ils sont sous-estimés. Ainsi, le syndicat agricole la Coordination Rurale affirme que de nombreux suicides sont déclarés comme étant des accidents afin que les assurances puissent être touchées par les proches. L'Apli (Association des producteurs de lait indépendants) avançait pour 2009 le chiffre de 800 suicides au sein de la population des agriculteurs... 

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • « Les Familles Plumées » dans la rue dimanche prochain !

    A la veille de la relecture à l’Assemblée nationale du PLFSS, un collectif appelle à descendre dans la rue pour soutenir les parlementaires engagés dans la défense de la politique familiale !

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    50 manifestations organisées partout en France dimanche 23 novembre pour faire pression et interpeler les députés qui ont la possibilité de supprimer la mise sous condition de ressource des allocations familiales et la réduction du congé parental lors de la 2ème lecture du PLFSS qui commencera à l’Assemblée le lendemain(lundi 24 novembre)

    « La parents raquent, les enfants trinquent ! » Tel sera la mot d’ordre des manifestations organisées dimanche prochain, 23 novembre, devant les préfectures de France, à l’appel d’associations familiales, de familles et de citoyens réunis au sein du collectif « Les Familles Plumées ». Une cinquantaine de manifestations sont d’ores et déjà prévues et une carte de la mobilisation est mise à jour en temps réel sur le site de l’opération : www.lesfamillesplumees.fr

    « Notre mobilisation intervient à la veille du retour du texte à l’Assemblée nationale pour une 2ème lecture. Il n’est pas trop tard. Nous sommes dans le bon tempo. Et tous les retours terrain que nous avons montrent que l’opinion est avec nous » explique Julie Graziani, porte-parole des « Familles Plumées ». Car la bataille législative est forte entre les députés et les sénateurs. Ces derniers ont en effet supprimé la mise sous condition de ressource des allocations familiales prévue dans le PLFSS 2015 (Projet de Loi de Finance de la Sécurité Sociale). Mais suite à l’échec prévisible de la commission mixte paritaire, le parcours législatif va reprendre dès lundi prochain avec un nouvel examen du texte par les députés. « Nous souhaitons réussir à leur faire entendre la voix des familles d’aujourd’hui et de demain » explique Didier Leprince-Ringuet, porte-parole des « Familles Plumées ». « La mise sous condition de ressource des allocations familiales serait synonyme d’une rupture de notre pacte républicain et mettrait un terme à l’égalité entre les enfants. C’est inquiétant car cela ouvre la voie à la suppression pour tous des allocations familiales d’ici quelques années » poursuit Julie Graziani.

    Dimanche 23 novembre : rejoignez les « Familles Plumées » pour faire entendre votre ras le bol fiscal et dire STOP au racket des familles

    TOUTES LES INFOS SUR :
    www.lesfamillesplumees.fr

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/les-familles-plumees-dans-la-rue-dimanche-prochain_121606.html#more-121606

  • Nord : 13 fermes court-circuitent un supermarché en ouvrant leur propre magasin

    En lieu et place d’un projet de supermarché, 24 exploitants agricoles ont lancé “Talents de fermes”, à Wambrechies, près de Lille. Ce magasin leur permet de vendre leurs produits directement aux consommateurs.

    «Nous faisions tous de la vente directe sur notre propre exploitation. Mais en nous regroupant au même endroit, nous avons permis au client de trouver tous les ingrédients de ses repas », raconte Danielle Grave, exploitante maraichère de Talents de fermes. Pains, boissons, fruits et légumes, viandes, conserves… Depuis le 19 août, cette SARL (Société à responsabilité limitée) installée à Wambrechies permet à vingt quatre producteurs de vendre directement les produits de leurs exploitations aux consommateurs.

    « Un ensemble de fermes, regroupées en un seul lieu »

    « Cet endroit est un ensemble de fermes, regroupées en un seul lieu. En vingt minutes, le client a ce qu’il lui faut », indique Perrine Dekeukelaire, une autre exploitante. Talents de fermes commercialise uniquement des produits frais et locaux, hormis le vin et les champagnes. « Nous assurons même des permanences sur place pour répondre aux questions de la clientèle », indique Danielle Grave. Les prix des produits, complète-t-elle, se font « en fonction de nos coûts de revient. Nous assurons une qualité qui justifie que, parfois, nos prix soient plus élevés que dans des grandes surfaces. »

    En rapprochant les producteurs des clients, ce lieu ouvre de nouveaux débouchés aux agriculteurs, explique Perrine Dekeukelaire : « Nous vendons de plus grandes quantités, à un prix 20 % à 30 % supérieur à celui auquel la grande distribution achetait nos produits. »

    L’impulsion de la mairie

    C’est comme une alternative à la grande distribution que ce magasin a été imaginé en 2009. À l’époque, un projet d’implantation de supermarché dans la ville pousse les fermiers à manifester. « Il avait un nom qui portait à confusion, “La ferme du Sart”. Les clients auraient cru aller à la ferme, alors que ce supermarché vendait des crevettes de Madagascar ! » raconte Danielle Grave, mobilisée dès le départ.

    Le maire de la ville, Daniel Janssens, joue pleinement un rôle d’arbitre. Il veut privilégier la vente de denrées 100% locales. Il décide de soutenir les agriculteurs dans leur combat. Il les encourage à se regrouper en collectif (“L’Union fait la ferme”) et s’appuie sur le plan local d’urbanisme (PLU) pour s’opposer à l’ouverture du supermarché. « Les grands magasins importent beaucoup de produits que nous avons déjà sur place. De plus, ils exercent une forte pression sur les producteurs », justifie Daniel Janssens. Fin stratège, le maire modifie par la suite le PLU… pour permettre aux agriculteurs d’ouvrir leur espace de vente collectif !

    Après cinq ans de démarches administratives et de récolte de fonds – 1,3 millions d’euros ont été investis -, Talents de Fermes ouvre ses portes le 19 août 2014. Entre temps, le supermarché contre lequel les agriculteurs se battaient s’est implanté à 15 km, à Villeneuve d’Ascq, sous un autre nom. À noter, ce magasin annonce vendre plus de 50% de produits locaux et que 95% de leurs fournisseurs viennent de la région.

    Un avenir prometteur

    Aujourd’hui, Talents de Fermes affiche un chiffre d’affaire quotidien de 5 000 €, accueille 2 000 clients par semaine, emploie 8 salariés et 5 étudiants le week-end. Outre les 24 producteurs associés au sein de la SARL, trente deux “dépôt-vendeurs” y déposent leurs marchandises. La clé du succès ? L’esprit d’équipe, assure Danielle Grave : « L’aspect humain est primordial. Cela a pris du temps, mais aujourd’hui la machine tourne et les clients reviennent. »

    Le cas de Talents de Ferme n’est pas isolé en France. « Il y en a de plus en plus de magasins de ce type, s’enthousiasme Danielle Grave. Il en existe plusieurs centaines, de tailles différentes. Uniferme, dans la région Rhônes-Alpes, existe même depuis une trentaine d’année. » Et ce n’est pas fini. Le 13 novembre dernier, un agriculteur d’Amiens est venu visiter Talents de Ferme, visiblement disposé à transposer le concept dans sa ville.

    Wedemain

    http://fortune.fdesouche.com/362539-nord-treize-fermes-court-circuitent-un-supermarche-en-ouvrant-leur-propre-magasin#more-362539

  • Travail du dimanche : les syndicats remontent au front

    Ils ont prévu de défiler du boulevard Haussmann jusqu’à l’Hôtel de Ville, à Paris. Vendredi 14 novembre, quelques centaines de salariés des grands magasins (Galeries Lafayette, Printemps, BHV, Bon marché), mais aussi de la Fnac, de Monoprix ou de la librairie Gibert Joseph, manifesteront contre le travail du dimanche et le travail de nuit à l’appel du CLIC-P, l’intersyndicale du commerce parisien. « L’heure n’est plus à l’échange d’arguments mais au rapport de force », assène Karl Ghazi, représentant de la CGT au sein de l’intersyndicale, connue pour ses actions coups de poings contre les enseignes. Une manière de faire pression sur les pouvoirs publics, alors que le gouvernement et la mairie de Paris se sont emparés du sujet.

    Le travail du dimanche a été remis sur le devant de la scène en avril par Laurent Fabius. Le tout nouveau ministre du tourisme lance alors une offensive pour relancer l’attrait de la capitale pour les visiteurs étrangers. Il préconise l’ouverture des commerces le dimanche dans les zones prisées des touristes. Et notamment sur le boulevard Haussmann à Paris, où les Galeries Lafayette et le Printemps le réclament de longue date. Loin des promesses du candidat Hollande qui, en 2012, réaffirmait « le principe du repos dominical »… En septembre, le Medef monte à son tour au créneau : il chiffre entre 40 000 et 100 000 le nombre d’emplois qui seraient créés dans le commerce et la distribution en ouvrant le soir et le dimanche.

    Dans la capitale – qui a toujours été en première ligne sur la question, en raison de son poids économique et des modes de consommation –, la maire (PS) Anne Hidalgo, opposée au projet, a choisi d’acheter du temps. En juin, elle a mis sur pied une mission d’information et d’évaluation dont le rapport doit être remis mi-décembre. Mais entre-temps, le gouvernement a repris la main, avec le projet de loi sur l’activité et l’égalité des chances économiques d’Emmanuel Macron, le ministre de l’économie. Il devrait passer en conseil des ministres… mi-décembre. RISQUE DE BANALISATION

    Les syndicats ne décolèrent pas. « Les touristes ont, selon nos calculs, représenté 12 000 à 18 000 emplois dans le commerce en 2012. Comment le Medef peut-il espérer créer 100 000 emplois ? », s’insurge M. Ghazi. Ils dénoncent pêle-mêle le risque de banalisation du travail le dimanche, son caractère destructeur pour les rythmes de vie des salariés et le risque d’absence de compensation salariale.

    L’initiative de M. Macron vise pourtant à simplifier le maquis législatif hérité de la loi Mallié (2009). Aujourd’hui, les commerces peuvent ouvrir cinq dimanches par an. Mais la loi distingue des « périmètres d’usage de consommation exceptionnel » où les salariés sont payés double ce jour-là, et des zones touristiques (sept à Paris), où ce n’est pas le cas. Le nouveau texte prévoit que les maires puissent accorder l’ouverture jusqu’à 12 dimanches par an.[....]

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Travail-du-dimanche-les-syndicats

  • Explosion des impôts sur le foncier non bâti. La France assassinée !

    Enquête en Haute-Savoie d’Armel Joubert des Ouches

    Comment vont réagir les Français lorsque des dizaines de milliers d’entres eux vont recevoir à leur domicile une lettre des impôts leur réclamant 10.000, 20.000 ou 30.000 euros au titre de la nouvelle taxe sur les terrains à bâtir ? Afin de « forcer » la mise en vente des terrains constructibles, la Loi de Finances 2013/2014 a prévu une majoration automatique de la taxe foncière.

    La France assassinée

    C’est la nouvelle trouvaille du gouvernement pour … trouver de l’argent … et imposer aux propriétaires terriens de vendre leurs parcelles pour faire construire des logements. Dans les territoires où la taxe sur les logements vacants est applicable, le Code des impôts prévoit donc ceci : « la valeur locative cadastrale des terrains constructibles est majorée d’une valeur forfaitaire fixée à 5 euros par mètres carrés pour les impositions dues au titre des années 2015 /2016, puis à 10 euros » l’année suivante.

    L’explosion des impôts sur le foncier non bâti : une trouvaille confiscatoire

    L’UNPI, l’Union Nationale de la Propriété Immobilière considère cette réforme particulièrement « attentatoire » au droit des propriétaires qui souhaitent conserver leur terrain. En Haute-Savoie, les élus, maires et députés se mobilisent pour contrer cette mesure.

    Source : Reinformation.tv

    http://www.contre-info.com/

  • La crise creuse les inégalités en France

    Dans son ouvrage «France, portrait social 2014» (1), l'Insee apporte de nouveaux éclairages sur les conditions de vie, l'éducation, les salaires, la famille ou encore l'immigration. Un document très fouillé qui dresse un tableau contrasté de l'Hexagone après la crise de 2008.

    La nouvelle édition de «France Portrait social», réalisé par l'Insee, est une mine de données chiffrées qui permet de dresser un état des lieux de la situation sociale de la France après plusieurs années de crise. Extraits choisis.

    ● Plus de 2 millions d'allocataires des minima sociaux d'insertion. La crise a aggravé le phénomène de persistance dans le chômage. Alors que le chômage a augmenté de 43% entre 2008 et 2013, le nombre de chômeurs de longue durée en France s'est lui accru de 56% et concerne 1,1 million de personnes. Un phénomène qui se retrouve dans toute l'Europe, à l'exception de l'Allemagne. La crise a frappé plus durement les catégories les plus exposées: les personnes peu diplômées, les ouvriers, les employés, les jeunes, les parents isolés et les immigrés. Résultat, le nombre d'allocataires du RSA socle a augmenté pour atteindre 1,7 million d'allocataires fin 2012 (+26% par rapport à fin 2008), de même que le nombre de bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) qui grimpe de 27%, à 0,4 million de bénéficiaires.

    ● Salaires freinés et impôts en hausse. Depuis la crise, le revenu salarial progresse plus lentement (+0,2% par an en euros constants sur 2007-2012, contre + 0,6% sur 2002-2007) et s'établit à 20.100 € en moyenne en 2012. Si les écarts de salaires entre hommes et femmes se resserrent, le salaire moyen des femmes reste inférieur de 26% à celui des hommes. L'Insee note que l'accroissement des prélèvements en 2013 a légèrement réduit les inégalités de niveau de vie des ménages. La reconduite du gel du barème de l'impôt et de la prime pour l'emploi, ainsi que la fin de l'exonération fiscale des heures supplémentaires, ont concerné l'ensemble des ménages imposés et l'impôt sur le revenu a augmenté de 280 euros par ménage imposé en moyenne. Les ménages les plus aisés ont été touchés par la création d'une tranche supplémentaire d'imposition à 45%, la réduction de l'avantage du quotient familial et la réduction de l'abattement pour les frais professionnels. L'impôt sur le revenu des 10% les plus aisés a ainsi augmenté de 800 euros en moyenne.

    ● Des quartiers prioritaires plus ciblés. En 2014, l'État a recentré son action sur 1.300 quartiers prioritaires, contre 2.500 auparavant, répartis sur 700 communes. La population couverte par la politique de la ville passe ainsi de 7,8 millions à un peu moins de 5 millions. Presqu'un tiers de la population concernée vit dans l'agglomération parisienne et 39 % dans une agglomération d'au moins 200.000 habitants. Les régions Centre, Languedoc-Roussillon et Picardie, qui abritent davantage de quartiers en difficulté, ont vu leur poids relatif dans la politique de la ville fortement augmenter.

    ● Des sans domicile étrangers majoritairement originaires d'Afrique. En 2012, dans les grandes agglomérations, on compte 81.000 adultes et 31.000 enfants sans domicile. Parmi eux, 45.000 adultes (55%) sont nés à l'étranger: 60% sont originaires d'Afrique (23% du Maghreb et 35% du reste du continent) et près d'un tiers sont originaires de l'est de l'Europe. Un sans domicile sur dix est «sans-abr» et dort dans la rue, les autres sont accueillis dans les différents hébergements mis à disposition par des associations ou des organismes d'aide: 33% en centre collectif où l'on peut rester la journée, 29% en logement, 16% en hôtel, 12% en centre collectif qu'il faut quitter le matin. Les sans domicile se situent à 44% dans l'agglomération parisienne.

    ● La famille traditionnelle reste prédominante. En matière de situations familiales, les grandes tendances sont les mêmes dans le secteur privé et dans la fonction publique: 43% des salariés du privé vivent avec au moins un enfant de moins de 18 ans, contre 45% dans la fonction publique. 21% des salariés du privé sont à la tête d'une famille nombreuse, contre 23% dans la fonction publique. Et 80% vivent en famille «traditionnelle» (ni monoparentale, ni recomposée), contre 78% dans la fonction publique. Mais, la stabilité de l'emploi joue sur la situation familiale: les salariés en CDD ou contrat court vivent moins fréquemment avec des enfants de moins de 18 ans.

    ● Enseignants des rémunérations plus faibles que les cadres de la fonction publique. A la rentrée 2013, on comptait 380.000 enseignants dans les collèges et lycées publics pour 4,6 millions d'élèves. L'anticipation de conditions de travail parfois difficiles en début de carrière concourt probablement aux difficultés de recrutement constatées depuis 2011: les enseignants débutants sont plus souvent affectés en région parisienne, sur des postes de remplaçants ou en zone prioritaire. En comptant les heures de cours et le temps de travail hors classe, les enseignants du second degré public déclarent travailler en moyenne plus de 40 heures par semaine et 20 jours pendant les vacances scolaires. En 2011, ils touchaient, en moyenne, 2.740 € nets par mois, primes et heures supplémentaires comprises. Agrégés et certifiés ont ainsi des rémunérations nettes plus faibles que les cadres de catégorie A non enseignants de la fonction publique d'État, dont le salaire moyen est de 3.300 € nets mensuels en équivalent temps plein. De fait, ces derniers perçoivent un tiers de leur rémunération sous forme de primes.

    Marie-Cécile Renault

    notes : (1) http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?ref_id=FPORSOC14

    SourceLe Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EuEyFAVAAEjUJGWbjy.shtml

  • Quatre vidéos pour comprendre le Revenu de Base

    Les 4 mini-films de cette playlist sont le résultat d’un travail réalisé par Jean-Eric Hyafil, Jonathan de Mulder, Amaru Mbape, Léon Régent, Marc de Basquiat et Sébastien Calvez. La production de cette série de vidéos a été financée par 81 généreux donateurs.http://www.kisskissbankbank.com/fr/pr… et soutenu par le Mouvement Français pour un Revenu de Base : http://revenudebase.info/

    Le revenu de base face aux défauts du RSA

    Financer le revenu de base par l’impôt

    Lire la suite 

    http://fortune.fdesouche.com/361227-quatre-videos-pour-comprendre-le-revenu-de-base