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  • Sur qui peut-on compter pour reconstituer les tissus sociaux ?

    Au moment où les partis politiques veulent faire croire au salut par le choix d’un homme providentiel, comment revitaliser à tous les niveaux les cellules sociales ?

    Jean Ousset dans son livre l’Action au chapitre I de la cinquième partie, « Une élite d’hommes » (p. 239 à 242), donne les éléments pour former et relier ce petit nombre capable d’agir. Extraits :

    « Selon les propres termes de saint Pie X : « On ne bâtira pas la cité autrement que Dieu ne l’a bâtie...». Tâche immense de reconstitution des tissus sociaux, de revitalisation des cellules sociales.

    Or, pour une action pareille, il faut des hommes.

    • Il faut une élite d’hommes non seulement instruits, habiles, résolus, tenaces mais divers à l’extrême. Répandus en tous lieux et milieux. Laïcs courageux et conscients de leurs responsabilités.Rien d’efficace et de vraiment profond n’a été fait, dans l’histoire, sans cette formation préalable et intense de quelques-uns.
    • Une élite d’hommes qui, ayant bien saisi l’esprit de ce qui est à faire, soient capables d’en suggérer, promouvoir, orienter, poursuivre l’exécution. Inlassablement.
    • Une élite d’hommes unis, dans et par la seule doctrine, mais non agglutinés en formation compacte.
    • Une élite d’hommes assez vigoureusement trempés pour que, tout en étant UNS par la doctrine, par le même sens des méthodes, par une réelle amitié au service du vrai, ils ne soient ni décontenancés, ni découragés par l’impression d’un isolement inévitable ; attendu que, selon les modalités d’une action pareille, chacun risque de se trouver dans des activités ou régions très différentes.
    • Une élite d’hommes qui soient tout à la fois en relation et dispersés.
    • Une élite d’hommes qui soient tout à la fois créateurs d’unité et de diversité.
    • Une élite d’hommes qui soient agents d’harmonisation, de concertation de toutes les forces saines. Sans menace pourtant d’unitarisme, de massification ! Sans que soient compromises la pluralité, la diversité essentielle à toute activité sociale !
    • Une élite d’hommes qui sachent respecter l’autonomie des initiatives louables, qui les comprennent, qui sachentles aider,sans se laisser absorber, aveugler par ce qu’il y a toujours d’un peu égoïste en chaque entreprise.
    • Une élite d’hommes qui, quels que soient les devoirs, charismes, missions, vocations, fonctions de chacun,sachent garder lesens du plan général de l’action, le sens de contacts plus nombreux à établir, d’opérations plus larges à organiser, de synchronisations plus fécondes à régler.
    • Une élite d’hommes qui, quels que soient leurs engagements sociaux, leurs options politiques aient par-dessus tout un esprit commun qui les empêche de borner le regard à leur activité particulière. Non que ces hommes soient invités à n’y avoir qu’un rôle de principe : adhérents ou militants pour la forme et dont le cœur serait ailleurs. Leur engagement ne peut être fécond que s’il est réel. Mais il leur est demandé de garder, et communiquer autour d’eux, le sens du combat général. Que celui qui milite dans le syndicalisme, par exemple, y milite loyalement ; mais sans prendre les dimensions de son combat pour les dimensions mêmes du combat plus large où son action particulière trouve sa place et ses limites.

    Et le même raisonnement peu s’adapter à mille cas, qu’il s’agisse d’un membre des A.P.E.L. ou de l’adhérent d’un parti politique.

    Une élite d’hommes qui, pour engagés qu’ils soient en telles actions diverses, n’en constituent pas moins, au-dessus de ces dernières, un esprit générateur d’union, de concertation par intelligence réciproque des diverses options ; favorisant ainsi la complémentarité, la solidarité des initiatives.

    Une élite d’hommes désintéressésSimples et purs d’intention, comme des colombes ; mais prudents et souples dans l’action, comme des serpents.

    Cette élite d’hommes dont a parlé Le Play... : « qui ne songe qu’au bien public, qui ne demande rien pour elle, rien pour ses parents, qui laisse de côté gloire... vanité... »

    Ce qu’il importe de comprendre c’est que la constitution d’une élite civique, SPECIALISTE de la stratégie politique et sociale est indispensable. Or la constitution d’une élite ne se décrète pas. On travaille, on s’applique à la former. Le devoir est de tout mettre en œuvre pour y parvenir. Quant au succès du résultat il n’appartient qu’à Dieu. ». A suivre …

    Lire et télécharger dans son intégralité l’Action au chapitre I de la cinquième partie,  « Une élite d’hommes » dans l’Action de Jean Ousset. Pour rejoindre une initiative qui corresponde à vos « talents » contacter le service d’information d’IchtusCe livre l’Action de Jean Ousset est un maître livre pour bien penser l’action en fonction du but poursuivi. Tout homme ou femme d’action le lira avec profit pour inspirer son engagement. Jean Ousset, fondateur d’Ichtus pour Former, Relier et Agir, est le premier en effet à avoir méthodiquement formalisé une doctrine de l'action culturelle, politique et sociale à la lumière de l'enseignement de l'Eglise pour, concrètement répondre au mal par le bien. A l'encontre des pratiques révolutionnaires et de la dialectique partisane, si l'amitié est le but de la politique, Jean Ousset nous montre comment pour agir en responsable, l'amitié en est aussi le chemin. 

    Le Salon Beige

  • Garches : les grévistes accueillis à l'école Ste Geneviève

    Suite à l'expulsion des grévistes de la faim de l'hôpital de GarchesLe Parisiennous informe que les parents ont finalement quitté Garches en fin d'après-midi pour Le Port-Marly. Laurence Godfrin, porte-parole des familles, annonce :

    «Grâce au père Bruno, les familles ont trouvé refuge dans l'école privée Sainte-Geneviève, au 15, rue Jacques-II». «Les parents vont y passer la nuit et continuent leur grève de la faim. Et les lieux sont ouverts au public».

    La mobilisation se poursuit pour le maintien du service du Dr Delépine.

    Vidéo prise hier par le SB :


    Garches par Le_Salon_Beige 

    Michel Janva

  • Pénible avènement du compte pénibilité

    D'excellents auteurs considèrent l'homme comme impropre au travail. Ils en donnent pour preuve qu'une telle activité le fatigue. Que le gouvernement Valls ait donc fait, plus ou moins, machine arrière sur la question de la "pénibilité" n'étonnera que deux catégories de citoyens. Cela surprend d'une part ceux qui, permanents syndicaux ou journalistes, n'exercent plus, depuis longtemps ou depuis toujours, la moindre tâche physiquement astreignante.

    Mais on ne doit pas écarter la deuxième catégorie, qui croit encore au souffle d'énergie de la nouvelle combinaison ministérielle. Soulignons en effet que, coiffée par le surmâle catalan, elle n'a, malgré ses grands airs, n'a rien accompli depuis sa nomination le 31 mars. Elle demeure, quoi qu'on en pense essentiellement arrimée au char mou du successeur d'Armand Fallières, glorieux président de la Troisième république et des derniers Mérovingiens, ceux qu'on appelait les rois fainéants.

    Si l'on entend en revenir au dossier du travail dit "pénible", on doit se plonger dans l'observation du monde réel, ce qui implique de sortir tant soit peu des romans et sermons de Victor Hugo ou Jean Jaurès.

    Le monde réel c'est celui du marché libre, dont la logique économique finit toujours pour s'imposer contre toutes les utopies sociales en chambre.

    Dans l'Humanité du 12 octobre 1950, par exemple, on pouvait lire en première page un grand discours de Kim Il-sung, que le journal appelait alors "Kim Ir-sen", président du gouvernement coréen et commandant en chef de l'armée "populaire". Photographié en complet veston il déclarait de façon martiale : "combattez farouchement, malgré toutes les difficultés jusqu'à la victoire finale." En observant aujourd'hui les images de son petit-fils Kim Jong-il héritier du trône nord-coréen et dirigeant inoxydable du parti communiste, on peut se demander quand même quel rapport ces gens-là ont jamais pu entretenir avec le travail "pénible". La réponse se trouve dans les concepts fabriqués par la propagande communiste et ses prolongements littéraires misérabilistes.

    Dans les trois colonnes voisines, en effet, sur cette première page, le lecteur de "L'Huma" pouvait lire l'annonce, d'un "important rapport de Benoît Frachon au comité national de la CGT".

    Rappelons-le, à ceux qui l'ignoreraient aujourd'hui, que le secrétaire général de la Centrale syndicale siégeait à cette époque de façon clandestine au bureau politique du parti communiste. Que recommandait alors, en cet automne 1950, le syndicaliste et militant stalinien ? Certes dans le corps du texte, en page 4 sur 5 colonnes on retrouve, contre le plan Marshall mots pour mots les même arguments que l'on utilise aujourd'hui contre le projet de traité transatlantique. Mais sa première préoccupation allait à la défense de Henri Martin. Et à l'autre bout de la même première page du même quotidien, on apprenait en effet que "les travailleurs parisiens se rendront nombreux, demain soir à la Mutualité, pour attester leur solidarité avec Henri Martin… Ils exigeront que l'on mette fin sans délai à l'expédition inconstitutionnelle contre le Viêt-Nam."  Certains  se demanderont d'ailleurs si la grande salle de la Mutualité, qui ne contient de nos jours 2 500 personnes qu'avec difficulté, n'a pas quelque peu rétrécis en 60 ans, à moins que les "travailleurs parisiens", affectés n'en doutons pas à des tâches [très] pénibles, n'aient, dès cette époque répondu qu'à une définition métaphorique : dans le discours marxiste on a toujours appelé classe ouvrière l'ensemble de ceux qui témoignent d'une conscience prolétarienne, même s'ils n'ont jamais pointé à l'usine usine. Dans "Les Temps modernes", Jean-Paul Sartre, qui lui-même n'avait jamais travaillé de ses mains laissait ainsi le glorieux porteur de valise du FLN Francis Jeanson, qui n'a jamais, quant à lui, pensé qu'avec ses pieds théoriser brillamment le sujet..

    De ce point de vue donc, le concept de pénibilité, tel qu'on cherche à l'introduire en ce moment dans la nième pseudo-réforme des retraites étatisées, doit être tenue pour une simple variante de la même rhétorique.

    Concrètement sur un marché libre et contractuel du travail la rémunération spécifique des tâches les plus difficiles se résout dans le niveau plus élevé des salaires.

    Notre pensée ne doit donc pas aller aux petits bureaucrates du syndicalisme subventionnaire à la française. On citera ici plutôt l'exemple des mineurs de cuivre chiliens. Leur tâche se révèle infiniment plus pénible et dangereuse que celles jamais accomplies par les négociateurs de la conférence sociale française qui se réunira en cette fin de semaine sous la houlette de François Hollande. En contrepartie ils sont les travailleurs les mieux payés de leur pays.

    Arrêtons-nous évidemment, de peur d'être accusé de faire l'apologie d'un pays "ultralibéral". Son économie n'a-t-elle pas été redressée par les [affreux] Chicago Boys de 1975 ? Leurs réformes produisent, cependant, depuis bientôt 40 ans leurs effets positifs, au point qu'elles paraissent intangibles, pour l'essentiel, même aux yeux de la présidente actuelle [socialiste] Mme Bachelet.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/07/penible-avenement-du-compte-penibilite.html

    Remarque

    Un de mes lecteurs et amis, sur Face Book, me faisant remarquer que "les mineurs chiliens sont des salariés du gouvernement, les mines lui appartenant." Je répond que certes dès 1966 la Codelco avait été rachetée à 51&bsp;% par le gouvernement (démocrate chrétien) chilien, avant Allende, pour des raisons indépendantes du prétendu "modèle social". Depuis le XIXe siècle, les revenus miniers (royalties ou bénéfices) constituent une ressource essentielle de l'État chilien. Cela ne change rien au fait que les mineurs ne sont pas considérés en fonction d'un "compte pénibilité en vue de la retraite" mais rémunérés par des salaires élevés et justifiés. Ce sont de véritables travailleurs. Ils n'ont pas été fonctionnarisés. Je citais cet exemple en pensant à l'image très forte de leur navette entre Santiago et le désert d'Atacama, qui me venait à l'esprit au fil de la plume. On pourrait en donner de bien meilleurs, ils sont innombrables dans le monde. On voudra bien excuser la superficialité de cet article de humeur. J'ajoute quand même que la très importante "Mine d'Escondida", par exemple, est privée et rapporte beaucoup d'argent à l'État chilien sous forme d'impôts.

  • Avignon : venez soutenir la France qui bosse

    GSi en Avignon certains font grèves ou soutiennent les grévistent qui abusent du système... d'autres ne feront pas 1 seul jour de grève, et même résistent aux jours de grèves imposés; Par exemple:"Du minuscule et de l'imprévisible" tout les jours à 16h45 à la chapelle de l'oratoire rue Joseph Vernet.Venez donc soutenir la France qui bosse ! Celle qui résiste à l'esprit de grève ou aux syndicats ! Les artistes qui veulent rendre et réveiller la personne humaine dans sa véritable vocation, qui veulent montrer l'invisible et ce qu'est la vie dans le plus ordinaire et apparemment le plus banal !

    Il faut souligner qu'il est assez rare qu'un moine/prêtre monte sur les planches... Saint Jean Paul II avait initié cela.... Frère Grégoire (Cté St Jean) lui emboîte le pas à son humble mesure. Sachez qu'il se déplacera volontiers dès septembre dans les paroisses, maisons de retraite, chez des particuliers pour redonner ce monologue.

    « Du minuscule et de l'imprévisible » ou "le baiser d'une lumière sur notre coeur gris" Monologue de 55 min présenté au festival Off créé à partir d'interviews et autres textes de Christian Bobin, qui a approuvé et encouragé ce projet.

    Voici l'avis de Famille Chrétienne :

    « À la question : que faites-vous dans la vie, voilà ce que j’aimerais répondre, voilà ce que je n’ose pas répondre, disait Bobin : je fais du tout-petit, je témoigne pour un brin d’herbe. » Avec ce tout-petit, le Père Grégoire voit haut et grand. « Son » monologue tiré d’une prose aux accents religieux se veut une redécouverte de la vocation humaine première, dans son éblouissement originel : vocation à regarder, louer, aimer. Vocation à se sentir vivant. Vocation à savourer le temps qui passe, et non à courir derrière lui. Vocation à renaître de l’Esprit, selon les paroles évangéliques. La naissance, l’amour, la mort éternellement recommencées. Éternellement transfigurées. « Le baiser d’une lumière sur notre coeur gris »

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/07/avignon-venez-soutenir-la-france-qui-bosse.html

  • Grèce, année zéro (Docu)

    Depuis qu’elle a été contrainte par l’Union européenne et le FMI, en 2010 et 2011, à des réformes et des économies drastiques en échange de prêts de 240 milliards d’euros, la Grèce est volontiers présentée, en France, comme une victime de l’Europe. En Allemagne, à l’inverse, on la considère largement comme responsable des tourments de la zone euro.

    Jean Quatremer et Pierre Bourgeois sont partis à la rencontre de Grecs de toutes conditions sociales, depuis les citoyens ordinaires qui, à Patmos comme à Athènes, ont souffert des mesures d’austérité, jusqu’aux responsables chargés de mettre en œuvre les réformes.

    Réalisé par Pierre Bourgeois et Jean Quatremer (France/Grèce 2014)

  • Comment le président du MEDEF diminue les impôts de sa société de 25 à 3%

    Pierre Gattaz se fait épingler sur l’ampleur de l’optimisation fiscale de Radiall, son entreprise qui bénéficie pourtant de 876.000 euros au titre du CICE.

    Habitué à donner des leçons et des mises en gardes au gouvernement – bien souvent pour dénoncer le coût du travail -, Pierre Gattaz, président du Medef, se fait à son tour épingler. Le quotidien “L’Humanité” publie mardi 1er juillet une enquête sur Radiall, l’entreprise dirigée par “le patron des patrons”.

    Principal enseignement tiré de la lecture des rapports annuels de son groupe : Pierre Gattaz est parvenu a fortement diminuer la contribution fiscale en France de sa société d’équipements électroniques alors qu’il continue de bénéficier de crédits d’impôts – notamment à travers le CICE (Crédit impôt compétitivité emploi) – et augmente les dividendes.

    En fin de journée, Pierre Gattaz a réagi à l’article de “L’Humanité”. Dans son blog, le président duMedef se livre à “un petit cours d’économie pour débutants“. Peu avant, son entourage s’était déjà dit pour le moins “surpris par l’interprétation des chiffres qui en est tirée“.

    L’analyse des données établie par “L’Humanité” indique que la part des impôts payés France par le groupe de Pierre Gattaz est passée en quelques années de 25% à 3%.

    Selon le quotidien, la société française Radiall transfère la plus grande partie de sa plus-value à ses filiales à l’étranger : elle parvient ainsi à nettement réduire son taux d’imposition, technique dite de l’optimisation fiscale.

    202.000 euros d’impôts pour 876.000 de CICE

    En 2013, le groupe Radiall a réalisé un chiffre d’affaires de quelque 25 millions d’euros (+ 27% entre 2010 et 2013). Et ce chiffre d’affaires est réalisé très majoritairement en France, à hauteur de 70% du chiffre d’affaires global. Sur cette même année, sa charge fiscale en France s’est limitée à 202.000 euros alors même que l’entreprise a notamment bénéficié de 876.000 euros du CICE.

    En France, Radiall emploie 1.153 salariés permanents et 209 intérimaires. Ses filiales à l’étranger (Mexique, Chine…) comptent 625 salariés permanents et 762 précaires. Grâce au dispositif d’optimisation fiscale, le groupe fixe les prix de vente à ses filiales (les prix de transfert). Il s’agit donc de baisser les prix en interne afin d’affecter la majeure partie des marges dans les pays où la fiscalité est le plus avantageuse.

     Selon le sénateur communiste Eric Bocquet, cité par “L’Humanité”, l’optimisation fiscale représente “entre 40 et 50 milliards par an” de manque à gagner pour l’État.

    Le quotidien se plaît enfin à rappeler que les dividendes générés par la société, eux, ont doublé entre 2010 et 2014 pour atteindre 2,8 millions d’euros. Des dividendes dont bénéficie principalement la famille de Pierre Gattaz: en 2010, une opération de rachat lui a permis de détenir 87% des actions.

    Nouvel Obs

    http://fortune.fdesouche.com/346971-comment-le-president-du-medef-diminue-les-impots-de-sa-societe-de-25-3#more-346971

  • Le remplaçant du FAMAS sera-t-il français?

    Lors d’une récente séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian répondant au député Philippe Meunier sur le renouvellement des fusils d’assaut des forces françaises (le fameux FAMAS), a affirmé que « les entreprises françaises capables de produire directement ce type d’armement il y a une quinzaine d’années ne le font plus ou ont été fermées (comme la Manufacture d’armes de Saint-Étienne) » et que, donc, « il n’y a plus en France ce type d’activités ».

    Ce n’est toutefois pas l’avis de l’armurier Verney-Carron, un fabricant de fusils de chasse depuis 1650, installé à Saint-Etienne. Selon le quotidien Le Progrès, cette entreprise souhaite participer à l’appel d’offres lancé au niveau européen par la Direction générale de l’armement (DGA) visant à acquérir « environ 90.000 Armes Individuelles Futures (version standard et version courte) destinées à remplacer les FAMAS en service ». Et de promettre une centaine d’embauches et des fusils fabriqués en France si elle devait être désignée.

     

    Seulement, il se pose un obstacle de taille : son chiffre d’affaires (12 millions d’euros), qui est insuffisant pour permettre à l’armurier stéphanois de faire acte de candidature. La DGA exige en effet un fournisseur aux reins solides, ayant un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 80 millions d’euros.

    Qui plus est, elle demande également aux prétendants qu’ils ont la capacité de « fournir des fusils d’assaut en communiquant la liste et les modèles des fusils d’assaut livrés au cours des trois dernières années avec leurs principales caractéristiques » ou qu’il détiennent des « moyens d’études, de production, et d’essais, permettant l’adaptation et la fabrication de fusils d’assaut en fournissant un descriptif de l’ensemble des moyens ».

    Du coup, les chances de Verney-Carron sont inexistantes… Pour autant, une entreprise française pourrait quand même profiter du renouvellement des FAMAS. En effet, indique Le Progrès, l’armurier Humbert, établi à Veauche (Loire), est sur les rangs.

    Filiale, depuis 2001, de l’italien Beretta, l’entreprise a déposé son dossier, en proposant le fusil ARX-160. L’arme, développée en 2008, ne serait pas produite en France mais sa maintenance pourrait être assurée par Humbert. « La durée de vie d’un fusil de ce type varie entre vingt-cinq et trente-cinq », a expliqué, au quotidien local, Pierrick Mazodier, son directeur général. « Durant cette période, le suivi technique, les modifications et les réparations seraient assurés à Veauche. Ce sont plus de cinq cents emplois directs ou indirects qui seraient alors créés dans le bassin stéphanois », a-t-il ajouté.

    Enfin, le groupe français Thales, via sa filiale australienne, devrait soumettre le fusil d’assaut F-90, qu’il avait présenté lors de l’édition 2012 du salon Eurosatory. « En coopération avec la société autrichienne Steyr Mannlicher, Thales poursuivra des opportunités spécifiques, comme le projet de remplacement du FAMAS avec la DGA, en faisant appel à l’expérience et aux installations de pointe du fabricant autrichien », avait indiqué, à l’époque, l’industriel.

    opex360.com

    http://fortune.fdesouche.com/346977-le-remplacant-du-famas-sera-til-francais#more-346977

  • "Il faudrait qu'on s'excuse d'avoir autant d'enfants"

    Stéphanie et Guillaume Garcia ont 8 enfants. Locataires, les époux sont avisés de la mise en vente du pavillon et sommés de le quitter en fin de bail, au 31 octobre 2015. Ils décident de faire bâtir. Ils trouvent un terrain, un promoteur, dessinent les plans, obtiennent un devis. Le crédit total porte sur 260 000 € étalés sur 25 ans, avec un taux d'endettement de 27 %. Or, la requête aboutit à un refus catégorique. Raison invoquée ? "Il y a trop d'enfants au foyer. Vous ne réussirez pas à vous en sortir".

    Déçus, ils font le tour des établissements financiers locaux.

    "A chaque fois, ça a été la même réponse. C'est abusé. Effrayant. Il faudrait qu'on s'excuse d'avoir autant de petits, alors que justement on se bat pour leur construire un avenir correct !"

    Résignés, ils cherchent une location :

    "Tout va bien jusqu'à ce qu'on évoque nos huit gamins. Alors là, c'est un non direct".

    Michel Janva

  • Désintégration morale, désintégration sociale

    Panem et circenses,  du pain et des jeux. Desjeux il y en a toujours, du pain de moins en moins. Alors que les médias ont reçu des consignes et/ou s’autocensurent afin  de ne pas donner d’écho aux nouveaux débordements antifrançais de supporters algériens  qui se sont déroulés hier soir après le  match opposant la Mannschaft à l’équipe des Fennecs, la victoire des bleus sur le Nigéria  quelques heures auparavant n’occulte pas complètement notre situation économique dramatique. Le Figaro aujourd’hui, comme le JT de TF1 hier soir, ont rappelé malgré l’euphorie footballistique le bilan de dix années de cogestion UMPS du pays. La dette de la France atteint désormais 30 000€ par Français, elle a  ainsi doublé depuis 2004  pour atteindre 1 985,9 milliards d’euros, soit 93,6 % du PIB !  Entre le dernier trimestre 2013 et le premier trimestre 2014,  celle-ci  a augmenté de 45,5 milliards d’euros. Dégringolade qui suit en parallèle une décadence intellectuelle et  morale. La semaine dernière, pour acclimater dans les esprits l’élimination des  citoyens à charge (?),   Bernard Kouchner l’ancien ministre de la Santé du gouvernement Jospin, préconisait sur France Inter,  interrogé par Patrick Cohen,  d’arrêter d’utiliser le mot euthanasie, trop anxiogène :  « D’abord, il y a le mot nazi dedans, ce qui n’est pas très gentil » (sic)  a expliqué  M.  Kouchner. « Et puis on a tout de suite l’impression qu’il y a une agression, qu’on va forcer les gens »… Ben voyons.

     Cette duplicité est elle aussi de mise avec l’annonce par le  ministre de l’Éducation nationale Benoît Hamon la fin de l’expérimentation des ABCD de l’égalité  ? Un  délire idéologique s’inscrivant dans la théorie du genre, dénoncé avec force par Bruno Gollnisch, qui fut lancé  en début d’année dans 600 classes, de la maternelle au CM2. Cet ABCD  serait donc remisé aux oubliettes…mais  remplacé par  une « mallette pédagogique ». Celle-ci sera  mise à disposition des enseignants en septembre,   inscrite dans le projet éducatif des établissements et traitera de l’égalité   fille-garçon… thème qui  est déjà enseigné depuis longtemps…

     M. Hamon et Najat Vallaud-Belkacem  ont  certes claironné  un plan d’action ambitieux « sans équivalent »  en remplacement de cette expérimentation foireuse. Mais le lobby LGBT,  la  gauche  dans son ensemble, des syndicats  (UNSA, FCPE, SNE…) ont dénoncé une reculade devant l’extrême droite et la réaction ; d’ores et déjà,  les interventions de militants homosexuels et transsexuels prévues pour la rentrée dans les écoles ont en effet  été  annulées…

     Si cette reculade se vérifie dans les faits, et il convient de rester vigilant,  Bruno Gollnisch se félicite de  cette victoire, qui est celle de  la mobilisation  des familles. Cette opposition au laisser faire  laisser  passer, à l’idéologie libérale-libertaire qui imprègne les partis du Système de gauche comme de droite, est symptomatique du besoin croissant de nos compatriotes de   repères, d’une armature, d’une  réaffirmation de nos valeurs civilisationnelles.  Une saine réaction, vitale dans  une Europe bruxelloise qui se désagrège, au moment même ou  les apôtres planétariens somment les Européens, les Français, d’éradiquer toutes les frontières (culturelles, physiques, anthropologiques…) pour bâtir  l’homme nouveau,  une société   transgenre .

     Ancien communiste, ancien braqueur, le docteur en philosophie et homme de gauche  Bernard Stiegler  a bien analysé  les évolutions mortifères de notre société ultra-libérale.  Dans un entretien accordé à Rue 89 et publié  le 28 juin,  et au-delà de ses fatwas anti-FN, fatigantes, mécaniques,  peu originales et surtout mensongères, il rejoint l’opposition nationale lorsqu’il remarque  que nous sommes entrés depuis trente ans dans un projet global  « (fondé) sur l’idée qu’il valait mieux liquider l’Etat et financiariser le capitalisme en laissant la production se développer hors de l’Occident – et cela a été le début du chômage de masse ».

     « Cette liquidation a créé une insolvabilité de masse dissimulée par les systèmes de subprimes et de  credit default swap,  très profitables aux spéculateurs mais ruineux pour l’économie, un hyperconsumérisme extrêmement toxique sur le plan environnemental, une grande misère symbolique sur le plan mental, et une précarisation généralisée provoquant un sentiment d’insécurité bien réelle et une désintégration sociale ».

     Or, qu’il le veuille ou non,  le FN apparaît de manière croissante comme un  antidote à  cette désintégration, à ce  déclin  qui est aussi une perte de vitalité spirituelle comme réponse au matérialisme desséchant véhiculé par la mondialisation  ultra-libérale.  

     Cela,  un nombre croissant de  catholiques pratiquants l’a bien compris.  Selon La Croix qui consacrait un article à ce sujet le 29 juin,  « l’incompatibilité entre l’Évangile et l’idéologie du FN, explicitement énoncée par une grande partie de l’épiscopat français dans les années 1980  – et récusée avec force à l’époque par les argumentaires frontistes  fournis par Bernard Antony rappelle La Croix -  paraît désormais lointaine. Oubliés, également, les discussions de la fin des années 1990 sur la possibilité d’excommunier Jean-Marie Le Pen et les refus, de la part de certains évêques, de baptiser des militants frontistes ». Désormais,  « lors des élections européennes du 25 mai, les sondages ont montré que 20 % des catholiques pratiquants votaient pour le Front National ».

     Oui, l’homme ne se nourrit pas uniquement de pain  et de jeux, et le projet politique porté par le FN  est aussi une volonté  de réenracinement, à l’antithèse  de la transformation  des individus  en  simple homo consumerus, interchangeable,  en simple tube digestif conditionné par les stimuli du Marché.

    http://gollnisch.com/2014/07/01/desintegration-morale-desintegration-sociale/

  • Symptomatique

    Le journal télévisé de TF1 ce soir a consacré les 4/5 au football, à la préparation des Champs-Elysées par les CRS en vue des scènes de liesse de la soirée et la satisfaction de François Hollande suite à la victoire de la France contre le Nigéria.

    Puis sans transition : la dette a doublé en 10 ans elle est actuellement de 30 000€ par Français. La dette a augmenté de 45,5 milliards d'euros entre le dernier trimestre 2013 et le premier trimestre 2014, pour atteindre 1 985,9 milliards d'euros. Elle représente désormais 93,6 % du PIB.

    Copies d'écran :

    Copie_d'écran_20h00_TF1Mais bon, la France est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe du Monde...

    Michel Janva