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social - Page 445

  • Royaume-Uni : La faim hante le pays

    Le nombre de personnes contraintes de faire appel aux banques alimentaires a presque triplé en un an au Royaume-Uni. Selon un rapport parlementaire, c’est surtout le régime des aides de l’État, plus strict qu’auparavant, qui pousse les Britanniques vers la pauvreté.

    Un rapport parlementaire sur la faim dans le pays, financé par l’Église, accuse la politique d’austérité de pousser les personnes vulnérables à être contraintes de faire appel aux banques alimentaires,selon The Guardian.Entre 2013 et 2014, plus de 913.000 personnes – dont un tiers d’enfants – ont reçu des aliments d’urgence d’une banque alimentaire pendant au moins trois jours, contre 346.000 personnes entre 2011 et 2012.

    En effet, le rapport intitulé Feeding Britain (Nourrir la Grande-Bretagne), qui doit être publié aujourd’hui, souligne que “le pays est hanté par la faim, causée par les bas salaires, les inégalités qui se creusent, un régime impitoyable de sanctions [infligées aux bénéficiaires d’aides d’État qui ne remplissent pas les nouvelles conditions] et la désintégration du tissu social“.

    Augmentation du salaire minimum

    La première réaction du Parti conservateur au rapport a été “hostile”, selonThe Guardian.Matthew Hancock, l’un des ministres du gouvernement, aurait déclaré que “la hausse des appels aux banques alimentaires était due à la plus grande visibilité de celles-ci“. Le rapport risque de générer “le clivage le plus important depuis des décennies entre l’Église et le Parti conservateur“, selon le journal.

    Les auteurs du rapport, issus de tous les partis, appellent le gouvernement à changer le système des sanctions, mettre en place un réseau de banques alimentaires plus important avec un soutien public et créer un nouvel organisme public dans lequel opéreraient huit ministres pour combattre la faim.

    De plus, ils appellent à une augmentation du salaire minimum, et, dans les écoles, à élargir la politique des repas gratuits aux vacances scolaires pour les enfants défavorisés. Enfin, ils incitent les supermarchés à faire de sorte que les surplus alimentaires ne soient plus jetés.

    Allocation coupée sans avertissement

    Le régime des sanctions est “la principale raison pour laquelle les pauvres se tournent vers les banques alimentaires“, explique le journal. Par exemple, une personne qui ne se présente pas à un entretien d’embauche risque de ne plus recevoir son allocation de chômage.

    Selon The Times,les centres d’allocations devraient en effet “mieux expliquer la nature des sanctions aux personnes les plus vulnérables“. Le quotidien estime néanmoins que “les sanctions ont bel et bien encouragé des personnes à se mettre plus sérieusement à la recherche d’un emploi“.

    Le vice Premier ministre Nick Clegg (libéraux-démocrates) a admis qu’”il y a des preuves que certaines personnes ayant fait l’objet de sanctions finissent par avoir recours temporairement à des banques alimentaires [...]. Nous devrions mettre en place un système [...] pour que certaines sanctions ne soient pas infligées du jour au lendemain comme c’est parfois le cas aujourd’hui.

    Le danger d’un “agenda gauchiste”

    The Daily Telegraph défendquant à lui la politique gouvernementale actuelle. “Le danger, c’est que le besoin de lutter contre ce problème coïncide avec un agenda gauchiste incitant le gouvernement ‘insensible’ à faire davantage pour aider les pauvres.

    Certes, “c’est scandaleux que dans un pays aussi riche et prospère que la Grande-Bretagne des personnes n’aient pas de quoi se nourrir [...]. Mais augmenter les aides de l’État ne constitue pas une réponse au problème de la faim sur le long terme“, estime le journal conservateur.

    En réalité, les ministres ont déjà fait énormément de choses pour aider : ils ont augmenté les seuils d’impôt sur le revenu, créé des centaines de milliers de postes et mis en place des réformes des aides de l’État pour inciter les personnes concernées à sortir de la dépendance [aux allocations] et à trouver un travail.

    The Independent salue avant tout la proposition de limiter le gaspillage alimentaire. “C’est une bonne idée de mettre plus de pression sur les supermarchés et les chaînes alimentaires pour qu’ils donnent plus de nourriture aux banques alimentaires et aux associations caritatives au lieu de la jeter ou de l’incinérer“, note le journal. “L’année dernière, [la chaîne de supermarchés] Tesco (28 % du marché national) a révélé que 30.000 tonnes de nourriture avaient été jetées au cours des six premiers mois de l’année.

    Courrier International

    http://fortune.fdesouche.com/367941-royaume-uni-la-faim-hante-le-pays#more-367941

  • Fin du repos dominical : les longs dimanches d’agonie…

    Défendre le repos dominical va bien plus loin que la vulgate simpliste de se retrouver en famille, entre amis ou pour vaquer à ses loisirs.

    Dès le mois d’octobre, par un tweet, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron avait prévenu : « Il faut simplifier le travail le dimanche et en soirée à trois conditions : volontariat, accord majoritaire et compensation de salaire. » Ce mercredi, cette mesure sera présentée en Conseil des ministres. Elle est comprise dans un projet de loi plus vaste embrassant, notamment, la fin des monopoles des professions réglementées (notaires, huissiers, pharmaciens, dentistes, etc.). Ou comment faire sauter les dernières digues protectrices contre les vents violents de la mondialisation.

    Décidément, rien ne ressemble plus à un ministre socialiste qu’un autre ministre UMP, voire un cadre dirigeant du MEDEF. Interchangeables à volonté, les mêmes, inconscients de la monstruosité de leurs connivences idéologiques, ne cessent de hurler haro sur le baudet populiste quand on prétend, à bon droit, les jeter dans le même sac d’opprobre « UMPS ».

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  • La reprise en Espagne … 34% des travailleurs espagnols ne gagnent pas plus de 752 euros par moi

    Plus d’un tiers des travailleurs espagnols gagnent le salaire minimum du pays, le « SMI » fixé à 9 034 euros par an, soit 752 euros par mois, indiquent des chiffres que le ministère espagnol du Travail a publiés cette semaine. Les trois quarts des salariés de moins de 25 ans (74,7% précisément) sont rémunérés au SMI. Pour les moins de 18 ans, cette proportion grimpe même jusqu’à 86%.

    Dans le groupe d’âge des 26-35 ans, le nombre de personnes rétribuées au salaire minimum passe à 38%. Les données du ministère des Finances montrent également que 7,7 millions de salariés espagnols gagnent 1 000 euros par mois au plus. Dans le pays, on leur a donné le surnom de «mileuristas »

    En 2013, le salaire moyen en Espagne s’est établi à 18 505 euros annuels, soit 1 542 euros par mois, soit 1,4% de moins que celui de l’année dernière.

    En septembre, l’OCDE avait averti l’Espagne OCDE que la baisse des salaires mettrait la reprise en péril en générant de la déflation et en réduisant la consommation. Cependant, d’un autre côté, le FMI a encouragé l’Espagne à baisser ses salaires. En Décembre 2013, le pays avait gelé son salaire minimum. Selon les syndicats, les familles ont perdu 5,5% de pouvoir d’achat par rapport à 2010.

    Le salaire minimum de l’Espagne est légèrement supérieur à celui de la Grèce (683,76 euros), mais plus faible que celui de l’Italie (880 euros), ou de la France (1430 euros). Le Portugal est le  pays d’Europe occidentale avec le salaire minimum le plus faible (565 euros).

    En Belgique, le salaire minimum est 1 501 euros pour les employés âgés de plus de 21 ans. Outre les trois pays du Benelux, il n’y a qu’au Royaume-Uni, en Irlande et en France, que le salaire minimum dépasse les 1.000 euros par mois.

    En Allemagne, il existe désormais aussi un salaire minimum, fixé à 8,5 euros de l’heure.

    Express.be

    http://fortune.fdesouche.com/363239-la-reprise-en-espagne-34-des-travailleurs-espagnols-ne-gagnent-pas-plus-de-752-euros-par-mois

  • La préférence nationale se confond avec la République

    Rien ne justifie, dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, que des étrangers puissent bénéficier du minimum vieillesse, après 10 ans sur le territoire, de la même façon que des Français.

    Trop souvent, les mots sont malmenés, falsifiés, truqués par la novlangue. Il en va ainsi du terme « République » ; ce mot issu du latin « res publica », soit la « chose publique », désigne un régime politique où les fonctions du chef de l’État ne sont pas héréditaires mais découlent d’une élection. En outre, un tel régime a pour objectifs l’intérêt général et le « bien commun » des citoyens de la nation dont les institutions sont républicaines.

    Les nationaux bénéficient des droits attachés à la citoyenneté et doivent se soumettre aux lois de l’État. Par essence, une nation républicaine pratique donc la « préférence nationale ». C’est d’ailleurs bien de la sorte que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 fut rédigée, contrairement aux abusives interprétations récentes du Conseil constitutionnel. L’esprit du texte consiste en l’affirmation de l’État de droit et de la souveraineté de la nation. Des droits universels sont attribués aux hommes, mais ils ne sauraient être confondus avec les avantages spécifiques que peut procurer la nationalité.

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  • Le travail dominical coûtera davantage que ce qu'il pourrait rapporter

    Communiqué de Jean-Frédéric Poisson, président du PCD :

    "Avec le projet de loi Macron sur la croissance et l’activité, la libéralisation du travail dominical revient sur le devant de la scène. Avec les mêmes arguments, les mêmes approximations et les mêmes poncifs qu’en 2009.

    A l’époque, le Parlement avait adopté une loi qui prenait acte des situations existantes, et permettait aux zones touristiques d’élargir les autorisations sur leurs périmètres, à la demande des maires.

    Ce texte est équilibré. Il repose sur une décision démocratique qui appartient aux élus municipaux, et qui doit être ratifiée par l’Etat.

    Les points durs qui avaient motivé notre mobilisation il y a cinq ans demeurent entiers : on ne peut pas davantage qu’hier garantir le volontariat des salariés. Personne n'est capable de chiffrer réellement le montant de la richesse créée. Et par-dessus tout, personne n’est capable de dire ce que coûtera le fait de privilégier une fois de plus la consommation par rapport à la vie familiale et sociale ainsi qu'à la gratuité des relations humaines. Malheureusement, et en dépit de certaines apparences, la libéralisation du travail dominical coûtera davantage à notre pays que ce qu'il pourrait lui rapporter.

    Si le problème est parisien, son règlement doit être parisien. Et il appartient aux commerçants et aux entreprises de Paris de presser autant que de besoin sur les élus locaux pour obtenir satisfaction, même si par ailleurs il y a lieu de s'inquiéter sur le sort des salariés et de leurs familles en cette matière.

    Si quelques responsables de l’UMP pensent qu’en soutenant les futures lois socialistes, ils prennent la bonne direction, c’est plus que regrettable, et cela ne va pas dans le sens de ce qu’attendent les Français.

    Nous pensions déjà en 2009 que la loi n’était pas la bonne solution : elle ne l’est pas davantage aujourd’hui. Les Français et leurs familles ne doivent pas être l'otage des arbitrages internes au Parti socialiste ni de la difficulté qu'éprouve la majorité parisienne à appréhender la réalité de son territoire."

    Michel Janva

  • A quand l'abrogation du mariage civil obligatoire ?

    Lu dans L'Action Française 2000 :

    A"[...] En effet, au-delà de la loi Taubira, il convient de souligner quel’ensemble des légiférations républicaines sur la famille ont bouleversé l’ordre social et moral dans notre pays, vidé notre nation de son âme chrétienne et catholique, éloigné l’être de son besoin de spiritualité, en le robotisant et en créant chez lui un vide. Or, la nature a horreur du vide.

    [...] Les lois républicaines cherchent, depuis la Révolution, non seulement la destruction de l’ordre social mais aussi moral et familial, car la famille constitue le socle de la nation. La franc-maçonnerie, qui se vante d’être à l’origine de la Révolution de 1789,adopta une loi, en 1792, instaurant le divorce et rendant le mariage civil obligatoire. Cette loi accorda alors à la République le monopole de l’état civil des personnes.Or, contrairement aux idées reçues, le mariage civil était facultatif et possible sous l’Ancien Régime. Cela résultait aussi bien de l’édit de Nantes que de l’édit de Versailles. La loi de 1792 fut donc adoptée au cours d’un mouvement de laïcisation brutale de la France en vue de la déchristianiser et de l’arracher à ses racines. Ce mouvement progressa jusqu’au Concordat signé en 1801. Il s’atténua jusqu’à la proclamation de la IIIe République, marquée par la résurgence de la franc-maçonnerie.

    C’est ainsi qu’en 1884, le divorce fut rétabli par la loi Naquet.Les efforts maçonniques de laïcisation de la France furent couronnés par l’adoption de la loi de 1905, sous l’impulsion notamment de Ferdinand Buisson, proche de Jules Ferry et dont l’appartenance à la franc-maçonnerie ne laissait pas de doute. Cette loi a sonné le glas à l’identité catholique de notre pays. Ainsi, donc, l’institution du mariage civil obligatoire est un diktat jacobin qui a été imposé par la loi de 1792. L’article 433-21 du Code pénal punit tout ministre du culte à six mois d’emprisonnement et à 7 300 euros d’amende s’il consent à célébrer un mariage religieux préalablement au mariage civil. Progressivement, les lois républicaines sont allées de plus en plus loin en facilitant le divorce, la désunion et la destruction de la famille.En 2005, puis en 2007, les gouvernements de droite ont réformé la procédure de divorce, en l’allégeant, ce qui permet de qualifier ces textes de “lois de divorce pour tous”. Parallèlement et paradoxalement, les gouvernements de gauche ont encouragé le “mariage pour tous”, en adoptant d’abord le Pacs en 1999 et la récente loi Taubira cette année.

    La mise en cause de ces dernières lois n’est pas alimentée par une homophobie mais par une antropophilie et par un devoir de protection du maillon familonational. Au nom de la liberté à laquelle se réfèrent les esprits droits de l’hommistes, ne convient-il pas d’émanciper l’état civil des personnes du diktat qui leur a été imposé par la loi révolutionnaire de 1792, rendant obligatoire le mariage civil par devant un officier ministériel du culte républicain, et permettre aux Français de régir leur statut civil par leur Église, selon les rites respectifs de leurs communautés, ou devant un notaire (pour les non-croyants), à l’instar de ce qui se pratique dans d’autres pays de la planète, notamment dans la majorité des pays européens ?"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nicolas Bay : « On est chez nous, cri du cœur du peuple français » (Maj : Nicolas Bay répond à Désintox – Libération)

    Nicolas Bay répond aux « facts checkers » - 05/12/2014

    Allocation aux personnes âgées : une préférence étrangère bien réelle Invité de Léa Salamé sur France Inter lundi, j’ai été amené à évoquer l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées, ex-minimum vieillesse) et la manière dont en bénéficient des milliers d’étrangers sans jamais avoir cotisé. Quiconque a dans son entourage l’un de ces retraités pauvres, souvent anciens agriculteurs ou commerçants, qui vit avec quelques centaines d’euros par mois comprendra immédiatement le caractère scandaleux du sujet. Comme la fameuse aide médicale d’État, ce gouffre financier sans fond – 744 millions d’euros en 2013 – qui permet aux clandestins d’être soignés gratuitement dans notre pays, il s’agit d’une forme de « discrimination positive » (positive pour les immigrés, et donc négative pour les nationaux) ou de préférence étrangère. Cela m’a valu les honneurs de la rubrique « Désintox » de Libération. Ces journalistes appartiennent à cette nouvelle caste dans la caste qui se piquent de – pardonnez l’anglicisme – « fact checking » et s’en vont ainsi vérifier les affirmations de tel ou tel. Tel ou tel étant, étrangement, souvent un patriote, et le sujet sur lequel ils s’efforcent de démontrer « l’intox » étant, bizarrement, souvent l’immigration. Ainsi, pour rester avec la « Désintox » de Libération (mais les « Décodeurs » du Monde sont dans la même veine), je note avec intérêt qu’entre 2011 et aujourd’hui, ce ne sont pas moins de quatre articles qui ont été consacrés au sujet des étrangers bénéficiaires de l’ASPA (toujours pour expliquer que ceux qui le dénoncent se trompent évidemment), ou encore que, sur leurs quatre dernières chroniques en partenariat avec la chaîne Arte, deux ont été consacrées à contrer des propos de Marine Le Pen.

     Ce sont ainsi 30 % des bénéficiaires du seuil maximal de l’ASPA (800 euros par mois) qui ne sont pas français. Après être devenu un hôpital pour les clandestins via l’AME, la France peut ainsi devenir aussi une généreuse maison de retraite.

    Mais puisque je suis donc attaqué et que manifestement Libération n’a pas jugé utile de revenir vers moi, voici ma réponse, très factuelle elle aussi. L’ASPA est, un peu à la manière du RSA, un complément de revenus dont peuvent bénéficier les personnes âgées de plus de 65 ans (ou moins dans le cas d’une incapacité de travail ou d’un handicap). Dans un rapport à l’Assemblée nationale d’avril 2013, la députée Isabelle Le Callennec faisait remarquer que de très nombreux agriculteurs, particulièrement concernés par les petites retraites et donc ce dispositif, renonçaient à l’ASPA. Il en va de même pour beaucoup d’autres retraités pauvres, ayant pourtant cotisé. Dans le même temps, les étrangers résidant en France depuis plus de dix ans peuvent y prétendre par une simple déclaration sur l’honneur, sans jamais avoir travaillé ni cotisé dans notre pays ! Ce sont ainsi 30 % des bénéficiaires du seuil maximal de l’ASPA (800 euros par mois) qui ne sont pas français. Après être devenu un hôpital pour les clandestins via l’AME, la France peut ainsi devenir aussi une généreuse maison de retraite.

    Boulevard Voltaire

    Suite de l'article de FdeSouche

  • Non, Manuel Valls, la France n’est pas le paradis des chômeurs

    Pour Manuel Valls, en France le chômage est “très bien indemnisé”. Mais qu’en est-il vraiment ? Les comparaisons avec nos voisins européens brisent un tabou comme le souhaite Emmanuel Macron: seuls les gros salaires bénéficient de confortables compensations.

    Manuel Valls et Emmanuel Macron relancent l’idée d’une réforme de l’indemnisation des chômeurs et Pôle emploi veut renforcer le contrôle des chômeurs suspectés de ne pas rechercher activement un emploi. L’objectif est de réduire le déficit de 4 milliards de l’assurance-chômage. Pour cela Emmanuel Macron, il doit “pas y avoir de tabou ni de posture» sur l’assurance-chômage”. Réponse attendue du Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, “la gauche n’a pas de tabous, mais elle a quelques totems”.

     

     

     

    Au delà des mots, pour les 3,4 millions de demandeurs d’emploi sans aucune activité en France métropolitaine la France est-elle paradis ou enfer pour les chômeurs? Sont-ils vraiment les mieux indemnisés d’Europe comme le laisse entendre Manuel Valls pour qui la France “a fait le choix d’un chômage très important et très bien indemnisé”?

     

    Les chômeurs britanniques n’ont que leurs larmes pour pleurer

    Une question simple pour une réponse plus compliquée. En fait, les systèmes d’indemnisation dépendent de plusieurs critères: les conditions d’octroi des indemnités, le montant de ces indemnités, leur durée de versement ou encore les obligations faites aux chômeurs en matière de recherche d’emploi.

    C’est donc complexe, sauf dans quelques rares pays comme la Grande-Bretagne où le montant de l’indemnisation des chômeurs est on ne peut plus simple : c’est a un forfait dont le montant ne dépend que de l’âge : quel que soit le salaire : les plus de 25 ans perçoivent outre-Manche 87 euros par semaine et les moins de 25 ans 69 euros. Point barre. La durée d’indemnisation de seulement 6 mois est, elle aussi, la même pour tous.

    C’est sans nul doute le système le moins généreux en Europe et si Manuel Valls a relancé l’indémodable polémique sur l’indemnisation des chômeurs français lors de sa récente visite officielle à Londres, ce n’est évidemment pas fortuit. Comparé aux chômeurs britanniques, les Français sont effectivement beaucoup mieux indemnisés.

    Si le calcul de l’allocation en Grande-Bretagne est des plus simples, en France c’est l’un des plus compliqués. Le taux d’indemnisation pratiqués varie entre 75 % pour les bas salaires et 57,4 %. Un jeune en contrat de professionnalisation payé en dessous du SMIC et gagnant 1 100 euros brut percevra 825 euros d’allocations, soit 75 % de son ancien salaire si l’entreprise se sépare de lui. Mais au dessus de 2.054 euros brut, l’indemnisation est de 57,4 % du salaire brut, moins la CSG et la CRDS, soit 1 401 euros net et 56 % de son salaire.

    Le paradis c’est au Danemark

    Les comparaisons de ce “taux effectif de remplacement” sont très délicates. Pour faire simple, la France compense plutôt bien l’ancien salaire, mais c’est aussi le cas dans d’autres pays comme le Danemark qui indemnise à 90%, le Luxembourg à 90%, la Suède de 50 à 80%, les Pays-Bas à 75%, mais aussi la Belgique à 65%… Quant à l’Allemagne, elle compense à 60% et même à 67% à partir d’un enfant à charge. Mais attention, c’est sur la base du salaire net. C’est donc un peu moins généreux qu’en France.

    En Espagne, l’indemnité est de 70% du salaire pendant les 6 premiers mois, puis elle tombe à 50 %. Au Portugal, elle passe de 65 à 55 %, également au 7e mois. Le système français est alors plus avantageux.

    Mais être indemnisé par Pôle emploi, pour un grand nombre de chômeurs, ce n’est pas Byzance. Les demandeurs d’emplois français perçoivent en moyenne 980 euros bruts d’allocations mensuelle. Le système français est surtout généreux pour les hauts salaires: le plafond du salaire pris en compte pour l’indemnisation étant de 12.124 euros, cela permet de percevoir jusqu’à 6.161 euros d’allocations par mois !

    Ce plafond est trois à quatre fois plus important que dans le reste de l’Europe. Il est de 2.450 euros en Allemagne, de 2.370 euros Danemark, de 1.600 euros en Belgique ou de 1.170 euros en Italie.

    Reste également à prendre en compte les conditions nécessaires pour avoir droit au chômage. En France, il suffit en effet de travailler – et donc de cotiser – quatre mois pour bénéficier d’une durée équivalente d’allocation chômage. Et cette durée de cotisation est strictement égale à celle de l’indemnisation chômage jusqu’à 24 mois. Pour les plus de 50 ans, cela passe à 36 mois.

    No limit en Belgique

    C’est beaucoup plus généreux qu’en Allemagne où, lorsque vous avez travaillé un an, vous ne percevez des allocations que pendant six mois, contre 12 en France. Et vous n’avez pas le droit au chômage si vous n’avez pas travaillé au moins un an au cours des 2 dernières années. Même principe pour la durée maximale d’indemnisation de 24 mois: il faut avoir travaillé 48 mois.

    En Espagne ou en Italie, c’est encore plus dur puisque la durée de cotisation ouvre droit à une durée d’indemnisation trois fois plus courte. Cela dit, les Pays-Bas et le Danemark offrent des conditions à peu près équivalentes à celles de la France. Au Danemark par exemple, il faut travailler un an pour avoir droit au chômage, mais les chômeurs bénéficient alors de 2 ans d’indemnisation.

    En terme de durée, la Belgique offre théoriquement le régime le plus favorable puisque l’indemnisation est en principe illimitée, mais elle est dégressive puis se réduit après 14 mois à un forfait de moins de 916 euros (483 euros pour un chômeur vivant avec une personne ayant un emploi) et peut être suspendue temporairement si le chômeur ne cherche pas activement un emploi.

    La France n’est donc pas le paradis pour les chômeurs, mais pas l’enfer non plus. Pour les salaires moyens ,le système d’indemnisation se situe dans la bonne moyenne européenne. En revanche, la situation est meilleure qu’ailleurs pour les ex-cadres sup débarqués du fait de leur âge avancé.

    myeurop.info

    http://fortune.fdesouche.com/362671-non-manuel-valls-la-france-nest-pas-le-paradis-des-chomeurs#more-362671

  • Ces leaders syndicaux qui se gobergent aux frais des autres…

    Depuis que son cadre de vie tient le devant de la scène, il n’est pas gêné par les faits, ce garçon, mais par leur révélation.

    J’hésite : « Lepaon se déplume », ou « Qui vole dans les plumes de Thierry Lepaon ? », ou encore « Pan Pan sur Lepaon ! »… Je sais, c’est facile, mais que voulez-vous, cet homme appelle sur lui les quolibets comme le miel attire les mouches. Avec, en plus, la malveillance systématique et viscérale de ses collègues. Car il y en a qui balancent, à la CGT, ça, c’est sûr. Et qui n’ont pas balancé sur son prédécesseur. Tenez, un exemple : qui a dit que Bernard Thibault sa faisait faire des mèches, un petit balayage sur sa coupe au bol qui ne m’avait pas échappé ? Personne.

    Henri Saint-Amand, mon voisin dans ces pages, rappelait avant-hier les déboires de ce pauvre Lepaon, un homme obligé de quitter sa province pour Paris afin de satisfaire aux injonctions d’un patronat exigeant. Et, comme tout provincial exilé, incapable de se loger dans Paris intra-muros et contraint de s’exiler en banlieue, là où l’on risque toujours de prendre un mauvais coup. Dans le 9-4, d’accord, mais tout de même…

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  • La France, « défoncée » à la dépense publique improductive !

    Elle n’emprunte pas pour investir mais pour fonctionner, notamment pour entretenir une fonction publique d’un emploi sur cinq.

    Certains ferment des cadenas le long des ponts en se jurant un amour éternel, les patrons de PME qui défilaient munis de cadenas à Paris et à Toulouse souhaitaient au contraire qu’un geste d’amour des pouvoirs publics les ouvrent afin de desserrer l’étreinte réglementaire, fiscale et sociale qui les empêche d’investir et de croître… Alors ils demandent aux fonctionnaires et aux élus de revoir trois copies rédigées en méconnaissance de la réalité vécue.

    – Il est impossible à certaines petites entreprises, en raison de leur type d’activité, d’embaucher des salariés pour un minimum de 24 heures par semaine.

    – La complexité de la mise en œuvre du compte pénibilité pour la retraite est d’une gestion trop lourde pour des patrons qui préfèrent se consacrer à la marche de leur entreprise plutôt qu’à la paperasse administrative, laquelle justifie au contraire le surnombre des emplois publics.

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