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social - Page 446

  • « Licencier sans motif » : Le rêve du patron du MEDEF

    Licencier des salariés sans aucun motif, c’est le nouveau rêve de Pierre Gattaz. Selon le président du Medef, un chef d’entreprise qui pourrait se séparer sans justification de ses salariés aurait plus de facilités à embaucher.

     

    Aujourd’hui, pour être légale, la rupture d’un CDI doit avoir une “cause réelle et sérieuse” avec des motifs précis comme l’insuffisance professionnelle, la faute ou la difficulté économique de l’entreprise.

    Pour le Medef, les contestations de licenciements aux prud’hommes sont trop nombreuses.

    http://fortune.fdesouche.com/360889-licencier-sans-motif-le-reve-du-patron-du-medef

  • Le gouvernement des amateurs

    D’après une étude, d’ici à 2025 les emplois de trois millions de salariés français auront été remplacés par des robots. Peut-être feraient-ils aussi de meilleurs ministres ?   

    Glissé en douce dans le cadre du budget de la Sécurité sociale, l’amendement aurait pu passer inaperçu. Son objectif : assujettir les dividendes des sociétés anonymes aux cotisations sociales et les taxer ainsi jusqu’à 60 %. Colère des chefs d’entreprise. Deux ans après la bronca des Pigeons, le gouvernement semble de nouveau s’acharner sur les TPE et PME et pénaliser la prise de risque au lieu de la soutenir, sous prétexte de lutter contre certains abus.

    « Une fois de plus, on freine le développement des entreprises et on dissuade les énergies », s’emporte le député UDI Jean-Christophe Fromentin, tandis que le secrétaire général de la CGPME voit là une « entreprise de démolition des travailleurs indépendants déjà surtaxés ».

    Embarrassé, Michel Sapin promet de demander le retrait de cette disposition. Parallèlement, un autre rétropédalage se profile sur le décret Hamon, qui instaure l’obligation d’informer les employés deux mois à l’avance en cas de cession de PME. Une idée contre-productive propre à décourager les repreneurs et nuisant à la confidentialité des tractations.

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  • Des Bonnets rouges comparaissent – portique écotaxe

     

    Destruction du portique écotaxe de Guiclan, Finistère

    « Sept Bonnets rouges devant le Tribunal »

    Ce jeudi 30 octobre près de 300 personnes étaient venues soutenir leurs collègues devant le Tribunal de Grande Instance de Brest. Les sept prévenus, six hommes, exploitants agricoles et une femme, salariée agricole étaient entendus par la justice pour leur « participation » à la destruction du portique écotaxe de Guiclan dans le Finistère le 2 août 2013. Il y avait alors, près de 500 manifestants… Cette opération, soutenue par les « Bonnets Rouges », était l’une des nombreuses manifestations lancées par les Bretons pour dénoncer la pression fiscale, l’explosion de leurs charges et le « racket » de l’écotaxe. Le parquet de Brest a requis une relaxe et des peines de prison avec sursis. La décision sera rendue le 1er décembre prochain.

    Armel Joubert des Ouches a suivi la manifestation pour Réinformation tv.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Sécu : quand on est tout seul, on est toujours le meilleur

    L’article de Christophe Servan sur les Français qui quittent la Sécurité sociale mérite de larges commentaires.

    1) Ils ne seraient que 472 selon les chiffres de cet organisme ; mais pour le fréquenter professionnellement depuis des décennies, je suis bien placé pour savoir qu’il est aussi expert en manipulation de chiffres que le ministère de l’Intérieur pour la Manif pour tous, par exemple…

    2) Les contestataires ne sont pas « farouchement pro-européens et partisans d’un libéralisme extrême », mais simplement des gens désireux de jouir d’une liberté reconnue dans la majorité des pays civilisés, et tirer des textes européens le peu qu’ils ont de bon.

    3) La controverse n’est nullement tranchée, et « l’obligation de s’affilier » n’est contestée par personne, pas plus que celle d’assurer sa voiture…

    4) Conséquemment, il n’est nullement « normal dans un État de droit » d’engager contre eux des poursuites judiciaires, d’autant que les tribunaux des affaires de Sécurité sociale sont évidemment juges et parties. Curieusement, on vient de voter le durcissement de la loi punissant ceux qui inciteraient à l’évasion, alors que la loi ancienne n’a jamais été appliquée à personne.

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  • Le scénario des aides à la polygamie

    Ce 30 octobre sur le site du quotidien turc Hürriyet, figurait un émouvant album de photos : celui d'une famille qui compte à ce jour 32 enfants. L'heureux papa, Halit Tekin est aujourd'hui âgé de 52 ans. Il déclare, bien évidemment qu'i les aime tous autant. Fort de ses 4 épouses il escompte bien arriver à 50 descendants immédiats.

    Les démographes ne manqueront pas d'observer son cas avec intérêt. Après avoir eu 5 enfants seulement avec sa première femme, épousée en 1982, alors que lui-même n'avait que 15 ans, on ne dit pas l'âge des dames, il a eu respectivement 14 enfants avec la seconde, 5 avec la troisième et 8 avec la quatrième. Les 4 mères vivent dans quatre maisons séparées, mais on nous assure que tout le monde s'entend très bien.

    Cette grande famille, ou cette petite tribu, recense déjà aussi 18 petits-enfants.

     Cela se passe certes dans une province un peu lointaine, le Hatay. Les lecteurs de mon livre sur la Turquie n'ignorent pas dans quelles conditions la France radicale-socialiste a cédé à Ankara ce territoire pour lequel elle avait reçu un mandat de la Société des Nations, et qu'on appelait alors le sandjak d'Alexandrette. (1)⇓

     Les Turcs n'y constituaient qu'une minorité, selon les recensements officiels des années 1930. Grâce à quelques bons citoyens comme celui-là, assistés par d'excellentes citoyennes, l'ingénierie démographique n'a pas eu besoin de procéder à des massacres pour transformer la minorité en majorité.

    Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son. Je consulte donc régulièrement deux journaux turcs, Hürriyet et Zaman. Le second est proche des milieux musulmans-libéraux, c'est-à-dire de l'honorable confrérie inspirée par Fethullah Güllen, qui, après avoir soutenu un temps l'ascension d'Erdogan se trouve aujourd’hui en opposition directe avec l'homme fort du pays.

    Or, ni dans Hürriyet ni dans Zaman je ne trouve la trace de réserves quant à cette famille qu'en France, et dans les 28 pays de l'Union européenne, tout le monde jugerait monstrueuse.

    Le premier journal "Hürriyet" passe, pourtant, pour beaucoup plus proche, au moins en apparence, de ce nous appelons les "valeurs" européennes. Il se veut "laïc", kémaliste, etc.

    Soulignons au besoin qu'il est supposé incarner aussi une vision moderne de la femme.

    Voilà, par exemple, ce qu'écrivait en 1970, à propos des héritières d'alors du groupe Dogan propriétaire de cet organe de presse le Figaro, en 1970 : "Les quatre filles Dogan symbolisent la femme turque moderne et active, aux antipodes des clichés habituels sur le machisme ottoman." (2)⇓

    L'héritière de la génération suivante, Arzuhan Dogan Yalcindag s'inscrit dans la continuité. Études au lycée français puis dans une université anglaise. Elle fut de 2007 à 2010, la première femme présidente de la confédération patronale Tüsiad.

    Or depuis 2009 c'est, en même temps que la vision de la femme turque, l'indépendance de la presse qu'ébranle de dangereuse façon la dérive autoritaire du régime Erdogan. De très fortes pressions sont exercées sur le groupe d'affaires et de presse. (3)⇓

    On se trouve obligé de rapprocher cette évolution de l'absence totale de critiques à l'endroit de la situation qu'ils décrivent.

    Il faut consulter le rival "Zaman" pour retrouver à ce sujet l'information clef : les 3 femmes surnuméraires de cet heureux chef de famille, bientôt de tribu, n'ont pas été épousées "officiellement". Car, rappelle le journal, la polygamie n'est pas reconnue en Turquie.

    La nuance est très importante. Car on va le voir, elle s'applique exactement à la France, où la législation est semblable.

    Ce père polygame turc contrevient aux dispositions du code civil. Il s'en moque sans doute puisqu’il a pour lui le droit coranique, qui lui permet traditionnellement quatre épouses. On ne va pas attenter à sa liberté religieuse, que diable ! 

    Et c'est ainsi que raisonne la branche famille de la sécurité sociale française.

    Rappelons que si le code civil ne permet pas, en France comme en Turquie, de procéder à des mariages polygames, le code pénal ne sanctionne pas vraiment l'état de polygamie comme délictueux.

    De temps en temps on entend parler ainsi, dans des journaux mal pensants, de familles très nombreuses, un père, trois femmes, douze enfants. Le père reçoit la délégation pour encaisser des "allocs", d'autant plus considérables que celles des femmes surnuméraires comportent des allocations aux parents isolés.

    Ces dispositifs sociaux, sous prétexte d'aider "toutes les familles", en commençant, comme il se doit, par "les plus démunies" subventionnent donc la démographie des familles polygames.

    Ne pourrait-on pas se pencher sur les réductions de dépense publique qui permettraient de résorber cette curiosité ?

    JG Malliarakis
    Apostilles

    1.  cf. "La question turque et l'Europe"
    2.  cf. Le Figaro du 1er juillet 1970 repris sur le site du Figaro-Magazine le 19 juillet 2008. Ce groupe de presse, traditionnellement pro-turc, laisse désormais percer quelques critiques. Elles sont rédigées comme si, bien entendu, il avait toujours informé ses lecteurs sur les "ambiguïtés" de la relation franco-turque. Ça ne s'est jamais trompé un journal bourgeois.
    3.  cf. La protestation de Reporters sans frontières en 2010 contre "l'amende" de 2009, fixée d'abord à 9 milliards de livres turques, soit 1 milliard d'euros. Dictée par le pouvoir exécutif aux juges elle avait été revue à la baisse moyennenant des "concessions" 

    http://www.insolent.fr/2014/10/le-scenario-des-aides-a-la-polygamie.html

  • L'incroyable impunité de la CGT


    On a beau avoir vu pas mal de choses du même genre, on reste quand même surpris de l'arrogance du vieil appareil stalinien de la CGT.

    Cette bonne vieille nuisance, reliquat des idées de lutte des classes du XIXe siècle, aurait pu marquer une pause, s'interroger sur les dérives de sa propre direction, nettoyer son secrétariat général.

    Les révélations du Canard Enchaîné, en date de ce 29 octobre marquent quand même un point fort dans la découverte de l'imposture misérabiliste d'une centrale si puissamment aidée par des ressources qui n'ont rien à voir avec les cotisations de ses adhérents.

    Dès que ces informations furent connues des salles de rédaction, c'est-à-dire la veille dans la soirée les médias ont réagis.

    À 19 h 13, sur son site internet, Le Figaro commence ainsi le résumé de la situation : "Le syndicat a payé au prix fort la rénovation d'un appartement de 120 m2 à deux pas du château de Vincennes."

    Et curieusement il titre : "Lepaon fait payer ses 130 000 euros de travaux par les militants de la CGT"(1)⇓

    Cette présentation biaise un peu la réalité. En effet, s'il y a bien longtemps que les excellentes chroniques de feu Michel-Pierre Hamelet ne donnent plus au vieil organe de presse bourgeois "les informations que L'Humanité refuse à ses lecteurs" ceux-ci ne peuvent pas ignorer que le financement de la centrale communiste repose sur une base qui échappe à la notion de militantisme.

    Plus prudent "Le Monde", à peine une demie d'heure plus tard, à 19 h 40, met en ligne un article qu'il consacre à la "coûteuse rénovation de l'appartement de Thierry Lepaon". À noter que désormais le patronyme du secrétaire général est orthographié en un seul mot, peut-être s'agit-il d'une consigne destinée à éviter les confusions.

    "L'Humanité" du 30 octobre, publie un petit article sur le mode objectif : "L’appartement de Thierry Lepaon fait polémique". La journaliste laisse cependant poindre une légère irritation car s'indigne-t-elle : "Manuel Valls saute sur l’occasion". Et de donner le lien avec la réaction de la centrale.

    Dès la veille, 29 novembre le bureau confédéral siégeant à Montreuil avait diffusé une note qu'il destinait "aux organisations et aux militants de la CGT." Ceux-ci ont probablement été émus puisque leur bureaucratie dirigeante parle des "pressions médiatiques", certainement cruelles, qu'ils subiraient à proportion de cette affaire. Mais les staliniens tiennent bon et concluent sur le mot d'ordre bravache, qui nous ramène plusieurs décennies en arrière : "… cela démontre que la CGT gêne et que tous les prétextes sont bons pour essayer de l'affaiblir.

    Pour autant nous devons rester concentrés et déterminés à nous battre face au recul social sans précédent que les salariés subissent. Le prochain Comité Confédéral National permettra de débattre de notre stratégie revendicative dans la période et fixera les perspectives qui nous permettront de continuer à amplifier la mobilisation des salariés."

    Impavide en effet, l'appareil stalino-cégétiste reste généralement impuni dans la pratique. Le jugement du 1er octobre condamnait quelques bureaucrates pour les détournements au comité des œuvres sociales d'EDF, pour des pratiques qui durent depuis 1946, et qui alimentent le parti communiste et L'Humanité. Mais qu'on se rassure, c'est pour de rire : personne n'ira en prison, personne ne repassera par la case départ, et personne ne remboursera un sou. (2)⇓

    La centrale communiste prépare donc actuellement la grève dans les transports. Destinée à empoisonner la vie des gens le 4 novembre, cette mobilisation n'a aucun caractère revendicatif concret. Elle se propose d'agiter l'opinion contre ce que la CGT-Cheminots appelle la "privatisation" et "le dumping social". En fait, elle se dresse contre toute notion de concurrence. Rien n'assure d'ailleurs que ce "mouvement" rencontrera le succès espéré, à la SNCF mais aussi dans les transports urbains, les tramway, les métro, le RER.

    Mais qu'importe : il s'agit de faire de la politique et de montrer que la CGT reste la seule force syndicale susceptible de faire reculer la classe politique et geler, encore plus, toutes les réformes nécessaires au redressement du pays.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  sur le site du Figaro. 
    2.  On se reportera à notre chronique du 7 octobre "L'Omertà de la CGT fonctionne toujours". Depuis, un bon article est paru dans Le Point le 20 octobre. 

    http://www.insolent.fr/2014/10/lincroyable-impunite-de-la-cgt.html

  • De plus en plus de Français quittent la « Sécu ». Le système est-il dépassé ?

    La France a-t-elle intérêt à abolir le caractère obligatoire de l’Assurance publique comme en Allemagne en Autriche ou aux Pays-Bas ?   

    Cette question, vous l’avez certainement entendue poser dans les media, ces derniers mois, et de ce fait, elle peut vous sembler légitime. Pourtant, formulée de cette façon, elle est déjà partiellement mensongère car il est faux de dire que, de plus en plus, de Français ont choisi cette démarche. Selon les chiffres arrêtés au 30 septembre dernier, seuls 472 français sur près de 60 millions d’assujettis avaient été identifiés dans cette situation. Même si leur nombre exact est probablement supérieur à celui-ci, autant dire que c’est un non-événement, un phénomène anecdotique qui ne mériterait pas une ligne s’il n’avait pas été orchestré, dès l’origine, dans un but politique par des lobbys farouchement pro-européens et partisans d’un libéralisme extrême.

    Ces Français qui relèvent tous du régime social des indépendants (qui compte 3 millions d’assujettis), puisqu’il est le seul qui fonctionne sur une base déclarative, s’exposent aujourd’hui à des poursuites judiciaires ce qui est parfaitement normal dans un État de droit. Cette controverse née de l’apparente contradiction entre les textes a, en effet, été tranchée, une première fois par la Cour de justice européenne dans un arrêt du 16 mai 2006 (« Le droit communautaire ne porte pas atteinte à la compétence des États membres pour aménager leur système de Sécurité sociale » et une seconde fois par la Commission européenne, le 28 octobre 2013 : « Dans l’état actuel du droit européen, et en l’absence d’une harmonisation, les États membres restent libres d’aménager leur système de Sécurité sociale, y compris en ce qui concerne l’obligation de s’affilier ». Fermez le ban !

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  • Voleurs cégétistes, escrocs communistes: la trahison dans le sang

    Le 7 décembre 2011, nous avions publié sur ce blogue un article sur  les nouvelles accusations de malversations visant la CGT,  via sa mainmise sur le Comité d’entreprise de la RATP. Un rapport (accablant) de la cour des comptes avait fait état de dysfonctionnements « systématiques » dans la gestion du personnel du comité d’entreprise, de la restauration collective et des centres de vacances au cours de la période 2004-2010. Un rapport directement transmis au parquet vu la gravité des faits reprochés, qui induisait les accusations, non formulées précisément comme telles, de malversations, d’enrichissement personnel, des surfacturations, d’utilisation du CE pour un possible financement occulte. Nous évoquions dans  ce même article l’enquête ouverte en 1990 (!) sur les emplois présumés fictifs et les détournements de fonds au sein du comité d’entreprise d’EDF-GDF, la Caisse centrale des activités sociales (CCAS), pilotée depuis toujours par la CGT. Cette CCAS   apparaissait comme une pompe à fric communiste, la CGT faisant apparemment grassement profiter le PC et son quotidien L’Humanité de cette manne financière. Le journaliste Stéphane Marchand notait pour sa part dans Le Figaro en juin 2004 qu’étrangement, depuis 1980, « la Direction de la demande et des marchés, rattachée au ministère de l’Industrie, (n’a jamais procédé) aux contrôles des dépenses de la CCAS, alors que son cahier des charges l’y oblige !».

     Le 21 octobre sur le site du Point, Jean Nouailhac revenait longuement et en détail  sur cette affaire puisque « un procès s’était finalement tenu en juin dernier devant le tribunal correctionnel de Paris à la stupéfaction des intéressés eux-mêmes, plus habitués à être amnistiés qu’à être poursuivis. »

     Un procès qui s’est déroulé «dans une indifférence quasi générale, volontaire ou soigneusement entretenue » (par et dans les médias). Une attidude à   comparer, petite parenthèse,  avec le soin avec lequel ces mêmes médias relayent toujours avec sévérité et de nombreuses insinuations,  le moindre probléme technique ou administratif  concernant les comptes de campagne d’un maire  FN par exemple…

    « Le dossier du juge d’instruction Jean-Marie d’Huy, plus épais qu’une armoire normande, a été largement utilisé pour détailler les malversations et les détournements de fonds de la CCAS (…) ». Le juge d’Huy avait d’ailleurs entendu en 2006, rappelons-le, Bernard Thibaut,   le prédécesseur de l’actuel  patron de la CGT…

     « Passons sur les nombreuses manœuvres souterraines ou officieuses qui auront été initiées par le bloc PC-CGT pour faire durer ou capoter l’instruction de Jean-Marie d’Huy...(…). Le jugement du tribunal correctionnel est finalement rendu le 1er octobre dernier, dans un silence tonitruant (…). Alors, ce jugement, qu’avait-il de si mystérieux ou de si terrible ? Il était très clairement déshonorant pour la CGT et assenait de fort lourdes condamnations: Jean Lavielle», «qui présidait la CCAS à l’époque», «écope des dix-huit mois avec sursis réclamés par le procureur. La sénatrice communiste  Gonthier-Maurin se voit gratifiée de dix mois avec sursis et l’ancien directeur général, Jean-Paul Blandino, de huit mois avec sursis. Pour les amendes, le tribunal est allé au-delà des réquisitions, condamnant à 20 000 euros d’amende la CGT et sa fédération des Mines et de l’Énergie et à 75 000 euros chacun l’Iforep et L’Humanité, les deux principaux bénéficiaires des détournements de fonds.»

     « Au total, 12 condamnations bien senties pour des faits clairement identifiés et prouvés de détournements et de malversations sur une longue période, de 1994 à 2002, au cœur d’un dispositif secret, unique au monde, dont le trésor immense semble plutôt géré par des corsaires des Caraïbes que par des syndicalistes compétents et responsables. Car, bien entendu, la gestion baroque de cette CCAS cousue d’or n’a jamais cessé ! Chiffres récents : 80 millions d’euros de pertes pour l’exercice 2010, 550 millions d’euros de dépenses pour 470 millions de recettes ! ».

     Et le journaliste du Point de rappeler que  «pour le citoyen/consommateur, les tarifs d’EDF ont été augmentés deux fois de 5 % en 2013 et en 2014 en raison de la dérive des dépenses. La justice est donc finalement passée dans ce dossier et c’est une première ! Reste une question : pourquoi donc les télévisions, les radios et les journaux ont-ils fait autant la sourde oreille ? »

    La réponse à cette question est  simple. Le mutisme médiatique  s’explique en partie par   la capacité d’intimidation, de nuisance, de rétorsion de la mafia syndicale communiste, qui  reste réelle -J. Nouailhac cite d’ailleurs à titre d’exemple le syndicat du livre  CGT qui peut bloquer la sortie des journaux. Mais aussi parce que quels que soient les agissements de ses sbires et autres prévaricateurs, les agents d’influence du  communisme ont su infiltrer depuis 70 ans  le petit monde médiatique et bourgeois.Malgré sa marginalisation électorale, son rejet par le peuple français, l’idéologie communiste jouit encore dans cette caste de relais et à tout le moins d’une certaine complaisance et tendresse…même si M. Mélenchon s’efforce avec un certain talent de comédien de nous persuader du contraire.

    Entre internationalistes marxistes et mondialistes libéraux du microcosme, issus de la même matrice, un même rejet des frontières, des enracinements, des identités et des souverainetés façonne des complicités intellectuelles plus ou moins formelles, les mêmes détestations du Mouvement national…

    Bref, dans cette affaire de la CCAS d’EDF,  les camarades communistes se sont gobergés sur les dos des  cochons de contribuables, l’UMPS ayant préféré fermer les yeux par lâcheté, pour acheter la « paix sociale ». Pourtant, si la CGT reste un « gros » syndicat,  il convient de rappeler que moins de 8% des salariés français sont syndiqués (3% dans le secteur privé).

     Nouveau scandale révélé par Le Canard Enchaîné, celui de l’appartement de l’actuel  secrétaire général de la CGT, Thierry Le Paon. Le Figaro s’y arrête également, «le président (sic) de la CGT ne s’est pas contenté de choisir son nouveau domicile dans les beaux quartiers- dans le  triangle d’or de Vincennes, la zone la plus huppée , NDLR. Il a également décidé d’entreprendre des travaux (somptuaires, NDLR) de rénovation dudit domicile, dont la facture s’avère plus que salée… 150.000 euros de travaux selon le devis initial (130.000 euros au final) dans cet appartement de 120 mètres carrés, qu’il a fait payer aux militants de la CGT. Une somme équivalente aux cotisations annuelles de 750 adhérents relève l’hebdomadaire satirique!». Voilà qui devrait précipiter l’hémorragie des adhérents  de la centrale…

     En mars dernier, interrogé sur les ralliements d’encartés CGT au FN, Thierry Lepaon affirmait qu’il s’agissait d’ actes de «désespoir» aussi vain que de « s’immoler devant Pôle emploi»(!).  Un désespoir dont il était pour sa part très éloigné dans son confortable nid douillet d’où ou il pouvait méditer  sur la lutte des classes laborieuses…à son profit. Et pour alimenter la paranoïa  du sieur Lepaon, il est vrai très contesté en interne, allez savoir si  le devis faisant état des travaux de son appartement, adressé au Canard et aux 32 fédérations de la CGT il y a plus d’une dizaine de jours, n’a pas été capté puis  envoyé  par une taupe cégéto-frontiste excédé…

     Comme de bien entendu, le citoyen Lepaon, habitué à faire  la roue antifasciste devant les caméras,   avait lancé en tout début d’année une vaste campagne cégétiste contre le FN (qui certes a fait un gros bide), la lutte contre l’opposition nationale, populaire et sociale étant élevée au rang de priorité. Est-ce la raison de ses relations courtoises empruntes de « respect mutuel » avec le patron du Medef dont faisait état mardi  soir son patron,  Pierre Gattaz,  invité du petit journal de Canal  plus ?

     Nous ne saurions le dire, mais les liens entre les apparatchiks de la  CGT et la frange la plus mondialiste du Medef, sont apparus au grand jour ces dernières années  lors de leur campagne  et déclarations conjointes  en faveur de la régularisation des clandestins et de la poursuite de l’immigration.

     Soulignons encore  les résultats du sondage Ifop, publié fin mai,  faisant état du vote aux européennes des « salariés qui se disent proches de la CGT ». Ils étaient ainsi  30% à glisser un bulletin Front de Gauche dans l’urne…Mais 22% à voter FN, devant le PS (19%). Pour information les salariés « proches de FO » ont voté FN à 33% (loin devant le PS second avec 15% et le FG 11%) et les « salariés  proches de Sud/Solidaires » ont eux aussi voté en premier lieu pour le FN (27%), loin là aussi devant le PS  (19%) et le FG (17%).

    Travailleurs français qui peuvent méditer sur les reniements de la gauche socialo-communiste immigrationniste, en relisant notamment ce passage du discours de Jean Jaurès ( « Pour un socialisme douanier »  17 Février 1894):

     « Ce que nous ne voulons pas, c’est que le capital international aille chercher la main-d’œuvre sur les marchés où elle est la plus avilie, humiliée, dépréciée, pour la jeter sans contrôle et sans réglementation sur le marché français et pour amener partout dans le monde les salaires au niveau le plus bas. C’est en ce sens, et en ce sens seulement, que nous voulons protéger la main-d’oeuvre française  contre la main-d’œuvre étrangère, non pas je le répète, par un exclusivisme chauvin mais pour substituer l’international du bien-être à l’internationale de la misère.»

    Travailleurs français, constate une nouvelle fois Bruno Gollnisch,  trahis par ceux là même qui jurent  la main sur le cœur qu’ils travaillent à leur défense. Trahison qui explique d’ailleurs pourquoi les plus lucides rejettent eux aussi la fausse alternative droite-gauche pour se rallier au vote FN, premier Mouvement ouvrier de France.

    http://gollnisch.com/2014/10/30/voleurs-cegetistes-escrocs-communistes-la-trahison-dans-le-sang/

  • Chantage, magouilles, corruption : le livre noir du syndicalisme français

    Nous avons toujours besoin de syndicats prêts à se battre pour les travailleurs ; pour l’instant cependant, aucun ne remplit ce rôle.

    Au-delà du cas personnel du secrétaire général de la CGT, l’affaire Lepaon révèle la face sombre du syndicalisme français. Le décryptage de Jean-Luc Touly, auteur de Syndicats - Corruption, dérives, trahisons.

    FigaroVox : La CGT aurait déboursé 130.000 euros pour la rénovation de l’appartement de fonction de son secrétaire général, Thierry Lepaon. Cela vous étonne-t-il ? Ce genre de pratiques est-il vraiment inédit ?

    Jean-Luc TOULY : La contradiction flagrante des dirigeants syndicaux que révèle cette affaire ne m’étonne aucunement. On pourrait citer un nombre incalculable de dérives semblables des individus, des organisations syndicales, des fédérations, des confédérations, des comités d’entreprise… On pourrait parler des frais de fonctionnement injustifiés, du Comité d’entreprise d’Air France, d’EDF, de la SNCF de Lyon, où les syndicats ont été condamnés. Les scandales sont légion.

    Evidemment, faire payer la CGT entre 130 000€ et 150 000€ de travaux pour Thierry Lepaon est scandaleux, d’autant plus que les syndicats sont encore financés entre les 2/3 et les 3/4 par les entreprises ou l’Etat : ce sont donc les cotisations et les subventions de l’Etat qui, indirectement, ont payé le logement ! Le manque de transparence des syndicats et leur système anti-démocratique conduisent systématiquement à des dérives. Ces informations ont d’ailleurs probablement été transmises par des adhérents de la CGT, choqués par cette découverte. Il existe ainsi des poches de résistance au sein même de l’organisation, qui dénoncent ces pratiques et ce côté occulte qui détruisent la confiance envers les syndicats. J’ai été moi-même membre de la CGT pendant 30 ans, avant de rejoindre FO, et j’ai bien vu que la dénonciation n’est jamais facile dans ces organisations : elle entraîne pressions, perte de mandat syndical voire perte de l’emploi dans certains cas !

    Au-delà du cas de Thierry Le Paon, cela révèle-t-il un problème plus large de corruption au sein de la CGT ? Quel est l’ampleur de celle-ci aujourd’hui ?

    Je pourrais vous parler de nombreux cas ! Les hauts responsables syndicaux, en fin de carrière, sont souvent nommés à des postes élevés, bien payés, dans des autorités étatiques ou privées. Bernard Thibault a ainsi été élu en juin dernier administrateur du Bureau International du Travail, à Genève, avec l’aide de François Hollande. Les grandes entreprises peuvent faire de même : le directeur de cabinet de Thibault, Bernard Saincy, a été par exemple nommé à un haut poste chez GDF-Suez, après avoir quitté la CGT. Ces nominations sont des cadeaux accordés aux dirigeants syndicaux pour services rendus ; or, quels services rendent-ils vraiment ? Je n’irais pas jusqu’à parler de méthodes mafieuses, mais les secrets et l’opacité de ces nominations posent problème…

    Les syndicats reçoivent des sommes colossales, versées notamment par les entreprises, qui achètent ce faisant une sorte de paix sociale : les organisations leur sont dès lors redevables. On comprend très vite l’ambiguïté de leur action : d’un côté, ils appellent à manifester ; de l’autre, ils maintiennent des relations très étroites avec les patrons…

    Ce nouveau scandale va venir alimenter la détestation du syndicat. Le véritable problème est celui de la transparence, de l’indépendance. Comment faire confiance à ses représentants si ceux-ci ne sont pas francs ?

    La suite dans Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Chantage-magouilles-corruption-le

  • La crise a fait basculer 440.000 enfants dans la pauvreté en France

    Le taux de pauvreté des enfants a grimpé de trois points, de 15,6 à 18,6%, entre 2008 et 2012, selon un rapport de l'Unicef. Les associations doivent s'adapter à cette nouvelle donne.

    Depuis le début de la crise financière en 2008, 2,6 millions d'enfants ont sombré dans la pauvreté dans les 41 pays les plus riches du monde, selon un rapport publié ce mardi par l'Unicef. Environ 76,5 millions d'enfants vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté (fixé à 60% du revenu médian) dans ces pays. En France, le taux de pauvreté des moins de 18 ans a grimpé de trois points, passant de 15,6% à 18,6 % entre 2008 et 2012, soit une augmentation nette d'environ 440.000 «enfants de la récession».

    «Au-delà des niveaux de revenu et d'emploi, la récession a affecté un certain nombre d'autres aspects importants de la vie», comme l'accès à la nourriture, à l'éducation ou aux soins, le sentiment d'insécurité et de stress, détaille l'Unicef. Le logement, qui pèse lourd dans le budget des familles, est un autre indicateur important de pauvreté. «Les expulsions, les défauts de remboursement de prêts immobiliers et les saisies ont explosé dans de nombreux pays touchés par la récession», souligne le rapport.

    En France, plus de 600.000 enfants souffrent de mal-logement. «Soit ils n'ont pas de logement, soit ils vivent dans des espaces surpeuplés ou totalement insalubres», précise Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, qui s'inquiète de l'explosion du nombre d'enfants «dans la rue» ces dernières années. «Depuis 1945, la protection de l'enfance était sacrée dans notre pays, mais on constate que cette priorité s'écorne avec la crise», déplore-t-il.

    Nouvelle donne pour les associations

    Sur le terrain, les associations ont dû s'adapter à cette nouvelle donne. Dans ses centres d'accueil de jour, la Fondation Abbé Pierre a ainsi modifié les espaces et aménagé les horaires pour les douches, avec des créneaux réservés aux mères avec enfants. «Pour l'aide alimentaire, nous devons penser également aux enfants et nous fournir en aliments qui peuvent aider à la croissance, par exemple», ajoute Patrick Doutreligne. De même pour le tri de vêtements, l'objectif est de récupérer davantage de pièces pour les enfants. «La demande a évolué, ce qui nous force à modifier notre offre.»

    Un avis partagé par les Restos du Cœur, dont 65% des bénéficiaires étaient des familles avec enfants lors de la campagne 2012-2013. «Cette proportion risque d'augmenter ces prochaines années», estime l'association qui a créé en 2008 les Restos-bébé du cœur, réservés aux mères célibataires d'enfants de moins de 18 mois. Il existe aujourd'hui 85 de ces points d'accueil en France. Ils ont aidé 40 000 bébés en 2013-2014, contre 34 000 l'année précédente. «Les Restos du Cœur, qui se concentraient au départ exclusivement sur l'aide alimentaire, ont progressivement étoffé leur champs d'action.» Accompagnement scolaire, départs en vacances, sorties culturelles et sportives, bibliothèques, les enfants sont «au cœur du combat» de l'association qui s'apprête à lancer le mois prochain sa 30e campagne.

    L'Unicef prévient que «l'absence de riposte audacieuse des Etats pourrait avoir des conséquences négatives à long terme pour les sociétés», notamment sur la croissance démographique. Pour les associations, une génération entière pourrait être sacrifiée. «Les enfants en France doivent vivre dans des conditions dignes», martèle Martine Brousse, présidente de la Voix de l'Enfant. «Il faut agir d'urgence», ajoute-t-elle car «ces enfants vont droit vers l'échec scolaire, le mal-être, la révolte.»

    Isabelle de Foucaud  Le Figaro

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEuVVAAuyRqlQgSPP.shtml