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social - Page 473

  • Electricité : le Conseil d’Etat impose une hausse rétroactive

    Une hausse rétroactive ! Avec une telle formule, ils peuvent vous faire payer tout et n’importe quo i!!!

    Le Conseil d’Etat a contraint vendredi le gouvernement à faire payer une facture d’électricité rétroactive à la plupart des foyers français. Une décision «très regrettable», a commenté la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal, jugeant qu’il fallait «réformer le mode de calcul» des tarifs.

    La Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative, avait déjà pris plusieurs décisions similaires pour le gaz, a cette fois retoqué les tarifs réglementés d’électricité d’EDF pour les particuliers, pour la période allant de fin juillet 2012 à fin juillet 2013.

    En juillet 2012, peu après le retour de la gauche au pouvoir, le gouvernement Ayrault avait limité à 2% l’augmentation de ces tarifs (auxquels souscrivent plus de 28 millions de Français), alors même que la Commission de régulation de l’énergie avait calculé qu’une hausse de 5,7% était nécessaire.

    Vingt-et-un mois plus tard, retour de boomerang: le Conseil d’Etat a jugé que les tarifs «bleus» des particuliers étaient «manifestement inférieurs au niveau auquel ils auraient dû être fixés en application des principes s’imposant aux ministres».

    Ces tarifs «ne permettaient pas de répercuter les hausses prévisionnelles des coûts de production pour l’année 2012», indique-t-il.

    Le Conseil d’Etat a donné deux mois au nouveau gouvernement Valls — la question des tarifs d’énergie est généralement du domaine de compétences de Matignon et des ministères de l’Energie de Ségolène Royal et de l’Economie d’Arnaud Montebourg — pour prendre un nouvel arrêté conforme.

    Surcoût de 20 ou 40 euros

    L’inconnue principale porte désormais sur le niveau de la hausse rétroactive. Le régulateur, la Commission de régulation de l’énergie, avait initialement estimé à 5,7% la hausse nécessaire des tarifs pour les particuliers en 2012, avant de la réévaluer dans un second temps à 9,6%.

    Dans le premier cas, la facture rétroactive moyenne devrait être de l’ordre de 20 euros, de 40 euros dans le second. Cette somme serait probablement lissée sur les prochaines factures.

    Dans sa décision, le Conseil d’Etat se réfère à l’évaluation «prévisionnelle» de la CRE (soit les 5,7%), ce qui privilégie l’hypothèse d’une «petite» hausse.

    Mais l’Anode, le regroupement de petits concurrents d’EDF (Direct Energie, Eni, Lampiris…) à l’origine du contentieux, a d’ores et déjà appelé le gouvernement à prendre en compte «l’ensemble des coûts du passé», qui devront selon elle de toutes façons être réglés un jour ou l’autre.

    «Il est absolument indispensable de solder, dès à présent, la totalité des dettes, en évitant qu’à l’avenir les charges d’hier ne pèsent, à nouveau, sur les factures de demain des Français», écrit l’Anode dans un communiqué où elle salue la «décision logique» du Conseil d’Etat.

    Article complet sur  liberation.fr

    http://lesmoutonsenrages.fr/2014/04/11/electricite-le-conseil-detat-impose-une-hausse-retroactive/#more-61531

  • La famille, les retraites et le logement dans le viseur des «prestations» à raboter

    Certaines mesures du pacte de Manuel Valls devraient à nouveau mettre les classes moyennes à contribution.

    Au chapitre plan de rigueur, il y a les collectivités, l'État et ses agences, l'Assurance-maladie et… «le reste». Soit 11 milliards à trouver pour aboutir à l'objectif de 50 milliards d'euros d'économies d'ici à 2017. «Le reste viendra d'une plus grande justice, d'une mise en cohérence et d'une meilleure lisibilité de notre système de prestations», a ainsi déclaré Manuel Vallsmardi.

    Entrent dans ce «pot-pourri» plusieurs milliards de coupes décidées lors des réformes sociales de 2013. À savoir 1,3 milliard au chapitre de la réforme des retraites et plusieurs centaines de millions à celle de la famille. Sont aussi prises en compte les économies de gestion qui seront exigées auprès des caisses de retraite, de l'Assurance-maladie et des CAF. L'État en attend, de source gouvernementale, pas moins d'un milliard.

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  • Les jeunes n’ont jamais autant été touchés par le chômage

    En 2013, trois ans après leur sortie du système scolaire ou supérieur, 22% des jeunes actifs étaient à la recherche d’un emploi. Le plus haut niveau jamais observé selon le Centre d’études et de recherches des jeunes sur les qualifications (Céreq).

    Plus qualifiés, mais moins embauchés. Tel est le résultat de l’enquête sur les jeunes et l’emploi, menée par le Céreq et dévoilée mardi. Selon cette publication, la génération des jeunes diplômés en 2010 serait la plus touchée par le chômage depuis 1970.

    Près d’un jeune sur cinq au chômage

    La hausse par rapport à la génération diplômée en 2004 est de 16 points pour les non-diplômés et de 3 points pour les diplômés du supérieur, indique le Céreq. Ils sont ainsi 22% à n’avoir toujours pas trouvé de travail trois ans après la fin de leurs études, soit une personne sur cinq. L’organisme indique : “L’insertion se dégrade lourdement. La transition de l’école à l’emploi s’avère bien plus difficile“.


    Et d’ajouter que la crise financière arrivée en 2008 et celle des dettes souveraines à l’été 2010 sont les deux raisons principales de la dégradation du marché du travail. En plus de cette détérioration de la conjoncture économique, le Céreq pointe “la faiblesse de l’intervention publique traduite par la diminution des contrats aidés destinés aux jeunes. La montée en charge des emplois d’avenir, créés en octobre 2012, ne s’opère qu’en 2013“.

    Compte tenu du fonctionnement du marché du travail, les débutants sont souvent les plus touchés en temps de crise.

    La génération “la plus éduquée”

    Jamais les employeurs n’ont pourtant eu affaire à des candidats aussi diplômés, en particulier dans le supérieur. Depuis 2004, la part des étudiants qui sortent avec un Master en poche est passée de 14% à 17% en 2010.

    Les titulaires d’un Master, les diplômés d’écoles d’ingénieurs, de formation médicale et les thésards “ont bien résisté“. Leur taux de chômage n’atteint pas les 12% quand celui des CAP et des BEP dépasse les 30%.

    Les disparités se sont ainsi accentuées. Les jeunes sans diplôme ou faiblement diplômés ont vu leurs conditions d’insertion se dégrader lourdement.

    Chômage record pour les non diplômés

    Les jeunes qui sortent du système éducatif sans diplôme représentent 16% de la génération 2010. Un de ces jeunes actifs sur deux était encore à la recherche d’un emploi en 2013.

    Quant à l’intérim, en plein effondrement, il ne joue plus son rôle de passerelle vers l’emploi. Parallèlement, les contrats aidés destinés aux jeunes ont été moins nombreux entre 2010 et 2013. Le Céreq, qui précise qu’ils ont été 12% à n’avoir quasiment pas travaillé, ajoute : “Une partie des jeunes de cette génération, pour la majorité sans diplôme, n’a pas franchi en trois ans la barrière de l’emploi, avec un risque d’exclusion sociale accrue“.

    Des salaires et des conditions de travail stables

    Les résultats du Céreq laissent néanmoins poindre quelques aspects positifs : malgré l’ampleur de la dégradation, la majorité des jeunes, soit 62% d’entre eux, continue d’accéder à l’emploi en moins de trois mois. La part des Contrats à durée indéterminée (CDI) reste stable et le montant des salaires a légèrement, et lentement, augmenté. “La moitié des jeunes salariés de la génération 2010 débute avec un revenu net mensuel supérieur à 1.350 euros, soit 70 euros de plus que leurs aînés“.

    La Tribune

    http://fortune.fdesouche.com/335985-les-jeunes-nont-jamais-autant-ete-touches-par-le-chomage

  • Les jeunes et le chômage : désintox suite aux propos de Valls

    Dans son discours à l'Assemblée Nationale, Valls a affirmé que

    "La politique de l'emploi conduite depuis 22 mois en direction des jeunes a eu des résultats."

    Malheureusement, c'est exactement l'inverse : les jeunes n'ont jamais autant été touchés par le chômage. En 2013, trois ans après leur sortie du système scolaire ou supérieur, 22% des jeunes actifs étaient à la recherche d'un emploi. Le plus haut niveau jamais observé selon le Centre d'études et de recherches des jeunes sur les qualifications (Céreq).

    Michel Janva

  • Les fantômes de Facebook, ces amis dont on ne reçoit plus les messages

    Le site fait un tri de plus en plus drastique dans les posts affichés sur votre fil d'actualité. De fait, nombre de vos amis n'y apparaissent plus. Facebook est-il en train de perdre tout son intérêt ?

    Vous êtes amis avec des centaines de personnes et êtes abonné à des dizaines de pages. Pourtant, votre fil d'actualité ne mentionne les posts que d'une poignée d'entre eux, toujours les mêmes. Pire encore, cette liste se réduit comme peau de chagrin au fil des semaines. Voilà à quoi ressemble désormais Facebook pour l'écrasante majorité de ses membres : une fête très privée où l'on ne discute plus qu'avec un cercle restreint de contacts. 

    Où sont passé les autres ? Rassurez-vous, ils se portent bien et continuent pour la plupart d'alimenter leur profil. Ils ne vous ont pas plus bloqué et espèrent même sans doute que vous "likerez" et commenterez leurs messages. Le réseau social considère simplement, à tort ou à raison, que leurs publications ne vous intéressent pas. Zoom sur un phénomène de plus en plus prononcé sur la plateforme.

    Sur Facebook, les règles du jeu ont changé

    "Il n'existe pas de statistiques" pour mesurer la multiplication de ces amis fantômes mais "n'importe qui peut observer sur son profil que les posts de nombreux amis n'apparaissent plus ou peu", constate Isabelle Mathieu, consultante et formatrice en réseaux sociaux et marketing web. 

    "Facebook a communiqué récemment en expliquant qu'un utilisateur est en moyenne exposé à 1500 histoires qui viennent d'amis ou de pages quand il se connecte", poursuit-elle. Face à cette profusion, le réseau social a décidé de faire le ménage. En moyenne, 80% des messages d'amis ou de pages sont désormais écartés du fil d'actualité d'un membre. Les 20% qui restent ne sont pas tous lus pour autant, loin de là. Le deuxième niveau de tri, qui consiste à les classer par ordre d'"importance", est donc primordial.

    Comment Facebook distingue-t-il le bon grain de l'ivraie ? Jusqu'à 2013, trois critères entraient en compte : 

    1) L'affinité. Plus j'ai interagi (le terme interaction regroupe les mentions j'aime ou likes, les commentaires et les partages) avec le créateur d'un post par le passé, plus ses contenus ont des chances de remonter sur mon fil. 

    2) Le type de contenu. Liens, photos, statuts texte, et vidéos sont traités différemment, dans des proportions qui varient au fil du temps. 

    3) La fraîcheur du post. Plus il est récent ou suscite des d'interactions au moment présent, plus il remonte. 

    Deux nouvelles règles se sont ajoutées en 2013. La première, baptisée story bumping, fait qu'un post peut remonter dans votre profil quand bien même il date un peu, à condition que vous ayez beaucoup interagi avec son créateur. La deuxième, last actor, donne beaucoup plus de poids à vos 50 dernières interactions. 

    Des conséquences pour les marques... et les utilisateurs

    Cette nouvelle donne fait qu'un utilisateur avec lequel on n'échange pas ou peu a tendance à disparaître de son journal au fil du temps. Phénomène qui inquiète énormément les marques, furieuses d'atteindre de moins en moins de fans -d'autant plus qu'elles ont souvent payé pour les attirer. 

    Une étude du groupe Ogilvy publiée le 6 mars dernier montre ainsi que le reach, c'est-à-dire le nombre de personnes qu'une page Facebook arrive à toucher avec ses posts, a diminué de moitié ces six derniers mois. "Ce serait juste une question de temps avant que les pages aient perdu toute visibilité naturelle" (comprenez gratuite), s'inquiète le site spécialisé Blog du modérateur. 

    Les membres lambda en subissent aussi les conséquences, bien qu'ils n'aient pas vocation à payer pour être lus. La place accordée à leurs messages a diminué avec le temps, jusqu'à faire disparaître de nombreux amis des fils d'actualités - ce qui peut paraître étrange pour un réseau qui se veut au départ "social". 

    "Facebook doit gérer plusieurs types de publics: ses utilisateurs, ses annonceurs mais aussi ses actionnaires", énumère Guilhem Fouetillou, co-fondateur de Linkfluence, une startup spécialisée dans l'écoute et l'analyse des médias sociaux. "L'un des mouvements initiés par le réseau social c'est d'en faire une page d'actualités, en privilégiant les articles au détriment de contenus jugés plus creux". 

    Poste des photos de chatons ou disparais de mon journal

    Trier les messages est sans doute une nécessité - qui ira jusqu'à lire des milliers de posts chaque jour ? - mais le fait que Facebook ait la main mise sur ces choix pose question. "Il y a une certaine frustration chez les utilisateurs à ne pas comprendre pourquoi leurs relations disparaissent", analyse Isabelle Mathieu. 

    Il existe bien, selon elle, des solutions pour reprendre la main sur son flux: faire des listes d'amis par thématique (amis proches, collègues, famille...), interagir avec ceux qu'on veut faire remonter, indiquer "je ne veux pas voir ça" voire se désabonner quand un contenu ne nous plaît pas... Mais "tout le monde ou presque laisse les paramètres par défaut car c'est très complexe", constate-t-elle. 

     Pire encore, les récents changements de Facebook nous poussent implicitement à être racoleurs pour ne pas disparaître des fils de nos contacts. "Aujourd'hui, les usagers comme les entreprises sont en concurrence pour être lus. Chacun fait donc ce qu'il peut d'une manière limite infantile pour chercher la rétribution du like", regrette Guilhem Fouetillou. "Cela pose des questions sur l'évolution du réseau". 

    Adrien Sénécat

    Source : http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/les-fantomes-de-facebook-ces-amis-dont-on-ne-recoit-plus-les-messages_1499174.html

    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EFAylkEZlESVipzcQd.shtml

  • Jour de Colère mobilise moyennement en province

    Les premiers chiffres des manifestants de ce week-end montrent qu’il y a clairement eû une baisse de participants si on compte ceux du 26 janvier: un peu plus de mille personnes dans toute la France.  Les deux villes, qui ont le plus mobilisées, sont Lyon et Nantes avec environ 500 personnes respectivement.Lille a rassemblé cent personnes comme Dijon ou Caen. Pour Montpellier, on a annoncé 250 personnes. Ils étaient quelques dizaines à Toulouse.Peut-on penser que la stratégie de diabolisation des médias et des politiques a marché ? Il est difficile de le dire. Pourtant, sur les réseaux sociaux, les gens annoncent leur participation et leur mécontentement mais concrètement on ne les voit pas dans la rue. Il y a une semaine, ils ont sanctionné le gouvernement dans les urnes et depuis la vie reprend son cours. Il faut croire que le gouvernement a réussi à empêcher la coagulation qu’il redoutait tant. Chaque mouvement est reparti dans son coin tandis que Mélenchon annonce déjà une manifestation contre le nouveau gouvernement Valls. Tant que les manifestations sont éparpillées, François Hollande n’a aucun souci à se faire. Il est tranquille jusqu’à la fin de son mandat.

    Bordeaux

    Bordeaux

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  • Retour sur la 2e édition du Jour de Colère

    Un deuxième Jour de Colère était organisé en France hier et ce dimanche. Après le succès parisien de la première édition, les organisateurs avaient fait le pari de plusieurs défilés en province. Après quelques modifications, huit défilés ont eu lieu à Lille, Caen, Nantes, Dijon, Lyon, Bordeaux, Toulouse et Montpellier samedi et dimanche. Le bilan est très mitigé ; la seule mobilisation vraiment remarquable a été celle de Lyon. Si les nationalistes (plusieurs groupes tels que Lyon nationaliste, Var nationaliste, Toulouse nationaliste, Alsace nationaliste, etc. se sont joints aux  différents défilés) ont joué le jeu de la colère partagée, comme certains mouvement politiques (Parti de la France) et catholiques, cela n’a pas été le cas de nombreuses organisations. …

      http://jeune-nation.com/

  • Jour De Colère à Lyon - 6 avril

    500 personnes à Lyon contre le matraquage fiscal, pour la famille et la liberté d'expression ! Valls dégage !
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  • Pascal Lamy vous parle : vous êtes pauvres ? Réjouissez-vous.

    Pascal Lamy… En bon socialiste, il est proche du peuple, mais de loin.
    Pascal Lamy, ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a daigné jeter un regard sur les problèmes du peuple, et a même eu une idée pour le sauver : des « petits boulots » payés « en dessous du SMIC ».
    Le problème majeur que soulève une telle proposition, c’est le coût de la vie, le genre de chose qui ne parle pas trop à Pascal Lamy… En bon socialiste, il est proche du peuple, mais de loin.
    Non, il lance cette idée de génie comme il avait demandé en 2009 une hausse de 32 % de ses rémunérations à l’OMC. Souvenons-nous : 2009, nous sommes au cœur de la « crise économique ». Pascal Lamy, dont le salaire annuel était alors de 316.000 euros (sans compter la prime retraite équivalant à 15 % de ce salaire), demande une augmentation de 32 %, qui lui sera d’ailleurs refusée.
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  • Hausse de la colère et explosion du nombre de manifestations

    Lu ici :

    "Selon un bilan porté à la connaissance du Figaro, le nombre de personnes défilant dans les rues de Paris a bondi de 9,5 millions à 11 millions entre 2012 et 2013. Soit une augmentation de 14 % en un an… et de 77,4 % par rapport à 1999 (6,2 millions de manifestants). Dans le lot, la Préfecture de police observe que le nombre des «grosses manifestations», dépassant les 5.000 participants, a quasiment doublé, pour atteindre les 25 en 2013. «Les rangs des cortèges abritant au moins 3.000 personnes ont, eux, quasiment triplé de volume, passant de 512.000 à 1,46 million de personnes», confie un haut responsable de la Préfecture de police, qui impute partiellement cette flambée aux manifestations liées à la loi sur le mariage pour tous, promulguée le 17 mai dernier. «Les anti-mariage gay n'ont pas la culture de la manifestation», déplore le directeur de cabinet Laurent Nunez, qui rappelle que le nombre des manifestations revendicatives est passé de 3.382 à 4.411 l'année dernière. Soit en moyenne un défilé ou rassemblement statique toutes les deux heures ! [...]

    Plus préoccupant encore, le nombre des manifestations «non déclarées» ne cesse de croître pour franchir la barre de 730 en 2013. «Nos techniciens du maintien de l'ordre, qui ont fait face à des mouvements de foule sans incident majeur, sont confrontés à un phénomène nouveau qui veut que de plus en plus de groupes s'affranchissent sciemment de respecter les règles du jeu avant de descendre dans la rue», déplore-t-on à la Préfecture de police, où l'on cite, pêle-mêle, les «actions inopinées des Veilleurs, du Printemps français, de Greenpeace, les Femen, les Anonymous, anarchistes, les autonomes ou encore la droite ultra». [...]

    Imprédictibles, ces coups d'éclat contraignent les services de renseignement à déminer le danger en multipliant les cyber-patrouilles. Des groupes d'enquête spécialisés explorent blogs, pages Facebook ou messages sur Twitter. [...]"

    Et comme on ne lâche rien, la Préfecture ne va pas chômer. Rendez-vous ce week-end...

    Michel Janva