
Nous sommes témoins d’événements dont l’ampleur nous écrase. La disproportion semble ridicule avec des époques où les caractères nous semblaient à la hauteur des défis. À moins que ce soit l’inévitable distorsion du temps qui nous leurre ? Qui nous dit que les contemporains de la chute de Constantinople, de la Révolution française ou de la Grande Guerre n’étaient pas aussi timorés, aussi incompétents et aussi corrompus que ceux qui se retrouvent à piloter nos destinées alors que leurs pieds ne touchent pas terre? À moins, aussi, que nous ayons les lorgnons si bien ajustés sur la bassesse qu’il nous soit impossible de voir la grandeur ? De cette Amérique qui agonise, par exemple, ne voit-on pas émerger des figures épiques?
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Source : Antipresse







Dans sa forme primitive, le panthéon grec avait pour divinité sacrée le dieu taureau, issu de la fusion des croyances aryennes et crétoises. Ainsi, à l’époque des invasions des Ioniens, des Achéens et des Doriens, le culte du taureau était déjà bien établi. Il ne se limitait pas à des courses sacrées, mais comportait de nombreuses autres manifestations rituelles. Ainsi, par exemple, au temple de Delphes, des sacrifices avaient lieu, visant à attirer des bénédictions sur la terre et les hommes par l’intermédiaire du divin animal qui n’était pas seulement hosios (saint, non souillé moralement) mais hosioter (celui qui sanctifie).