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Il est fort probable que dans quelques années on parle de “thérapie Trump” dans les manuels d’histoire économique… Une thérapie qui aura marché, qui aura échoué ou qui aura été avorté, mais une thérapie quand même.
Ce qu’il se passe est impressionnant, hausse des droits de douane, panique boursière, effondrement du marché obligataire et des bons du trésor américain, chute de l’inflation et baisse des prix… l’économie perd totalement la boule et c’est normal.
Les prix à la consommation aux États-Unis ont chuté pour la première fois en près de cinq ans en raison des droits de douane !
Cela revient à dire que ce n’est pas juste l’inflation qui ralentit, c’est l’inflation qui devient négative comme dirait notre Christine Lagarde avec ses histoires de “croissance négative” quand elle était ministre de l’économie en France.
Et quand l’inflation devient négative cela s’appelle la déflation et la déflation c’est… la baisse des prix.
La Cour des comptes s’inquiète de l’impact du système des retraites sur l’économie, à la demande du gouvernement Bayrou. L’enquête de la cour des comptes prévoit un déficit de 6,6 milliards d’euros en 2025, puis une stabilisation jusqu’en 2030 environ, puis une dégradation de 15 milliards à horizon 2035 et 30 milliards en 2045. On se demande si l’étude tient compte de la nouvelle hausse de la mortalité constatée depuis peu, non seulement des retraités, mais aussi chez les plus jeunes, avec une explosion des cancers et des crises cardiaques. Le président de la Cour, Pierre Moscovici, s’intéresse à l’effet du système des retraites sur « les dynamiques d’emploi et de compétitivité ». Sans rire. Le Medef essaie d’obtenir qu’il n’y ait aucune hausse de cotisations et les organisations syndicales, qu’il n’y ait pas de recul de l’âge de la retraite. Le tout en dénonçant le « poids financier considérable » de la juste rémunération de gens qui ont cotisé toute leur vie. 337,6 milliards d’euros de pensions, soit 40,5 % des prestations sociales et 13,5 % du PIB, tout compris. 13,5 %, est-ce vraiment inquiétant : non.
J’appelle à la barre le ministre de l’économie, Monsieur Eric Lombard. Il y a quelques jours il a évoqué la guerre commerciale possible alors que l’on attendait l’annonce des droits de douane de Trump. “Dans ces cas-là, probablement les recettes baisseraient, puis le PIB baisserait par rapport à ce qui est prévu, ce qui dégraderait (…) le taux de déficit. Et je pense que dans ces cas-là, pour protéger les Françaises et les Français, il faudrait l’accepter” (source ici).
De Trump. Les chaines télé se gargarisent du «recul» de Trump sur les tarifs douaniers, parce qu’à l’exception de la Chine, il les a «réduit» à «seulement» 10%.
L’information atteint dans notre pays un niveau de mensonges, de propagande, de bêtises ou un peu des trois en même temps jamais vu. C’est un effondrement intellectuel, une logorrhée quotidienne d’abrutis imbibés de moraline dégoulinante stérile d’un point de vue analytique.
Après l’annonce par Donald Trump de droits de douane de 20 % sur les importations européennes, Emmanuel Macron a exhorté les entreprises françaises à suspendre leurs projets d’investissement aux États-Unis. Cette injonction a surpris et agacé les dirigeants de grands groupes français, réunis à l’Élysée. Beaucoup refusent de se plier à cette demande, invoquant la nécessité de respecter leurs engagements économiques et sociaux. Plusieurs patrons affirment qu’ils poursuivront leurs activités outre-Atlantique, estimant que l’économie ne se pilote pas par des injonctions politiques.
Dans plusieurs ministères, les couloirs bruissent de la même inquiétude : dans trois mois, la France pourrait ne plus être en mesure de payer les salaires des fonctionnaires, les retraites, ni même les allocations.