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Le Premier ministre, François Bayrou, a fait un long discours ce jeudi 15 juillet, présentant un plan pour redresser les finances publiques et tenter de réduire durablement la dette pour le budget 2026, avec comme objectif des économies de 43 milliards pour l'an prochain. Malgré les cris d'orfraie poussés ici et là, il ne s'agit probablement que d'une première et modeste salve si l'on s'en réfère aux données chiffrées les plus officielles du naufrage en cours.
3,4 % du PIB, cela représente 100 milliards de perte de richesses par an. Faites le compte sur les 20 dernières années, durant lesquelles l’immigration a explosé… Notre faillite, c’est en grande partie l’arrivée en masse de déshérités sans diplômes. Tout est soigneusement occulté par un lavage de cerveau ininterrompu.
Par conséquent, en parfait petit soldat mondialiste, Bayrou évacue lâchement le fardeau écrasant de l’immigration sous-qualifiée. Or, prétendre redresser nos finances sans traiter le mal à la racine, c’est enfoncer le pays toujours plus.
Il y a quatre jours, mardi 15 juillet, François Bayrou nous invitait à un « rendez-vous avec nous-mêmes », un « moment de vérité ». Vérité du constat, sans doute ; mais certainement pas vérité des propositions, tant celles-ci ont fait l’objet d’un numéro d’enfumage destiné à nous faire prendre, une fois de plus, des vessies pour des lanternes !
Nous vous proposons ici de prendre conscience, encore, de l’état de notre beau pays, du fait d’un régime incapable… un article que vous pouvez retrouver aussi sur https://politiquemagazine.fr, avec de nombreux autres.
Par Hilaire de Crémiers
Voici l’été. Les vacances vont détendre provisoirement – et encore ! – les tensions politiques. Notre pays est une boule de feu en attente d’explosions. Les services spécialisés le savent et remontent les informations. Le 14 juillet est à haut risque, mais plus encore la rentrée. Il est des hauts fonctionnaires qui remplissent leurs devoirs, quoique tout soit fait pour les décourager, y compris la prime à la trahison et même à l’assassinat : les vieilles mœurs de la République depuis toujours, celle qui se défend elle-même et sert ses affidés, quitte à détruire la France, à diviser et ruiner les Français, voire jusqu’à la catastrophe.
Le gouvernement Darmanin veut suspendre les prestations sociales que perçoivent ces étrangers obligés de quitter la France, les fameux OQTF. Pour les Français ordinaires, il tombait sans doute sous le sens que des gens expulsables ne touchaient plus rien, ce qui aurait été une pure logique. Et non, les étrangers présents sur le sol français, même les non désirés, même les délinquants, ont droit à toutes sortes d’aides, notamment pour le logement et la santé, particulièrement l’AME, l’aide médicale d’État, qui leur permet d’être mieux soigné qu’un retraité du fin fond du Morvan, ainsi que des facilités d’hébergement, ce qui fait que l’on retrouve ces gens dans des logements sociaux, voire dans des chambres d’hôtels. Le tout en sachant que quand ils sont dans des processus d’expulsion du territoire, ils ont droit à toutes les aides juridictionnelles possibles, permettant tous les recours imaginables, toujours avec notre argent évidemment. Le simple fait que l’on continue à engraisser des gens que l’on expulse explique largement le fait que seuls 7 % des OQTF soient finalement exécutées, comment pourrait-il en être autrement ? Cet état marche sur la tête, comment des politiciens ont-ils pu pondre un tel système ?
François Bayrou aurait été bien inspiré de lire la note que l’Observatoire de l’immigration et de la démographie a consacré à ce sujet. Note après note, l’OID s’impose en effet comme une précieuse source d’informations. Ce fait a trouvé une nouvelle illustration avec la dernière publication de l’Observatoire, L’impact de l’immigration sur l’économie française, réalisée à partir de données de l’OCDE et de l’Insee.
Les constats qu’on y trouve méritent qu’on s’y arrête. Ils sont sans appel.
Photo de Marta Branco: https://www.pexels.com/fr-fr/
Nous connaissons donc les orientations du prochain budget que le Premier ministre a présenté mardi 15 juillet et qui sera examiné à l’automne avec le projet de loi de finances pour 2026. Baisse des dépenses de l’Etat famélique, suppression de deux jours fériés, économies de bouts de chandelle, réduction du nombre de fonctionnaires dérisoire : un budget frappé du sceau de l’immobilisme.
« La France, mauvais élève dans le paysage de la dette en Europe » vient de titrer récemment l’AFP et pour cause… les taux à 5 ans français sont désormais supérieurs aux taux italiens à 5 ans. En clair, la France emprunte plus cher que l’Italie. En encore plus clair, la prime de risque pour la France est plus élevée que pour l’Italie !
Après la vente, le service après-vente. Éric Woerth, député Ensemble pour la République, de l’Oise, s’est collé au sale boulot en venant au micro d’Europe 1, non sans courage, compte tenu de la difficulté de la mission, pour défendre François Bayrou et ses mesures censées redresser nos finances publiques. « Il faut soutenir le Premier ministre », a déclaré l’ancien ministre du Budget de Nicolas Sarkozy, pour ne pas dire : « Il faut sauver le soldat Bayrou ! »
Ce rendez-vous du 15 juillet à 16 heures était attendu de longue date. Il était supposé marquer le commencement du début de l'esquisse, sans doute en trompe l’œil, d’un programme, probablement factice, destiné à rassurer les marchés financiers.
Si la doctrine et le discours, du moins la première partie dénonçant le danger du déficit annuel et de la dette qu’il engendre, peuvent être repris presque intégralement on ne peut que regretter le flou et le mou des remèdes envisagés. À très juste titre, l’économiste Jean-Philippe Feldman ironise : « l’Himalaya accouche d’une souris ».(1)⇓