
L’Union européenne, encore, insupporte en ce moment la filière viticole européenne, avec ses 15 millions d’euros d’aides versés à l’Afrique du Sud, pour tenez vous bien, financer la “diversité et l’inclusivité” dans sa viticulture. Soit 10 millions attribués aux entreprises de viticulteurs, à condition qu’ils soient noirs et 5 millions pour la commercialisation et distribution de leurs vins. L’affaire n’est ni plus ni moins que vécue comme une provocation, ceci alors que des fermiers blancs ont été assassinés en raison de leur couleur, dans ce pays qui vire de plus en plus au chaos. Le problème est que la viticulture européenne est en crise : chute des ventes, consommation en baisse, concurrence internationale déloyale. La peine est donc double pour les professionnels français et européens, confrontés à des réglementations de plus en plus complexes, à des arrachages de parcelles et des reconversions difficiles. On rappelle qu’au RPF, nous sommes contre la subvention directe aux entreprises qui doivent vivre de leurs produits mais que nous entendons faciliter leur travail par un allègement des charges et des règles et la mise à disposition de réseaux de qualité.