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Ils sont sur le chemin de l’exil. Ils violent les législations sur les étrangers des États souverains. Ils préfèrent la mort plutôt que la vie dans leurs pays d’origine. Ils ne soucient pas de la mort sur leur chemin. Ils sont comme des soldats dévoués à leur cause. Une cause qui n’en est pas une en apparence. Sont-ils des migrants en quête d’un monde meilleur ou sont-ils des assaillants ?
Au programme de cette édition : Gouvernement à l’agonie cherche économie. Face au déficit public et dans un contexte morose, François Bayrou est à la peine et pourrait finir par recourir à la technique bien connue des hausses d’impôts.
La Commission européenne veut faire passer en force et contre l’avis de la France le traité de libre-échange avec le Mercosur. C’est un véritable crime contre l’écologie, contre la France et ses éleveurs, contre la souveraineté alimentaire de notre pays.
La motion de censure des socialistes rejetée, sans surprise, François Bayrou va donc pouvoir passer l’été à Matignon. En espérant que son bureau est climatisé, n’en déplaise à Agnès Pannier-Runacher, en charge de la brumisation gouvernementale, car, a priori, c’est un sale été qui se profile à l’horizon caniculaire. En effet, la Cour des comptes vient de rendre son rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques. Un rapport « destiné à éclairer le débat public en amont de la préparation des textes financiers qui seront présentés au Parlement à l’automne ». Samedi, BV vous posait cette question : « Dette : craignez-vous que la France ne subisse le sort de la Grèce ? » (vous pouvez encore répondre à cette question). À 93 %, résolument « budgéto-sceptiques », vous avez répondu « oui » ! Et, effectivement, il y a de quoi l’être, en lisant ce rapport qui nous dit, en gros, que la situation est grave, pour ne pas dire désespérée, tant au plan de la situation qu’à celui des perspectives.
l faut lire Mediapart avec la même attention que l’on accorde à un journal de tranchée en 1916 : non pour s’informer, mais pour comprendre l’état moral de ceux qui continuent, contre toute évidence, à croire qu’ils tiennent la ligne de front. Le dernier papier consacré à l’expression populaire « C’est Nicolas qui paie » est un chef-d’œuvre involontaire de panique idéologique : on y voit deux scribes en apnée face à l’irruption du réel dans leur aquarium conceptuel.
Moscovici a été ministre de l’économie et des finances, un temps ministériel, souvenez-vous où il s’occupait de la chatte de Charlène sa jeune compagne de 25 ans d’âge. Je parle bien de l’animal évidemment, d’ailleurs c’était peut-être un chat, mais je n’aurais pas eu le même niveau d’attention dans une rubrique économique sans avoir recours à ce subterfuge sémantique. Bref, la dette il n’en avait pas grand-chose à faire à l’époque.
La Cour des comptes a publié, le 2 juillet 2025, son rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques en France. Le constat dressé est sévère, voire alarmant : le déficit public, loin de se résorber, continue de s’aggraver, atteignant 5,8 % du PIB en 2024, soit 168,6 milliards d’euros. Un chiffre qui place la France en tête des pays les plus déficitaires de la zone euro.
Les camionnettes électriques se vendent encore plus mal.
Essayez quand vous êtes artisan de travailler avec un truc qui transporte beaucoup de poids et qu’il faut recharger en permanence dans des coins sans borne. Ajoutez à cela que ce que vous transporter est lourd, et que votre camionnette en général c’est votre atelier, votre stock. Un technocrate vous dira d’aller la recharger pendant que vous bossez sur le chantier, oubliant, si malin qu’il soit… que si la borne est à 3 bornes à pieds c’est compliqué d’aller chercher le joint qu’il vous manque pour réparer le chauffe-eau en panne du technocrate… Alors vous savez quoi ? Les artisans n’achètent pas d’utilitaires électriques parce que ce n’est pas du tout adapté.
Les Jeux Olympiques de Paris ont coûté six milliards, soit trois fois plus que prévu, mais réalisent un bénéfice de 76 millions d’Euros, qui est bien sûr mis en avant. On peut toujours se dire que les promoteurs de l’événement, emmenés par le champion Tony Estanguet, sont très mauvais en calcul, mais ce n’est évidemment pas le cas. Ces JO font partie des événements de portée internationale, de nature à représenter la France et en ce sens, ils n’ont pas de prix en réalité et doivent être menés, comme dirait l’autre « quoi qu’il en coûte » et c’est justement sur ce type d’événements que la « pompe à fric » tourne à plein régime. Les annonces, les prévisions, servent juste à jauger de l’acceptabilité populaire, matraquée par les télévisions à la botte et le jeu consiste à présenter aux contribuables une facture à la fois acceptable et crédible, de manière à faire taire ceux qui expliquent que nous n’avons pas besoin de ces jeux, que le jeu n’en vaut pas la chandelle et ceux qui trouvent qu’il ne faut pas prendre le budget en considération, que l’important est le rayonnement de la France qui n’a pas de prix. La fenêtre de tir est donc étroite. Si le budget présenté est trop bas, le contribuable se doute qu’il est sous évalué à dessein. S’il est trop élevé, il n’y a pas d’engouement populaire pour un événement jugé « hors de prix ».
La BCE qui est la Banque centrale européenne « peut ignorer une appréciation de l’euro face au dollar jusqu’à 1,20 dollar, mais cela deviendrait beaucoup plus compliqué au-delà de ce niveau » selon le vice-président de la BCE Luis de Guindos.