
« Tous ceux qui veulent relever les défis de la migration ne peuvent le faire qu’ensemble, dans l’Union européenne », concédait, le 8 juin dernier, comme dans un aveu de culpabilité, le chancelier allemand Olaf Scholz, dans un déplacement à Rome - le même jour où le Conseil de l’Union européenne se mettait d’accord sur deux volets du funeste pacte Asile et Migration de la Commission. L’objectif est on ne peut plus évident : faire de l’Europe le laboratoire planétaire d’intégration des migrants. L’action de l’Agence de l’Union européenne pour l’asile (AUEA), basée à Malte, où je me suis rendue en mission officielle, du 19 au 21 juin dernier, le démontre bien : loin de vouloir arrêter l’immigration, l’Union européenne l’organise. Et elle le revendique ! J’en veux pour preuve le calendrier choisi pour organiser cette mission : un certain 20 juin, Journée mondiale des réfugiés, dont l’Agence dit vouloir « garantir la protection aujourd’hui et chaque jour ». L’immigrationnisme est une nouvelle religion.